ENLEVEMENT

Auteur : Marie-Laure

Email : FDixies@aol.com

Résumé : Contre l’avis de Jack, SG1 part tout de même en mission sur une planète qui semble paisible. Mais en chemin, Sam se fait enlever par un maître Goaul’d….

Genre : aventure, action, suspense, romance jack/sam

Notes : je n’ai reçu aucune rémunération pour écrire ce fanfic, les personnages ne m’appartiennent pas, j’ai créé cette histoire dans le seul et unique but de divertir les lecteurs.

Voilà, c’est une histoire qui me tenait à cœur, car j’avais envie de voir Sam en difficulté pour une fois, parce que dans la série, c’est rare ! J’espère que vous aimerez.

 

BASE SGC

 

 

Il était midi et Sam quitta son laboratoire pour aller déjeuner au ness. Déjà, il y avait Jack et Daniel. Ce dernier expliquait au colonel une de ses théories complexes sur la mythologie égyptienne, mais bien sûr, Jack ne comprenait rien et faisant semblant de l’écouter.

Sam , s’asseyant en face du colonel : bonne appétit !

O’Neill, soulagé que quelqu’un vienne le tiré de la discussion de Daniel : Ah, merci, Carter. A vous aussi. Et pour lancer un nouveau sujet : vous avez trouvé quelque chose sur votre naquada ?

Carter, surprise que Jack lui parle de ça : heu… non, en fait, j’étais entrain d’établir une nouvelle théorie au sujet des électrons contenu dans le cœur du naquada et qui permettraient, selon ma théorie bien sûr, de créer une hyper implosion déclenchée si celui-ci se trouvait en contact avec des éléments inter cosmiques de nature……

A ce moment là, Jack regrettait déjà les théories de Daniel, qui lui paraissaient finalement plus simples et moins ennuyeuses que celles de Sam.

Carter, remarquant le l’air absent de Jack : mais j’imagine que ça ne vous intéresse pas vraiment, mon colonel ?

O’Neill, tiré de son état comateux : pardon ?…. heu, oui, enfin, non…..

Daniel : c’était pour échapper à mes explications, n’est-ce pas ?

O’Neill : vous savez ce que j’aime chez vous, Daniel ?

Daniel, ironiquement : mon physique, peut être ?

O’Neill, en se levant : votre perspicacité !

Daniel : je dois le prendre comment ?

O’Neill, sans répondre à sa question : bonne appétit, Carter, mangez bien, il faut prendre des forces pour la prochaine mission de cette après midi.

Carter : oui, mon colonel. Mais vous partez déjà ?

O’Neill : oui, j’ai du travail à finir.

Daniel, étonné : un….. travail ? ?

O’Neill : ben oui, voyez vous, avant que je ne déjeune, j’avais arpenté les couloirs A, B, et C du niveau 5. Il me reste les couloirs D et E. C’est dur la vie de militaire ! !

Sur ce, il quitta le réfectoire, laissant Sam et Daniel finir leur déjeuner.

Une heure plus tard, tous se retrouvaient dans la salle de briefing pour aborder leur prochaine mission.

Hammond : Bien, alors, la prochaine planète que vous allez explorez se nomme P5X156….

O’Neill : P5X ? ? ? On a déjà eu des P2X, ou P3X, mais jamais des P5X ? ?

Carter : c’est parce que cette planète se trouve à l’opposée des planètes que nous avions l’habitude d’explorer, mon colonel.

O’Neill : et pourquoi 5 ?

Carter : c’est par rapport à son secteur. Voyez vous, nous avons classé les planètes par secteur. Il y en a 8. Celle ci est dans le secteur 5.

O’ Neill : et qu’est-ce qui change aux autres planètes ?

Carter : rien, c’est juste qu’elle ne se situe pas dans le même secteur, c’est tout.

Hammond : heu… pardon….

O’Neill : alors c’est pareil qu’une autre planète, sauf qu’elle n’est pas dans le même secteur ?

Carter : c’est cela, mon colonel.

Hammond, d’un ton au dessus : PARDON, colonel O’Neill, mais j’aimerais bien en finir avec ce briefing.

O’Neill : bien bien, mon général. C’était juste pour être au courrant, c’est tout…..

En fait, Jack s’en fichait pas mal du numéro donné aux planètes et de leur signification, mais il avait plaisir à agacer le général et saboter ses briefings. Mais Hammond n’était pas dupe, il savait bien les intentions du colonel.

Hammond : Bon, à présent que cette parenthèse est close, pouvez vous nous dire ce que vous savez sur cette planète, docteur Jackson ?

Daniel : selon mes recherches, les habitants ne sont pas très avancés sur le plan technologique. Mais au moins, il semblerait que c’est un peuple pacifiste. Donc, il n’y aurait aucun risque à aller sur leur planète.

Hammond : vous connaissez ce peuple, Teal’k ?

Teal’k : je n’ai reçu aucune connaissance sur un tel peuple, général. Désolé.

Hammond : bon, et bien, vous ferez les présentations avec eux, et tacherez d’en savoir plus. Des questions ?

O’Neill : mon général, notre projet à bien pour but de ramener des technologies extraterrestres ?

Hammond : tout à fait, colonel. Et quel est le problème ?

O’Neill : alors pourquoi irions nous sur une planète qui ne semble pas plus avancée que nous ? Ils ne doivent rien avoir d’intéressant.

Daniel : notre projet a aussi pour but de créer des alliances, Jack.

O’Neill : à quoi nous servirait une alliance avec un tel peuple, s’ils ne possèdent aucune technologie supérieure à la notre ?

