ECHANGE TECHNOLOGIQUE
Auteur : Marie-Laure
E-Mail : Fdixies@aol.com
Résumé : Le général Hammond envoie SG1 sur une planète très avancée pour rapporter une technologie. Mais, l’échange proposé ne satisfait pas tout le monde…
Notes : Les personnages ne m’appartiennent pas. J’ai écris cette histoire par simple distraction et n’ai reçu aucune rémunération. Elle n’a pour but que de vous divertir.
Genre : aventure , romance JetS.
Voilà, celui-ci, je l’ai écrit en 1 jours, c’est le temps moyen entre mon premier fanfic et mon deuxième, respectivement 3h pour un et 2 jours pour l’autre. J’ai mis un peu de technologie, parce que mine de rien, c’est le but du projet quand même ! Et bien sûr, un chouia de romance. Bye.
BASE SGC
Jack arriva de bonheur ce matin là à la base, ce qui n’était pas dans son habitude. Après ces deux jours de repos que leur avait accordé Hammond, Jack commençait à s’ennuyer. C’est pourquoi il était arrivé plus tôt à la base. Mais déjà, beaucoup de militaires étaient présents dans l’enceinte, au plus grand étonnement de Jack, qui ne pensait pas que de si bonne heure, la base puisse déjà être en pleine ébullition. Dans les couloirs, il rencontra Daniel.
O’Neill : alors, Daniel, comment ça va ?
Daniel : bien, merci Jack, et vous ? Bien reposé ?
Jack : très bien, oui.
Daniel : mais que faites-vous ici à cette heure ci ? Vous ne deviez arriver que dans une heure ? Un problème ?
O’Neill : non, aucun, si ce n’est ces maudits poissons qui n’ont pas mordu à l’hameçon ! alors, j’ai tout remballé et je suis rentré chez moi. Comme je m’ennuyais, je suis venu plus tôt, c’est tout.
Daniel : je vois, vous avez encore perdu votre partie de pêche…
O’Neill : comment ça " encore " ? je suis un très bon pêcheur. Tenez, l’autre fois, j’en ai pêché un, oh, il devait être comme ça (il montrait la taille avec ses mains, un bon mètre !).
Daniel, septique : ah oui ?
O’Neill : enfin, un peu moins, disons, comme ça….(voyant la tête que faisait Daniel, il rapprocha encore ses mains)….oui, bon, ok, là, comme ça, ça vous va ? (déjà, la taille du poisson était réduite de moitié).
Daniel : c’est plus juste, oui, je crois.
O’Neill : c’est fou, ça Daniel. A peine deux minutes que je vous vois, et déjà vous m’énervez !
Daniel : c’est mon passe temps favoris, Jack, vous devriez le savoir depuis le temps.
O’Neill : alors vous avez du vous ennuyez sans moi, pendant ces deux jours ?
Daniel : oh, si vous saviez Jack….
Sur ce, Daniel laissa Jack seul et perplexe.
Le colonel continua en direction de ses quartiers, quand soudain, un soldat le rattrapa pour lui de lui transmettre un message.
Soldat : Mon colonel, le général Hammond vous attend dans la salle de briefing avec votre équipe. Il ne manque que vous, j’ai rencontré le docteur Jackson en venant, lui aussi est monté.
O’Neill : bien, merci Green, rompez !
Le colonel partit vers la salle de briefing à grandes enjambées.
Lorsqu’il y pénétra, tous étaient effectivement présents.
O’Neill : bonjour tout le monde.
Hammond : bonjour, colonel, asseyez-vous. Nous allons commencer.
Jack se mit à côté de Sam.
Carter : bonjour, mon colonel.
O’Neill : bonjour, Carter. A vous aussi Teal’k.
Teal’k , inclinant la tête : bonjour, colonel O’Neill.
Hammond : je vous ai fait réunir car vous allez partir pour une nouvelle mission dans une heure.
O’Neill : ah oui, et où ça, général ?
Hammond : sur P3X256.
O’Neill : ça m’aide beaucoup, merci général.
