EAU TROUBLENTE
Auteur : Marie-Laure
E-Mail : Fdixies@aol.com
Genre : romance Jack / Sam, aventure
Résumé : SG 1 part explorer une nouvelle planète où règne une chaleur torride. De retour, O’Neill semble différent, il est plus agité et se permet beaucoup de choses sans se soucier des conséquences. L’issue peut être fatale…
Note de l’auteur : ces personnages ne m’appartiennent pas. J’écris ce fanfic par distraction, et ne reçois aucune rémunération pour se faire.
J’espère que vous aimerez ce qui est pour moi une toute nouvelle expérience. Je dois dire que je l’ai écris sur un coup de tête, en à peine plus de 3h, sans aucune recherche au préalable. Ce qui explique la petite taille de l’histoire, et sa simplicité. La prochaine fois, j’essaierai de faire mieux, promis. Et, voilà, ca commence….
BASE SGC
Comme il était de coutume au SGC, tous les matins, se déroulait un briefing avant l’exploration d’une nouvelle planète. Et pour ne pas changer, le colonel Jack O’Neill était bien sur en retard. Lorsqu’il déboula dans la salle, tous les regards se tourna vers lui, mais sans étonnement de personne, car chacun était habitué à ce léger retard.
O’Neill : Ami du jour bonjour !
Hammond : Bonjour colonel O’Neill, prenez place, nous poursuivons. Daniel, vous lui ferez un petit récapitulatif de ce que nous venons de dire avant le départ, merci.
Daniel : Bien, général. Et en tournant vers Jack : Bonjour Jack, toujours ces problèmes de lever ?
O’Neill : Bonjour Daniel, alors, toujours ces problèmes de traduction de votre langue machin chose ? Et se tournant vers Sam, assise à ses côtés : Bonjour Major, alors, toujours ces problèmes de naquada ?
Carter, en esquissant un sourire : Bonjour mon colonel, en effet, malgré mes nombreux tests, je n’ai pas encore pu déterminer le taux de ionisation résultant de la force…..
O’Neill, interrompant Carter : Ah ! ! ! !N’en dites pas plus Carter, de beau matin, ca fait encore plus mal que d’habitude.
Cette remarque la fit une nouvelle fois sourire, jusqu’à ce que le général mette un terme à cet parenthèse ouverte comme toujours, par l’humour du colonel.
Hammond : Pour ce qui est de cette nouvelle planète, P2X….
Daniel : P2X326 général.
Hammond : merci Daniel
O’Neill, tout bas : Ca fait plaisir de voir que je ne suis pas le seul à être largué dans ces noms de planètes ! !
Sam qui avait entendu marmonner son colonel ne pu s’empêcher de rire, ce qui fit comprendre au général que jack venait de faire une autre blague.
Hammond : Colonel, je vois que vous êtes en pleine forme aujourd’hui, ca tombe bien, car la planète que vous allez explorer risque d’être plutôt rude.
O’Neil : Comment ca, rude, mon général ! !
Hammond, profitant de l’occasion pour lui lancer à son tour une vanne : Si vous étiez arrivé à l’heure, vous seriez de quoi je veux parler, colonel. Mais Daniel vous expliquera, sur ce, disposez. Vous avez 1h pour vous préparer. Bonne chance.
O’Neill, en se levant : Au fait, bonjour Teal’k, toujours ces problèmes de serpent ?
Teal’k, levant un sourcil : Bonjour, colonel O’Neill. Et pour répondre à la blague du colonel : alors, toujours ces problèmes de cheveux gris ?
Toute la salle éclata de rire, ce qui énerva un peu jack, mais il l’avait bien cherché, se dit-il.
Toute l’équipe quitta la salle et chacun des membres rejoignit ses quartiers.
Trois quart d’heure plus tard, SG1 était devant la passerelle.
O’Neill : alors, Daniel, c’est quoi encore cette planète ? Un nid à Goaul’d ?
Daniel : je dirai plutôt….un nid à chaleur.
O’Neill : quoi ? ?
