AMNESIE PASSAGERE

Auteur : Marie-Laure

Email : Fdixies@aol.com

Résumé : SG1 part en mission et se font attaqués par des Goa'ulds. Daniel et Teal’c arrivent à passer la porte des étoiles mais celle ci est détruite avant que Jack et Sam n’aient pu la passer. Dans l’explosion, ils deviennent amnésiques. 3 ans plus tard, la nouvelle SG1 les retrouvent par hasard….

Genre : aventure, action, romane Jack et Sam.

Notes : je n’ai reçu aucune prime pour ce fanfic, je ne le fais que par plaisir. Les personnages ne m’appartiennent pas. L’histoire n’est pas la mienne, c’est celle d’une amie fan de la série Aurélie. Tout le mérite lui en revient. Elle a pensé les grandes lignes du scénario et m’a demandé de l’écrire pour elle, en inventant le dénouement de l’histoire, ce que j’ai essayé de faire au mieux. Merci pour elle.

BYE

BASE SGC

Cheyenne Mountain

mercredi 13 juin 2001 - 9h43

Dans la salle de briefing, Hammond avait fait réunir tous les membres du SG1 pour un bref aperçu de la mission qui les attendait cet après midi.

Daniel : alors vous pensez que cette planète est habitée par un peuple paisible et pacifiste, monsieur ?

Hammond : il n’y a en tout cas aucun signe d’une quelconque menace, professeur Jackson.

Carter : P2X128 est une planète tout ce qu’il y a de plus normale, mon général. Il est inutile que je procède à des analyses ou des tests là bas.

Hammond : bien entendu, major Carter.

O’Neill : alors qu’allons nous faire dans ce trou perdu, général ?

Daniel : rencontrer des peuples et en faire nos alliés, Jack, comme d’habitude.

O’Neill : ah oui ? nous avons des alliés nous ? je n’avais pas remarqué, et qui donc ?

Teal’c : les Asgards, les Tokra….

O’Neill : ok, ces deux exemples me suffisent. Les Asgards ne font appel à nous que lorsqu’ ils sont en danger, quand aux Tokra, ils sont plus secret que la CIA et le KGB réunis !

Daniel : mais ils sont toujours prêts à nous aider, Jack. C’est le principal.

Teal’c : plus nous serons contre les Goaul’d, mieux ca vaudra, O’Neill.

Hammond : et puis ce sont les ordres, colonel. Vous partirez dans une demi heure. Rompez !

Malgré lui, Jack se leva sans trop protester et partit comme les autres.

P2X128 – PORTE DES ETOILES – 10h18

SG1 traversait la porte des étoiles à l’heure prévue. De grandes prairies les entouraient, délimitées par des collines très vertes et fleuries.

Teal’c : il n’y a pas de signe d’agression, O’Neill.

O’Neill : ca ressemble plus à Alice au pays des merveilles ici.

Daniel : alors cherchons notre merveille, Jack….

O’Neill : votre peuple de primitifs qui ne parlent pas un seul mot de français ? c’est ca votre merveille ?

Daniel : vos facultés de déduction me laissent béat, Jack.

Il se mit à sourire et partit devant, ouvrant ainsi la marche.

Jack le regardait faire, à la fois vexé par sa remarque et étonné par sa franchise. Sam ne pu contenir un timide sourire moqueur.

O’Neill : quoi Carter ? ne me dites pas que vous partagez vous aussi ses idées stupides d’archéologue raté ?

Carter : du tout, mon colonel, je n’oserai jamais vous juger ainsi.

Il lui rendit son sourire et tous les deux suivirent Daniel, déjà loin devant avec Teal’c.

Plusieurs heures de marche les attendaient, sous un soleil de plomb. Mais brusquement, le temps changea et le ciel se couvrit vite. De gros nuages noirs prenaient place et bientôt, la pluie tombait.

SG1 courait se mettre à l’abri sous une grotte, mais déjà leurs vêtements étaient trempés.

O’Neill : je hais cette planète !

Daniel : ne désespérez pas Jack, ce n’est qu’un gros orage, et dans quelques minutes, le grand soleil.

O’Neill : c’est mal barré.

En effet, il pleuvait de plus en plus. Le ciel était tellement couvert qu’il faisait presque nuit.

Carter : nous ne trouverons rien sous ce temps, mon colonel.

Teal’c : d’après les plans de la sonde, le village ne devrait pas être très loin.

Daniel : on pourrait peut être y aller en courant, en faisant vite , peut être que…

O’Neill : hors de question, Daniel ! !je reste ici !

Mais à l’arrière de la grotte, un bruit se fit entendre. Tous se retournèrent.

Daniel : qu’est-ce que c’était ?

Ils se rapprochaient un peu plus du fond de la grotte, très sombre.