Hammond : pour votre information, colonel, nous avons envoyez une sonde sur cette planète il y a deux jours, et les résultats semblent positifs.
Carter : c’est à dire, général ?
Hammond : cette planète est semble très avancée en technologie. De plus, elle semble être en paix.
O’Neill : c’est plutôt un bon point, ça ! Je me vois mal débarquer au beau milieu d’une guerre….
Hammond : votre mission sera de ramener de là-bas une technologie extraterrestre.
Carter : de quel sorte, général ?
Hammond : ce que vous trouvez et qui vous paraît utile à la Terre, bien sûr.
Daniel : des armes ?
Hammond : si elles vous paraissent sans danger apparent, oui.
O’Neill : c’est celui qui ramène le plus beau trophée qui a gagné ?
Hammond : non, colonel. Je vous demande juste d’essayer de ramener enfin une technologie qui pourrait nous servir. Mis à part le naquada, nous n’avons rien obtenu depuis le début de ce projet. Il serait peut être temps, et je crois que cette planète s’y prête tout à fait.
O’Neill : et bien je crois que vous pouvez nous faire confiance, général.
Hammond : vous avez maintenant trois quarts d’heure pour vous préparez. Disposez !
O’Neill, en se levant : et c’est parti pour une petite cueillette de technologie !
Tous retournaient dans ses quartiers respectifs pour se préparer. Et à l’heure prévue, ils se retrouvaient devant la porte des étoiles.
Hammond, depuis la salle des contrôles : Vous êtes prêts, SG1 ? Après l’approbation des membres de l’équipe : Enclencher les chevrons !
Et la porte commençait à s’agiter.
O’Neill : j’espère qu’on ne reviendra pas sans rien…sinon, on va se faire remonter les bretelles.
Carter : je ne pense pas que ce sera le cas, mon colonel. Cette planète semble vraiment très avancée, d’après ce que j’ai vu des vidéos. On n’aura sans doute aucun mal à ramener un petit quelque chose.
O’Neill : les vidéos ? ? Mais vous êtes arrivée à quelle heure ? ?
Carter : je ne suis jamais partie, mon colonel.
O’Neill : eh ben ! ! vous m’étonnerez toujours, Carter !
Sur ce, le vortex s’ouvrit et SG1 traversa la porte.
De l’autre côté maintenant, l’équipe entrepris un rapide tour d’horizon.
Teal’k : aucun Goaul’d à première vue, colonel O’Neill.
O’Neill : mouai, et bien, faut se méfier du chat qui dors, Teal’k.
Teal’k qui n’avait pas saisi, leva un sourcil.
O’Neill : c’est une expression, Teal’k, pour dire qu’il faut rester sur ces gardes.
Teal’k : ah, je vois, mon peuple dit : il faut se méfier du symbiote qui serpente les chemins.
O’Neill, en esquissant une se ses mimiques: ah…oui…ben, je préfère la mienne quand même, sans vous offenser.
Carter : mon colonel, je détecte une importante concentration d’ondes en direction du sud.
O’Neill : ce sui veut dire ?
Carter : qu’il y a probablement un village au sud.
O’Neill : ok, et bien, en route !
SG1 se dirigeait vers le sud, selon l’ordre du colonel. Ce dernier marchait en tête, suivit de prêt par Sam, qui gardait un œil sur son appareil à détection d’ondes ; puis, Daniel suivait en regardant tout autour de lui, à la recherche de quelques ruines, ou autres choses antiques. Enfin, Teal’k, arme à la main, fermait la marche, toujours sur ses gardes.
Après plusieurs heures de marche, O’Neill stoppa la marche.
O’Neill : c’est ça, votre village ?
Devant eux, se dressait une très haute muraille, fait entièrement avec des troncs d’arbres.
Carter : oui, je pense que c’est cela, mon colonel. Cette muraille doit renfermer un grand nombre d’habitants.
Daniel : je pense, effectivement. Ca me fait penser au temps des Gaulois, un peu avant J-C. Les villages étaient entourés de la sorte afin de se protéger de l’ennemis.
