ESPRIT ES TU LA ?

Auteur : Marie-Laure

Email : Fdixies@aol.com

Résumé : à la suite d’une mission, Jack s’écroule. Les analyses du docteur Frasier démontre que Jack est possédé par un esprit.

Genre : aventure, science fiction, romance Jack/Sam.

Spolier : saison 4, ou peu importe ….

Notes : bla bla bla…..toujours pareil, c’est pas mes persos, j’ai pas reçu de sous, et je ne fais ca que pour l’argent….heu….le plaisir pardon !

Amusez vous bien amigas y amigos. Et puis c’est une histoire plutôt courte, alors pas de prise de tête.

BASE SGC

SG1 avait été réuni dans la salle de briefing pour une réunion quotidienne. Tout le monde était là et attendait patiemment la venue du général Hammond. Daniel relisait son rapport sur leur dernière mission, pour être sûr que rien ne manquait. Sam gribouillait sur une feuille de brouillon, Jack faisait tourné son stylo dans sa main, et Teal’c restait figé sur sa chaise, sans un mot.

O’Neill : vous faites quoi, Carter ?

Carter : hum…heu, je fini un calcul, mon colonel.

O’Neill : je peux vous aider, je m’ennuie.

Carter (souriante) : à vrai dire, c’est un calcul difficile. Je dois mettre au point une théorie pour savoir combien d’énergie consomme une étoile lorsqu’elle meurt.

O’Neill : lorsqu’elle meurt ?

Carter : oui, mon colonel, lorsque le combustible nucléaire d’une étoile est épuisé, celle ci enfle puis s’effondre, se traduisant par une gigantesque explosion : une supernova, qui peut produire pendant plusieurs semaines autant d’énergie que toute une galaxie.

O’Neill (qui n’avait rien compris) : ah….

Carter : ca serait une grande avancée de savoir combien d’énergie l’étoile consomme, on pourrait peut être s’en servir dans l’avenir, pour des voyages inter galactiques, ou bien….

O’Neill : oui, ca va, Carter, j’ai compris. Vous êtes une très bonne professeur.

Carter (baisant la tête et souriant) : merci, mon colonel.

Le général fit enfin son apparition. Tout le monde se levaient.

Hammond : bien, repos. Désolé du contre temps.

O’Neill : pas de problème général, ca m’a permis de savoir qu’une étoile meurt en consommant de l’énergie et se transforme en super quelque chose qui permet d’en faire un moyen d’énergie pour l’avenir.

Hammond (qui ne le suivait pas) : pardon, colonel ?

Sam se cachait pour sourire.

O’Neill (à Sam) : c’est pas ce que vous m’avez dit, Carter ?

Carter : pas exactement, mon colonel. Je vois que vous ne m’avez pas très bien suivit.

Daniel : il fallait s’y attendre, Sam. Jack ne comprend jamais rien.

O’Neill : comment ca, je ne comprends jamais rien ? bien sûr que si, j’ai tout compris.

Daniel : citez moi une des théories de Sam, alors.

O’Neill (cherchant) : heu….et bien….ah oui, le naquada émet de l’énergie.

Daniel : ce n’est pas une théorie ca, Jack !

O’Neill : bien sûr que si ! ! n’est-ce pas, Carter ?

Carter : heu….pas tout à fait, mon colonel…..

Teal’c (interrompant) : désolé, mais il me semble que le général Hammond à des informations à nous communiquer.

Hammond : merci Teal’c.

Daniel : on arrête là, mais je vous retient Jack ! je parie que vous n’êtes pas capable de réciter une théorie de Sam.

O’Neill : pari tenu, Daniel !

Hammond : messieurs ! madame ! j’ai des nouvelles pour vous. La sonde envoyée sur P2R320 nous à fait part de ses photos prises sur cette planète.

Daniel : et ?

Hammond : cette planète semble recouverte d’une poussière rouge.

Carter : une poussière rouge, mon général ?

Hammond : oui, Major, on ne sait pas encore quel est sa texture, mais c’est une sorte de sable.

O’Neill : alors il n’y a plus qu’à s’armer d’aspirateur !

Hammond : vous irez là bas pour faire des tests sur ce sable. Je veux savoir ce qu’il contient précisément.

Daniel : sait on si cette planète est habitée ?

Hammond : pas encore, Daniel, vous le verrez de vous même.

O’Neill : et si on tombe sur des méchants affreux qui veulent nous tuer et nous étriper ?

Hammond : ce sont les risques du métier, colonel. Et ne faites pas l’enfant. Bon, préparez vous à partir dans 30 minutes. Disposez !

Tous se levaient et une demi heure après, ils étaient devant la porte des étoiles, aux pieds de la passerelle.

Voix : chevron 7 enclenché.

Hammond : bonne chance, SG1 ?

O’Neill : ben il nous en faudra, on ne sait même pas sur quelle planète on s’embarque !

Daniel : arrêtez un peu de grincher, Jack ! vous nous faites toujours le même coup, et à la fin, tout se passe bien.

O’Neill : mais pas du tout ! rappelez vous, la fois ou on nous a enlevé la mémoire et fait durement travailler dans les mines.

Daniel : mais on est toujours là !

Hammond : de toute façon, c’est un ordre, colonel.

