DISPARITION
Auteur : Marie-Laure
Email : Fdixies@aol.com
Résumé : SG1 part en exploration sur une planète. Mais Sam et Daniel disparaissent mystérieusement. Jack et Teal’c retrouvent leurs corps sans vie. Mais, que cache cette histoire ?
Genre : aventure, action, romance JetS, pas trop d’humour (le contexte le permet pas).
Spolier : 4ème saison
Notes : je en reçois pas de prime pour écrire ce fanfic, je ne le fais que pour mon plaisir et le plaisir des autres. Les personnages ne sont pas ma propriété.
Voilà, ben à vous maintenant. BYE
BASE SGC
La base était plongée dans un calme reposant, ce matin de juillet. Les vacances approchaient à grands pas pour SG1. Le général leur avait accordé trois semaines à chacun. Sam, qui voulait à tout prix finir des tests avant qu’elle ne quitte la base, était dans son laboratoire et mettait les bouchées doubles pour vérifier une de ses théories dont elle seule en comprend le sens. Daniel, lui, était à ses bouquins, comme d’habitude. Quand à Teal’c, il méditait, entouré de bougies et d’herbes, comme toujours à ses instants de répit. Jack marchait paisiblement dans les couloirs, ne sachant pas trop quoi faire. Il passait devant le bureau de Daniel quand une voix au haut parleur les appela.
Voix : l’équipe SG1 est demandée dans la salle de briefing, je répète, l’équipe SG1 est demandée dans la salle de briefing. Merci.
O’Neill, à lui même : " merci, merci ", on a pas dit qu’on était d’accord, nous…
Jack arrivait en dernier à la salle. Déjà, ses trois coéquipiers l’attendaient, ainsi que le général Hammond.
Hammond : encore en retard, colonel….
O’Neill : j’aime bien me faire attendre, ca donne l’impression que je suis utile.
Hammond : asseyez vous, j’ai des informations à vous faire passer.
Jack s’exécuta et se posa à côté de Teal’c, juste en face de Sam, ce qui lui valu un petit clin d’œil, et Sam sourit comme pour le lui rendre.
Daniel : que ce passe-t-il, monsieur ?
Hammond : nous avons envoyé une sonde sur P3X666….
O’Neill : wo ! la planète où habite Lucifer, sûrement !
Hammond, ignorant la blague de Jack : et nous avons reçu les images il y a quelques heures. Après les avoir minutieusement scruté, nous avons conclue que cette planète était inhabitée.
O’Neill : tout ca pour ca….
Carter : où voulez en venir, mon général ?
Hammond : je veux que vous alliez vérifier si cette planète est effectivement déserte.
O’Neill : mais pourquoi puisque vous avez vu tout ca sur les images ?
Hammond : pour en être sûr, colonel.
Teal’c : n’est-ce pas à une équipe spécialisée dans ce genre d’intervention de faire cela, général Hammond ?
Hammond : exact, Teal’c, mais les deux équipes prévues à cet effet sont en mission actuellement et ne rentrent que dans trois jours.
O’Neill : et vous ne pouvez pas attendre, général ?
Hammond : non, colonel, car j’ai eu des ordres venant du président.
Carter : il veut quoi mon général ?
Hammond : que nous lui trouvions un site pour des prochains essais de tirs atomiques.
Daniel : et vous pensez que P3X666 conviendrait à ca ?
Hammond : en effet, si elle est inhabitée, pourquoi s’en priver ?
O’Neill : parce que ne l’est peut être pas, général.
Hammond : et c’est justement pour ca que je vous envoie la bas, colonel.
O’Neill, blasé : ah oui, c’est vrai….bien vu !
Hammond : alors major Carter, prenez tout votre matériel nécessaire aux tests. Préparez vous à partir dans 1 heure, SG1. Rompez !
O’Neill et Carter : à vos ordres, mon général !
Puis tous les quatre partirent dans les vestiaires afin de s’équiper.
Comme prévu, ils étaient tous devant la porte des étoiles une heure plus tard, prêts à partir. Le général était en haut, dans la salle de contrôle.
Hammond : c’est tout bon, SG1 ?
O’Neill, lui faisait un geste de la main : oui, c’est bon, mon général ! puis tout bas : tu parles, on a pas le choix surtout !
Sam sourit alors que Teal’c s’avançait déjà près de la porte.
O’Neill : allez y, Teal’c, c’est partit !
Et toute l’équipe traversait la grande flaque azure, pour se retrouver, quelques secondes plus tard, à plusieurs milliers d’années lumières, sur P3X666.
Le décors y était fort semblable à celui de la Terre. Des arbres, des fleurs, des buissons, des pierres. A première vue, c’est vrai qu’on aurait tout de suite dit que cette planète était vide. Aucune construction ni même chemin.
Daniel : aucune trace de civilisation.
O’Neill : ca vous désole, Daniel. Pas de ruines à inspecter, comme c’est triste.
Daniel : je ne perds pas espoir, Jack.
Carter : mon détecteur d’ondes ne m’indique absolument rien, mon colonel.
O’Neill : bon, alors, on va marcher par là, et on verra bien ensuite.
SG1 s’engageait vers le sud, à travers la cambrousse.
Il faisait très chaud, la température avoisinait les 38°C à l’ombre, et bien sûr, l’équipe était obligée de marcher en plein soleil, car peu d’arbres se trouvaient sur leur chemin.
Daniel était à la traîne, derrière la fille ouverte par Teal’c, toujours en pleine forme grâce à son symbiote.
Sam avait aussi un peu de mal, mais ne le montrait pas pour ne pas décevoir son colonel. Elle voulait donner une image d’elle forte et courageuse. C’est d’ailleurs un point pour lequel Jack était fier de son major. Jamais elle n’avait cédé devant un obstacle, jamais elle n’avait reculé ou même abandonné.
Daniel : ouf ! on ne pourrait pas se reposer un peu, Jack ?
O’Neill : la route est encore longue, Daniel, si on s’arrête toutes les cinq minutes, on y arrivera jamais.