O’Neill : les Gaulois ? ? qui a dis que cette planète était bourrée de technologie, que je l’égorge sur place ?
Teal’k : je pense connaître ce peuple, O’Neill.
O’Neill : ah oui ? ?
Teal’k : oui, mes ancêtres m’en ont parlé. Et je peux vous certifiez qu’ils sont très avancés.
Daniel : leurs façon de vivre semble pourtant vraiment précaire, Teal’k ?
Teal’k : en effet. Mais ça n’enlève rien à leur force. Ils possèdent de nombreuses technologie que leur envie la plus part des peuples qui entourent cette planète.
Carter : et vous pensez qu’ils accepteront un échange ?
Teal’k : je ne sais pas, major Carter. Mais il vaut essayer.
O’Neill : ouai, qui tente rien n’a rien. Allons-y !
Ils cherchaient où était l’entrée. Quand soudain une voix se fit entendre.
Voix : bonjour, vous !
Tous se retournèrent dans sa direction. La voix émanait d’une petite fille.
Fille : je m’appelle Leelibow. Je suis du village, et vous ?
O’Neill : je m’appelle Jack et je viens de la Terre. Elle, c’est Sam, lui Daniel, et lui Teal’k.
Leelibow : Terre ? ?
Daniel : c’est une planète qui se trouve bien loin d’ici.
Leelibow : vous êtes venu par le cercle de fer ?
Carter : oui, c’est exact.
Leelibow : j’imagine que vous cherchiez à entrer dans le village ?
O’Neill : c’est exact, oui. Et tu peux nous faire entrer ?
Leelibow : vous oui, mais lui, je ne sais pas…(elle désigna Teal’k du doigt)
O’Neill : oh, lui, non, c’est un gentil, t’en fait pas. C’est vrai qu’il a l’air bizarre, mais c’est un très bon ami. Il est de notre côté.
Leelibow : alors c’est d’accord. Suivez moi.
Ils emboîtèrent le pas à Leelibow. Elle les mena tout droit à la hutte du chef du village.
Leelibow : Bonjour, Winoo. Je te présente des voyageurs qui viennent de très loin pour nous rencontrer.
Winoo : bienvenue, chers visiteurs.
Son regard s’arrêta sur Teal’k, puis il fronça les sourcils.
Leelibow : lui aussi, c’est un gentil.
Winoo, à Teal’k : tu es un jaffa ?
Teal’k : oui, mais je me suis retourné contre Apophis il y a bien longtemps. Désormais, je lutte contre ses armées.
Winoo : alors, toi aussi, soit le bienvenu. Que désirez-vous ?
O’Neill, tout bas à Daniel : vous croyez qui si nous demandions à manger…. ? ?
Daniel : taisez-vous, Jack ! !
Carter : nous voulions faire connaissance avec votre peuple.
Daniel : connaître vos us et coutumes.
Winoo : bien, je serais ravis de répondre à vos questions. Mais, autour d’une bonne table bien garnie, ça sera plus agréable.
O’Neill : tout à fait d’accord, on est déjà amis !
C’est alors que tous se retrouvaient autour d’un immense banquet, à la façon des Gaulois.
O’Neill se régalait. Daniel était occupé à questionner Winoo et Sam parlait avec Leelibow. Quand à Teal’k, il restait un peu à l’écart, comme d’habitude.
Carter : tu m’as l’air très intelligente, Leeli.
Leelibow : merci, Sam, vous aussi, bien plus que vos amis.
Carter : oh, c’est juste parce que j’ai appris beaucoup quand j’étais jeune. Mais mes amis sont tout de même très forts. Nous avons chacun notre spécialité. Tiens, par exemple, Daniel est très fort en écritures et langages anciens. Teal’k lui, connaît beaucoup sur différents peuple, de plus, il est courageux.
Leelibow : et Jack ?
Carter :heu… Jack ? et bien, c’est un très bon compagnon.