Le vortex s’ouvrit et une grande flaque bleu apparue à travers la porte.

Hammond : allez y !

Malgré tout, SG1 traversa la porte, sous les protestations de Jack.

De l’autre coté, une vaste étendue de sable rouge prenait place. A des centaines de kilomètres à la ronde, il n’y avait que du désert.

O’Neill : et ben on va encore s’amuser !

Carter : je vais commencer mes tests, mon colonel.

Daniel : je pars à la recherche de ruines enfouies, Jack.

Teal’c : je vais m’aventurer par là, voir s’il n’y a pas de menace, colonel O’Neill.

O’Neill : oui, je ….je reste là, pour…..pour surveiller s’il n’y a pas quelqu’un qui veut prendre la porte.

Daniel : pardon ?

O’Neill : ben quoi ? on ne sait jamais. Et je fais ce que je veux, je suis le chef !

Chacun partait à ses occupations, alors que Jack s’asseyait sur le seuil de la porte.

Sam déballa toutes ses affaires : des appareils de détection, des sondes, des boîtiers électroniques, des mini ordinateurs….bref, tout un attirail de scientifique averti. Daniel creusait un peu partout avec une petite pelle pour voir s’il y avait des traces d’une quelconque vie. Teal’c marchait tout autour, s’assurant que personne ne vienne les déranger.

O’Neill (à Daniel) : vous espérez vraiment trouver quelque chose, Daniel ?

Daniel : peut être, qui sait.

O’Neill (tout bas) : vous avez autant de chance de trouver des ruines ici que moi de réciter une théorie de Carter…

Daniel (fort) : regardez ! j’ai trouver quelque chose ! !

O’Neill : oups ! ca veut dire que je vais peut être gagner mon pari….

Jack se leva pour aller voir, les autres le rejoignaient aussi.

Carter : qu’est-ce que c’est, Daniel ?

Daniel : on dirait….un bracelet….

En effet, une sorte de bracelet en or massif se trouvait enfoui sous le sable rouge. Il y avait un hiéroglyphe gravé dessus, avec un symbole. Daniel le regardait de plus près.

Daniel : je connais le hiéroglyphe, mais pas le symbole.

Teal’c : faites voir, Daniel Jackson.

Daniel lui tendit l’objet et Teal’c l’observa à son tour.

Teal’c : c’est un bracelet ayant appartenu à un Kyrigan.

O’Neill : un quoi ?

Teal’c : un Kyrigan. Ce peuple était à l’origine d’une révolution menée contre les Goaul’d. Il y a bien longtemps de cela. Mais Apophis a très vite mis fin à ce soulèvement, et la légende dit que l’âme du meneur de la révolte a été enfermée en enfer, pour punir le perturbateur.

Daniel : qui était-ce ?

Teal’c : un ancien jaffa nommé Toc.

O’Neill : et il ose porter un bracelet en or avec un nom pareil.

Sam sourit à sa blague.

Teal’c : ce personnage a été un exemple pour moi, O’Neill. Je le respecte énormément.

O’Neill : oui, ben c’est pas tout, ca nous apprend quoi de plus ?

Daniel : je ne sais pas, mais il faut que j’étudie ce bracelet dans mon bureau, avec tous mes instruments de recherche. Là, je n’ai pas tout ca sous la main.

O’Neill : bon, très bien. Carter, vous avez fini ?

Carter : oui, mon colonel. J’ai prélevé un échantillon de sable que je pourrais analyser dans mon laboratoire et en déduire les composants.

O’Neill : alors en route.

SG1 remballait leurs affaires et rentrait sur Terre.

De retour, ils allaient très vite à l’infirmerie et prendre une douche. Carter ne perdit pas une minute et s’enferma dans son labo pour étudier le sable rouge. Quand à Daniel, il ne tardait pas non plus à rejoindre son bureau et rechercher des informations supplémentaires sur ce fameux bracelet. Teal’c retournait à son Kemdurim pour reprendre des forces, car la chaleur de P2R320 l’avait épuisée.

Jack déambulait un peu partout dans les couloirs de la base, sans but précis.

Lorsqu’il passa devant le bureau de Daniel, il ne pu s’empêcher d’y entrer.

O’Neill : du nouveau sur la super découverte du siècle, Daniel ?

Daniel (surpris) : ah, c’est vous, Jack.

O’Neill : non, en fait, c’est Carter, mais j’ai mit un masque !

Daniel : les recherches n’avancent pas. Il n’y a rien sur les Kyrigan, dans mes bouquins, et l’étude de ce bracelet est difficile à cause du sable qui s’est déposé dessus. Ca empêche que je détermine l’année précise de sa construction.

O’Neill : faites voir ca, Daniel. Je vais vous le dire, moi.

Jack prit le bracelet et le passa à son poignet droit.

Daniel : alors, professeur O’Neill ?

O’Neill : ca va pas de m’appeler comme ca, c’est la pire insulte qu’on puisse me faire. Je dirai, une centaine d’années….

Daniel : bien plus que ca, Jack.

O’Neill : années lumière alors…

Daniel : tout de même, Jack…..

Jack enleva le bracelet.

O’Neill : bon, alors tenez, je n’en sais rien moi. Heu, je vais manger un morceau, vous venez ?

Daniel : non, Jack, je dois persévérer dans mes recherches.