Daniel : mais ca fait pas cinq minutes, mais deux heures qu’on marche….
Carter : Daniel a raison, mon colonel, il faudrait s’arrêter un peu, juste pour reprendre des forces.
Teal’c : le major Carter dit juste, si nous sommes attaqué par des ennemis dans cet état là, nous ne pourrons nous défendre convenablement, colonel O’Neill.
O’Neill , résigné : ca va, ca va, j’ai compris, on se pose.
L’équipe se reposait à l’abri d’un gros chêne. Daniel, adossé au tronc, n’en pouvait plus.
O’Neill : vous êtes rouge comme une tomate, Daniel !
Daniel : je suis vanné….qu’il fait chaud ici…
Carter : c’est vrai que le soleil tape fort. Nous devons être très proche du soleil.
O’Neill : eh ben au moins, on serra bronzé avant d’aller en vacances !
Daniel : Au fait, vous partez où en vacances, vous ?
O’Neill : Minnesota. J’ai un gentil petit chalet qui ne demande que de m’accueillir. Et des tonnes de poissons qu’à être pêché.
Daniel : moi, je pars à Alexandrie. Pour deux semaines, l’autre semaine, je ne sais pas encore.
Teal’c : Alexandrie ? ?
Daniel : c’est une ville en Egypte. J’ai hâte d’y être. Il y a des tas de musées, la grande bibliothèque, des milliers de ruines, le Nil……
O’Neill : ca va, on a compris Daniel, passez nous les détails. Et vous, Carter ?
Carter : oh, je dois déjà rejoindre mon père sur la Tokra. Puis ensuite, j’irai rendre visite à mon frère et ses filles. Pour le reste, j’aviserais. Je me laisserais tenter par mes envies.
O’Neill : j’ai le sentiment que vous aller faire un tour en Floride, à la NASA, non ?
Carter, souriante : c’est ce que je m’étais dit, mon colonel, mais je verrais le temps que j’aurais. Et vous, Teal’c ?
Teal’c : je retourne voir mon fils et Brata’c, ainsi que toute ma famille et amis. Ensuite, je prévois une semaine pour visiter un peu votre monde.
O’Neill : en somme, tout le monde à quelques jours encore inoccupés ?
Daniel : une semaine, oui.
Carter : moi aussi, mon colonel.
Teal’c : c’est exact.
O’Neill : alors pourquoi ne viendrez vous pas passer ce temps là avec moi, dans mon chalet ? il y a de la place pour tout le monde.
Daniel : ca me tente bien oui….
Teal’c : je serais ravis de connaître les joies de la pêches, O’Neill.
Carter : eh bien…..
Daniel : allez, Sam, laissez vous tenter !
Carter : d’accord.
O’Neill : parfait ! vous me donnerez les dates. Bon aller, faut qu’on reparte ! il est déjà tard.
Tous se levaient et repartaient pour une nouvelle marche. Le soleil s’apaisait petit à petit. La chaleur, bien qu’encore pesante, était beaucoup plus supportable.
Ils avançaient tous en file indienne, continuant leur chemin à travers les prairies. Au loin se dessinaient des collines, mais elles semblaient inaccessibles. Plus SG1 marchait, et plus ces collines semblaient lointaines.
Teal’c : nous n’allons nul part, O’Neill.
Daniel : oui, j’en ai bien l’impression, Jack.
O’Neill : quelle heure est-il, Carter ?
Carter : 17h heure zoulou.
O’Neill : hum….et toujours rien ?
Carter : non, mon colonel.
O’Neill : bon, aller, c’est vraiment désert ici, on rentre chez nous, on fait notre rapport, et on se repose jusqu’aux vacances.
Suivant les ordres du colonel, l’équipe rebroussa chemin.
Le soleil était maintenant quasiment couché. On n’apercevait plus qu’un rayon orangé au dessus des collines.
La marche était interminable. Les décors se succédaient : savanes, désert de sables, désert de pierres, forêt…. Et pourtant, toujours pas de porte des étoiles.
Daniel : nous ne nous sommes pas trompé de route, par hasard ?
O’Neill : ba ! taisez vous Daniel ! si c’est pour démoraliser les troupes !
Teal’c : il semblerait que le docteur Jackson ait raison. Nous marchons depuis trop longtemps.
Carter : c’est vrai, mon colonel. Déjà 4 heures, et toujours rien. Nous avons du faire erreur.
O’Neill : mais non ! nous étions parti par le sud, et là, nous allons vers le nord. Donc, on devrait trouver la porte d’ici peu. Allez, Teal’c, repartez !
Teal’c reprit sa marche et les autres lui emboîtaient le pas.
Mais même après une demi heure de marche, rien ne se présentait à eux.
Daniel, exténué : j’en peux plus, Jack……
Il s’assis à terre et quitta ses chaussures.
O’Neill : mais qu’est-ce que vous faites, Daniel ? on doit continuez, allez, debout !
Daniel : trop, c’est trop, Jack ! je ne suis pas entraîné pour ca, moi !
Carter : il a raison, mon colonel, soyez indulgent avec lui.
O’Neill : bon, ca va.
Teal’c : de toute façon, je crois que nous devrons passer la nuit ici, colonel O’Neill. La nuit tombe et nous ne savons pas où nous allons.
O’Neill : ouai, bon, alors Teal’c, vous restez ici et vous surveillez Daniel. Carter, venez avec moi, on va chercher des branches pour faire du feu.
Carter : à vos ordres !
Teal’c s’asseye près de Daniel, tout en observant les alentours d’un œil éveillé.
De leur côté, Jack et Sam entrait dans un petit sous bois pour ramasser des branchages.
Carter : c’est vraiment sec, ici !
O’Neill : et bien comme ca au moins, ca brûlera bien.
Sam s’éloignait un peu, plus profond dans le bois. Jack, le dos tourné, ne la voyait pas et continuait à amasser des branches, lorsque ses bras furent remplis. Il se tourna pour appeler Sam.
O’Neill : Carter, c’est bon, on rentre.