O’Neill : il y a quelqu’un ?

C’est alors qu’un jaffa apparu, suivit de deux autres. SG1 n’eut pas le temps de réagir, que déjà d’autres jaffas sortaient de leur cachette.

O’Neill : fuyez ! ! ! !

Tout le monde accouru à l’extérieur.

O’Neill : à la porte des étoiles, on rentre ! ! !

Alors SG1 courait le plus vite possible pour rejoindre la porte, mais le temps et le sol très boueux ne leur facilitaient pas la tache.

Teal’c se retournait de temps à autre pour tirer sur les jaffas qui les prenaient en chasse. Mais il n’en tua aucun, trop loin.

Ils arrivaient à la porte et Daniel s’empressa de composer les coordonnées. Les autres s’étaient couché par terre et menaient une lutte acharnée contre leurs ennemis.

Daniel : c’est bon, on y va ! !

Daniel passa la porte, suivit de Teal’c qui tirait encore avec sa lance. Lorsque Jack se leva, il reçu un coup de zak à l’épaule, ce qui le propulsa deux mètres plus loin, sur le dos. Sam se précipita pour voir ce qu’il avait.

Carter : ca va, mon colonel ?

O’Neill : partez, Carter !

Carter : non, je vous amène avec moi, mon colonel !

Elle essayait de le soulever, mais les jaffas continuaient à leur tirer dessus. Lorsqu’un chasseur de la mort passa au-dessus de leur tête et explosa la porte des étoiles en milles morceaux. Les débris volaient partout autour, et Sam et Jack fut enfouis sous les décombres.

Les Goaul’d, concluant à leur mort certaine, partirent.

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Cheyenne Mountain

mercredi 13 juin 2001 – 12h53

Teal’c et Daniel étaient à l’infirmerie entrain de se faire examiner par Janet. Le général les avait rejoint pour plus d’information sur la fin tragique de leur mission.

Hammond : le colonel et le major ne vous on donc pas suivi ?

Daniel : ils combattaient lorsque j’ai passé la porte…

Teal’c : je me souviens avoir vu le colonel O’Neill recevoir un coup à l’épaule avant de traverser la porte.

Frasier : où en ait le contact avec P2X128, général ?

Hammond : nous n’avons plus aucun signal, docteur. Il semblerait que le code d’entré à ce monde n’existe plus.

Daniel : comme si P2X128 avait disparu ?

Hammond : exact.

Teal’c : où que la porte est été détruite.

Hammond : c’est une autre possibilité à envisager, Teal’c. Nous allons nous y pencher. Vous, rétablissez vous.

Les deux hommes acquiescèrent et le général sortit.

Frasier : ne vous inquiétez pas, vous vous en sortez toujours.

Daniel : je l’espère, Janet….

Teal’c : je garde espoir de revoir un jour mes deux amis, Daniel Jackson.

Daniel lui fit un sourire puis se coucha sur son lit pour dormir un peu.

P2C128 – 13h16

Sam ouvrit un œil. Du sable lui coulait dessus, il y en avait de partout. En peu de temps, elle se rendit compte qu’elle était enfouis sous des roches. Elle sentit un homme bouger sous elle. Elle lui prit le poignet et s’aperçu qu’il était vivant.

Carter : qu’est-ce qui c’est passé….

Sam souleva les premières pierres difficilement, puis les autres plus petites. Elle arriva à se glisser à la surface, et fit monter Jack à l’air libre.

Carter : monsieur ? ca va ?

Elle donnait des petites claques à Jack.

O’Neill : aie ! si vous arrêtiez de me frapper, ca irait mieux, merci. Que nous est-il arrivé ? et où sommes nous ?

Carter : je ne sais pas….il y a eu un accident, probablement. Nous étions plongés sous les décombres.

O’Neill : quel est votre nom ?

Carter : je ….je m’appelle…heu….je ne sais pas !

O’Neill : je ne me souviens pas non plus !

Tous les deux se regardaient puis Sam remarqua la blessure à l’épaule de jack.

Carter : il faut que je vous soigne.

O’Neill : vous savez faire ca ?

Carter : j’ai le sentiment que oui, c’est étrange.

O’Neill : bien.

Alors Sam lui soigna son bras et lui fit un bandage avec un morceau de son tee-shirt.

O’Neill : appelez moi….Joan. J’aime bien.

Carter : moi, ca sera….Pamela. Enfin, Pam, c’est plus court.

O’Neill : alors merci, Pam ! C’est bizarre, j’ai l’impression qu’on se connaît depuis longtemps.

Carter : c’est également mon impression. Peut être étions nous….

O’Neill : mari et femme ?

Carter : peut être oui….

Mais chacun baissait sa tête, gêné. Puis ils se relevaient et marchaient en divagation.