Daniel : mais parce que toute alliance est bonne à pendre, Jack. Il faut mieux les savoir avec nous que contre nous.

Hammond : Daniel a raison, colonel. Qu’en pensez vous, vous autre ?

Carter : je suis d’accord avec le colonel sur le point des technologies, je ne pense pas que nous rapporterons quelque chose. Mais il est vrai que de s’allier à ce peuple peut être une bonne chose.

Teal’k : j’adhère moi aussi à cette idée, général Hammond. Il est préférable de sympathiser avec eux plutôt que de se les mettre à dos.

Hammond : puisque tout le monde est pour l’expédition, je donne le départ dans 1h pour P5X156. Rompez !

O’Neill : tout le monde ? non, je n’étais pas d’accord moi ?

Voyant que tout le monde quitte les lieux sans se préoccuper de ses remarques.

O’Neill : eh ! ! est-ce que mon avis compte pour du beurre ? C’est pas croyable, ca !

Sur ce, il quitta lui aussi la salle de briefing pour aller se préparer.

Dans les vestiaires, à 15 minutes du départ, l’équipe SG1 passait leur tenue de combat.

Daniel : pourquoi vous n’êtes jamais de mon avis, Jack ?

O’Neill : comment ca ?

Daniel : ne niez pas que vous me contredisez tout le temps.

O’Neill, d’un air naïf : moi ? ?

Daniel : Sam, vous avez remarqué aussi ? et vous Teal’k ?

Carter : et bien, je dois avouer qu’en effet, vous êtes rarement du même avis tous les deux.

Teal’k : je dirais que le colonel O’Neill a une fâcheuse habitude de vous contredire sur n’importe quel sujet, quel qu’il soit.

O’Neill, surpris de la franchise de Teal’k : merci Teal’k, votre honnêteté me laisse sans voix.

Teal’k : je ne dis que ce que j’observe, O’Neill.

O’Neill : mais moi aussi, et je dis que ce n’est pas une bonne idée que d’aller sur cette P5X truc chose bidule…

Daniel : 156, Jack. Et pourquoi cela ? Ils sont pacifistes, nous ne craignons rien.

O’Neill : ce n’est pas une question de crainte, Daniel ! mais c’est que je ne vois aucun intérêt à s’allier avec ce peuple, puisqu’il ne nous apportera rien de plus que nous savons déjà.

Daniel : c’est à voir.

Carter : de toute façon, mon colonel, c’est un ordre, alors, on pourra tergiverser temps qu’on voudra, nous irons quand même.

O’Neill : c’est vrai ! c’est inutile de gaspiller plus notre salive. Mais vous verrez que j’ai raison, Daniel. Bon, aller, on y va.

SG1 se dirigea vers la salle d’embarquement. Il y avait déjà Hammond en haut, dans la salle de contrôle, accompagnée du docteur Frasier qui aimait bien assister au départ des équipes, surtout ceux de SG1.

Sam, qui l’avait aperçu, lui fit un petit signe de la main et Janet le lui rendit. Après l’ordre du général, le vortex s’ouvrit et le grand tube bleu s’en échappa.

O’Neill : c’est parti les amis. Partons à la rencontrer de ce peuple très passionnant et qui nous apportera plein de bonnes choses.

Daniel : ne soyez pas pessimiste, Jack.

O’Neill : mais je ne le suis pas, je suis tout juste réaliste.

Sur ce, SG1 traversa la porte des étoiles, Teal’k en tête.

Arrivé sur P5X156, le décors était semblable à celui de la Terre. Des arbres, des rochers, des plaines…. Rien de bien spectaculaire.

Teal’k, qui regardait par ces jumelles l’horizon : Je ne vois aucun danger approximatif, colonel O’Neill.

O’Neill : parfait. Et vous voyez un village ?

Teal’k : négatif, O’Neill.

O’Neill : et bien voilà qui commence bien ! on est en plein désert, en somme. Bravo, Daniel.

Daniel : attendez, on vient juste de débarquer !

Carter : mon colonel, mon détecteur d’ondes indique une forte concentration à un taux de 50% au sud.

O’Neill , qui ne comprenait rien : Tiens dont ? ?

Carter , voyant que son colonel n’avait pas saisi : ca veut dire qu’il doit y avoir un village en direction du sud, mon colonel.

O’Neill : ah ! ! alors, allons y ! allons retrouver nos futurs alliés super puissants qui nous aiderons à vaincre les Goaul’d.

Il jeta un regard sec à Daniel en disant cela. Puis SG1 se mit en marche vers le sud, à la recherche du village.

La marche était longue et difficile, car il fallait arpenter des forêts denses, escalader des rochers, descendre des falaises, traverser des rivières…. Bref, Jack en avait par dessus la tête et ordonna à son équipe de faire une pause.

Carter : le village ne doit plus être très loin, maintenant, mon colonel.

O’Neill : ca fait au moins la troisième fois que vous me dites ca, Major.

Sam vit que Jack était très énervé par cette expédition, rien qu’au fait qu’il l’appelle " major " et non " carter ". Il employait son grade lorsqu’il était en rogne, alors, inutile d’en rajouter.

Carter : désolé. Je peux aller rejoindre les autres, mon colonel ?

O’Neill : oui, disposez, major.

La pause dura un quart d’heure. Jack était resté dans son coin. Il n’avait vraiment pas envie de parler, surtout pas avec Daniel.

Lorsque le temps de pause fut écoulé, Jack se leva et ordonna à ses hommes de se regrouper. Mais il manquait Sam.

O’Neill : où est Carter ?

Daniel : elle avait un besoin pressant.

O’Neill : bon, on va attendre là, alors.