Daniel : ben, c’est qu’il y fait en moyenne 34°C, alors, comprenez….
O’Neill : Carter, dites-moi que Daniel dit ca pour me faire peur ?
Carter : Désolé, mon colonel, cette planète est la plus proche du soleil dans sa galaxie. Alors, effectivement, la température ne descend presque jamais en dessous de 25°C , même la nuit, été comme hiver.
O’Neill : eh ben, pour faire du ski, ca doit pas être pratique, par contre, pour le sonna…
Sur cette dernière remarque, les 6 chevrons s’enclenchèrent et le vortex s’ouvra.
SG1 traversa et se retrouva sous un soleil de plomb.
Carter : mon thermomètre indique 39°C, à l’ombre, je précise.
O’Neill : ravis de l’entendre Carter, ca va nous donner du courage ca.
Teal’k : Regardez colonel O’Neill, on aperçoit un village en haut de la colline, là-bas.
O’Neill : ah, oui. Et bien, on y ait pas encore. Bon, marchons.
C’est alors qu’ils entreprirent leur ascension vers ce village lointain. Teal’k marchait en tête, suivit de Daniel. O’Neill et Carter fermait la marche.
Carter : que pensez-vous que nous trouverons dans ce village, mon colonel.
O’Neill : j’en sais rien, Carter, mais j’espère de l’eau, de l’eau, de la glace, également de l’eau.
Carter, souriante : vous n’en avez plus, mon colonel ?
O’Neill : non, j’ai tout engloutis. J’avais trop soif, et à vrai dire, je le voyais moins loin, ce maudit village.
Carter : C’est vrai qu’il a l’air beaucoup plus loin que ce qu’on aurait pu croire. Tenez, mon colonel, buvez.
Elle lui tendit sa gourde d’eau fraîche.
O’Neill : non, merci Carter, chaque membre doit faire avec ce qu’il a, sans piocher dans les réserves des autres.
Carter, insistante : Mais, mon colonel, vous allez vous dessécher, alors buvez, cet un ordre !
O’Neill : un ordre ? ? ? Mais c’est moi qui les donne d’habitude non ?
Carter : oui, mais celui-là, c’est celui d’un docteur, alors buvez, colonel.
Le colonel fini par suivre le conseil du major et bu un peu de son eau. Il était touché par l’attention et le soin que lui portait son major. Il était vraiment heureux de la compter parmi ses hommes, et ne s’en séparerait jamais.
Après trois bonnes heures de marche, le village fut enfin atteint.
Teal’k : voilà colonel O’Neill, nous y sommes. Il a l’air bien calme ce village, vous êtes sûr de vouloir y pénétrer ?
O’Neill : après tout ce chemin, encore heureux que je vais y pénétrer.
Daniel : laissez moi faire, jack, je suis plus diplomate que vous.
Jackson se rapprocha du centre du village et parla à haute voix.
Daniel : Nous venons de la Terre, nous sommes de simples voyageurs et sommes pacifistes. Nous souhaitons juste sympathiser avec votre peuple.
Après plusieurs minutes.
O’Neill : ba, oui, ca à l’air de marcher votre truc, Daniel, je ne m’en étais pas rendu compte jusqu’à là. Vous faites du bon boulot, c’est sûr.
Daniel : je n’y suis pour rien, jack, peut être y a-t-il personne ?
Teal’k : Si, Daniel Jackson, regardez, cette hutte, il y a de la fumée, ce qui indique la présence d’une personne.
O’Neill : bien vue, Teal’k. Mais qui peut être assez fou pour faire un feu par cette chaleur ? ?
Carter : c’est peut être pour faire cuire quelque chose, mon colonel. Nous devrions aller voir.
SG1 se dirigeait vers la hutte en question et après avoir jeté un rapide coup d’œil, y entra.
Effectivement, le feu était destiné à faire cuire ce qui devait être le dîner des locataires.
O’Neill : le premier qui trouve de l’eau à gagner… toute mon admiration.
Carter : Là, mon colonel, il y en a une pleine amphore.