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Cheyenne Mountain

mercredi 13 juin 2001 – 16h48

Daniel et Teal’c, sortis de l’infirmerie, arrivaient dans la salle de contrôle, où le sergent et le général essayaient depuis 5 heures de renouer contact avec P2X128.

Daniel : alors, monsieur ?

Hammond : la situation est critique, Daniel. J’ai peur que le colonel et le major n’aient péris là bas.

Teal’c : n’y a-t-il pas un moyen de les contacter ?

Sergent : aucun, absolument aucun !

Daniel : morts au combat…

Hammond : je me vois dans l’obligation de les déclarer perdus….j’en avertis le président pour voir des dispositions qu’il va prendre.

Le général sortit et Teal’c et Daniel restaient là encore un moment, abattus par la triste nouvelle.

P2X128 – 17h23

Jack et Sam, qui avaient beaucoup discutés tout le long du chemin, semblaient très proches maintenant. Ils arrivaient à un village, simple et ancien.

O’Neill : il y a quelqu’un ici ?

Un homme sortit d’une maison et s’approcha d’eux.

Homme : bonjour. Qui êtes vous ?

Carter : nous ne savons pas exactement….

O’Neill : nous étions pris sous des décombres.

Homme : je vois. Vous n’êtes pas des Goaul’d, c’est déjà ca.

Sam et Jack se regardaient à ce nom. Ils ignoraient qui étaient les Goaul’d.

L’homme les conduisit dans sa maison et leur offrit l’hospitalité.

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Cheyenne Mountain

mercredi 13 juin 2001 – 20h45

Tous les soldats et officiers de la base étaient réunis en bas, dans la salle d’embarquement. Le général avait une bien mauvaise annonce à faire.

Hammond : mes amis, aujourd’hui, nous avons perdu deux de nos meilleurs membres. Le colonel O’Neill, brillants et valeureux soldat, et le major Carter, extraordinaire scientifique.

Tout le monde était très ému car ces deux personnes comptaient énormément pour chacun d’eux.

Hammond : mais il ne faut pas perdre le fil de notre projet. Je dois recomposer une équipe SG1. Le professeur Daniel Jackson et Teal’c seront rejoint par le Major Owens et le capitaine Stevens. J’espère qu’ils feront aussi bien que leurs prédécesseurs. Demain sera un jour de deuil et nous observerons une minute de silence. Vous pouvez disposer.

La salle se vida peu à peu, et Daniel et Teal’c firent connaissance de leurs nouveaux équipiers.

3 ANS PLUS TARD

P2X128 – 14h16

Deux jeunes garçons de 2 ou trois ans jouaient dans un bac à sable, près d’une maison, dans le village. Jack sortit de la maison et s’approcha d’eux.

O’Neill : eh ! les garçons ! on s’amuse bien ?

L’un d’eux lui sauta dans les bras.

O’Neill : alors Joey, toujours entrain de faire la guerre à ton frère Teo?

Joey : Papa ! c’est lui qui m’embête.

Teo, qui marchait encore difficilement, arrivait à ce moment là et s’accrocha à Jack.

Teo (bredouillant) : pas vrai, Papa ! jouer...

Il tira sur les jambes de Joey et Jack le déposa par terre. Alors les deux garçons repartirent dans des chamailleries.

Sam venait par derrière.

Carter : ils te ressemblent de plus en plus, Joan.

Elle lui pris la main et l’embrassa tendrement sur la joue.

O’Neill : tu rigoles, Pam ! ils ont ton caractère !

Il se pencha et l’embrassa sur la bouche.

Carter : tu sais t’y prendre avec moi….

Jack continuait à l’embrasser dans le cou.

Carter : j’ai une nouvelle, chéri.

O’Neill : quoi ?

Carter : tu vas être à nouveau papa.

Il lui fit un grand sourire, qu’elle lui rendit, et la souleva dans ses bras.

O’Neill : oua ! j’espère que ca sera…..

Carter : c’est une fille, Joan.

O’Neill : tu en ais sûre ?

Carter : certaine.

Jack la serra très fort et tous les deux s’asseyaient pour discuter de tout cela.

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Cheyenne Mountain

Lundi 17 mai 2004 – 15h06

Les missions se déroulaient normalement, un peu comme au temps de Jack et Sam. SG1 partait explorer, rencontrait des peuples, faisait connaissance, et signait des traités de paix.

Un nouveau briefing les réunissait avec la général.

Hammond : vous partirez demain matin à 9h précise pour P4X56. Il y a un groupe de Goaul’d qui sème la terreur dans un village que vous connaissez déjà.

Teal’c : P4X56…n’est-ce pas là bas que l’on a signé un traité de paix avec les Guens, il y a un an ?

Hammond : exact, Teal’c. Et nous devons leur venir en aide.