O’Neill : bon, très bien, tant pis pour vous, j’ai lu qu’ils avaient des bons gâteaux au chocolat…

Daniel : vous n’arriverez pas à me tenter, Jack. Allez plutôt réviser pour notre pari. Vous vous souvenez ?

O’Neill : bien sûr, et sachez que je n’ai pas besoin de réviser, je connais tout par cœur.

Daniel : c’est ce qu’on verra, lundi matin, au briefing, ok ?

O’Neill : parfait, j’ai trois jours pour me reposer, alors.

Sur ce, Jack laissa Daniel dans son bureau et partit en direction du ness.

Il montait les marches menant au ness, quand soudain un mal de tête très lourd le plia en deux, et Jack s’écroula, déboulant la moitié de l’escalier sur le dos. Arrivé en bas, des militaires qui étaient dans les alentours accouru vers lui.

Militaire : il faut l’emmener à l’infirmerie. Venez, on va le prendre.

Trois soldats se chargeaient de le porter et de l’emmener chez le docteur Frasier.

Janet : que c’est il passé ?

Militaire : on ne sait pas, madame, il montait les escaliers de la cafétéria et il est tombé.

Janet : très bien, vous pouvez sortir, merci.

Le soldat retourna dans ses quartiers et Janet s’occupa de Jack. Son pouls était devenu régulier, sa respiration était plus lente, et aucun os n’était cassé. Mais Jack restait évanoui, allongé sur le lit, avec des perfusions un peu partout sur les bras.

Le docteur Frasier prévenu le général et SG1 pour leur faire part de la nouvelle. Tous se précipitaient à l’infirmerie.

Hammond : que c’est il passé, docteur ?

Janet : je ne sais pas encore, général.

Carter : rien de grave, Janet ?

Janet : non, ne vous inquiétez pas.

Daniel : pourtant, il m’avait parlé cinq minutes avant, et il paraissait très bien.

Janet : étrange en effet.

Hammond : bon, je veux que vous le surveillez de près et que vous me teniez au courant de toute évolution, docteur . Les autres, retournez à vos activités. Le débriefing aura lieu comme prévu demain matin à 9h. Rompez !

Tous quittaient l’infirmerie, Sam bien plus triste que les autres. L’état de son colonel l’inquiétait d’avantage. Elle n’était plus vraiment en état de continuer ses tests sur le sable, alors elle laissa tomber et se rendit dans sa chambre pour se reposer.

Une heure pus tard, Janet se rendit dans le bureau du général avec un dossier à la main.

Janet : général !

Hammond : oui, docteur ?

Janet : j’ai les résultas des analyses du colonel.

Hammond : et ?

Janet : c’est très bizarre. Il semblerait que deux personnes habitent le corps de Jack.

Hammond (choqué) : pardon ? ?

Janet : oui, son cerveau enregistre de très nombreuses activités. Ce n’est pas normal, et même impossible pour une seule personne.

Hammond : mais, je ne comprends pas.

Janet : je crois que l’esprit d’un autre s’est glissé dans la tête de Jack. Je sais que c’est dur à croire, moi même, en tant que scientifique, je reste septique, mais c’est la seule hypothèse que j’ai trouvé, général.

Hammond : très bien, j’appelle le major Carter et les autres pour leur faire part ca.

Ce que fit le général. Dix minutes plus tard, le reste de SG1 se trouvait dans le bureau.

Carter : vous êtes sûre de ce que vous dites, Janet ?

Janet : oui, Sam.

Daniel : mais, comment deux esprits peuvent ils habiter un même corps ?

Teal’c : je le suis bien, moi, docteur Jackson.

Daniel : c’est différent, Teal’c, vous êtes un Goaul’d.

Hammond : il faut à tout prix élucider ce mystère, sinon, nous perdrons le colonel.

Carter : comment cela ?

Janet : en effet, Sam, l’esprit qui s’est implanté dans le cerveau de Jack est entrain de prendre le dessus, comme s’il voulait ressusciter en lui.

Carter (énervée) : on ne peut pas le laisser faire !

Hammond : c’est bien ce que nous comptons faire, major.

Soudain, le téléphone sonna.

Hammond : oui….oui….très bien……d’accord, on arrive.

Daniel : qui a-t-il ?

Hammond : Jack est réveillé.

Janet : j’y vais !

Carter : moi aussi !

Daniel : allons y tous !

Alors, les cinq se rendirent à l’infirmerie voir Jack qui avait enfin retrouvé ses esprits.

Janet : ca va mieux, colonel ?

O’Neill (essayant de se redresser) : oh….ben…j’ai encore un peu mal au crane, mais bon…..

Janet : restez couché, Jack.

Elle sortit une seringue et s’apprêtait à lui faire une injection.

Daniel : je crois que je vais me sentir mal.

O’Neill : tournez vous. D’ailleurs, tournez vous tous, je n’ai pas envie de vous montrer mes fesses. Allez, oust !

Janet fit sa piqûre.

Hammond : alors, que vous est-il arrivé, colonel ?

O’Neill : comme un gros poids qui me tombait sur la tête.

Daniel : on vous a frappé ?

O’Neill : non !

Janet : il ne porte aucune blessure corporelle.

Carter : pourquoi tourner autour du pot ?

Daniel : pour voir ce qu’il pense de tout ca.