Mais, après quelques minutes, Sam n’était toujours pas revenu.

Teal’k : le retard du major Carter m’inquiète beaucoup, colonel O’Neill.

O’Neill : moi aussi, c’est pas son habitude d’être en retard.

Daniel : peut être s’est elle perdu ?

O’Neill : allons voir.

Les trois hommes s’enfoncèrent dans la forêt en appelant Sam.

O’Neill : CARTER ! ! OU ETES VOUS ? ? ?

Daniel : SAM ! SAM ! REPONDEZ !

Teal’k : MAJOR CARTER ! ! !

Mais les cris furent vains. Aucune réponse de Sam.

O’Neill : c’est pas vrai ! ! qu’est-ce qui s’est passé encore ? ?

Daniel : je vous l’ai dit, elle s’est peut être perdu ?

O’Neill : ah oui ? avec son détecteur d’ondes, ça m’étonne franchement , Daniel ! elle nous aurait retrouvé !

Daniel : je disait ca comme ça, c’était une hypothèse, ne vous énervez pas, Jack !

O’Neill, criant : je suis calme, Daniel ! c’est juste que nous sommes au milieu de nul part, que nous avons perdu Carter , et que nous ne savons pas par où aller. C’est normal que je reste calme, non ?

Teal’k : la situation est en effet très critique, O’Neill. Mais il faut garder son sang froid et réfléchir posément.

O’Neill : ok ! alors, on s’assoit et on cherche un plan.

Les trois membres de SG1 essayaient de trouver quelque chose pour s’en sortir. Après quelques minutes, Teal’k proposa un plan.

Teal’k : je pense que le mieux serait de retrouver le village. Nous savons que c’est vers le sud. Et s’ils sont bien pacifistes, ils nous viendront sûrement en aide.

Daniel : Teal’k a raison, c’est ce qu’il y a de mieux à faire.

O’Neill :et ca vous ferait bien plaisir de rentrer en contact avec eux, hein ?

Daniel : ce n’est pas ce à quoi je pensai, Jack !

O’Neill : ouai, de toute façon, on a pas trop le choix. Allez, on y va ! en tout cas, j’avais raison de penser que ce n’était pas une bonne idée de venir ici.

SG1, amputée du major Carter, se remit en marche vers le sud, pour atteindre ce satané village.

Tout le long du chemin, Jack ne pouvait cesser d’imaginer Sam aux mains d’un ennemi qui lui ferait du mal. Il tenait vraiment à elle, et refusait de devoir s’en priver. Daniel, qui avait remarqué son inquiétude, voulait le consoler.

Daniel : ce n’est sans doute pas grave, Jack. Je suis sûr qu’on retrouvera Sam.

O’Neill : " pas grave " ? ? qu’est-ce qui vous fait dire ca ?

Daniel : ces habitants sont pacifistes. Et comme vous dites toujours, restons positifs !

O’Neill : mais là, c’est un peu dur, voyez vous, Daniel ?

Daniel : parce que c’est à Sam que ca arrive.

O’Neill : qu’est-ce que vous voulez dire par là ?

Daniel : que vous tenez beaucoup à elle, et que j’imagine à quel point c’est dur de se faire à l’idée que peut être, vous ne la reverrez jamais. Vous savez, il m’est arrivé la même chose avec Share.

O’Neill : où voulez vous en venir Daniel ?

Daniel : je vois bien qu’elle est plus qu’une simple équipière pour vous, Jack. Je ne suis pas aveugle. Tout le monde l’a remarqué. Mais je veux juste vous dire de ne pas penser au pire des cas. Dites vous que c’est peut être quelque chose de tout à fait bénin.

O’Neill : vous n’y êtes pas du tout, Daniel. Et puis vous m’énervez avec toutes ces bêtises. Mêlez vous de vos oignons.

Soudain, Teal’k, qui marchait en tête, s’arrêta, ce qui mit fin à la discussion de Jack et Daniel.

Teal’k : je vois un village là bas, colonel O’Neill.

O’Neill, portant les jumelles à ses yeux : ah oui ! c’est petit, mais bon, ils pourront peut être nous aider. Allons y.

Sur le chemin, Jack repensa à ce que Daniel lui avait dit. Il était bien sûr conscient de ses sentiments envers Sam. Il tenait vraiment à elle, bien plus qu’à quiconque. Même s’il essayait de se dire le contraire, il l’aimait. Malgré le règlement, il ne pouvait s’en empêcher, c’était plus fort que lui. Mais jusque là, il pensait que lui seul le savait. Alors, le fait que Daniel et surtout que " tout le monde " soit au courrant, rendait le problème encore plus complexe. De plus, il ne croyait pas du tout que Sam, si belle, si fraîche, si intelligente, puisse s’intéresser à lui.

Mais la voix de Teal’k vint interrompre ses pensées.

Teal’k : nous y sommes, colonel O’Neill. Que faisons nous ?

O’Neill : allons y ! Daniel, vous leur parlerez le premier, comme vous êtes déjà amis !

Les trois hommes sortirent de leur buisson et se rendirent sur la place du village.

Tous les habitants étaient complètement stupéfiés de leur présence.

O’Neill : à vous de jouer, Daniel, avant qu’ils nous étripent.

Daniel, à haute voix : Nous sommes des visiteurs, nous cherchons à rentrer en contact avec votre peuple afin de créer une alliance. Nous ne vous voulons aucun mal.

Un homme, plutôt âgé mais de carrure imposante, s’approcha d’eux.

Homme : qui êtes vous exactement ?

Daniel : nous venons de la Terre, la Tauri.

Homme : je ne connais pas. Comment êtes vous venu ici ?