Owens : nous ferons de notre possible, mon général.

Hammond : bien, major. Rompez !

Tous quittaient la salle, et Daniel et Teal’c se retrouvaient dans les couloirs.

Daniel : je regrette le temps des briefings à la O’Neill. Avec toutes ses blagues….

Teal’c : c’était le bon vieux temps, Daniel Jackson. Mais toute bonne chose à une fin.

Daniel : oui, malheureusement…

P2X128 – 19h39

Teo et Joey jouaient encore dehors, alors que Jack donnait à manger à ses chevaux. Sam finissait juste de préparer le dîner.

Carter (criant par la fenêtre) : à table tout le monde !

Les enfants se précipitaient à l’intérieur de la maison et Jack arrivait calmement.

Ils s’installèrent à table.

Teo : maman, maman, j’ai faim !

Joey : miam man miam…. !

Carter : du calme les enfants, vous en aurez tous.

Elle servit ses deux fils puis son mari.

O’Neill : les enfants, nous avons une nouvelle à vous annoncer.

Il pris la main de Sam.

O’Neill : vous allez avoir une petite sœur.

Les deux enfants se regardaient et éclataient de joie.

Teo et Joey : youpi ! !

Tous mangeaient leur repas dans la bonne humeur.

Mais un gros bruit, comme une explosion, vint les surprendre.

Jack accouru à la fenêtre. Il voyait les gens du village s’exciter et courir un peu partout en criant.

Jack sortit lui aussi.

O’Neill : que ce passe-t-il, Venulos ?

Venulos : les Goaul’d, ils attaquent ! !

O’Neill : les Goaul’d ? mais nous les avions vaincu il y a deux ans.

Venulos : ils reviennent ! ! fuyez ! !fuyez tous ! !

Jack rentrait à toute hâte.

Carter (inquiète) : alors ?

O’Neill : il faut nous en aller ! les Goaul’d sont de retour ! !

Sam se leva rapidement et pris Teo dans ses bras, alors que Jack prenait Joey.

Tous les quatre sortirent de la maison, mais déjà les jaffas étaient là et faisaient de nombreux prisonniers.

Très vite, le village était encerclé et tous les habitants, dont Jack et sa famille, furent emmenés dans le vaisseau mère Goaul’d.

Ils étaient mis en cellule, entassés les uns sur les autres. Des jaffas passaient à tour de rôle devant les prisons, veillés à ce qu’aucun ne s’échappe.

O’Neill : que vont ils faire de nous ?

Venulos : on dit qu’ils recherchent des guerriers pour combattre au côté d’Apophis, leur Dieu.

Carter : Apophis ? ce nom m’est familier…

O’Neill : moi aussi.

Mais l’heure n’était pas à la réflexion. Teo et Joey pleuraient sans cesse, et les 4 mois de grossesse de Sam la rendait encore plus mal à l’aise dans cette étroite cellule.

Jack faisait de son mieux pour que toute sa petite famille aille bien.

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Cheyenne Mountain

Mardi 18 mai 2004 – 8h56

SG1 était en salle d’embarquement.

Hammond : bonne chance, SG1.

Owens : merci, mon général.

Daniel : on fera de notre mieux, monsieur.

Le vortex s’ouvrit et SG1 passait la porte, Teal’c en premier.

A peine étaient ils arrivés sur P4X56 qu’un bataille s’engageait entre eux et les jaffas.

Mais bien trop nombreux et plus armés, les Goaul’d les prirent rapidement le dessus et avançaient vers eux.

Stevens : que faisons nous, major ?

Owens : nous sommes coincés, capitaine.

Teal’c : ils nous encerclent, major Owens.

Daniel : je crois que nous sommes foutus !

En effet, les jaffas les prirent par surprise et les firent prisonniers. SG1 fut conduit en prison, dans le vaisseau mère Goaul’d.

Ils furent jetés dans la seule cellule un peu spacieuse, pas encore comblée.

Daniel : pff ! nous sommes fait comme des rats !

Teal’c : pas sûr, Daniel Jackson.

Owens : expliquez vous, Teal’c.

Teal’c : vous avez vu les insignes des jaffas ? ce sont des guerriers d’Apophis.

Stevens : et alors ?

Teal’c : je peux me faire passer pour l’un d’eux. Lors de notre prochain repas, je m’infiltrerais dans leur rang. J’en profiterai pour récupérer des armes que je vous ferais parvenir.

Daniel : et le reste est facile à deviner. Bien Teal’c !

Owens : espérons que vous n’allez pas vous faire repérer.

Teal’c : je suis doué en subterfuge, major Owens.

Ce dernier le regardait, septique.

Non loin de là, à quelques cellules près, se trouvaient Sam et Jack, avec leurs enfants, enfin endormis.

