FEMMES
Auteur : Marie-Laure
Email : Fdixies@aol.com
Spolier : saison 4 (ou peu importe, de toute façon, on s’en fout).
Résumé : SG1 part en mission sur P4X501, qui semble très peu habitée. Bien vite, ils tombent entre les mains d’un peuple composé uniquement de femmes. Celles ci souhaitent leur mort, mais veulent garder Jack pour en faire le seul reproducteur de leur descendance.
Genre : aventure, action, romance JetS, et de l’humour (enfin, j’essaie).
Notes : les personnages ne m’appartiennent pas, je ne reçois rien pour écrire ce fanfic, il n’est là que pour divertir les lecteurs, et ca m’amuse bien (hihihi).
Alors, amusez vous aussi. BYE
BASE SGC
Dans la salle de briefing, le général Hammond expliquait la prochaine mission de SG1 sur P4X501.
O’Neill : la planète d’où viennent les jeans, général ?
Tout le monde le regardait étrangement.
O’Neill : ben quoi, 501…. ?
Sam sourit puis se concentra sur le discours du général.
Hammond : bon, après cette parenthèse qui n’a comme d’habitude fait rire personne, je tenais à vous faire part des images reçues dernièrement par la sonde et qui….
O’Neill, à Sam : c’est pas vrai que personne n’a rit, je vous ai vu, vous…
Carter : oui, mon colonel, mais on devrait écouter ce que le général a à nous dire.
O’Neill, tout bas : ba, c’est toujours la même chose. Explorer la planète, rencontrer les peuples, apporter des nouvelles technologies. Et à chaque fois, on revient avec quoi ? rien ! c’est toujours pareil, je vous le dit, et cette mission là aussi.
Carter : ca, l’avenir nous le dira, mon colonel.
O’Neill : alors, je dois être voyant, je savais que j’avais un don…
Hammond : si je vous dérange, colonel O’Neill, dites le moi !
O’Neill : du tout, général. Vos informations m’intéressent beaucoup, continuez.
Hammond : je disais que cette planète à l’air assez inhabitée.
Daniel : " assez " ?
Hammond : oui, il n’y pas beaucoup de décryptage d’ondes. Mais le major Carter pourrait vous en dire plus là dessus.
Chacun attendait les explications de Sam, qui cherchait dans ses dossiers.
O’Neill : et bien, Carter, on attend vos théories avec impatience, j’ai soif de sciences.
Carter : et bien, en fait, ce que le général veut dire, c’est que la sonde a pu détecter quelques ondes provenant d’un périmètre avoisinant les 50Km, ce qui nous donnerait, dans ce cas là, un densité de population inférieure à 5 habitants au kilomètre carré, et donc, nous rapprocherait de la densité moyenne des pays d’Afrique, avec toute fois un léger décalage, car on a remarqué….
O’Neill, la coupant : je crois qu’on a compris, Carter, je n’ai plus très soif, je suis suffisamment désaltéré pour toute une année !
Sam sourit puis se tut, pour laisser la parole au général.
Hammond : et bien, après ses explications du major, je vous laisse vous préparer, vous partirez dans une demi heure. Rompez !
SG 1 sortit de la salle et se rendit dans les vestiaires afin de s’équiper.
Une demi heure plus tard, ils étaient tous devant la porte des étoiles, en salle d’embarquement.
Hammond : tout est bon, SG1 ?
O’Neill : et bien, si on analyse la situation, je dirais que non, général. A choisir, j’aurais préféré quelques jours au chalet….
Hammond : je ne vous demande pas votre avis, colonel.
O’Neill : ah bon ? il me semblait, pourtant…
Voix : chevron 7 enclenché !
Daniel : ca va être à nous !
O’Neill : vous avez compris le système , Daniel, c’est bien !
Après avoir regardé son équipe, Jack leur fit signe de traverser la porte.
De l’autre côté, sur P4X501, le décors était semblable à celui de la jungle brésilienne. La porte se trouvait au bon milieu d’une immense forêt dense, avec des arbres gigantesques et des buissons partout.