Leelibow : pourquoi ?
Carter : il est drôle, sympathique, et puis c’est notre chef.
Leelibow : il vous engueule, des fois ?
Carter : ben, non, presque jamais en fait.
Leelibow : il est gentil alors, parce que nous, le chef, il gueule sans arrêt.
Carter, souriant : ça dépend des chefs, en effet, nous en avons aussi quelques uns pas très aimables.
La nuit tombait bien vite sur cette planète. Alors, après ce bon repas, les membres de SG1 furent conduits dans leur chambre.
O’Neill : il n’y en a qu’une pour nous tous ?
Leelibow : le village est petit, Jack, il n’y a que cette hutte de libre.
Carter : pourquoi est-elle libre?
Leelibow : elle est réservée lors d’un mariage.
Carter : pourquoi faire?
Leelibow : c’est là que les mariés passent la nuit. Comme ça, ils sont tranquilles et personne ne vient les interrompre.
Carter, gênée de sa question : ah oui, je vois. Bon et bien merci.
Leelibow : passez une bonne nuit. A demain.
Tous lui rendaient son " bonne nuit " et entraient dans la hutte. Il y avait un grand lit au beau milieu de la pièce.
O’Neill : oh ! effectivement, c’est l’endroit idéal pour une première nuit ! Alors, Dany chérie, tu viens te coucher ?
Daniel : vous n’êtes pas mon genre, Jack.
O’Neill : et bien je me contenterais de Carter.
Sam baissa la tête car elle se sentait rougir.
Teal’k : je dormirai sur le fauteuil, près de la fenêtre.
O’Neill : ca ne vous dérange pas ?
Teal’k : non, je suis habitué.
O’Neill : bien, et vous Daniel ?
Daniel : il y a ce tapis qui me semble très confortable. Ca fera l’affaire.
O’Neill : ok, moi je prends la chaise. Je mettrais une couverture pour amortir. Carter, vous prenez le lit.
Carter : c’est gentil à vous. Merci, mon colonel.
O’Neill : oui, ben , dépêchez vous à y aller avant que je ne change d’avis.
C’est ainsi que SG1 passait leur première nuit sur P3X256.
Le lendemain matin, le colonel fut le premier réveillé. Il s’étira et son regard se posa aussi tôt sur Sam. Il aimait la contempler, regarder son visage si pur, si net. Il l’observait déjà depuis plusieurs minutes mais s’arrêta lorsqu’il s’aperçu que Daniel, qui venait de se réveiller, le regardait.
Daniel : j’ai tout vu, jack !
O’Neill : de quoi parlez vous, Daniel ?
Daniel : oh oh, faites l’innocent, mais ça ne marche pas avec moi.
O’Neill : encore une fois, deux minutes avec vous, et vous m’énervez déjà.
Daniel : si vous n’étiez pas si borné, je ne vous embêterais plus.
O’Neill : comment ça borné ? ?
Daniel : et bien, avouez moi tout au sujet de Sam….
O’Neill : avouer quoi ? ?
Daniel : vous voyez, vous jouez encore à l’innocent.
O’Neill : parce que je ne comprend rien à ce que vous me dites. Et mêlez vous de ce qui vous regarde, à la fin.
Daniel : il y a que la vérité qui blesse.
O’Neill : vous ne lâchez jamais vous ? ! !
Daniel : avouez, et je lâcherais.
Carter , en s’étirant : avouer quoi ? ?
Les deux hommes furent très surpris par cette intervention inattendue.
O’Neill : heu… rien, c’est une histoire d’homme.
Carter :ah oui, je vois.
Teal’k se réveilla à son tour.
O’Neill : bon aller, tout le monde debout, aujourd’hui, il faut que nous marchandions une technologie.
Enfin prêts, les membres de l’équipe retournèrent dans la hutte du chef.
Winoo : Bonjour, vous avez bien dormi ?
O’Neill : très bien merci.
Winoo : je vais vous présentez quelqu’un.
Il tendit le bras et de cette direction indiquée, sortit une jolie jeune fille.