O’Neill : de tout ca quoi ?

Carter : mais nous pourrions le lui dire.

O’Neill (agacé) : me dire quoi ?

Hammond : je ne sais pas si c’est une bonne solution, major.

Janet : et il est encore faible, j’ai peur que…

O’Neill : je ne suis pas faible, alors dites moi !

Daniel : mais il pourrait avoir un choc si on lui disait tout de suite.

O’Neill (un peu énervé) : quel choc ? et me dire quoi à la fin?

Carter : il faut prendre ce risque.

Teal’c : peut être que le major Carter a raison. Nous devons le lui dire dès maintenant.

O’Neill (énervé) : vous savez vous aussi, Teal’c ? me dire quoi alors ?

Carter : alors mon général, on lui dit ?

Hammond : demandez au docteur.

Janet : je ne sais pas trop……

O’Neill (très énervé) : MAIS DITES MOI BON SANG ! ! ! ! !

Janet : ne vous énervé pas comme ca, colonel.

Carter : un autre esprit vous habite, mon colonel.

O’Neill : quoi ? ? ?

Janet : il semblerait qu’un esprit ait prit place dans votre tête, Jack.

O’Neill : mais j’en ai déjà un.

Daniel : vous en avez deux maintenant.

Hammond : nous ne savons pas comment il est venu, mais il y ait.

O’Neill : alors enlevez le de là !

Carter : nous ne savons pas comment faire, mon colonel.

O’Neill : ca c’est bête !

Janet : nous allons nous y pencher. Mais pour l’instant, vous devez vous reposer, et je dois analyser vos résultats.

Janet obligea Jack à se recoucher sur son lit. Elle lui fit une autre piqûre, sur le bras cette fois, et Jack ne tarda pas à s’endormir.

Hammond : bon, le débriefing de demain est annulé, je me contenterait de lire votre rapport, Daniel. Quand à vous, major Carter, aidez le docteur Frasier à trouver la cause et la solution au problème du colonel. Laissez tomber les tests sur le sable rouge, ca ne nous apportera rien.

Carter : à vos ordres, mon général.

Daniel : je retourne à mes recherches, peut être que je trouverai quelque chose. Mais j’ai besoin de vous, Teal’c.

Teal’c : très bien, Daniel Jackson, je vous accompagne.

C’est alors que Daniel et Teal’c partaient pour en connaître plus sur le bracelet des Kyrigan. Alors que Sam et Janet se penchaient sur le problème actuel de Jack et de sa double identité.

Le bureau de Daniel était un vrai bazar. Il y avait des livres dans tous les coins, des feuilles volaient un peu partout, et des objets de toutes sortes traînaient ici et là. Avec l’aide de Teal’c, qui en connaissait beaucoup sur les Kyrigan, ils apprirent que ce peuple avait été massacré par les guerriers d’Apophis il y avait 200 ans de cela, alors que celui ci venait tout juste d’arriver au pouvoir. La guerre avait été un bain de sang, où hommes, femmes et enfants furent sauvagement abattu et beaucoup succombèrent sous la torture. Quand au bracelet, très peu de documents y faisaient référence.

Daniel : je suis sûr que ce bracelet à une signification, Teal’c.

Teal’c : mais laquelle ?

Daniel : je ne sais pas, peut être un symbole de reconnaissance divin, ou un truc de ce genre.

Teal’c : mon maître Brata’c m’avait parlé d’une chose semblable à cela, un jour.

Daniel : au bracelet ?

Teal’c : pas exactement, Daniel Jackson, mais d’une reconnaissance divine. Celle ci était symbolisée par un collier en or massif avec un hiéroglyphe semblable à celui trouvé sur le bracelet.

Daniel : et que faisait il avec ?

Teal’c : certains disent que l’objet servait à enfermé l’esprit de la personne à laquelle appartenait le collier, jusqu’après sa mort, pour que son âme ne disparaisse jamais.

Daniel : comment l’esprit peut il entrer dans le collier, et surtout, comment peut il en sortir.

Teal’c : je sais qu’il suffit de passer l’objet autour du cou pour que l’esprit nous pénètre. Mais j’ignore comment faire pour qu’il sorte.

Daniel : oui, c’est ca, Jack avait passé le bracelet à son poignet lorsqu’il était venu me voir, avant d’aller au ness et de s’écrouler ! !

Teal’c : une chose m’intrigue. Pourquoi l’esprit ne s’est il pas encore réveillé ?

Daniel : oui, en effet…

Le téléphone sonna et Daniel pris le combiné. C’était Janet qui l’avertit que Jack s’était réveillé et qu’il délirait en parlant une langue totalement inconnue.

Daniel : je crois que l’esprit se montre enfin, Teal’c.

Teal’c souleva un sourcil et tous les deux couru à l’infirmerie.

Il y avait déjà Sam et le général. Jack était sur son lit et remuait dans tous les sens, comme s'il avait une crise, en émettant des mots que personne ne semblait comprendre.

Hammond : ah, Daniel ! connaissez vous cette langue ?

O’Neill : Guna toun zit’na frut’n zig….

Daniel : heu…on dirait un mélange de Goaul’d avec une autre langue…peut être du latin, mais j’ai du mal….

Teal’c : c’est du Zaïr’una, professeur Jackson.