Mais, dans ce bois très clair, personne ne semblait être là.
O’Neill, criant : Carter ! eh oh ! vous êtes là ? !
Aucune réponse. Jack commençait à s’inquiéter. Sam ne serait pas partit sans lui et ne se serait pas non plus perdu.
Alors, Jack courait un peu partout dans le bois, mais toujours pas de Sam, alors, il retourna au camps.
O’Neill, tout affolé : où est Carter ?
Daniel : elle était avec vous, Jack.
O’Neill : elle a disparu dans le bois !
Teal’c, se levant : comment ca, O’Neill ? il n’y a personne ici !
O’Neill : il faut croire que si, je vous dit qu’elle s’est faite enlever.
Daniel : ne dramatiser pas tout, Jack. Elle s’est sûrement perdue….
O’Neill : c’est impossible, le bois est bien trop clair, on voyait presque à l’autre bout !
Teal’c : c’est étrange en effet .
O’Neill : il faut la retrouver au plus vite, nous ne savons pas si ces ravisseurs sont pacifistes ou non !
Daniel : déjà, calmez vous, Jack…
O’Neill : comment voulez vous que je me calme, Daniel ! j’ai perdu mon major !
Daniel : nous la retrouverons vite, Jack….
Teal’c : écoutez Daniel, O’Neill, il dit vrai. Il faut avoir confiance et gardez espoir.
O’Neill : ouai, je sais….bon, allez, on part à sa recherche.
Teal’c : pas maintenant, O’Neill. La nuit est tombée, nous ne trouverons rien. Attendons demain, au grand jour, nous serons bien plus efficace.
Jack, résigné, partit s’asseoir sur une pierre, alors que Teal’c s’occupait de faire un grand feu.
Daniel s’endormit assez facilement, exténué par la longue marche, alors que Teal’c gardait l’œil sur ses amis, pour les protéger.
Jack n’arrivait pas à trouver le sommeil, agité par la disparition de Sam. Il s’en voulait et se sentait responsable. Il aurait du la surveiller. Il espérait que rien ne lui soit arrivé, sinon, il ne s’en remettrai jamais. Son absence, pourtant récente, lui manquait déjà horriblement. Il s’endormit quand même à force de penser.
Le lendemain matin, la chaleur suffocante les réveilla.
Teal’c était déjà debout, à préparer les affaires, quand Jack se leva.
O’Neill : nous devons partir au plus vite, Teal’c.
Teal’c : bien, colonel O’Neill. Je réveille le docteur Jackson, et nous partons.
Il se dirigeait vers son sac de couchage et le tira pour réveiller Daniel. Mais il n’était pas dedans.
Teal’c : O’Neill, il semblerait que le docteur Jackson ait disparu.
O’Neill, surpris : quoi ? ?comment ca ? ?
Teal’c : il n’est plus dans son lit. Pourtant, je n’ai pas fermé l’œil de la nuit, j’aurais repéré si quelqu’un était venu.
O’Neill : mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ! ? c’est pas vrai !
Tous les deux prirent leurs affaires et se mirent en marche, essayant de trouver une explication à tout cela.
Sam se réveillait tout doucement, étendue sur un grand lit blanc. Elle ne se rappelait plus comment elle avait atterrit là, mais fut surprise qu’on ne l’ait pas ligoté. Elle se leva donc pour explorer les alentours.
Tout était blanc, les murs, les portes, les sols, les plafonds….aucun objet présent. Tout était très bien rangé, en parfait ordre. Sam s’approcha de la porte et tira la poignet. A son grand étonnement, celle ci n’avait pas été fermée à clé. Elle sortit et se retrouva dans un grand couloir. Arrivé au bout de celui ci, elle ouvrit une nouvelle porte, qui l’amena dans une salle toute ronde, vide, spacieuse, avec un pupitre au milieu. Elle s’en approcha et posa sa main où se trouvait une empreinte. C’est alors qu’une femme apparue devant elle, en image de synthèse, ses pieds ne touchant pas le sol.
Femme : si vous êtes arrivée jusque ici, c’est que votre intelligence vous l’a permis, et donc, vous êtes l’élue.
Carter : l’élue ?
Femme : vous avez été choisi pour votre intelligence et votre faculté de déduction.
Carter : pourquoi ?
Femme : pour nous aider à nous repeupler.
Carter : pardon ?
Femme : notre espèce à disparue voilà bien longtemps, et nous souhaitons nous reproduire afin de faire renaître notre espèce.
Carter : mais, je ne sais pas du tout comment….
Femme : vous avez tout votre temps, mademoiselle, vous n’avez aucune limite de temps.
Carter : mais j’ai mes coéquipiers qui m’attendent et…
Femme : nous nous chargeons de cela. Ils vont, d’ici peu, retrouver votre corps, sans vie, et vont penser que vous êtes morte. Ils rentrerons chez eux et nous seront tranquille.
Carter, énervée : quoi ? ? non mais ca va pas ? ? je ne veux pas rester ici ! je veux rentrer chez moi ! !
Femme : si vous n’y mettez pas du votre, mademoiselle, la tâche sera d’autant plus difficile.
Puis la femme s’éclipsa, laissant Sam interloquée et énervée à la fois.
Au même moment, Daniel se levait et se dirigeait vers la sortie. Il ouvrit la porte et se retrouva dans un immense couloir d’un blanc aveuglant. Il l’empreint et marchait sans s’arrêter, jusqu’à ce qu’il se heurte à quelqu’un, à l’angle d’un coin. C’était Sam.
Daniel : vous êtes là, Sam !
Carter : Daniel ! qu’est-ce que vous faites ici ?
Daniel : je ne sais pas, je dormais au camps, avec Jack et Teal’c, et je me suis réveillé ici.
Carter : peut être que les autres y sont aussi ?
Daniel : je ne sais pas, allons voir.
En route, Sam lui expliqua ce que lui avait dit la femme en blanc. Mais il n’avait pas d’idée à ce sujet. Alors, après avoir explorer la plus part du bâtiment, ils en conclurent que leurs amis n’étaient pas là .