O’Neill : à pieds !

Daniel, tout bas à Jack : vous allez tout faire rater avec votre humour, Jack, laissez moi faire.

Daniel, à haute voix : nous sommes venu par la porte des étoiles.

Homme : vous voulez dire, l’anneau de fer ?

O’Neill : c’est ca même !

Homme, en désignant Teal’k du doigt : et lui, qui est-il ?

O’Neill : un ami à nous.

Daniel : c’est un ancien jaffa, mais il s’est rebeller contre Apophis, et il lutte avec nous maintenant.

Homme : Apophis ? alors vous êtes ennemis des Goaul’d ?

O’Neill : c’est le moins qu’on puisse dire !

Homme : alors soyez les bienvenu chez nous. Je me nomme Zarteg et suis le chef du village.

O’Neill : enchanté ! moi, c’est Jack, je suis aussi le chef. Lui, c’est Daniel, et lui, Teal’k.

Zarteg : venez dans ma maison, nous y serons plus tranquille.

Zarteg les emmena chez lui, une maison un peu précaire, faite de pierre, de sable et de bois.

Une table en leur honneur fut vite dressée, et quelques personnes importantes du village y étaient conviées.

Zarteg : quel est l’objet de votre visite, Jack ?

O’Neill : au début, nous étions venu dans le but de créer une alliance avec votre peuple contre les Goaul’d.

Zarteg : ce serait avec plaisir, plus on est contre eux, et plus on a de chance de les vaincre un jour, malgré leur puissance inégalée.

Daniel : vous acceptez ? C’est merveilleux, nous sommes prêts à faire des échanges technologiques et culturels pour solidifier cette union.

Zarteg : bien sûr, cela me paraît être une très bonne idée.

O’Neill, tout bas à Daniel : bon sang, vous oubliez Carter ou quoi ? on a autre chose à faire que d’échanger des fusils ! !

Daniel : je sais, Jack, mais puisque nous y sommes, autant…..

O’Neill, coupant net Daniel : Zarteg, en fait, en venant ici, nous avons perdu une équipière.

Zarteg : vous m’en voyez désolé, Jack.

O’Neill : peut être pourriez vous nous aider ?

Zarteg : je crains que non, Jack. Nous aussi, nous perdons quelque fois une de nos femmes. C’est pareil tout les mois. Ils viennent ici, ils choisissent une fille, jeune et belle, et ils l’embarquent.

O’Neill : comment ca ? ? ?

Teal’k : c’est qui " ils " ?

Zarteg : les Goaul’d, bien sûr.

O’Neill : encore ceux la ! !

Teal’k : ils viennent sur cette planète ?

Zarteg : il y réside, en fait.

Daniel : pourquoi faire ?

Zarteg : amener une jeune fille à leur maître.

Teal’k : qui est-ce ?

Zarteg : il s’agit du dieu Hapy.

O’Neill : Daniel ? ?…..

Daniel : Hapy était un dieu égyptien. En fait, c’était le dieu du Nil et des crues fertilisantes. Il irriguait aussi les prairies et allaitait les oasis. On dit qu’il était l’époux de Nekhbet, mais ce n’est pas certain.

Teal’k : je ne vois pas le rapport avec l’enlèvement des femmes ?

O’Neill : et bien, il veut irriguer les jeunes filles et se faire allaiter par elles…..

Tous le regardèrent d’un air étrange. Son humour, comme toujours, était mal placé.

Zarteg : quoi qu’il en soit, il nous est impossible de l’affronter. Son armée est bien trop forte.

O’Neill : forte ou pas, il n’est pas question que je laisse Carter dans les salles pattes de ce type.

Daniel : je pense que Hapy veut créer une descendance. Il cherche la meilleure femme pour cela.

Teal’k : alors, il y a de forte chance pour qu’il l’ait trouvé. Le major Carter est jeune et très jolie, c’est tout à fait ce qu’il recherche.

O’Neill : et bien qu’il s’en trouve une autre ! je ne laisserai pas Carter dans ce pétrin !

Daniel : en tout cas, Jack, ca veut dire que Sam est en vie, c’est déjà ca.

Zarteg : vous ne pensez tout de même pas défier Hapy ?

O’Neill : on va se gêner !

Zarteg : il dispose d’une centaine d’hommes et d’une lourde artillerie.

O’Neill : c’est pas ca qui va nous empêcher de les mettre en morceaux. Vous savez où il est, leur camps ?

Zarteg : oui, à peu près, mais je vous le répète, c’est à très haut risque. En tout cas, je ne peux vous prêtez que les guerriers qui seront volontaires.

O’Neill : c’est déjà ca.

Zarteg fit regrouper tous ses guerriers, une bonne vingtaine au total. Seul six étaient volontaires pour aider SG1 à récupérer Sam.

Jack ordonna à Teal’k de retourner sur Terre pour amener des renforts. Hammond ne pu envoyé que SG 2 et 6 pour leur venir en aide, toutes les autres équipes étant malheureusement en mission.

Pendant ce temps, Daniel fit connaissances avec les villageois, et appris l’histoires et les coutumes de ces derniers.

Jack, quand à lui, mijotait un plan d’attaque.

Alors que dans le camps Goaul’d, Sam était enfermée dans une des cellule de la prison.

Elle était attachée aux poignées et aux chevilles. Les lanières lui faisaient horriblement mal. Deux jaffas vinrent la chercher pour la présenter à leur dieu Hapy.

Ils l’emmenèrent dans les appartements de celui ci.

Hapy : ah ! enfin ! ma promise !

Il s’approcha d’elle et lui releva le menton pour l’observer de plus près.