Daniel : pardon ?

Teal’c : c’est effectivement un mélange de Goaul’d et de latin.

Hammond : et que dit le colonel, Teal’c ?

Teal’c : une incantation, général Hammond.

Carter : une incantation ? ? mais pourquoi ?

Teal’c : pour prendre le contrôle du corps du colonel.

Carter : mais il faut l’en empêcher ! !

Janet : il n’y a aucun moyen pour le moment. Je pourrais lui donner un calment….

Teal’c : inutile, docteur Frasier, l’esprit agit sur le cerveau, alors que votre calment agit sur les muscles, ca n’aura don aucun effet sur O’Neill.

Janet : c’est vrai…..

Daniel : en tout cas, nous savons d’où vient l’envoûtement.

Hammond : expliquez vous, professeur.

Daniel : lorsque Jack a passé le bracelet, l’esprit de ce….Toc l’a pénétré.

Hammond : Toc ? ?

Daniel : c’est un peu long a expliquer.

Hammond : très bien, j’attends votre rapport dans deux heures sur mon bureau. Pour le moment, le devoir m’appelle. Occupez vous bien du colonel.

Carter : soyez en sur, mon général.

Janet : nous veillerons sur lui, monsieur.

Le général s’en alla dans son bureau et Daniel quitta aussi les lieux pour taper son rapport. Sam se rapprocha du lit de Jack, qui ne remuait plus mais chuchotait toujours l’incantation. Elle sentait les larmes lui monter aux yeux.

Janet : ne vous en faites pas, Sam, ca va s’arranger.

Teal’c : grâce à Daniel, nous arriverons sûrement à trouver le remède à cela, major Carter.

Mais Sam ne pouvait décrocher un mot, car elle sentait très bien que sa voix n’était pas stable.

Janet : mais il faut faire vite, car son cerveau enregistre des fréquences très élevées qu’il ne supportera pas longtemps.

Cette dernière phrase était un nouveau coup dur sur le cœur de Sam, ce qui fit cette fois couler une larme sur sa joue. Sam se retournait pour se cacher. Mais Teal’c et Janet n’étaient pas dupe, ils savaient très bien que Sam pleurait l’état de son colonel, qu’elle aimait bien plus qu’elle ne laissait l’entrevoir.

Janet (posant une main sur son épaule) : vous devriez aller vous reposer, Sam.

Teal’c : je resterai là pour veiller sur le colonel, major.

Carter (d’une voix saccadée) : très bien, je vais me coucher. Prenez bien soin de lui, Janet, et prévenez moi s’il y a du nouveau, Teal’c.

Sam quitta les lieux, laissant Janet faire quelques tests poussés sur Jack, alors que Teal’c restait sur une chaise, observant le moindre fait et geste de son ami à moitié inconscient.

Dans sa chambre, Sam n’arrivait pas à dormir, malgré les nombreux cachets qu’elle avait ingurgité. Elle repensait à Jack, le revoyant su le lit, alors qu’il n’était pas lui même. Elle s’en voulait d’être impuissante face à ce problème, alors que d’habitude, son colonel, comme tous les autres, comptaient sur son aide dans les moments les plus critiques. Mais, à force de pensées, elle trouva le sommeil, tardivement.

Le lendemain, le réveil la tira de son rêve, le même depuis plusieurs semaines, où Jack lui avouait ses sentiments. Mais très vite, elle revint à la réalité et se pressa de s’habiller car elle avait hâte de savoir comment allait son colonel.

Elle ne prit même pas de petit déjeuner, elle descendit directement à l’infirmerie.

Janet n’était pas encore là, mais Teal’c n’avait pas bougé de son fauteuil.

Teal’c : bonjour major Carter.

Carter : bonjour, Teal’c. Comment va le colonel ?

Teal’c : comme hier, il est dans un état de repos, il émet quelques sons de temps à autres, mais rien d’important.

Carter : toujours cette incantation ?

Teal’c : à vrai dire, je crois que l’esprit de Toc est changé de perspective.

Carter : comment cela ?

Teal’c : on dirait qu’il hésite à prendre possession du corps du colonel. C’est la première fois en tout cas que je vois quelqu’un résister aussi longtemps à un envoûtement, et ca ne peut être que la volonté de l’esprit, pas celle du corps.

A ce moment là, Janet arrivait avec Daniel à ses côtés.

Janet et Daniel : bonjour !

Janet allait directement relever les résultats enregistrés par l’ordinateur sur la nuit que Jack avait passée. Elle semblait avoir été encore très agitée.

Daniel : quelles sont les nouvelles ?

Janet : il ne tiendra pas comme ca indéfiniment.

Carter : je crois que nous avons quelque chose d’intéressant.

Janet : allez y !

Carter : l’esprit qui l’a envoûté ne veut pas prendre son corps.

Daniel : ah bon ?

Teal’c : disons qu’il hésite, cela est plus juste.

Daniel : qu’en savez vous, Teal’c ?

Teal’c : lors de son sommeil, le colonel O’Neill a émis des mots, signifiants : je ne peux pas…je ne veux pas….ce n’est pas bien….il lui manque quelque chose. Voilà.

Daniel : ah, je vois. Mais ca ne veut pas dire grand chose.