Carter : que crois tu qu’ils nous feront ?

O’Neill : à vous, rien, je pense. Mais moi, je vais sûrement servir de soldat.

Sam se blottie contre lui.

Carter : je ne veux pas que tu me quittes, que tu nous quittes.

O’Neill : moi non plus, ma chérie, mais pour l’instant, il vaut mieux être obéissant.

Une heure plus tard, les prisonniers furent conduit à une sorte de cantine pour leur repas.

Il y avait beaucoup de monde, et Teal’c n’eut pas de mal à s’infiltrer parmi les jaffas. Il en assomma un dans un coin et pris son déguisement. Puis il récupéra bon nombre de lances et de zak qu’il cacha dans un lieu sûr.

A la fin du repas, tous les prisonniers furent reconduit en cellule pour y passer la nuit.

Owens : vous croyez que Teal’c va réussir, Daniel ?

Daniel : j’ai entièrement confiance en lui, Andrew.

Owens : mais bon, c’est difficile à juger, c’est un ancien jaffa…

Daniel : vous vous méfiez encore de lui, Andrew ?

Stevens : il est trop discret, votre ami, c’es louche.

Daniel : après 3 ans, il n’a pas fait ses preuves déjà de nombreuses fois ?

Mais Stevens n’eut pas le temps de répondre à la question car une explosion suivit de tirs se firent entendre à l’autre bout du couloir.

Daniel : voilà une nouvelle preuve ! Teal’c a réussit !

En effet, Teal’c s’approchait d’eux et ouvrit la cellule, leur tendant des armes.

Daniel : fier de vous, Teal’c !

Teal’c : merci, Daniel Jackson.

Owens : ouai, faut bien avouer….

Ils prenaient les armes et partaient au combat, alors que Teal’c se chargeait de libérer les autres prisonniers.

Bientôt, tout le monde participait à la révolte et les jaffas furent tous massacrés.

Ils étaient une centaine enfin libre, ex prisonniers vainqueurs face aux Goaul’d.

Alors SG1 les conduit tous à la porte des étoiles.

Daniel s’adressait à tout le monde.

Daniel : mes amis, nous venons de la Tauri. Ceux qui ont un chez eux peuvent y retourner. Les autres, vous pouvez nous accompagner sur Terre, et nous verrons ensuite.

Après cette annonce, la plus part des gens rentrait dans leur monde.

Mais le peuple de Jack et Sam restait là, sur place, sans trop quoi faire.

Venulos : que faisons nous ?

O’Neill : rentrons chez nous.

Venulos : notre monde est dévasté, Joan. Il ne reste rien.

Une villageoise : acceptons l’aide de ces Tauri.

Venulos : je suis de ton avis, Minea.

Carter : bon, et bien allons y.

Les villageois de P2X128 se dirigeaient vers Daniel pour rentrer avec SG1 sur la Terre.

Ce qu’ils firent quelques minutes plus tard, avec quelques autres personnes sans endroits où aller.

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Cheyenne Mountain

Mercredi 19 mai 5h26

L’alarme réveilla la plus part de la base lorsque le vortex s’ouvrit et que SG1 accompagné des réfugiés arrivaient sur la passerelle.

Hammond : que vous est-il arrivé, major Owens ?

Owens : nous avons vaincu les Goaul’d une nouvelle fois, mon général.

Daniel : grâce à Teal’c.

Andrew le regarda de travers.

Hammond : bien, tous à l’infirmerie. J’imagine que ces gens ne vont pas rester ici.

Daniel : juste le temps de leur trouver une nouvelle planète, monsieur.

Hammond : très bien. Rompez !

Alors tous les réfugiés partirent voir le docteur Frasier.

Mais lorsque Janet dû examiner Jack et Sam, elle se remémora tout de suite leur visage, un peu changer quand même.

Mais elle restait sur ses gardes et ne voulait rien dire aux intéressés. Néanmoins, après avoir examiné les deux enfants, elle se rendit dans le bureau du général.

Janet : monsieur ?

Hammond : oui, docteur ?

Janet : je ne sais pas trop comment vous l’annoncer.

Hammond : ne tournez pas autour du pot, docteur.

Janet : je crois que le colonel et le major sont de retour.

Hammond : le colonel….et le major ? ?…

Janet : Jack et Sam, monsieur.

Hammond : comment cela ?

Janet : ils semblent amnésiques, mais je suis certaine que ce sont eux. Je n’attends plus que les résultas ADN. Nous seront fixés.

Hammond : j’avertis de suite le professeur Jackson et Teal’c. Vous pouvez disposer docteur, merci.

Janet repartit et le général prit son téléphone.

INFIRMERIE 8h28

Daniel, Teal’c, le général Hammond et le docteur Frasier étaient réunis à l’infirmerie, près des lits où se reposaient Sam, Jack, et leur descendance.