Hapy : magnifique ! quelle beauté ! d’où viens tu pour être aussi parfaite ?

Carter, criant : ca ne vous regarde pas ! !

Hapy : et tu as du caractère en plus, c’est juste ce qu’il me faut. Tu as raison, peu importe d’où tu viens, ce qui est important, c’est ce que tu vas m’apporter.

Carter : quoi ?

Hapy : une descendance ! une belle et puissante descendance.

Carter, s’énervant : Jamais ! ! vous rêvez ! !

Hapy : pas du tout, tu devras m’épouser à la prochaine réunion des maîtres Goaul’d. Ils seront tous témoin de mon mariage. Ca sera une victoire pour moi ! Je serais apte à réintégrer le clan.

Carter : non mais ca va pas ! N’y comptez même pas !

Hapy : j’emploierai tous les moyens s’il le faut. Tu dois devenir ma femme. C’est un ordre de ton dieu Hapy !

Carter : je n’ai aucun dieu ! et surtout pas vous ! et ne comptez pas sur moi pour vous épouser et encore moins pour vous faire des enfants !

Hapy : c’est ce que nous verrons. Jaffas ! emmenez la dans la geôle.

Deux jaffas l’empoignèrent et l’emmenèrent dans la geôle, qui était en fait une pièce destinée aux tortures. Il y avait toute sorte d’installations qui faisaient peur rien qu’à les voir.

Ils placèrent Sam dans une chaise, attachée aux quatre membres.

Un autre Goaul’d fit son entrée, cagoulé comme au temps des bourreaux.

Hapy le suivait pour assister à la scène.

Le Goaul’d commença a frapper Sam au visage. Puis, comme il voyait que ce n’était pas suffisant, il lui attacha une corde à une jambe et la serra de plus en plus. Sam souffrait énormément, elle ne sentait plus sa jambe, mais ne voulait pas fléchir.

Hapy : ca va te faire une marque à la jambe ! dommage !

Carter, difficilement : je préfère ca plutôt que de vous épouser.

Hapy : jaffas, la planche !

Les deux jaffas prirent Sam et la fixèrent à une planche verticale. Le Goaul’d bourreau s’approcha d’elle et lui décocha de nombreux coups de poings au ventre. Mais Sam résistait, tant bien que mal.

Hapy : ca suffit pour aujourd’hui ! on reviendra demain !

Tous sortirent de la salle, laissant Sam fixée à sa planche, à moitié évanouie.

Carter, tout bas : mon colonel……je vous en prie…..sortez moi de là……

Sur ce, elle laissa tomber sa tête et s’endormi.

Teal’k arriva au village avec les renforts. O’Neill leur expliqua la situation et son plan d’attaque.

O’Neill : voilà ! alors, pour l’attaque, on observe, on fonce, on massacre tout et on ramène le major Carter.

Teal’k : votre plan d’attaque ne me semble pas très recherché, colonel O’Neill.

O’Neill : mais si, il est très bien, vous verrez, c’est toujours comme ca qu’on procède !

Après que Daniel eut rejoint le groupe, SG1, SG2, SG6 et les six volontaires partirent à leur mission de sauvetage.

La marche était une nouvelle fois très longue. Tellement longue qu’une fois arrivé, il faisait déjà nuit et tous les hommes étaient exténués.

Teal’k : tout le monde semble épuisé, O’Neill. Ca ne serait pas judicieux d’attaquer cette nuit même. Nous devrions attendre la prochaine nuit.

O’Neill : ouai, il me semble que c’est ce qu’il y a de mieux à faire, enfin, sauf pour Carter…..

Daniel : j’espère qu’elle va bien .

O’Neill : en tout cas, si l’autre dieu de mes fesses a abusé de Carter, laissez moi vous dire qu’il va passer un sale quart d’heure.

Daniel : ne vous énervez pas , Jack, vous la retrouverez saine et sauve.

Teal’k : sauve, certainement, docteur Jackson, mais saine, c’est pas sûr du tout !

Daniel, tout bas à Teal’k : chut ! je disais ca pour le rassurer !

O’Neill : merci de votre réconfort, Teal’k.

Ce dernier, gêné, leva un sourcil et retourna à la surveillance du camps.

Daniel : bon, je vais me coucher, et vous devriez faire de même, Jack.

O’Neill : comment pourrais-je dormir alors que Sam est enfermée là dedans ?

Daniel : vous l’appelez Sam maintenant ?

O’Neill : Daniel ! ! ! !

Daniel : ok je vous laisse, mais vous devriez quand même dormir.

Daniel parti avec les autres pour dormir. Mais Jack, qui n’arrivait pas à fermer l’œil, restait planté devant le camps, observant le moindre fait et geste avec ses lunettes infra rouge.

Mais rien en se passa durant la nuit et Jack fini par s’endormir tout de même.

Le lendemain, Teal’k fut réveillé par des cris. Aussitôt, il allait prévenir Jack.

Teal’k : colonel O’Neill ! il me semble entendre le major Carter !

O’Neill : quoi ? ? ah oui ! où ca ?

Teal’k : en provenance du camps. Elle criait.

A peine avait il fini sa phrase, que Jack aussi entendit un cri. Celui ci réveilla également Daniel et quelques militaires.

O’Neill, s’approchant énervé: mais qu’est-ce qu’il lui font, bon sang ? ? !

Teal’k : ils doivent l’obliger à parler ou à faire quelque chose.

Daniel : j’ai réfléchis cette nuit et j’en suis venu à une théorie.

O’Neill, impatient : laquelle ?