Puis, Daniel ouvrit une porte qui donnait sur une salle où était entreposés de nombreux objets.
Daniel : je crois que ce sont des objets appartenant au peuple.
Carter : ils les auraient laissé là pour le jour où ils renaîtraient ?
Daniel : je pense, oui. Regardez ca, ce sont des inscriptions.
Carter : qu’est-il écrit ?
Daniel, déchiffrant : c’est une très ancienne langue. Un mélange d’Hébreu et de Goaul’d. C’est écrit que cette espèce a été sauvagement exterminée par les forces du mal. Mais, un groupe rebelle a réussit à construire un vaisseau ultra perfectionné qui renferme une descendance de cette espèce. Mais qu’il faudra trouver l’élu qui permettra de la relancer. L’élu devra avoir l’intelligence et les connaissances ethnologiques.
Carter : alors, nous sommes donc dans un vaisseau, Daniel ?
Femme : c’est exact !
Tous les deux se retournaient vers elle, surpris. Daniel avait les yeux écarquillés devant cette image transparente qui flottait dans les airs.
Femme : vous êtes bien les élus.
Daniel : mais, il ne devait en avoir qu’un seul.
Femme : un seul comportant vos deux qualités respectives. Alors, nous vous avons choisi les deux, ce qui revient au même.
Carter : qui nous ?
Femme : nous sommes la race des Met.
Carter , à Daniel : qu’est-ce , Daniel ?
Daniel : je crois que c’est une espèce de Goaul’d qui se sont fait exterminé pour s’être rebellé contre leur dieu.
Femme : faux dieu ! nous n’avons aucun dieu, nous sommes maîtres de nous même. Mais malheureusement, ce point de vue n’a pas plu et les armées Goaul’d nous ont massacrées.
Carter : comment avez vous fait pour survire ?
Femme : je suis un programme. Comme vous l’avez remarquez, je ne suis pas réelle.
Carter : mais vous pouvez dialoguer avec nous ?
Femme : mon programme est d’une technologie bien trop avancée pour que je puisse vous en parler. Ce qui est sûr, c’est que je suis là pour vous épauler et vous montrer la bonne voix.
Daniel : quelle voix ?
Femme : à vous deux, vous devrez permettre à notre espèce de revivre.
Carter : comment ?
Femme : tout ce dont vous avez besoin est renfermé dans ces locaux. Je vous expliquerais tout en temps voulu.
Daniel : et pour nos amis ?
Femme : ils vous croirons morts. Eux rentreront comme prévu.
Carter : mais non, ils vont nous chercher !
Femme : ce vaisseau est ultra perfectionné. Il est invisible et indétectable. Personne ne vous retrouvera.
Carter : mais, vous n’avez pas le droit !
Mais la femme avait déjà disparue.
Daniel : du calme, Sam, commençons par réfléchir au problème.
Tous les deux rejoignaient le laboratoire où ils devaient travailler pour réanimé l’espèce des Met.
De leur côté, Jack et Teal’c arpentaient les sentiers pour retrouver leurs deux compagnons. Lorsque Teal’c s’arrêta brusquement devant un corps à terre.
O’Neill : que se passe-t-il, Teal’c ?
Teal’c : je crois que nous venons de trouver le major Carter.
O’Neill, pressé : quoi ? où ca, montrez-m……
Jack était à genoux, devant le corps de Sam. Il lui prit le poux, mais bien sûr, elle était morte. Il ôta sa veste pour recouvrir Sam. Des larmes lui montaient aux yeux, et bientôt, il ne pu s’empêcher de pleurer.
O’Neill : pourquoi ? non, pas ca…..c’est de ma faute, c’est moi qui aurais du mourir, pas elle…..
Teal’c, posant une main sur l’épaule de Jack : ce n’est aucunement de votre faute, O’Neill. Vous n’y êtes pour rien. Venez, nous devons retrouver le docteur Jackson, nous reviendrons prendre le corps du major Carter avant de partir.
Teal’c aida Jack à se relever, et ils repartirent à la recherche de Daniel. Pas un seul mot ne sortit de la bouche de Jack, ni même de Teal’c. Ils étaient sous le choc, et aucun dialogue n’eut été possible.
Au bout d’un moment, Teal’c s’arrêta une nouvelle fois. Cette fois ci, devant le corps inanimé de Daniel.
Teal’c le couvrit de sa veste et porta le corps. Teal’c et Jack rebroussaient chemin, retrouvant le corps de Sam. C’est Jack qui la porta dans ses bras jusqu’à la porte des étoiles.
Teal’c composa le code et tous deux franchirent la porte. De l’autre côté, le général accouru, mais les nouvelles n’étaient pas bonnes. Hammond déplora la mort de deux de ses meilleurs agents.
Jack et Teal’c rentraient dans leurs quartiers. Ce dernier, malgré la tristesse, restait tout de même lucide. Mais ce n’était pas le cas de Jack, qui restait enfermé des journées entières dans sa chambre, sans voir personne. Il s’en voulait vraiment pour avoir faillit à sa mission. Il avait échoué, son major était mort, et son ami aussi. Comment pouvait il vivre après cela ? Mais le général était très compréhensif et ne le forçait pas. Il avait tout son temps pour se remettre.
Du temps, Daniel et Sam en avaient aussi à volonté. Cela faisait maintenant une semaine qu’ils travaillaient dur pour faire renaître les Met, mais ils ne trouvaient pas de solution.
Carter : nous n’y arriverons jamais !
Daniel : patience, Sam….
Carter : mais ca fait deux semaines, Daniel ! que doivent penser les autres ? ils ont trouvé nos corps, qui ne sont que nos répliques, et nous croient morts ! nous sommes bloqués ici à tout jamais !
Daniel : mais non, je suis sûr que si nous trouvons la solution, nous pourrons rentrer chez nous. Ayez confiance, Sam….
Sam se prit les la tête dans les mains et quelques larmes lui montaient aux yeux. Quand la femme réapparue.
Femme : quel est votre problème ?