Elle la tendit au colonel. Ce dernier la remercie et bu, à pleine gorgée.
Teal’k : je n’ai pas confiance, personne pour surveiller un feu dans une hutte en toile et en paille, c’est très étrange.
Daniel : Teal’k a raison, jack, c’est pas normal. Et puis, je ne pense pas que c’est ici que nous trouverons des technologies plus avancées que les nôtres.
Carter : je pense aussi. Ca m’a tout l’air de correspondre à notre époque du moyen âge, mon colonel.
O’Neill : d’accord, d’accord, tout ça pour quoi ? Boire un peu d’eau. Et bien je l’aurais aussi bien fait sur Terre. Allez, on rentre.
SG1 commencèrent à repartir. Encore une très longue et épuisante marche. Arrivé à la porte des étoiles, le colonel ordonna à Daniel de composer les coordonnées de la base. Ils traversèrent presque en même temps la porte, tellement pressés de rentrer à la maison.
Hammond : Alors, colonel, qu’avez vous découvert sur cette planète ?
O’Neill : le jour où l’on manquera de chaleur, je sais où on pourra s’en procurer, général.
Le général comprit que SG 1 n’avait rien trouver d’intéressant. Il autorisa tout le monde à aller se reposer, après une visite à l’infirmerie.
Frasier, à carter : Tout va bien, Sam, mais vous avez l’air épuisée ?
Carter : c’est tout à fait ca, Janet. Je suis exténuée, nous avons marché plus de 6h en tout, et sans repos.
Frasier : Jack ne vous a pas facilité la chose à ce que je vois.
Carter : il n’y ai pour rien, Janet, avec cette chaleur, il fallait rentrer au plus vite, pour ne pas risquer une insolation.
Frasier : Toujours entrain de le défendre, votre colonel, Sam…
Carter : Qu’est-ce que vous insinuez par là , Janet ?
Frasier : hum hum, vous le savez aussi bien que moi, sinon mieux.
Carter : hein ? ? Bon, je peux y aller maintenant, Janet ?
Frasier : douée pour détourner les conversations vous. Oui, allez y.
Tout le monde s’était fait examiner et semblait en parfaite santé. Si ce n’est l’état de O’Neill, qui semblait bien plus fatigué que les autres. Mais Janet mis cela sur le compte de l’âge et des responsabilités.
Le lendemain eu lieu le débriefing de la mission. Jack arriva une nouvelle fois en retard. Mais cette fois ci, il semblait en bien meilleur forme que d’habitude.
O’Neill : bonjour tout le monde, alors, comment ca va la galerie ?
Hammond, surpris de son état : bonjour, colonel, prenez place.
En s’asseyant, il donna une petite tape sur l’épaule à Carter et lui dit :
O’Neill : Alors, Major, ca va aujourd’hui ? Alors, toujours ces problèmes de partenaires masculins ?
Cette remarque la surpris, comme tout le monde, et elle se sentit très gênée.
Daniel : vous allez bien, jack ? ? ?
O’Neill : très bien, Jackson five. Et vous ? Eh, salut Teal’k, à oui, j’oubliais votre serpent, il risquerait de se vexer si je ne le saluais pas !
Teal’k se contenta de lever un sourcil, mais ne dit rien.
Hammond : mais qu’avez-vous, colonel O’Neill ? ? ? Vous avez trop mangé de lion ce matin ou quoi ?
O’Neill : de lion ? ? j’aime mieux les tigresses, général.
Il regarda vers Sam en disant cela. Elle détourna son regard et devint toute rouge.
Hammond : bon, je vous demanderai d’aller rendre une visite au docteur Frasier, tout de suite, O’Neill. Votre état de santé m’inquiète.
O’Neill : mon état de santé ? ? J’ai rien, général.
Hammond : on ne discute pas mes ordres, disposez, de toute façon, nous avions pratiquement terminé le débriefing, vu l’heure tardive où vous êtes arrivé.
A l’infirmerie, Frasier trouva également le colonel surexcité.