Daniel : Hapy était autrefois considéré comme un grand dieu. Mais, il a perdu de son prestige peu à peu. Tous les autres dieu avaient réussit à créer une descendance avec de magnifiques épouses toutes dévouées à leurs maris. Et Hapy était le seul encore célibataire. Alors, les autres dieux l’ont en quelque sorte exclu du clan. Et Hapy veut sans doute montrer que lui aussi est capable de conquérir une belle et jeune femme rien que par son charme , sans l’usage de la force. Il tiens à prouver qu’il est également un grand dieu.

O’Neill : sans l’usage de la force ? ben voyons !

Daniel : c’est pour ca qu’il doit torturer Sam afin qu’elle accepte une bonne fois pour toute de devenir son épouse. Il fera son mariage devant les autres maîtres Goaul’d, et pourra ainsi réintégrer leur cercle très fermé des Grands . Puis il aura une descendance digne des autres.

O’Neill, énervé : jamais ! ! il peut se mettre le doigt dans l’œil, ce dieu de service !

Son emportement réveilla le reste de l’équipe.

Teal’k : restez calme, O’Neill, ou nous allons nous faire repérer.

Un autre cri de Sam se fit entendre.

O’Neill :ah ! s’en ait trop, je ne peux pas laisser faire ca !

Teal’k : nous n’avons pas le choix, O’Neill ! il faut attendre la nuit et nous devons observer le camps.

Daniel : et puis il ne la tuera pas, puisqu’il la veut comme femme.

O’Neill, résigné : bien, alors, observons, et ce soir, ca va être sa fête à ce Hapy !

Pendant ce temps, Sam agonisait dans la geôle. Elle était maintenant suspendu à une poutrelle, et le Goaul’d bourreau la fouettait, toujours sous les yeux de Hapy.

Hapy : alors, vous consentez à devenir ma femme ?

Carter, des dernières forces qui lui restaient : ja….jamais…….

Hapy : HA ! ! j’en ai plus qu’assez de votre entêtement !

Hapy quitta les lieux, très en colère. Le Goaul’d le suivit et les deux jaffas gardèrent la porte de la geôle. A l’intérieur, Sam, toujours pendu par les bras, se sentait mourir. Elle pensait : mon colonel, venez vite, je n’en peux plus, je vais céder.

La journée fut longue pour O’Neill, mais très utile pour l’élaboration du plan d’attaque.

Teal’k : voici mon rapport, O’Neill.

O’Neill : dites.

Teal’k : six jaffas montent la garde et se relaient toutes les quatre heures. Il y a deux jaffas qui gardent la  porte d’entrée continuellement et ne se relaient que pour la nuit. Pour ce qui est de l’intérieur, je ne pense pas qu’ils soient aussi nombreux que Zarteg le pense.

Daniel : Teal’k a raison, lorsque Hapy a été exclu du clan des grands maîtres, que très peu de jaffas l’ont suivi.

O’Neill : combien ?

Daniel : je dirais, pas plus de 50. Sachant que quelques uns ont du périr depuis, il doit y en rester une quarantaine.

O’Neill : on a une chance alors.

Teal’k : nous sommes 16, et eux 40.

O’Neill : notre avantage, c’est que nous savons que nous allons attaquer, et pas eux ! et puis nous avons la motivation.

Daniel : vous avez raison, Jack, il faut partir motiver.

Tous les membres de la mission se réunirent pour étudier plus précisément le plan. La nuit vint assez rapidement. Teal’k observait le moment où devait s’effectuer les relèves.

Teal’k : c’est bon, O’Neill, on peut y aller !

Jack ordonna aux troupes de se positionner, selon le plan élaboré. Tous s’exécutaient.

Ils avançaient pas à pas, rampant même, jusqu’au plus près possible du camps. Quand O’Neill donna le signe d’attaquer.

A l’aide de silencieux, les tireurs abattaient les gardes jaffas sans donner l’alerte. Ainsi, ils pouvaient enfin pénétrer dans l’enceinte du camps.

Une fois à l’intérieur, quatre groupes de quatre suivaient les directions indiquée par le colonel. Le groupe de Jack était composé de Daniel, Teal’k et un des volontaires de l’armée de Zarteg.

Ils avançaient prudemment, tout en évitent les gardes jaffas.

Quand un nouveau cri se fit entendre. A ce moment, le Goaul’d bourreau s’apprêtait à déposer une barre en fer rougissante sur le ventre de Sam. Celle ci hurlait pour l’en empêcher, mais Hapy ordonnait au bourreau de continuer.

O’Neill, alarmé : ca vient de la bas, allons y !

Ils se dirigeaient vers une porte qui donnait aux sous sols.

Daniel : vous croyez que c’est prudent d’aller la dedans ?

O’Neill : je me fiche pas mal de savoir si c’est prudent ou non, ce que je sais, c’est que Carter est entrain de hurler au secour. Alors, on y va !

Teal’k passait le premier, sa lance en mains, ainsi que O’Neill, le volontaire, et enfin, Daniel fermait la marche, totalement apeuré.

Teal’k : je vois deux jaffas devant la porte.

O’Neill : très bien. A trois, on attaque. TROIS !

Teal’k se jeta au sol et en s’agenouillant, tua un des jaffa. Jack, qui le suivait de près, se chargea d’abattre l’autre.

Alarmé par ces tirs, Hapy fit stopper la torture, juste au moment où le bourreau allait mettre le fer bouillant en contact avec la peu de Sam.

Hapy : va voir ce qu’il se passe, jaffa !

Mais à peine celui ci avait il mit un pieds dehors, qu’il fut abattu par Teal’k.

O’Neill s’empressa d’entrer dans la geôle.

O’Neill : ah, alors, c’est vous Hapy !