Daniel : Sam veut rentrer, et moi aussi à vrai dire.
Femme : c’est impossible. Il faut nous aider.
Carter, énervée : mais nous n’y sommes pour rien à toutes vos histoires !
Daniel : nos amis nous manquent beaucoup.
Femme : bien, dans ce cas, je vais faire une petite exception.
Daniel : c’est à dire ?
Femme : je devais normalement vous garder ici à tout jamais, que vous trouviez la solution ou non. Mais je vais vous faire une faveur. Si vous trouvez, vous retournerez d’où vous venez. Mais seulement lorsque je serais sûre que votre idée marche. Il faudra faire vos preuves.
Carter : mais votre technologie est bien trop avancée, je n’y comprends rien !
Femme : si, mademoiselle, vous savez. Mais c’est enfouit au plus profond de vous même, il vous suffit de bien chercher. Quand à vous, monsieur, continuez à traduire les textes, vous êtes sûrement sur la bonne voix.
Daniel : mais pourquoi vos ancêtres ne vous ont ils pas programmé la façon de faire ?
Femme : parce qu’ils ne le savaient pas.
Carter : quoi ? ? alors nous ne sommes même pas sûrs qu’il y ait un moyen de vous faire renaître ?
Femme : je vous fait confiance.
Et la femme s’éclipsa.
Carter : c’est pas vrai !
Daniel : du calme, Sam, concentrons nous. C’est vrai, je pense moi aussi qu’il y a moyen de faire renaître les Met. Ces textes sont très complets, mais je dois finir de les traduire pour bien les comprendre. Je suis sûr que la solution est là dedans.
Carter : alors, traduisez au plus vite, Daniel. Moi, je vais essayer de comprendre le mécanisme de fécondation de l’espèce. Peut être que je serais plus avancée.
Alors, chacun retourna à son travail.
A la base, Jack ne mangeait pas beaucoup, il ne pouvait plus rien avaler. Alors, le général l’envoya à l’infirmerie, pour que le docteur Frasier l’examine.
Frasier : vous devez mangez, colonel.
O’Neill : pff ! je ne peux rien avaler, c’est plus fort que moi, j’ai une boule à la gorge.
Fraiser : je comprends très bien vos soucis, mais ce n’est pas une raison pour vous laisser dépérir. A cette allure là, vous ne serez plus qu’un légume dans peu de temps.
O’Neill : de toute façon, je pense donner ma démission.
Frasier : quoi ? ? vous ? ? non mais vous plaisantez ! le général a trop besoin de vous, vous êtes son meilleur militaire !
O’Neill : je doute qu’il ait besoin d’un légume.
Fraiser : écoutez, Jack, je sais que vous vous sentez responsable de la mort de Sam et Daniel, mais c’est faux. Et je suis sûre que s’ils étaient là pour vous le dire, ils le feraient.
O’Neill : d’accord pour Daniel, c’était la nuit, je dormais, mais pour Carter, c’est entièrement de ma faute !
Frasier : non, colonel !
O’Neill : et quand je pense que je ne lui ai même pas dit….
Frasier : quoi ?
O’Neill : non, laissez tomber.
Frasier : que vous l’aimiez ?
O’Neill : comment avez vous deviner ?
Fraiser : ca se voyait, colonel. Vous étiez toujours à la protéger. Mais si ca peut vous rassurer, votre amour était réciproque.
O’Neill : comment le savez vous ?
Frasier : oh ! je connaissais trop bien Carter. Elle m’a fait quelques petites confidences avec des sous entendus, mais je suis une fine oreille, et j’ai décrypter qu’elle vous aimait aussi, Jack.
O’Neill : alors c’est encore plus tragique…..
Jack se prit la visage entre les mains, pour ne pas montrer son désarroi.
Frasier : il faut vous reprendre, colonel.
O’Neill : mais vous ne comprenez pas. C’est Carter qui m’avait donné le goût de vivre, après la mort de mon fils. Je ne vivais que par elle et pour elle. Alors maintenant, je ne suis plus sûr de tenir le coup….elle me manque tellement.
Des larmes envahissaient les yeux noisettes de Jack, qui se confiait à quelqu’un pour la première fois. Janet le pris contre elle et le consola avec de petits mots gentils. Jusqu’à ce que Jack soit calmé et retourne dans sa chambre s’enfermer à nouveau. Mais le soir, il mangea quand même son repas, comme pour remercier Janet de lui avoir fait tant de bien.
Plusieurs jours passaient, une nouvelle équipière avait été affectée à SG1. Le sergent Golding. Bien sûr, Jack ne pu l’admettre et la rejetait toujours. Il ne pouvait pas se faire à l’idée que ce sergent avait pris la place de Carter, de son major. Ce qui d’ailleurs lui valu les remontrances de Hammond, mais Jack restait borné à ne pas apprécier Golding.
Sur P3X666, Daniel avait enfin fini de traduire ses textes, et Sam avait une petite piste.
Daniel : voilà, alors, les textes disent qu’avec un seul gêne d’un être , il peut se multiplier à volonté et recréer tout un monde de Met.
Carter : un seul gêne ? mais comment cela ? nous avons des millions de gênes différents.
Daniel : et bien apparemment, eux sont tous identiques.
Carter : ils ont tous la même apparence ?
Daniel : oui, j’ai trouvé d’autres textes expliquant cela. Ce qui les différencie, c’est leur esprit. Mais je ne sais pas comment faire pour les recréer ?
Carter : je pense que les échantillons retrouvés dans la chambre froide sont ceux d’un Met. Alors, il faudra les prendre, et par je ne sais quel procédé, les faire renaître.
Le femme réapparue à cet instant.
Femme : oui, je crois que vous avez vu juste, je sais qu’il y a une sorte de sarcophage dans le vaisseau. Peut être est-ce utile à la procréation ?
Carter : un sarcophage Goaul’d ?
Femme : oui, c’est cela.
Daniel : mais alors, ca doit être ca, la solution !
Carter : sûrement, Daniel. Il faut que je regarde ce sarcophage.