Frasier : vous me semblez bien agité, Jack ?
O’Neill : oh, Janet, vous trouvez ? Peut être c’est l’effet que vous me produisez ?
Frasier, toute gênée : ca se confirme, vous êtes très bizarre. Tenez, vous avez 21 de tension, c’est énorme ! ! Je dois en informer le général au plus tôt.
O’Neill : Faites dont ma jolie.
Frasier quitta la salle, et croisa Carter qui s’apprêtait à rendre une visite à Jack.
Frasier : faites attention, Sam, il ne mort pas encore, mais ce n’est pas loin.
Sam entra et vit jack couché sur le lit.
Carter : alors, mon colonel, ca va mieux ?
O’Neill : mieux que quoi ? ? Je ne vois pas ce que vous me trouvez tous. Je suis normal. En, fait, je suis même mieux que d’habitude.
Carter : eh bien, avouez que votre comportement au débriefing était étrange, non ?
O’Neill : mon comportement ? ? La tigresse ? ? c’était pour rire, Sam, vous le savez bien…
Sam sursauta lorsque son colonel prononça son prénom, pour la première fois.
Carter : tenez, vous m’appelez Sam, c’est bien la première fois ! ! !
O’Neill : ah, ben oui, en effet. C’est que, après tout, on se connaît depuis tellement longtemps. D’ailleurs, ce n’est qu’aujourd’hui que je remarque à quel point votre beauté est stupéfiante.
Carter, qui se sentait une nouvelle fois rougir : heu…. Oui….merci….mais entre officiers, on se doit de s’appeler par son grade, je crois…..
O’Neill : entre officiers, oui, mais entres bons amis, non….
Sur cette phrase, jack se leva et se rapprocha de Sam.
O’Neill : à moins que vous ne me considériez pas comme un bon ami ?
Carter, très troublée : eh bien, si, mon colonel, bien sûr, je vous aime bien…
O’Neill, la coupant : vous m’aimez bien, ou vous m’aimez tout court. Parce que pour moi, la deuxième solution est la bonne, Sam.
Il la regardait droit dans les yeux. Elle n’en croyait pas ses oreilles ! ! Jack l’aimait, elle ! ! alors qu’elle lui avait caché son amour pendant si longtemps, pensant qu’il ne partageait pas les mêmes sentiments qu’elle ! Elle l’aimait, ca, elle le savait, mais savoir à présent que lui aussi, c’était un tel choc ! ! Elle ne su quoi répondre.
O’Neill : c’est encore à moi de parler là ?
Carter : ben, heu…non….c’est à moi je crois….
Las des hésitations de Sam, il la prit par la taille et l’embrassa fougueusement sur la bouche. Elle resta froide un moment, puis se laissa faire et mis ses mains sur chacune des joues de jack. Leur baiser devient passionné, puis tendre. En manque de souffle, ils étaient obligé de se séparer. Sam gardait les yeux fermés, comme pour apprécier encore un peu ce doux baiser.
O’Neill : je suppose que la réponse était " tout court ", sinon, ta réaction aurait été plus violente.
Carter : bonne déduction, jack.
Frasier entra dans la salle, alors que jack et Sam s’entrelaçaient encore.
Frasier : oups, pardon, je dérange ?
Les deux amants s’écartèrent l’un de l’autre simultanément.
Frasier : le général vous met en arrêt pour le moment, Jack.
O’Neill : QUOI ? ? ? Mais pourquoi ? ?
Frasier : et bien, réfléchissez à ce que vous venez de faire, et vous comprendrez mieux.
Jack se tourna vers Sam, qui lui fit un petit geste de la tête signifiant : elle a pas tord, jack, tu es trop excité.
O’Neill ne protesta pas davantage et se rendit dans ses quartiers pour se calmer. En effet, une fois dans sa chambre, il se remémora ce qu’il venait de faire. Ses aveux à Sam, wa, il avait osé faire ça ! ! ! lui qui lui avait si bien caché pendant ces longues années, il avait fait le premier pas ! ! Mais que lui arrivait-il ? ? C’est vrai qu’il se sentait bien joyeux, tout excité, en super forme. Mais pourquoi ?