Hapy : qui êtes vous, maudits Tauri ?

O’Neill : je suis celui qui va t’envoyer en enfer, enchanté de t’avoir connu!

Jack pointa son arme sur Hapy et le tua d’un coup net et bien placé. Teal’k assurait les arrières avec le volontaire , tandis que Daniel était figé sur place, de peur.

O’Neill : Carter, ca va ?

Carter, avec une voix très faible : mon colonel ? c’est vous ?

O’Neill : pour vous servir, major !

Carter, esquissant un sourire : vous y avez mit le temps ! la prochaine fois, dépêchez vous !

O’Neill : il n’y aura pas de prochaine fois, dorénavant, vous resterez toujours à mes côtés, je veux vous avoir à l’œil.

Teal’k : colonel O’Neill, il faut sortir d’ici, vite, le major Carter me semble en très mauvais état !

Jack détacha Sam et la pris dans ses bras. Mais elle gémit car les blessures des coups de fouets étaient encore toutes fraîches.

O’Neill : désolé Carter, je n’ai pas le choix.

Ils partirent en direction de la sortie. Sur leur chemin, ils ne trouvaient que des cadavres de Goaul’d. Les soldats avaient déjà fait le ménage. Mais il y en avait encore embusqués. Jack restait à l’abris, portant Sam dans ses bras, pendant que les autres se chargeaient du boulot.

Après quelques minutes, tous les Goaul’d avaient été tué. Les soldats purent enfin sortirent de ce qui était maintenant un cimetière. Malheureusement, parmi les morts, se trouvaient deux des volontaires et trois des militaires.

O’Neill, déposant Sam : vous avez fait du bon travail, je vous félicite. Rentrons au village, il faut soigner Carter au plus vite.

Arrivé au village, Zarteg s’empressa de prendre des nouvelles de la mission.

Volontaire : mission réussie, chef ! Hapy ne nous enlèvera plus jamais nos femmes. Et nous avons récupérer la fille. Mais deux de nos compagnons sont morts…..

Zarteg : c’est regrettable…. bien, poser la fille sur le lit, il faut la soigner.

Jack la déposa doucement sur le lit de Zarteg et un médecin arriva.

Zarteg : voici Milina, notre médecin. Elle va s’occuper d’elle, venez, nous avons à parler.

Tous quittaient la chambre, laissant Sam aux soins de Milina.

Zarteg : je suis heureux de ce que vous venez de faire, Jack. Mais comment puis-je vous remercier ? nous n’avons rien à vous proposer en échange.

O’Neill : soignez bien Carter, c’est déjà ca !

Daniel : nous vous demandons rien en échange. Mais en acceptant notre alliance et en la respectant, nous serions quitte.

Zarteg : c’est d’accord, Daniel, nous le ferons, vous avez la parole de mon peuple.

Après des poignées de mains, et s’assurant que Sam allait bien, toutes les équipes devaient rentrées à la base.

Les " au revoir " furent brefs, et tous rentraient enfin sur Terre.

Hammond, se précipitant : alors, colonel, que c’est-il passé ?

O’Neill : nous avions perdu Carter, mais nous l’avons récupéré. Non mais ! chacun ses affaires, non ?

Hammond, voyant Sam dans les bras de Teal’k : amenez la tout de suite à l’infirmerie. Vous aussi, allez y tous. Je reporte le débriefing à demain. Vous avez la journée de repos.

O’Neill : une seule journée ? ? après tout ca ! c’est vraiment pas juste !

Tous se rendaient à l’infirmerie, mais bien sûr, personne n’avait eu de mal, si ce n’est quelques égratignures dues à l’attaque.

Le docteur Frasier plaça Sam dans la salle de repos, afin qu’elle soit au calme et que ses blessures se referment vite.

Jack, soucieux de l’état de santé de son major, se rendit à l’infirmerie voir Sam. Janet était déjà là, entrain de lui parler.

O’Neill : alors, comment va la mariée ?

Carter, souriante : bien et c’est grâce à vous !

O’Neill : mission de routine. On sauve le monde, on sauve des gens….

Frasier : il s’en ait fallu de peu pour qu’elle souffre de séquelles, vous savez ?

O’Neill : ah oui ? ben c’est normal, épouser un espèce de dieu Goaul’d, ca marque à vie, ca !

Frasier, souriante : je voulais parler de séquelles physiques, Jack.

O’Neill : ca aurait été dommage d’abîmer Carter !

Sam se sentit devenir toute rouge et baissa la tête.

Frasier, qui se sentait de trop : bon, et bien je vous laisse entre militaires, je repasserai plus tard, Sam.

Carter : à plus tard, Janet.

Jack et Sam étaient maintenant seuls.

O’Neill : ca n’a pas été trop dur la torture, Carter ?

Carter : du tout, j’ai adoré !

O’Neill : j’imagine la souffrance ! désolé ne pas être intervenu plus tôt, mais il fallait mettre un plan au point.

Carter : je comprends, mon colonel. Je vous suis déjà très reconnaissante d’être arrivé avant que je ne me fasse tatouer la peau…

O’Neill : je crois que mon humour a déteint sur vous, Carter, faites attention, c’est pas bien bon !

Carter, affichant son plus beau sourire : oui, à force de vous côtoyer……

O’Neill : et bien comme je vois que je suis néfaste pour vous, je vais vous laisser vous reposer. A plus, major. En sortant : et ne croyez pas être en vacances longtemps, dès que vous êtes capable de lever le petit doigt, vous revenez en mission.

Sam souriait de plus belle. Elle posa sa tête sur son oreiller et s’endormi.