Daniel : je les reconnais, maintenant.

Teal’c : je ne les avais pas aperçu, dans la foule.

Frasier (tendant un dossier à Hammond) : ce sont les résultas ADN , monsieur.

Hammond : et ?

Frasier : ce sont eux. Jack O’Neill et Samantha Carter. Il n’y a aucun doute.

Daniel : c’est formidable !

Teal’c : je suis heureux d’apprendre qu’ils sont bien en vie.

Frasier : néanmoins amnésique, Teal’c.

Hammond : que pouvons nous faire pour y remédier ?

Frasier : il faudrait déjà que des amis aillent leur parler.

Janet visait Teal’c et Daniel.

Daniel : très bien, allons y.

Tous les deux s’approchaient de Jack et Sam. Leurs enfants étaient endormis dans leur lit.

Daniel : bonjour, Jack.

O’Neill : c’est à moi que vous parlez ?

Daniel : heu…oui.

O’Neill : mon nom est Joan, pas Jack.

Daniel : ah ! !

Teal’c : vous ne vous souvenez pas de nous, colonel ?

Carter : colonel ? ?

Daniel : heu, Teal’c, allez y doucement.

Teal’c arqua un sourcil.

Daniel : nos visages ne vous dites rien, Joan ?

O’Neill : rien du tout ! tu les reconnais, Pam ?

Carter : non, Joan, jamais vu.

Sam réfléchit un moment, observant Teal’c.

Carter : mais, cette marque sur votre front m’est familière.

Elle pointait le signe que Teal’c portait au front.

Daniel : ca vous rappelle quelque chose, Sa……Pam ?

Carter : vaguement….

Elle était embêtée et Jack s’en aperçu.

O’Neill : bon, laissez nous, on ne vous connaît pas ! Pam est ma femme depuis 3 ans, Joey et Teo sont nos fils de 2 ans et demi et 20 mois, et Pam attend une fille dans 5 mois.

Daniel : vous êtes enceinte ? ? Janet ne m’avait rien dit….Bon, on vous laisse.

Teal’c et Daniel repartaient vers les autres.

Hammond : alors ?

Daniel : Sam se souvient vaguement de la marque au front de Teal’c, Jack de rien. Mais on sait que ces enfants sont les leurs, qu’ils sont mariés depuis 3 ans et que Sam est enceinte de 4 mois d’une fille.

Hammond : enceinte ? ?

Frasier : j’attendais un peu pour vous le dire, monsieur.

Hammond : bon, ca ne résous pas notre problème.

Daniel : j’ai peut être une idée….

Teal’c : quoi donc, professeur Jackson ?

Daniel : contactez les Tokra !Anise pourra peut être nous aider !

Le général donna l’ordre de contacter les Tokra.

Une heure après, Jacob et Anise débarquaient dans la base.

Hammond : ah, Jacob !

Jacob : c’est bien ma fille, Georges ?

Hammond : certain, Jacob.

Daniel (à Anise) : vous avez l’activateur de mémoire, Anise ?

Anise : comme vous me l’aviez demandé, Daniel.

Daniel : très bien, venez vite.

Tous se dirigeaient à l’infirmerie.

Daniel : Joan, Pam, vous devez nous suivre pour des tests .

O’Neill : des tests ?

Daniel : je ne peux pas vous expliquer, mais c’est très important. Je vous jure que ce n’est pas grave.

O’Neill : je ne sais pas……

Carter : chéri, nous devrions faire ce qu’ils nous demandent, j’ai confiance en eux.

O’Neill : très bien.

Le couple suivit Daniel jusqu’à dans une salle vide, avec juste Anise et son appareil.

Sam commença la première. Elle s’assit en face de Anise, qui brancha son activateur de mémoire.

Anise : comment vous appelez vous ?

Carter : Pamela.

Anise : en êtes vous sûre ?

Carter : ben….je crois…..en fait…..je ne sais pas…..

Anise : de quoi vous souvenez vous ?

Carter : je m’étais réveillée sous un gros tas de pierres. Il y avait de la poussière partout. Un homme était sous moi. Je lui ai pris le poux, puis je l’ai sorti de sous les décombres. Depuis, il est devenu mon mari, et nous avons deux beaux garçons, et j’attends une fille.

Anise : et avant cela ?

Carter : je ne me souviens plus…

Anise mis l’activateur de mémoire à puissance maxi, ce qui provoqua chez Sam une réaction un peu vive.

Anise : souvenez vous…

Carter : je suis…un soldat…non, une scientifique…en fait, je suis militaire astrophysicienne et j’exerce dans une base secrète. Cette base où nous sommes ici. Oui, je me souviens….

Anise : allez y encore !