Carter : au contraire, Daniel, l’esprit se refuse à prendre possession du colonel, c’est clair. Et s’il avait voulu le faire, il l’aurait fait depuis longtemps.

Teal’c : le major Carter a raison. Aucun hôte n’a résisté aussi longtemps.

Daniel : mais que veut il alors ?

Teal’c : ca, nous l’ignorons encore, Daniel Jackson.

Janet : pour le moment, je vais vous demander de sortir, je dois procéder à des analyses sur le colonel.

Daniel : d’accord, et puis j’ai des recherches à finir.

Teal’c : je vais aller faire mon kemdurim. La nuit d’attention m’a beaucoup épuisé.

Carter : bien, moi, je vais voir ce que je peux faire pour sauver le colonel.

Daniel : décidément, ca devient une habitude.

Chacun partait, laissant Janet faire son travail.

Deux heures plus tard, alors que Sam faisait son rapport sur la situation au général Hammond, Daniel et Teal’c se retrouvaient dans le bureau de Janet, pour parler de tout ca.

Daniel : bon sang, je me creuse sans cesse la tête pour savoir que faire mais je ne sais pas ! c’est un impasse !

Teal’c : si nous trouvons la cause de l’hésitation, nous trouverons la solution.

Janet : comment cela ?

Teal’c : l’esprit de Toc ne nous veut aucun mal, il est de notre côté. Son but était de prendre possession d’un corps afin de se régénérer, mais pas n’importe lequel. Il se trouve que celui de Jack présente quelques inconvénients. Visiblement, il y a en lui une chose qui arrête Toc.

Daniel : mais quelle sorte de chose ?

Teal’c : une bonne chose en tout cas.

Daniel : comme…de l’amour ?

Teal’c : exact, Daniel Jackson.

Janet : vous pensez à la même chose que moi, Daniel ?

Daniel : ca dépend, allez y…

Janet : l’esprit de Toc a détecté de l’amour, un amour profond et inavoué dans le cœur de Jack. Et il ne veut pas que ca se termine mal, alors, il refuse de contrôler son corps. C’est cela ?

Daniel : en plein dans le mil.

Teal’c : un amour pour le major Carter.

Daniel : wa ! je ne vous connaissais pas aussi perspicace, Teal’c.

Teal’c : alors il faut convaincre Toc que cet amour est bel et bien existant et réciproque. Ainsi, il se décidera à quitter le cerveau du colonel.

Daniel : oui, et je crois que je vais devoir aller parler à Sam.

Janet : faites dont, Daniel, je crois que c’est la seule solution. Moi, j’averti le général.

Daniel : vous croyez ? avec le règlement, il ne va sûrement pas apprécier.

Janet : ne vous en faites pas, ca fait depuis longtemps qu’il a remarqué leur attachement. Et puis c’est pour sauver une vie, cette fois.

Tous se levaient et Daniel se dirigea dans les quartiers de Sam.

Elle était à son laboratoire, mais ne travaillait sur rien de précis . Elle se contentait de tapoter sur son clavier d’ordinateur un début de théorie.

C’est alors que Daniel frappa à la prote.

Daniel : ca va, Sam ?

Carter : oui, ca peut aller. Je crois que nous sommes tous sous le choc.

Daniel : oui…heu, je venais pour vous parler d’une chose, Sam.

Carter : allez y.

Daniel : voilà, vous savez que Toc essaie de ressusciter en Jack.

Carter : oui.

Daniel : néanmoins, Toc n’est pas un ennemi, il est même plutôt de notre côté comme il a été un rebelle jaffa. Il ne nous veut donc aucun mal.

Carter : oui, c’est juste.

Daniel : j’ai parlé avec Janet et Teal’c, et ils pensent, tout comme moi, que si Toc n’arrive pas à s’emparer de l’esprit de Jack , c’est que celui ci est troublé.

Carter : comment ca ?

Daniel : je crois que Toc détecte quelque chose qui le fait hésiter à prendre possession du corps de Jack.

Carter : mais quoi dont, Daniel ?

Daniel : je suis venu ici vous parler seul à seul parce que je crois que c’est une chose qui ne concerne que vous et Jack, et que personne ne doit être au courant, enfin, surtout pas le général.

Carter : mais de quoi me parlez vous, Daniel ?

Daniel : voyons, Sam, vous êtes bien plus intelligente que quiconque ici, et je sais très bien que vous penser à la même chose que moi.

Carter : c’est à dire ? …

Daniel : ce qui trouble l’esprit de Jack, c’est l’amour secret qu’il vous porte.

Carter (faussement surprise) : pardon ? ?

Daniel : je vous l’ai dit, Toc ne veut pas de mal à Jack, et comme il a ressenti que Jack avait de l’amour dans son cœur, il se refuse à prendre possession de son corps.

Carter : mais c’est ridicule ce que vous dites là, Daniel.

Daniel : vous savez aussi bien que moi que c’est la vérité, Sam.

Elle baissait la tête, avouant ainsi l’exactitude de Daniel, et se passa une main dans les cheveux, histoire de faire quelque chose en attendant la réplique de son ami.

Daniel : Sam, vous devez aller parler à Jack avant qu’il ne soit trop tard . Janet l’a dit, les secousses dans son cerveau son très violentes, et ca peut lui être fatal.

Carter : je sais tout ca, Daniel. Mais que vais je lui dire ?