Une semaine plus tard, Janet donna son accord pour que Sam réintègre SG1. Elle retrouva ses amis au ness pour le déjeuner et leur fit part de la nouvelle.

Daniel : bon retour parmi nous, Sam.

Teal’k : heureux de vous retrouver dans l’équipe, major Carter.

Carter : merci !

O’Neill : et c’est reparti pour les théories à la Carter : réacteur machin, électron…..spatio-temporel…. Intergalactique…. Et tout et tout…. Une vraie " Hapy end " !

Sam sourit à la remarque de Jack.

Daniel : ne me dites pas que vous n’êtes pas heureux de la revoir parmi nous, après tout le cinéma que vous nous avez fait pour la récupérer !

Daniel avait dit ça sans vraiment s’en rendre compte. Ce qui lui valu un regard méchant de Jack, tandis que Sam paraissait surprise par ce qu’elle venait d’entendre.

Daniel : quoi, qu’est-ce que j’ai dit ?….. (se rendant compte de son erreur) ah, oups, désolé.

O’Neill : Teal’k, rappelez moi de le tuer, discrètement, à notre prochaine mission, on dira que c’était un Goaul’d qui a fait ca.

Teal’k ne compris pas blague et souleva un sourcil.

O’Neill, regardant Teal’k : laissez tomber !

Puis Jack, trop mal à l’aise, se leva et sortit du ness.

Carter , curieuse : ca voulait dire quoi, ca, Daniel ?

Daniel : Jack va me tuer, mais tant pis, et puis, je lui rend service. En fait, il était vraiment très furieux quand il a su votre enlèvement. Il était prêt à tout pour vous tirer de là. Heureusement, on l’en a empêcher en plusieurs fois pour pas qu’il fasse tout foirer. Le pire, c’est quand il a su les intentions de Hapy. Là, il était vraiment, comment dire…. Jaloux.

Carter : jaloux ? ?

Teal’k : c’est le mot qui convient le mieux, en effet.

Sur ce, Sam , qui voulait en avoir le cœur net, se leva à son tour et rattrapa Jack dans les couloirs, alors qu’il s’apprêtait à entrer dans sa chambre.

Carter : mon colonel !

O’Neill : qu’est-ce qu’il y a, Carter ?

Carter : puis-je vous parler ?

O’Neill : bien sûr, allez y.

Carter : heu…. En privé.

O’Neill : bon, et bien entrons.

Tous les deux pénétraient dans la chambre de Jack.

O’Neill : vous voulez parler de quoi ?

Carter : Daniel m’a dit des choses……

O’Neill : encore lui ! ! il est impossible, celui là !

Carter : écoutez, mon colonel, je crois qu’il a eu raison, il faut que nous en parlons, un jour ou l’autre.

O’Neill : d’accord ! je choisi un autre jour, alors !

Carter : mon colonel, soyez sérieux, c’est important ce que j’ai à vous dire.

O’Neill : bon, très bien, allez y.

Carter : je sais que vous vous êtes fait beaucoup de souci pour mon enlèvement.

O’Neill :c’est normal, non ?

Carter : Daniel et Teal’k m’ont dit que c’était plus que ca, vous étiez jaloux.

O’Neill : jaloux ? ? non mais ils délirent ! !

Carter : vous en êtes sûr, mon colonel ?

O’Neill : et bien…… ok, c’est vrai que ca m’a pas mal énervé de vous savoir entre les mains de ce pervers. Et puis, et puis….. et puis, oui, j’étais jaloux….

Carter : un peu comme moi quand vous étiez sur Edora, avec Laira….

O’Neill ,agréablement étonné : vous étiez jalouse, Carter ? ?

Carter : oui, mon colonel, pour la simple et unique raison que….

O’Neill : que ? ? ?

Carter : que je vous aime…. Mais je sais que je n’ai pas le droit à cause du…..

O’Neill, la coupant : vous m’aimez ? ? Oua ! si je m’attendais à ca !

Carter : je vous ai dis, il y a le règlement et…..

O’Neill, la coupant une nouvelle fois : je t’aime aussi, Sam.

Celle ci s’arrêta nette, regardant Jack dans les yeux. Mais, son regard était trop gênant, alors, elle baissa la tête. C’est alors que Jack lui souleva le menton, l’obligeant à ce qu’elle le regarde.

O’Neill : maintenant, tu sais ce que je ressens pour toi, Sam. A toi de faire ton choix.

Carter : Jack, j’aimerai tant, mais tu es mon supérieur… alors, je ne sais pas….

O’Neill : alors je vais t’aider à choisir.

Il lui pris la tête entre ses mains, la colla à lui et l’embrassa tendrement. Sam lui rendit son baiser avec plaisir. Puis, en manque de souffle, ils relâchèrent leur étreinte.

Carter : c’est clair que là, le choix est bien moins difficile.

O’Neill : je ne te force pas, Sam, fais ce qu’il te parait le mieux pour toi, je ne veux pas que tu mettes ta carrière en péril pour moi.

Carter : tu vaux bien plus que ma carrière, Jack. Et puis je crois en l’indulgence du général Hammond.

O’Neill : ce qui veut dire ?

Carter : ce n’est pas assez explicite ? Alors, comme ca, ca l’est peut être plus.

Elle l’empoigna par le col de sa veste et l’attira vers elle pour l’embrasser fougueusement, tout en passant les bras autour de son cou. Tous les deux comprirent qu’ils étaient enfin réuni, après quatre ans à se cacher leurs sentiments. Jack pensait qu’il fallait tout de même qu’il remercie ce bon vieux Daniel, car c’était finalement grâce à lui que tout ca était arrivé.

 

 

THE END