Femme : bien.
D’un coup, Sam et Daniel se retrouvaient dans une petite pièce, toujours d’un blanc étincelant. Et la femme apparue juste après.
Daniel : wa ! c’est comme ca que vous nous avez amené ici ?
Femme : oui, par téléportation instantanée.
Carter : comment ca marche ?
Femme : je ne puis vous le dire pour deux raisons. La première, c’est que vous n’êtes pas assez avancé pour le comprendre, et la seconde, c’est que j’ai aucune idée de son fonctionnement, ce que je sais, c’est que ca marche.
Carter : ce n’est pas dans votre programme.
Sam s’approcha du sarcophage et l’examina de plus près.
Carter : c’est en effet un sarcophage Goaul’d, à l’identique de celui dans lequel Apophis à ressuscité.
Femme : alors, c’est bon, vous savez comment faire ?
Carter : j’ai encore des tests à faire, je ne suis sûre de rien, mais c’est la bonne voix, j’en suis persuadée.
Femme : alors je suis ravie. Peut être que mon espèce va enfin renaître.
Daniel : et nous, rentrer chez nous !
Femme : oui, bon, je vous laisse à vos expériences.
Sur ce, la femme disparue.
Carter : je vais chercher les échantillons, Daniel.
Daniel : d’accord, moi, je reste là pour regarder les inscriptions tout autour de la salle.
Sam partit de son côté et Daniel se mit à traduire les hiéroglyphes.
Il avait bien plus de mal que pour ses premières traductions. Ce langage là ne semblait pas être le même.
Après quelques tests au laboratoire, Sam revint le sourire aux lèvres.
Carter : je pense que la fin est proche, Daniel.
Daniel : comment cela ?
Carter : ce sont bien des échantillons de Met, un seul précisément. Et devinez ce que c’est ?
Daniel : des gênes ?
Carter : gagné ! des gênes tous identiques. Alors, je vais en prendre un et le déposer dans le sarcophage. Ensuite, il me suffit de le conditionner un certain temps, que j’ai réussit à définir grâce à mes calculs, et d’ici peu, nous aurons le premier Met.
Daniel : qui sera le premier d’une longue série, puisqu’ils se reproduisent sans s’accoupler.
Carter : pardon ?
Daniel : oui, dans les textes, tout autour de la pièce, il est écrit qu’un Met n’a pas de sexe, et donc qu’il peut féconder un embryon tout seul.
Carter : ils sont asexués ?
Daniel : c’est cela.
Carter : bon, et bien ca facilitera l’affaire. Il suffit d’en créer un, et nous pourrons rentrer chez nous.
Sam commença son opération.
Daniel, d’un air pensif : c’est bizarre que les écritures de cette pièce ne soient pas les mêmes que celles que ma donné la femme.
Carter : ne vous en faîtes pas, ce qui faut voir, c’est que nous seront bientôt chez nous.
Daniel : vous avez hâte de retrouver Jack, vous !
Carter : pardon ?
Daniel : faîtes pas l’innocente, Sam, je sais très bien que vous l’aimez bien, ce Jack.
Carter : je l’aime bien, oui, comme j’aime Teal’c, et comme je vous aime, Daniel.
Daniel : oh, ca, sûrement pas ! vous l’aimez comme une maîtresse aime son amant.
Carter, choquée : quoi ? ? mais vous êtes tombé sur la tête ou quoi, Daniel ?
Daniel : oh non, j’ai même bien les yeux en face des trous, à l’inverse de vous, Sam.
Carter : je ne vous suis plus.
Daniel : vous aimez Jack mais vous ne lui dites rien parce que vous avez peur de sa réaction. Et lui fait pareil avec vous, il vous aime mais le cache par crainte. Vous deux, vous avez peur que votre amour ne soit pas réciproque. Et c’est là que vous êtes vraiment aveugle, Sam, parce que tout le monde sait que vous vous aimez tous les deux, sauf vous.
Carter : vous dites n’importe quoi, Daniel.
Daniel : n’oubliez pas que j’ai été élu pour mes facultés de déductions, Sam.
Carter : et même si vous aviez raison, vous savez que le règlement l’interdit.
Daniel : Jack n’est pas du genre à le respecter. Et à mon avis, ca ne vous ferais rien de l’enfreindre pour la bonne cause. Je me trompe ?
Carter : c’est vrai que j’ai des sentiments particulièrement forts pour Jack, mais…
Daniel : il n’y a pas de mais, Sam, il faut que vous lui disiez, c’est à vous de faire le premier pas, lui n’en a pas le courage.
Carter : je ne sais pas, j’hésite….
Daniel : n’hésitez plus, puisque je vous dit qu’il vous aime plus que tout au monde.
Sam réfléchissait à tout cela en même temps qu’elle s’occupait de la fécondation.
Daniel se retira vers les écritures gravées sur les murs. Elles l’intriguaient encore plus. Ca ne correspondait pas à ce qui étaient écris sur les premières traductions.
Ca n’avait pas vraiment de sens, et c’était même plutôt en contradiction.
Quand tout d’un coup, tout devint clair dans l’esprit de Daniel.
Daniel, criant : arrêtez, Sam ! !
Carter, surprise : quoi ?
Daniel : n’allez pas plus loin ! il ne faut pas recréer cette espèce ! !
Carter : pourquoi ? ?
Daniel : j’ai traduit les textes, ils parlent des Goa’re, une espèce qui était la descendance des Goaul’d ! ils étaient vraiment forts, trop même, car ils menaçaient les Goaul’d. Ils étaient plus forts qu’eux et ont commencé une guerre pour s’approprier le pouvoir. Si nous recréons cette espèce, nous ramènerons à la vie une espèce beaucoup plus dangereuse que les Goaul’d eux mêmes !
La femme réapparue derrière eux.
Femme : je savais que tu serais trop malin !
Daniel : vous nous avez menti ! vous n’êtes pas des Met, mais des Goa’re ! vous êtes encore pire que vos ancêtres !