Carter : je suis major…le major Samantha Carter ! mon père est l’hôte d’un symbiote Tokra ! ca y est ! je me rappelle ! Joan est en fait le colonel Jack O’Neill, et ce n’est pas mon ….oh, mon dieu…nous nous sommes trompés sur toute la ligne !

Anise : le principal est que vous vous souvenez, maintenant, major Carter. Vous pouvez sortir.

Sam quitta sa place et sortit de la salle. Elle rencontra Jack qui venait vers elle, et qui n’avait rien entendu du test.

O’Neill : alors, chérie, ca va ? ils ne t’ont rien fait de mal ?

Carter (troublée) : non…ce n’est rien…….ils t’attendent.

Jack voulu l’embrasser mais Sam l’esquiva, trop troublée.

Alors Jack entra dans la pièce où l’attendait Anise. Il s’assit et mis le casque.

Anise : qui êtes vous ?

O’Neill : Joan, marié à Pam et père de deux garçons, Teo et Joey, et bientôt d’une petite fille.

Anise : quel était votre vie avant cela ?

O’Neill : je ne sais pas…

Anise mis la puissance maxi et là aussi, cela provoqua une réaction brutale chez Jack.

Anise : rappelez vous.

O’Neill : je vois…une arme…un garçon…..Charlee. Il est mort. C’était mon fils. Je vois l’armée qui vient me chercher. Je devins…colonel. Le colonel Jack O’Neill. C’est ca ! je suis Jack O’Neill. Je suis le chef de SG1, une équipe de cette base, pour un projet secret ! je me souviens maintenant ! de tout ! le général Hammond, Daniel, Teal’c, et Cart……et…..Pam, c’est en fait le major Samantha Carter. La fille de Jacob Carter.

Jack se rendit compte de son erreur et ne pu décrocher un mot.

Anise : vous pouvez sortir. Merci.

Jack se leva et sortit, encore sous le choc.

Daniel le rejoint vite.

Daniel : alors, Jack, ca va ?

O’Neill : oui, Daniel, ca peut aller….

Mais son visage se décomposa lorsqu’il vit Sam arriver derrière Teal’c, Hammond et Janet.

Hammond : ravis de vous revoir vous même, colonel !

O’Neill : merci, général.

Teal’c : vous nous avez manqué, à moi et au professeur Jackson.

O’Neill : ca fait plaisir de voir qu’on est aimé.

A ces mots, les pensées de sa vie avec Sam lui revint à l’esprit.

Frasier : vous êtes tous sains et saufs.

Daniel : les autres ont déjà été réexpédiés sur les planètes de leur choix.

Hammond : désolé, vous n’avez pas eu le temps de leur dire au revoir.

O’Neill : c’est mieux ainsi, général.

Hammond (hésitant) : je crois que nous avons encore un point à régler, colonel.

O’Neill (faisant mine de ne pas comprendre) : ah oui ? lequel ?

Hammond : vos enfants, à vous et au major Carter.

Jack et Sam se regardaient brièvement.

Daniel : ouai, ca va poser problème.

Hammond : je crois que vous devriez avoir une discussion avec le major Carter, nous verrons ensuite.

Le général se retira, et tous le suivirent.

Daniel (tout bas) : bonne chance, Jack !

Janet (tout bas) : bonne chance, Sam !

Il ne restait plus que Jack et Sam ; face à face mais tête baissée.

O’Neill : Carter, je crois que nous avons violé le règlement.

Carter : on dirait bien, mon colonel.

Quelques secondes de silence pesaient encore.

O’Neill : mais je ne veut pas en finir là !

Carter : pardon ?

Jack se rapprocha un peu plus d’elle.

O’Neill : je t’aime et je crois que ce que nous avons construit, c’est ce que nous désirions le plus au monde. Alors pourquoi s’en privé ? ce qui est fait est fait.

Carter : mais, le général…la base….l’armée….tout est différent.

O’Neill : le décors est différent, mais les sentiments sont les mêmes. Et ce que tu portes là (il lui posa la main sur son ventre) en est le résultat, Sam. Personne ne pourra me l’enlever. Tant pis si je dois quitter l’armée pour ca. Le jeu en vaut la chandelle, non ?

Carter (souriante) : tu as raison, mais c’est si dur à admettre. Enfin…ces 3 ans, je ne les oublierai jamais, mais je me souviens de tous les autres moments passés à la base, dans l’équipe….les missions, tout ca quoi. Et nous savoir maintenant mariés et bientôt parents de 3 enfants !

O’Neill : c’est un cadeau du ciel, Sam. Après tout, tout ce qui s’est passé, on le voulait, et maintenant, on l’a ! et ni le général ni même l’armée ne pourra nous blâmer. Nous n’étions pas conscients d’être militaires lorsque nous l’avons fait. Ils seront bien obligés d’accepter.