Daniel : la vérité. Que vous l’aimez.

Carter : mais s’il ne ressent pas la même chose pour moi ? de plus, il y a le règlement.

Daniel : pour l’instant, il s’agit de sauver Jack ! et puis c’est justement parce que lui aussi ressent la même chose à votre égard que Toc ne prend pas le contrôle de son corps !

Sam hésitait encore. Les enjeux étaient énormes : soit elle ne faisait rien et Jack succomberait des blessures sur son cerveau, soit elle agissait mais l’un d’eux devrait quitter l’armée car le règlement interdisait tout rapport intime entre les militaires.

Daniel : c’est une question de vie ou de mort, Sam.

Carter : très bien, j’y vais !

Sam se leva et se dirigea vers la porte qu’elle ouvrit brusquement, lorsque Daniel la retint par le bras.

Daniel : soyez la plus sincère possible, Sam.

Elle acquiesça d’un signe de tête et partit à l’infirmerie, avec Daniel à ses trousses, qui ne voulait pas louper un seul morceau de cette histoire.

Mais à l’infirmerie, Sam stoppa net car elle fut choquée de voir le général. Elle hésita à entrer.

Hammond : venez, major.

Alors Sam entra dans la chambre où était Jack, toujours dans un état semi inconscient.

Janet : le général est au courant de tout, Sam.

Carter : comment ca, Janet ?

Et elle se tourna vers Daniel pour lui lancer un regard accusateur.

Daniel (haussant les épaules) : si je vous avait dit ca, vous ne seriez jamais venu, Sam…

Pensant qu’il n’avait pas tord, Sam laissa tomber et se refusa à protester d’avantage.

Hammond : pour l’instant, faites ce que vous avez à faire, nous parlerons de tout cela une fois Jack revenu à lui.

Carter : très bien, mon général.

Hammond : j’espère que c’est la bonne solution. Bonne chance, major.

Carter : merci, mon général.

Le général sortit de la pièce, suivit de peu par Daniel. Teal’c emprunta le chemin de la sortit.

Teal’c : rappelez vous que Toc sait ce que Jack ressent, et s’il s’aperçoit que l’amour vient vous unir à lui, il décidera de quitter le corps du colonel.

Carter : oui, Teal’c, Daniel me l’a expliqué.

Teal’c : tenez.

Teal’c lui tendit le bracelet en or.

Teal’c : vous devrez placé ce bracelet autour du bras du colonel avant de commencer vos aveux, major Carter, pour relier l’esprit de Toc à son objet symbolique.

Carter : très bien Teal’c.

Puis ce dernier sortit. Janet débrancha les appareils reliés à Jack et se dirigeait vers la porte.

Janet : bonne chance, Sam. Vous êtes courageuse, et surtout, notre dernière chance pour sauver le colonel.

Sam lui fit un léger sourire timide et Janet sortit à son tour, laissant Jack seul avec Sam. Cette dernière s’approcha du lit et passa le bracelet au poignet droit de Jack.

Elle ne savait pas par où commencer. Tellement de choses lui venaient à l’esprit, et elle savait très bien que Jack entendait tout, malgré son état. Il fallait qu’elle trouve les bons mots pour paraître la plus sincère possible et qu’elle arrive à convaincre Toc.

Carter (timidement) : heu….ben voilà, mon colonel….je suis seule avec vous…..

Elle lui prit une main dans les siennes, en se penchant un peu plus à son oreille, comme pour ne pas que d’autres entendent ce qu’elle allait lui lire.

Carter : j’accepte votre invitation à la pêche, mon colonel. Vous êtes content ? bon d’accord, vous n’êtes pas vraiment en état pour cela. Mais je retiens l’invitation quand même.

Jack émettait des petits sons, mais de langue inconnue à Sam.

Carter : vous cherchez à me dire quoi, mon colonel ? que vous ne voulez pas de moi ?

A cet instant, Jack poussa un cri, effrayant Sam, qui lâcha la main de son colonel et se recula un peu.

Carter : quoi ? ? bon, ok, très bien, vous voulez de moi alors, c’est ca ?

Jack s’apaisa., alors Sam lui reprit la main, la serrant très fort.

Carter : je crois que je vais être franche, mon colonel….Jack, je vous aime.

Un nouveau son s’échappa de la bouche de Jack.

O’Neill : Moura !

Carter : désolée mon colonel, mais je ne comprends pas, il faudra être plus explicite avec moi, si vous voulez que je vous comprenne.

Elle sentait que peu à peu, Jack reprenait ses esprits, alors, elle y allait franchement.

Carter : oui, c’est ca Jack ! écoutez, j’ai besoin de vous, alors ne me quittez pas, pas maintenant, je vous aime plus que tout au monde, alors revenez moi ! je vous en prie…..

De plus en plus, Jack luttait contre son imposteur. Le bracelet vibrait comme si un flux venait l’agiter.

O’Neill : Moura ! !….oh, non…..va t’en ! Moura guna ! …..

Sam voyait son colonel remuer dans tous les sens pour se libérer de Toc. Il revenait à lui et reprenait le contrôle de son corps.

Carter : allez, encore un petit effort, Jack ! ! on a tant de choses à faire ensemble !