Winoo : voici Azgina, ma dernière fille.
O’Neill : enchanté.
Daniel : moi de même.
Teal’k se contenta de baiser la tête.
Carter : bonjour, Azgina.
Winoo : je sais que vous êtes venu dans le but d’obtenir une technologie.
O’Neill : et bien, je dois avouer que c’était notre priorité.
Winoo : sachez que je n’émet aucune réticence à un quelconque échange.
O’Neill :c’est merveilleux. Alors, qu’avez vous à nous proposer ?
Winoo : notre dernière invention : le Zilarg.
Carter : qu’est-ce dont ?
Winoo : une arme pour désintégrer les particules.
Carter : wa ! c’est génial comme arme ça !
O’Neill :expliquez moi Carter !
Carter :et bien, c’est une arme qui détruit tout.
O’Neill : tout ?
Carter : tout ! n’importe quelle matière ou texture. J’ignore comment, mais le résultat me sidère.
O’Neill :et bien, d’accord pour ce Zi… machin chose….
Winoo : Zilarg, colonel O’Neill.
O’Neill : oui, c’est ça.
Daniel : et en échange de quoi ?
Winoo : voyez, ma fille ici présente, Azgina, est ma dernière fille encore pucelle.
O’Neill : pucelle ? ?
Winoo : elle n’est pas encore mariée, si vous préférez.
Daniel : et ?
Winoo : en échange de notre arme, je vous veux vous, colonel, comme gendre.
Tous restaient subjugué par la proposition de Winoo.
O’Neill : heu… vous voudriez que… j’épouse votre fille ? ?
Winoo : cela même, O’Neill.
Daniel : pourquoi lui ? Vous n’avez pas de jeune homme dans votre village ?
Winoo : ici, l’avenir des jeunes garçon est incertain. A cause des conflits, du travail très dur, de la vie difficile…. Enfin, il s’avère que la fille du chef se doit d’être mariée à quelqu’un de sûr. Et vous, colonel, vous êtes le chef en plus. Vous me semblez donc convenir parfaitement à ce rôle.
O’Neill : eh bien, c’est une proposition très alléchante, croyez moi, mais…
Winoo : je ne vous presse pas, colonel, vous avez tout votre temps. Vous n’avez qu’à visiter le village pendant ce temps. Daniel en profitera pour se renseigner sur notre passé.
Daniel : j’en serais ravis !
O’Neill :bien, alors, nous allons faire un petit tour dehors.
Winoo : j’espère que vous accepterez le contrat. A plus tard.
SG 1 sortit de la hutte de Winoo. Daniel fut embarqué par un villageois, chargé de répondre à ses questions. Jack fit signe à Teal’k de l’accompagner, au cas ou. Il restait avec Sam, mais n’osait rien dire. Sam brisa le silence trop pesant.
Carter : on devrait aller par là, mon colonel. Peut être trouverons nous quelque chose d’intéressant ?
O’Neill : oui, allons y !
Ils arpentèrent un petit chemin de pierre qui semblait faire le tour du village.
O’Neill : que pensez vous de cette arme ?
Carter : c’est vraiment très intéressant. J’ignore comment ils sont arrivés à la créer, mais c’est une découverte prodigieuse.
O’Neill : elle servirait à la Terre ?
Carter : c’est sûr. Avec ça, les Goaul’d seraient moins inquiétants.
O’Neill : je vois…
Carter : mais je ne pense pas que le jeu en vaille la chandelle.
O’Neill : comment ça ?
Carter : l’échange ! vous n’y pensez pas, tout de même ?…
O’Neill : j’ai peur de la réaction de Winoo si je refuse…
Carter, qui s’emportait : vous n’allez pas épouser une fille que vous ne connaissez même pas ! !
O’Neill : du calme, Carter, qu’est-ce qui vous prend ? ?
Carter : je veux juste vous prévenir, mon colonel. Ca serait une erreur.
O’Neill : ça m’embête un peu de rentrer chez nous sans rien….