Carter : c’est vrai que c’est ce que je souhaitai le plus au monde. Me retrouver avec toi, père de mes enfants, c’est si merveilleux.

O’Neill : alors, ne refuse pas le bonheur quand il s’offre à toi.

Jack la pris dans ses bras et l’embrassa tendrement.

Carter : reste à expliquer cela au général.

O’Neill : t’inquiète, je m’en charge. Je vais le voir tout de suite.

Carter : je vais voir Teo et Joey. Ils me manquent déjà.

O’Neill : embrasse les pour moi.

Jack et Sam se séparaient sur un nouveau baiser.

BUREAU DU GENERAL

Jack frappa et entra. Hammond se trouvait là avec Jacob.

O’Neill : monsieur Carter….

Jacob : ah, Jack. Je suis content de vous revoir. Comment va ma fille ?

O’Neill : justement….

Hammond : vous fatiguez pas, Jack, il est déjà au courant.

Jacob : vous avez eu 2 fils avec Sam et elle attend le troisième qui est une fille.

O’Neill : mais il vous manque un détail .

Hammond : lequel ?

O’Neill : nous n’avons pas l’intention de nous séparer.

Hammond : je m’y attendais, Jack. Avec trois enfants sur les bras, c’est normal.

O’Neill : c’est surtout par le fait qu’on s’aime, général.

Jacob : Jack, vous m’avez fait le plus grand plaisir de me donner deux petits fils ravissants, et bientôt une petite fille merveilleuse. Rien que pour ca, je vous admire. Ma fille sera heureuse avec vous.

O’Neill : merci, Jacob.

Hammond : Jack, j’ai déjà mis un plan en route pour vous faire installer des quartiers spéciaux pour vous, Sam et vos enfants. Tout est arrangé.

O’Neill : merci beaucoup, général. Je suis ravis que vous le preniez comme ca.

Hammond : et comment vouliez vous que je le prenne ? Vous avez mis votre major en cloque et nous sommes dans un projet top secret où rien ne dois se savoir. Je suis donc obligé de couvrir l’affaire. Et puis je suis heureux pour vous.

O’Neill : pas autant que moi, général.

Jack sortit à toute allure.

Jacob : je suis le plus heureux des grands père, Georges.

Hammond : et moi le plus joyeux des généraux. Bon, il me reste juste à réexpédier le major Owens et le capitaine Stevens dans leur équipe initiale. Nous allons enfin retrouver la bonne vieille équipe d’SG1 !

Les deux hommes affichaient de grands sourires.

Jack rejoint Sam qui était entrain de faire prendre un bain à Teo et Joey.

O’Neill : Sam ?

Carter : oui ?

O’Neill : nous sommes acceptés.

Sam se leva et lui sauta au cou.

Carter : oua ! !

O’Neill : ton père à l’air content de son gendre.

Carter : une pierre deux coups, alors. A la fois le général et mon père.

O’Neill : oui, comme ca, on est débarrassé.

Ils s’embrasaient tous les deux. Puis Janet arrivait avec Daniel et Teal’c.

Frasier : alors, vous avez décidé quoi ?

Carter : on va se remarier.

O’Neill : on a dit ca ?

Carter : maintenant on le dit.

Elle lui fit un sourire et l’embrassa.

Daniel : oua ! génial. Je peux être le témoin, Jack ?

O’Neill : accordé, Daniel.

Carter : et vous Janet, vous serez la marraine de notre fille.

Frasier : bonne nouvelle, merci Sam.

Carter : Teal’c, vous serez son parrain.

Il s’inclina.

Teal’c : c’est trop d’honneur que vous me faites, major Carter.

Daniel : bon, ben je crois qu’on va vous laisser. Vous devez en avoir des choses à faire.

Frasier : quand vous voulez, vous me laissez vos fils, Cassie adorera s’en occuper.

Carter : merci Janet, nous n’y manquerons pas.

Chacun faisait une bise aux garçons avant de partir.

Jack et Sam allaient les mettre au lit avant de rejoindre leur chambre à eux.

O’Neill : je suis le plus heureux des hommes, et grâce à toi.

Carter : je te retourne le compliment.

O’Neill : j’ai hâte d’être dans 5 mois.

Il lui caressa le ventre, déjà un peu arrondit.

Carter : moi aussi, j’ai hâte d’y être.

Elle posa sa main sur celle à Jack, posée sur son ventre.

O’Neill : on aura fondé une bien jolie famille, je trouve.

Carter : oui, deux garçons aussi têtus et chamailleurs que toi, et une gentille fille comme moi.

O’Neill : des futurs aventuriers et une future scientifique, quoi.

Jack l’embrassa avant et tous les deux partirent dans des délires plus passionnés.

FIN