Il passa toute l’après-midi dans sa chambre, à repenser à tout cela, et à se poser mille et une question sur son état de santé.
Quand quelqu’un frappa à la porte.
Daniel : bonjour jack.
O’Neill : c’est déjà fait ca, je crois, Dany.
Daniel : oui, pardon. Dany ? ?
O’Neill : ben quoi, j’ai le droit, c’est moi le colonel ici, non ?
Daniel : vous n’êtes vraiment pas bien, Jack.
O’Neill : parlons en ! ! Je suis trop bien pour être moi-même, c’est vrai ! ! Que m’arrive-t-il ? ? C’est quoi que toute cette énergie ?
Daniel : vous l’admettez enfin, jack.
O’Neill : devant les faits, oui, j’avoue.
Daniel : les faits, mais quels faits ?
O’Neill : je ne sais pas si je dois….
Daniel : on est amis, jack, dites-moi tout.
O’Neill : et bien, comment dire, j’ai….embrassé Carter.
Daniel : vous avez quoi ? ? ?
O’Neill : oui, ca va, je sais pas pourquoi….
Daniel : parce que vous l’aimez…
O’Neill : mais je n’aurai jamais osé avant ce jour.
Daniel : alors vous avouez que vous l’aimez ? !…
O’Neill : oups, je me suis vendu ! !
Daniel : et elle a dit quoi ?
O’Neill : que c’était réciproque.
Daniel : j’en étais sûr. Enfin, depuis le temps…..
O’Neill : mais pourquoi j’ai fait ca ? ? ! ! qu’est-ce qui me pousse à agir de cette façon ? ?
Daniel : je n’en sais rien, jack, mais nous attendons les résultats des analyses du docteur Frasier. Bon, je vous laisse vous reposer, jack.
Daniel s’en alla. Sur son chemin, il rencontra Teal’k, qui justement le cherchait.
Teal’k : je crois savoir ce qu’il se passe avec O’Neill, Daniel.
Daniel : vous en êtes sûr, Teal’k ? ?
Teal’k : je pense, oui. Des maîtres Goaul’d m’ont enseigné qu’un certain peuple, nommé les Souridans, possède une potion pour lutter contre la chaleur, et de ce fait, contre la fatigue aussi. C’est pour cela qu’ils sont de redoutables guerriers. Ils ne sont fatigués que très rarement. En fait, juste lors de l’absorption de cette potion. Ils doivent se reposer afin que la potion atteigne tous les organes du corps et libère son énergie. Après, ils sont frais et en pleine forme.
Daniel : vous pensez que nous avons eu à faire à ces….Souridans ?
Teal’k : oui, et que justement, s’il n’y avait personne au village, c’est que tout le monde avait bu de cette potion et se reposait.
Daniel : l’eau que jack a bu….
Teal’k : serait la potion, oui.
Daniel : c’est pour ça qu’il était plus fatigué que nous en arrivant, et qu’il a dormit encore plus tard que d’habitude ! ! !
Teal’k : et l’effet agît sur lui maintenant. En s’accentuant malheureusement.
Daniel : comment ca ? ?
Teal’k : si les Goaul’d ont laissé tomber ce projet, c’est parce qu’il s’avère que la potion n’a pas de limite sans antidote. Alors, la personne devient de plus en plus excitée, jusqu’à devenir incontrôlable, et même folle.
Daniel : je crois que nous avons un problème.
Tous les deux allaient expliquer cela au général Hammond. Celui-ci convoqua Carter pour lui faire part des nouvelles, ainsi que le docteur Frasier. Après tergiversation, le général décida de retourner au plus vite sur P2X326 pour donner l’antidote au colonel.
Teal’k : il vaut mieux que le colonel O’Neill vienne avec nous, général Hammond.
Hammond : pourquoi cela, Teal’k ?