Carter : vous préférez être ici marié à une inconnue ?
O’Neill : ce n’est pas ce que j’ai dit, major ! ! mais qu’avez-vous ? ?
Carter : rien, mon colonel, rien.
Ils poursuivaient leur marche jusqu’à ce qu’ils retombent à leur point de départ.
Daniel et Teal’k se trouvaient déjà là.
Daniel : ils m’ont appris beaucoup de choses sur leur civilisation. Mon idée de départ était juste. Au sujet des Gaulois, leur peuple s’en rapproche étrangement.
O’Neill : vous m’expliquerez cela un autre jour, Daniel, si vous le voulez bien !
Teal’k : avez vous pris votre décision, colonel O’Neill ?
O’Neill : oui, je crois.
Teal’k : je tiens à vous prévenir, O’Neill. La réaction de Winoo peut être très violente en cas de refus.
Carter, s’énervant : mais vous ne voudriez tout de même pas qu’il accepte ? ! ! !
Teal’k : c’était juste pour le mettre en garde, major Carter.
O’Neill : vous faites bien Teal’k. Et vous MAJOR, tenez vous à carreaux, compris ?
Carter :bien, mon colonel.
Daniel, qui n’avait pas suivit la conversation : alors, comment va le futur marié ?
O’Neill : oh, ca va Daniel. Retournez à vos écritures et fichez nous la paix.
Daniel compris alors que Jack n’avait pas envie de rire et qu’il se trouvait dans une impasse.
Leelibow : ah, vous êtes là. Winoo vous attend, surtout toi, Jack, futur gendre du chef, c’est bien ça. Peut être qu’un jour tu deviendra le chef. MON chef ! ! !
O’Neill, tout bas aux autres : ils ont déjà fait des projets, c’est magnifique ! !
Daniel : allons y, futur chef !
Teal’k : bonne chance, O’Neill.
O’Neill : merci Teal’k, ca me rassure vachement.
Carter :n’ayez pas peur mon colonel, on vous accompagne.
O’Neill : peur ? ? ?moi ? ? mais pas du tout… enfin, un peu quand même.
Ils pénétrèrent dans la hutte du chef.
Winoo : alors, de retour, mes amis ?
O’Neill : comme vous le voyez !
Winoo : j’attends votre réponse, mon gendre.
O’Neill : justement, " gendre " ne va peut être pas convenir à la situation…
Winoo : comment ça ? ?
O’Neill : voyez-vous, je ne peux pas accepter le contrat.
Winoo : pardon ? ? mais il me semble parfait !
O’Neill : oui, bien sûr, si ce n’est cette question de mariage…. Ne pourrait on pas envisager autre chose ?
Winoo : vous rendez vous compte de l’affront que vous venez de me faire ? Refuser la fille du chef, ca ne c’était jamais vu ! !
O’Neill : il faut un début à tout….
Winoo : cessez ! ! insolent ! ! vous serez punis pour votre faute ! ! qu’on les mette au cachot ! !
O’Neill : cachot ? ? mais attendez, il y a un malentendu… on peut s’arranger autrement.
Des hommes grands et forts, encore cachés jusque là, chopèrent chaque membre de l’équipe et les conduirent au cachot.
O’Neill : voilà, j’en étais sûr !
Carter : il y a au moins un bon côté .
O’Neil : ah oui, et lequel ? celui de côtoyer les araignées ?
Carter : vous restez célibataire.
O’Neill : oui et bien plus pour très longtemps, parce qu’on ne va pas tarder à y passer, je crois.
Teal’k : cherchons un moyen pour sortir d’ici, O’Neill.
Carter : il a raison, mon colonel, il y a sûrement un moyen de s’enfuir.
Chacun cherchait un plan de son côté. Après quelques heures, Daniel sursauta.
O’Neill : dites moi que vous avez un plan et que ce n’est pas juste une araignée qui vous chatouille le derrière !
Daniel : j’ai un plan !
O’Neill, regardant le plafond : merci mon dieu !