Femme : c’est un bien joli compliment que tu me fais là !
Carter : vous avez abuser de nous !
Femme : oui, et maintenant , je vais vous tuer ! vous m’avez donné la solution pour nous reproduire à grande vitesse !
Daniel : et comment vous allez faire puisque vous n’êtes qu’une image ?
Femme : mes jaffas seront s’y prendre ! jaffas ! !
Deux jaffas sortirent d’une porte.
Daniel : je ne m’y attendais pas du tout, à celle là !
Femme : je vous ai bien berné, pauvre Tauri !
Carter : je parie que nous ne sommes même pas dans un vaisseau ?
Femme : non, vous êtes sous terre, dans mes bâtiments ! et avec mon bouclier protecteur, vous ne pouviez pas me repérer.
Daniel : petite question subsidiaire, combien êtes vous encore ?
Femme : j’ai une vingtaine de jaffas à mon service, mais plus aucun survivant Goa’re. Ils sont tous morts lors la guerre contre ces maudits Goaul’d ! c’est pourquoi il me fallait votre aide, pour reconstruire un empire Goa’re !
Les deux jaffas s’approchaient d’eux lorsque Sam lui balança son échantillon dans la figure. Daniel en profita pour prendre un vase posé à côté et le balança sur l’autre jaffa. Ainsi déconcentrés, Sam et Daniel purent s’échapper. Ils couraient dans les couloirs, de partout, et trouvaient enfin une cachette.
Carter : il faut qu’on sorte d’ici !
Daniel : et rejoindre la porte des étoiles.
Carter : sans nos armes, nous n’y arriveront jamais !
Daniel : venez, je pense savoir où en trouver.
Il l’emmena dans la pièce où étaient posés les objets, qu’ils croyaient au début, d’origine Met.
Daniel : sûrement qu’il y a quelque chose ici.
Sam trouva un Zak, mais d’une meilleure technologie. Daniel, lui, s’arma d’un nouveau modèle de lance.
Puis, tous deux essayaient de trouver le chemin de la sortie. L’alarme avait été donné et de nombreux Jaffas couraient dans tous les sens.
Mais, l’agilité des deux leur permis de passer outre ces barrages.
L’atmosphère devenait de plus en plus agitée lorsque les deux entraient dans une salle, pour se cacher. Daniel surveillait la porte alors que Sam se retourna pour voir où ils étaient. Et quelle ne fut pas sa joie lorsqu’elle vit devant elle des anneaux de téléportation.
Carter : Daniel, regardez ! des anneaux !
Daniel : oui, on dirait qu ‘ils sont mit là comme on entrepose un objet dans un musée. Je ne sais pas s’ils marchent.
Carter : sûrement, regardez, il y a le générateur.
Sam se mit à trafiquer le générateur de puissance lorsque les anneaux se mirent en fonctionnement.
Daniel : vous avez réussit, Sam !
Carter : c’est bon, j’ai entré la destination, venez par ici, Daniel !
Sam se mit en place et Daniel vint la rejoindre, lorsque qu’un groupe de jaffas entraient dans la salle. Mais trop tard, car les anneaux venaient juste de téléporter les deux équipiers, qui se retrouvaient dehors, à la surface, à quelques mètres de la porte des étoiles.
Daniel : vite, Sam, levez vous, il faut courir.
Car déjà, un autre groupe de jaffas étaient à leur poursuite.
Daniel et Sam couraient du mieux qu’ils pouvaient, mais un tir de lance blessa Sam à la jambe, qui s’écroula. Daniel voulu la sauvé.
Carter : courez, Daniel ! allez à la porte et prévenez la base ! vite !
Alors, pendant que les jaffas ramassaient Sam, Daniel courait à la porte, envoyer un signal.
A la base, l’alarme sonna.
Voix : activation extérieure de la porte non programmée
activation extérieure de la porte non programmée
Le général accouru en salle de commande ainsi que Teal’c et le sergent Golding. Jack arrivait un peu à la traîne.
Hammond : que se passe-t-il ?
Le contrôleur : nous recevons un signal de détresse, provenant de P3X666, mon général !
Teal’c : de qui ?
Le contrôleur : je ne sais pas….ah, si ! heu…..c’est le signal de SG1, mon général….
Tous étaient étonnés.
Hammond : mais ils sont ici !
O’Neill : peut être ce sont Carter et Daniel ?
Hammond : ils sont morts, colonel, leurs enterrements à eu lieu il y a 12 jours.
O’Neill : peut être que….
Hammond : bon, allez y SG1, on verra bien. SG2 et 4 en renfort !
Alors, SG1, 2 et 4 partaient pour voir de quoi il s’agissait.
En traversant la porte, Jack se retrouva nez à nez avec Daniel.
O’Neill : Daniel ? ?
Daniel : je n’ai jamais été aussi heureux de vous revoir, Jack !
O’Neill : mais, comment… ? ?
Daniel : je vous expliquerais tout ca, Jack, venez, ils veulent emmené Sam aux sous sols.
En effet, on voyait au loin des jaffas traîner Sam de force. Celle ci se débattait, mais avec une jambe blessée, ce n’était pas chose facile.
O’Neill : à l’attaque !
Tous se précipitaient sur les jaffas, mais d’autres arrivaient. Des coups de feu se faisaient entendre de partout. Jack, qui n’avait qu’une seule idée en tête, sauver Sam, se faufila entre les tirs pour la rejoindre, affalée à terre.
O’Neill : Carter ! ca va ?
Carter : oui, ca peut aller, mon colonel, mais je ne peux plus marcher.
O’Neill : je vais vous porter.
Jack la pris dans ses bras, comme il l’avait déjà fait pour ramener son corps inanimé sur Terre.
Carter : heureux de vous revoir, mon colonel.
O’Neill : pas autant que moi, major.
Puis tous deux asseyaient d’aller vers la porte. Heureusement, les jaffas n’étaient pas nombreux et furent vite tous tués.
O’Neill : dynamité moi tout ce secteur, SG2 et 4, nous, on rentre.