Teal’k : les Souridans ne nous laisseront sûrement pas repartir avec l’antidote. Alors, ce serait mieux de leur subtiliser juste ce qu’il faut pour O’Neill. Celui-ci retrouvera vite ses esprits et nous rentrerons plus vite.
Carter : et le colonel O’Neill n’est pas totalement fou, mon général. Il peut encore être très utile à la mission.
Daniel : et ça faciliterait les choses de ne pas montrer aux Souridans que nous les volons.
Hammond : très bien, alors, vous partirez dans 30 minutes, tous ensembles.
Tous allaient se préparez. Pendant ce temps, Frasier rendit visite à jack pour tout lui expliquer.
Une demi heure après, les 4 membres de SG 1 se retrouvaient sur la passerelle.
Hammond, du haut de la cabine de contrôle : Prête SG1 (après l’approbation de l’équipe). Bonne chance.
Tous passèrent la porte des étoiles.
La marche à faire était à nouveau très longue, mais cette fois ci, Jack ne ralla pas, car bien sûr, il était lui en pleine forme. Ce que disait Teal’k se confirmait, O’Neill devenait de plus en plus agité. Il parlait sans cesse et lançait des vannes à tout le monde.
O’Neill, à Teal’k : vous avez pas peur de cracher votre serpent quand vous vomissez, Teal’k ?
Ou encore, à Daniel : Vous êtes sûr que Cléopâtre avait un joli nez ? Peut être avait elle un énorme nez, aussi gros qu’une patate ! !
Ou bien, à Sam : ca vous arrive de connaître les pensées de Jolinar? Est-ce qu’elle faisait des rêves cochons ?
Le voyage fut énervant pour tout le monde, ils auraient tué Jack, mais bon, il n’était pas lui même, c’est ce qu’ils se disaient pour se retenir.
Arrivé au village, il y a avait cette fois ci beaucoup de monde. Et très agité, tout comme le colonel. SG1 se planquait derrière une hutte. Daniel mijotait un plan avec Teal’k, tandis que Sam devait calmer Jack, pour ne pas se faire remarquer.
Daniel : ca y est, j’ai un plan.
Teal’k : lequel, Daniel Jackson ?
Daniel : vous voyez ces grandes robes de femmes, toutes en portent. Sam n’a qu’à en passer une, et ni vu ni connu, elle rentre dans la hutte de l’autre fois et subtile l’antidote.
Teal’k : Et elle devra tout retraverser pour le donner à Jack ?
Daniel : c’est risqué, en effet.
Teal’k : Jack devrait directement y aller avec elle, et boirait l’antidote sur place.
Daniel : je pense aussi, mais est-ce qu’il sera un état, c’est la question.
Il se retourna vers Sam et Jack et leur expliqua le plan.
Carter : et où va-t-on trouver ces grandes robes ?
Daniel : il y en a étendu, là-bas. Teal’k va vous en cherchez deux.
O’Neill : je vais devoir m’habiller en fille ? ? ? ?
Daniel : ne faites pas la chochotte, jack. C’est pour votre avenir.
Teal’k : vous voulez dire sa survie, Daniel.
Daniel : oui, mais c’était pour minimiser la chose, Teal’k, merci quand même.
Teal’k se leva et se dirigea vers les étendages où étaient pendu les robes. En rampant, il s’en approcha sans mal, et sans être vu, surtout. Il en décrocha vite deux, et les ramena, avec plus de mal cette fois ci.
Daniel : bien joué, Teal’k.
Teal’k : merci, Daniel Jackson.
Daniel : de rien
Carter :oui, et bien, les affinités, c’est pour plus tard. Tenez colonel, enfilez ca.
Tous deux se vêtir de la sorte et s’intégra dans la foule. Heureusement, personne ne remarqua leur présence. Ils eurent du mal à retrouver la hutte en question, mais finir par la voir. Après un bref coup d’œil, ils ne virent personne aux alentours et entrèrent.
O’Neill : on cherche quoi au juste, Sammy chérie.