Daniel : en étudiant sur les ancêtres tout à l’heure, j’ai eu à faire à un passage sur les prisonniers du village.
O’Neill : et ?
Daniel : ils étaient destinés à être brûlés vifs ou bien écartelés sur la place du village.
O’Neill : vous parlez d’un plan ! ! c’est super ca, Daniel ! !
Daniel : non, attendez, j’y viens. Alors, les prisonniers ont entrepris plusieurs tentatives d’évasion. Et au fur et à mesure des années, une seule s’est mise en place.
Carter : laquelle ?
Daniel : des galeries souterraines ont été creusées par les prisonniers.
Teal’k : et ces galeries existent toujours, Daniel Jackson ?
Daniel : je l’espère.
O’Neill : alors debout, et cherchons ces galeries.
Tous tâtaient par ci, par là, à la recherche d’un trou. Quand soudain :
Carter : mon colonel, je crois que c’est ici ! !
O’Neill, suivit des autres : ah oui, ca m’a tout l’air d’être ça. Ben dites moi, ce n’est pas bien grand ! !
Daniel : on fera avec. Je préfère me plier en quatre que de me faire écarteler en dix !
O’Neill : vu comme ca, ca motive. Allons y.
Teal’k : je passe en premier, O’Neill. S’il y a un danger , je l’écarterais.
O’Neill : bien, après vous Teal’k.
Les uns après les autres, ils passaient par le trou et rampaient le long du tunnel.
Teal’k : je vois de la lumière, O’Neill.
O’Neill :c’est bon signe, continuez.
Après quelques minutes encore, ils atteignaient enfin la sortie.
Teal’k : nous sommes hors du village.
Daniel : et ben ca me réjouis.
O’Neill : oui ben ne vous réjouissez pas trop vite, des fois qu’un de ces hommes nous tombe dessus avec un Zi quelque chose, et qu’il nous désintègre.
Teal’k : vous avez raison, O’Neill, il vaut mieux fuir au plus vite.
L’équipe se dirigea alors en direction du nord, là où devait se trouver la porte. Mais une voix familière vint les interrompre.
Voix : attendez ! attendez !
C’était Leelibow qui les pourchassait.
Leelibow , essoufflée : ouf, enfin, vous êtes là……
Carter : que veux-tu, Leeli ?
O’Neill : j’espère que tu n’essaies pas de nous faire prisonnier ?
Leelibow : non non, ayez confiance. J’approuve ta démarche, jack. Tu as eu beaucoup de cran de refuser le mariage, et je t ‘en remercie.
O’Neill : pourquoi ?
Leelibow : je suis une fille et plus tard, je serais aussi promise à un jeune homme. Seulement, si les coutumes perdurent, de génération en génération, les filles seront toujours vu comme des choses à échanger. Et je refuse cette situation.
Carter : tu as raison, Leeli, c’est révoltant.
Leelibow : alors, je voulais juste vous dire au revoir et vous remercier de ce que vous avez fait, peut être que ca ouvrira les yeux des futurs chefs et que les coutumes changeront.
Daniel : je l’espère pour vous, Leeli.
Leelibow : et je vous ai apporté ceci.
Elle tendit des papiers à Sam.
Carter : qu’est-ce que c’est ?
Leelibow : les plans et les explication du Zilarg. C’est moins bien qu’un vrai Zilarg, mais comme vous êtes très intelligente, vous pourrez sans doute le recréer à partir de ça.
Carter :oh ! ! merci beaucoup, Leeli. Sam la pris dans ses bras. C’est déjà beaucoup. Vraiment, ça va m’aider dans mes recherches.
O’Neill : et bien on aura eu ce qu’on voulait finalement.
Daniel : et vous êtes toujours célibataire, comme dirait Sam.
Il fit un petit clan d’œil à jack signifiant qu’il était libre pour Sam.
O’Neill : cessez vos gamineries, Daniel ! ! Bon, en route ! Merci encore, Leeli.
Leelibow : de rien, Jack. Bon courage.