SG1 passait la porte pour se retrouver enfin chez eux.
Le docteur Frasier s’empressa de venir chercher Sam et l’emmena à l’infirmerie sur un brancard. Daniel la suivait derrière, sur un brancard lui aussi, pour être examiné.
Jack et Teal’c les accompagnaient.
Une heure plus tard, Janet autorisa ses amis à les voir.
Sam était couchée sur un lit, la jambe bandée, alors que Daniel était libre de tous mouvements.
O’Neill : ca va, les zombies ?
Daniel : vous avez eu peur, Jack, n’est-ce pas ?
O’Neill : jamais de la vie !
Janet : oh que si ! avouez colonel !
O’Neill : ben, oui, mais c’était surtout parce que ce sergent Golding ne me plaisais pas du tout.
Daniel : personne ne m’a remplacé moi ?
Teal’c : nous n’avons pas trouvé d’archéologue suffisamment efficace pour ce genre de mission.
Daniel : c’est un compliment.
Un silence tomba dans la pièce. Personne ne savait quoi dire.
Frasier : bon, j’ai d’autres patients à voire. A bientôt.
Daniel, se sentant de trop, inventa une excuse pour partir.
Daniel : bon, et bien, on doit parler d’un truc, Teal’c et moi.
Teal’c : ah bon, Daniel Jackson ?
Daniel : oui, ce truc, vous savez ? ?
Teal’c : non.
Daniel : pas grave, venez.
Les deux sortirent, laissant Jack et Sam en tête à tête.
O’Neill : voilà, tout est redevenu comme avant !
Carter : et c’est pas plus mal.
O’Neill : c’est dans ces moments là qu’on s’aperçois qu’on tiens vraiment aux gens.
Carter : ah oui ?
Jack se contenta de lui faire grimace.
Carter : je vous ai manqué, alors, mon colonel ?
O’Neill : vous ? non, pas du tout ! je parlais de ce tordu de Daniel.
Sam sourit un moment à sa blague puis se reprit.
Carter : vous m’avez aussi manqué, beaucoup.
O’Neill : désolé, ce n’était pas de ma faute. Quand j’ai tenu votre corps sans vie entre mes mais, j’ai cru mourir sur le champs !
Carter : oui, bonne imitation.
O’Neill : vous nous avez fait une belle peur.
Carter : c’est ce que m’a dit Janet. Même que vous n’en mangiez plus.
O’Neill : elle vous à dit ca ? ba, elle en rajoute là….
Carter : écoutez mon colonel, je crois qu’il faut qu’on parle.
O’Neill : ce n’est pas ce qu’on fait en ce moment ?
Carter : sérieusement, mon colonel. Ce que j’ai à vous dire est important.
O’Neill : non, Carter, écoutez moi d’abord. J’en ai marre de me cacher et je ne veux pas passer pour un dégonflé. Alors voilà, je me lance. Je trouve que le moment est très bien choisit pour ca.
Carter : pour ca quoi, mon colonel?
O’Neill : pour vous faire mes aveux. Je tiens énormément à vous, Carter, bien plus qu’à n’importe quel autre soldat. Et je ne parle pas d’amitié, c’est plus fort que ca, bien plus fort.
Carter : et bien…..
O’Neill : non laissez moi finir. Carter, je sais qu’au début, je ne vous aimais pas beaucoup et que je vous en ai fait voir de toutes les couleurs, mais à présent, ca a bien changé. Lorsque vous m’aviez dit que je finirais par vous apprécie, vous disiez juste. Je vous aime, maintenant. J’en suis sûr et je vous l’avoue.
Carter, émue : mon colonel….
O’Neill : vous n’êtes pas obligée de penser comme moi, faites ce qui vous paraît le mieux pour vous.
Carter : mais je pense comme vous, mon colonel ! je vous aime aussi depuis longtemps, mais j’avais horriblement peur de vous le dire. Surtout à cause de votre réaction. Mais aussi pour le règlement.
O’Neill : vous savez ce que j’en fait du règlement ?
Carter : mais il existe quand même….
O’Neill : et puis j’en ai ma claque de toue cette comédie. J’en ai marre de devoir me priver à cause de deux pauvres petites lignes tirées d’un règlement bidon !
Alors, Jack s’approcha du lit de Sam et se pencha sur elle pour l’embrasser. Elle ne le repoussa pas, et se laissa faire.
O’Neill : c’est comme ca que j’aime le règlement.
Carter : c’est clair que c’est plus facile.
O’Neill : écoute, Sam, tu sais ce que j’en pense, alors, maintenant, à toi de voir.
Carter : c’est que…..
Elle le regardait droit dans les yeux, puis le pris par le col pour l’attirer à elle. Elle lui donna un doux baiser sur les lèvres, que Jack n’en semblait pas détester.
Carter : ca te vas comme vision ?
O’Neill : wa ! parfait !
A ce moment là, Daniel fit son entrée. Il tomba juste à l’instant où Jack et Sam s’apprêtaient à s’embrasser une nouvelle fois.
Daniel : oups…..
O’Neill, énervé : Daniel ! ! ! ! !
Daniel : je n’ai rien vu, c’est bon……
Il retourna sur ses talons et se heurta à Janet.
Janet : vous n’entrez pas ?
Daniel : je crois que ce n’est pas le moment, Janet.
Janet : pourquoi ?
Daniel : nos deux tourtereaux se sont enfin trouvés.
Janet : alors j’ai perdu mon pari.
Daniel : et oui, je vous avais bien dit qu’ils s’avoueraient leurs sentiments avant les vacances. D’ailleurs, il faudra que je trouve autre chose pour ma dernière semaine de vacances. Ils voudront être seuls dans le chalet. Tant pis. Allez venez, je vous invite au restaurant, ce soir, avec Teal’c.
Janet : volontiers, Daniel. Merci.
Les deux partirent, laissant tranquille Jack et Sam, qui ne cessaient de se faire des baisers et des caresses. Au bout de quatre ans de longue attente, ils devaient bien rattraper le temps perdu.
THE END