Carter : moi, c’est major Carter (agacée de ces remarques) ! on cherche une fiole ou quelque chose de ce genre.
O’Neill : quelque chose comme ca ? demanda jack en tendant la même amphore d’eau que le premier jour.
Carter : NONNN ! ! ! ! pas ca ! ! c’est ce que vous aviez bu ! ! le contraire de ca, justement.
En reposant l’amphore sur la table, elle vit une petite fiole contenant un liquide rose. Mais des bruits se firent entendre.
Carter : venez, colonel, dans le placard, vite ! !
Elle le prit par le bras et l’entraîna dans un placard. Ils étaient serrés, mais cachés.
O’Neill : alors, Sammy chérie, ca te plait ca ?
Carter : ce n’est pas le moment, colonel, buvez ca, en espérant que ce soit l’antidote.
Le colonel bu la fiole entièrement et fit une grimace de dégoût.
O’Neill : bah, c’est pas bon ! ! ! ! !
Carter : chut, ils sont là ! ! ! ! ! en lui mettant une main sur la bouche.
O’Neill : hueuummfff hummmff eeeuuummh il essayait de parler quand même.
Carter : mais vous ne pouvez dont pas vous taire ! !
Comme il se débattait toujours, il retira sa main et l’embrassa fougueusement, pour l’empêcher de parler. Et c’était efficace, car jack se tu immédiatement. Se baiser, comme le premier, se changea en tendre baiser. Alors que les personnes étaient parties, ils s’embrassaient encore. Mais, une fois de plus, le manque d’air les ramena à la réalité, et ils se séparaient, à contre cœur.
Carter : sortons, colonel !
O’Neill : bien, je te suis, mon bébé d’amour.
Visiblement, l’antidote ne faisait pas encore effet.
Ils rejoignirent Daniel et Teal’k.
Daniel : alors, il a bu ?
O’Neill : et j’ai même embras……
Carter, qui le coupa : oui, je crois que c’était le bon.
Teal’k : repartons au plus vite, alors.
O’Neill : c’est plus moi qui donne les ordres, les gars ? ? ? ?
L’équipe repartait rapidement en direction de la porte, malgré la fatigue de chacun.
Voix : activation extérieure de la porte, activation extérieure de la porte. C’est SG1, mon général !
Hammond : très bien, ouvrez l’iris.
SG 1 passa la porte. Cette fois, O’Neill semblait lui aussi épuisé, et c’était bon signe.
Hammond : alors, major Carter ?
Carter : je crois que c’est bon, mon général. Il a bu l’antidote.
Teal’k : il faut maintenant qu’il se repose, et demain, il sera de nouveau le colonel O’Neill.
Daniel : avec ses bonnes vieilles vannes, les vraies.
SG 1 passait à la visite obligatoire, puis chacun allait dans ses quartiers respectif se reposer. Enfin, du moins c’est ce que fit Jack. Car Carter ne put s’empêcher de faire des simulations sur le naquada, Daniel finissait de traduire des textes égyptiens, et Teal’k s’entraînait au gymnase. Jack dormait paisiblement.
Le lendemain, Jack se réveilla tellement tard que le débriefing était déjà fini. Il se dirigea tout droit au ness pour retrouver ses compagnons qui prenaient leur dîner.
Daniel : c’est bien vous, Jack ? Le vrai ?
O’Neill : pourquoi, il y en a un deuxième ? Et bien, on est pas sorti de l’auberge ! !
Carter : c’est bien lui !
Teal’k : heureux de vous retrouver, colonel O’Neill.
O’Neill : vous ne m’aviez pas perdu, j’étais juste parti en vacances, sur P2X machin chose…
Daniel : ca fait plaisir de vous revoir vous-même et entendre vos bonnes vieilles vannes.
O’Neill : bah, ne me faites pas croire qu’ elles vous font rire, il n’y a que Carter qui en rigole…
Il la regarda en disant cela, et se rappela soudain ce qu’il s’était passé entre eux ces derniers jours. Ces souvenirs le mit mal à l’aise.