Après ses adieux, SG1 repartirent vers la porte des étoiles, leur trophée en poche.
Une fois sur place, Daniel composa les coordonnées de la Terre. Dès que le vortex s’ouvrit, tous se précipitaient à travers la porte.
Enfin, ils étaient de retour à la maison.
Hammond : alors, colonel ?
O’Neill : et bien, nous avons des plans.
Hammond : des plans ?
O’Neill : oh, j’y connais rien moi, demandez ca à Carter, c’est son domaine.
Elle lui expliqua en bref ce qu’ils avaient ramenés.
Hammond : je suis contents de vous. Vous pouvez disposez !
Ils se dirigèrent à l’infirmerie pour leur visite de retour de mission. Le docteur Frasier ne leur trouvait rien. Après cela, ils allaient prendre une bonne douche et se reposer.
Enfin…. Sam se mit à étudier les plans du Zilarg, Daniel relisait ses notes pour tout tirer au clair, Teal’k faisait sa méditation, et Jack, comme d’habitude, déambulait dans les couloirs de la base, mais dans les poches. Le débriefing n’était prévu que pour le lendemain, alors, ils avaient le reste de la journée de libre.
Il passait devant le laboratoire de Sam et se décida à y entrer.
O’Neill : alors, vous pouvez enfin désintégrer vos ennemis, Carter ?
Carter : pas encore, mon colonel. Mais j’y viendrais.
O’Neill : oh, je vous fait confiance. Mais vous me le prêterez ? j’en aurai besoin pour un certain Melbourne.
Carter, souriante : bien sûr, mon colonel.
Après quelque secondes de silence :
O’Neill : pourquoi vous êtes vous tant excitée lorsque j’avais ma décision à prendre ?
Carter : eh bien, on forme une bonne équipe, ca serait dommage que nous la brisions pour si peu.
O’Neill : vous aviez l’air de prendre tout cela très à cœur.
Carter : je vous aime bien, mon colonel.
O’Neill : ca fait plaisir à entendre. Je pensiez que vous me haïssiez. J’ai même eu peur que vous utilisiez le Zi machin chose contre moi !
Carter, qui souriait à pleine dents : vous savez bien que c’est faut, mon colonel.
O’Neill : maintenant oui, Carter. Vous savez, Carter, je ne l’aurais pas fais de toute façon.
Carter : j’en suis ravie, mais je le savais bien.
O’Neill : ah oui, et pourquoi dont ?
Carter : vous tenez trop à moi pour me quitter ainsi.
Jack fit exprès de prendre l’ironie de Sam au sérieux, pour voir sa réaction.
O’Neill : vous avez raison, Carter.
Carter, troublée et surprise : ah…bon. Et bien, je ne le pensais pas, à dire vrai.
O’Neill : vous le savez maintenant. Et j’espère au moins que c’est réciproque.
Carter : évidemment mon colonel.
Il se dit que c’était le moment ou jamais pour lui avouer ses sentiments.
O’Neill : vous avez confiance en Daniel, Carter ?
Carter : bien sûr que oui.
O’Neill : pensez-vous qu’il dise toujours la vérité ? Que ses conseils sont sages ?
Carter : oui, oui, mais pourquoi ?
O’Neill : parce qu’il m’en a donné un.
Carter :lequel ?
Il l’a pris par la nuque et la colla à lui.
O’Neill : celui là.
Il lui donna un baiser sur les lèvres. Sam, d’abord surprise, se montra hésitante, puis, se laissa faire et fini par lui rendre ce doux baisser.
O’Neill : il était bon ce conseil, Sam?
Carter : oui, excellent même, Jack.
O’Neill : alors, j’en suis ravis. Fais moi penser à remercier Daniel, la prochaine fois.
Carter : j’y penserais, t’en fais pas.
Puis elle passa les bras autour de son cou et monta sa tête pour que Jack lui donne un autre baisser, ce qu’il fit sans hésiter. Celui là fut encore plus passionné que le premier et dura une éternité pour les deux amants.
THE END, SO IT’S GOOD ?