Soudain, une grosse secousse souleva Jack et le bracelet s’enleva de lui même, retombant sur le sol. Jack se recoucha, épuisé par sa lutte.

Carter : oui, mon colonel, vous avez réussit ! ! Toc est parti !

O’Neill (faiblement) : ravis de l’entendre, major.

Sam s’approcha de lui et lui passa une main dans les cheveux.

Carter : pas autant que moi, mon colonel.

Jack ouvrit les yeux et essaya tant bien que mal de se relever.

O’Neill : enfin maître de moi même !

Carter : oui, là au moins, je vous comprends.

O’Neill : Carter….

Carter : oui mon colonel ?

O’Neill : vous pensiez vraiment ce que vous avez dit ?

Carter (gênée et baissant la tête) : naturellement, mon colonel.

O’Neill : alors oubliez le " mon colonel ".

Jack la saisit par la taille et la colla à lui pour lui donner un baiser.

O’Neill : moi aussi, je pensai ce que j’ai dit.

Carter : mais tu n’as rien dis.

O’Neill : ah oui, c’est vrai ! une fois de plus, c’est toi qui a fait tout le boulot.

Carter : je suis habituée, depuis le temps que ca dure.

Sam lui redonna un baiser pour se rassurer que leurs sentiments étaient bien solides. Puis, elle relâcha son étreinte et se dirigea vers la porte.

O’Neill : où vas-tu ?

Carter : avertir les autres de ton retour parmi les mortels.

Sam se pressa dans le couloir, avertir les autres, qui accouru à toute allure dans la chambre.

Hammond : alors, colonel, comment ca va ?

O’Neill : oh, ca va pas trop mal !

Daniel : oui, je vois ca !

O’Neill : qu’est-ce que vous voulez dire, Daniel ?

Janet : vous avez du rouge à lèvre sur la bouche, colonel.

Jack, gêné, s’essuya la bouche, alors que les autres partirent à rire.

O’Neill : ca va, ce n’est pas de ma faute, c’était Toc qui était travestit !

Hammond : bon, pour le moment, je vous laisse vous reposer, mais demain, nous reparlerons de cette histoire, et j’envisagerai la suite.

O’Neill : et comme vous m’aimez bien et que vous ne pouvez pas vous passer de moi, vous allez bien sûr être indulgent et fermer les yeux, n’est-ce pas, mon général ?

Hammond : nous verrons ca demain.

Le général sortit.

Carter : j’ai peur des conséquences….

Janet : il ne faut pas, Sam. Nous avons parlez avec le général, dans le couloir.

Carter : et alors ?

Daniel : il va vous passez un petit savon, histoire de faire son travail et d’avoir la conscience tranquille, mais il va fermer les yeux et vous laisser continuer votre amourette.

O’Neill : Daniel ! ! !

Daniel : ben quoi, c’est pas comme ca qu’on dit ? bon, je vous laisse moi aussi, j’ai un bracelet à enfermer dans un coffre.

O’Neill : ouai ! enlevez ca de ma vue, et qu’on ne m’en parle plus jamais !

Teal’c : je crois que nous pourrions remettre ce bracelet aux Tokra, peut être qu’ils auront un hôte qui voudra bien se laisser contrôler par l’esprit de Toc et devenir ainsi sa réincarnation.

Daniel : très bonne idée, Teal’c.

Carter : au fait, Teal’c, lors de son désenvoûtement, Jack a prononcé le mot " Moura ", que signifie t-il ?

Teal’c : ca veut dire…..union pour la vie.

O’Neill (regardant Sam) : une idée qui me plait bien.

Daniel et Teal’c partirent. Après un petit sourire, Janet fit de même, se sentant de trop.

Enfin seuls, les deux tourtereaux s’enlaçaient à nouveau.

O’Neill : tu sais que je t’aimes, toi ?

Carter : pas autant que moi, ca c’est sûr !

O’Neill : je vais te prouvez le contraire, tout de suite.

Carter : tu crois que tu es en forme pour ca ?

O’Neill : c’est ce que tu verras.

Alors, Jack la fit basculer sur le lit et l’embrassait jusqu’à plus de souffle.

Carter (riant) : c’est bon, tu m’as convaincu. Je te crois.

O’Neill : oh, mais ce n’était que le début, tu vas voir, la suite n’est pas mal non plus.

Alors, Jack repartit à l’exploration du corps de Sam, lui faisant des petits bisous de partout, ce qui faisait rire Sam. Puis il remonta à hauteur de la bouche et lui donna un très long et passionné baiser.

O’Neill : alors, test réussit ?

Carter : vous êtes reçu, colonel Jonathan O’Neill.

O’Neill : c’est Jack ! ou mon chéri, pour toi.

Carter : d’accord, mon chéri !

O’Neill : au fait, je crois que tu as dis oui pour mon invitation à la pêche….

Carter : tu n’en loupes vraiment pas une !

O’Neill : tu en profiteras pour m’apprendre une théorie, je compte bien ne pas perdre mon pari face à Daniel.

Carter : je retiens ca !

Puis tous les deux repartirent vers de nouvelles embrassades et caresses, profitant de cet instant tant attendu depuis quatre ans, seuls dans cette grande chambre, et libérer d’un poids, car maintenant que le général savait tout de leur amour, plus rien ne leur barrerait le chemin du bonheur.

THE END