Daniel : oui, heureusement que les Souridans n’ont rien vu, sinon….
O’Neill : quand le chat dort, les Souridans, Daniel….
Carter rit franchement à cette dernière remarque de son colonel. Daniel, en se levant pour s’en aller, fit signe à Jack que sa blague était, pour une fois, excellente. Teal’k suivit Daniel, en souhaitant une bonne journée au colonel et au major.
Les deux étaient maintenant face à face. Ils n’osaient pas se regarder dans les yeux, ni même parler . Carter brisa en premier le silence :
Carter : comment vous sentez-vous maintenant mon colonel ?
O’Neill : bah, comme tous les matins, dans les vapes.
Carter, esquissant une sourire : et c’est mieux ou moins bien que les fois ou vous étiez sous effets de la potion ?
O’Neill : ca dépend, ca a ses avantages, et ses inconvénients.
Sur ce, il quitta sa place et parti lui aussi, laissant Carter perplexe.
Une heure plus tard, il errait dans les couloirs du SGC sans trop savoir quoi faire . Il voulait faire quelques altères avec Teal’k, mais il était finalement trop fatigué pour cela. Puis, se rendit aux quartiers de Daniel, mais ce dernier semblait trop absorbé par ses textes antiques pour faire la discussion. Alors, il se résigna à aller au laboratoire de Carter. Elle était entrain de faire des tests sur le naquada, comme d’habitude, pensa jack.
O’Neill : je ne vous dérange pas, Carter ?
Carter : non, mon colonel, je testait la résistance du naquada par rapport aux métaux intergalactiques comme….
O’Neill : ok, ok, ca va, j’ai compris, inutile de m’en dire plus, Carter.
Carter : désolé, mon colonel. Vous vouliez ?
O’Neill : oh, je passai juste comme ça, je n’ai rien à faire, alors….
Carter : alors ?
O’Neill : alors….heu….et si nous parlions de tout ce qui nous est arrivé, ces derniers jours ?
Carter : à nous…. deux vous voulez dire ?
O’Neill : vous comprenez vite, carter.
Carter : eh bien, oui, il faut qu’on le fasse un jour ou l’autre. D’autant plus que Janet nous avait surprise entrain de … enfin, voilà.
O’Neill : oups, j’avais oublié. Vous savez, quand tout à l’heure, au ness, je vous ai dis que la potion avait ses avantages, et bien je voulais dire que sans elle, je n’aurais jamais eu le cran de vous avouer mes sentiments.
Carter : parce que vous pensiez vraiment ce que vous m’aviez dit, ou bien c’était les effets de la potion ?
O’Neill : je le pensait, Carter. C’est ca qui ait tragique.
Carter :tragique ? pourquoi ?
O’Neill : et bien tant que je gardais tout pour moi, tout allait bien . Mais là, en plus que Janet est au courant, vous savez, nous sommes militaires.
Carter : je sais, mais, il doit y avoir un moyen ?
O’Neill : vous voulez dire que vous voudriez continuer, aller plus loin ? ?
Carter : bien sûr, mon, colonel. Vous connaissez aussi mes sentiments à votre égard. Alors, à quoi bon faire comme si de rien était. J’en ai marre de cette fausse relation.
O’Neill : c’est tout à fait ce que je pense, Sam. Il se rapprocha d’elle et la regarda droit dans les yeux, pour lui dire avec sincérité : Je t’aime et je veux que tu le saches.
Carter : je le sais déjà, jack. Moi aussi, je t’aime plus que tout au monde. Alors, tu crois que quelques lignes du règlement devraient anéantir tout ca ?
O’Neill : certainement pas ! ! et je vais te le démontrer.
Sur ces mots, il l’attira vers lui et l’embrassa. Elle mit ses bras autour de son coup, comme pour qu’il ne parte jamais. Leurs deux corps étaient collés, et chacun sentait le cœur de l’autre battre très fort. Ce baiser dura indéfiniment pour les deux amants enfin réunis pour toujours, content de voir l’amour triomphé.
VOILA C’EST FINI !