O’Neill , à Sam: moi, Tarzan, vous, Jane. En regardant Daniel : vous, Tchita !
Daniel : au moins, je me balade pas en mini jupe en peau de panthère, Tarzan !
O’Neill : vous êtes drôle, Daniel, bon Teal’c, partez de ce côté, allez y jeter un œil.
Teal’c : jeter un œil ?
O’Neill : oui, vous le tirer avec vos doigt, et vous le balancer à travers les arbres.
Teal’c, qui n’avait pas saisi la blague de Jack, souleva un sourcil. Par contre, Sam, qui avait très bien compris, souriait à pleine dents.
O’Neill : c’est une blague, Teal’c.
Daniel : ce que Jack a voulu dire par " jeter un œil ", c’est que vous regardiez un peu partout s’il n’y a pas de danger.
O’Neill : c’est vrai que vous êtes un très bon interprète, Daniel, c’est maintenant que je m’en aperçois !
Carter : je ne reçois rien sur mon détecteur, mon colonel.
O’Neill : ca, ca ne change pas de d’habitude, je vous l’avez bien dit que cette mission serait comme les autres….
Daniel : je pense que les habitants de ce monde doivent être très primitifs.
O’Neill : ouai, ils n’ont même pas de tondeuse pour tailler tout ca ! bon, allons faire un tour.
Jack, Sam et Daniel partirent rejoindre Teal’c, qui arpentait les alentours.
Teal’c : je n’ai rien trouvé d’intéressant de ce côté là, colonel O’Neill.
O’Neill : et bien essayons par…..
Carter : ah ! je reçois des ondes, mon colonel ! !
O’Neill : ah, du changement ! et ca vient d’où, Carter ?
Carter : je ne vois pas bien, on dirait…..que ca vient…..
Teal’c, levant la tête : du haut, colonel O’Neill !
A ce moment là, un filet tomba sur l’équipe et les maintenu prisonnier.
O’Neill :effectivement , c’est venu du haut, Teal’c.
Une femme s’approcha d’eux, qui n’avait pour seule tenu qu’une peau d’animal allant des épaules aux cuisses.
Femme : qui êtes vous ?
O’Neill : Tarzan, lui, c’est Tchita, elle, Jane et lui, et ben, un invité surprise.
Femme : qui vous a donné le droit de venir chez nous, mâle !
Daniel : " mâle " ? ?
D’autres femmes s’approchèrent encore, mais cette fois ci, armées de lances.
Femme , s’adressant à elles : ligotez les et amenez les au village !
SG1 se retrouva les mains et les pieds liés et était suspendu à un grand tronc d’arbre que portaient des femmes soldats.
O’Neill : j’ai l’impression d’être un cochon prêt à rôtir.
Daniel : je crois qu’il n’y a que des femmes ici.
O’Neill : wa ! on va bien s’amuser alors !
Teal’c : j’ai bien peur que ce ne soit pas aussi distrayant, O’Neill.
Carter : elles m’ont l’air sauvages, ces femmes !
Daniel : je me demande bien ce qu’elles comptent faire de nous.
Carter : nous n’allons pas tarder à le savoir, je crois que nous sommes arrivés. village.
En effet, les femmes déposèrent SG1 à terre et les détachèrent pour les enfermer dans une cage, en plein milieu du village.
Bientôt, toutes les habitantes vinrent se regrouper autour de la cage pour observer les prisonniers.
La première femme s’approcha d’eux pour leur parler.
Femme : que faites vous ici ?
O’Neill : une p’tite promenade !
Daniel : nous venons d’une autre planète par la porte des étoiles. Nous ne vous voulons aucun mal.
Femme : les mâles n’apportent que le mal et la destruction !
O’Neill : c’est faux ! ils apportent aussi les bières pour les matchs !
Daniel, tout bas, à Jack : taisez vous, Jack , vous allez tout faire rater ! Puis, à la femme : vous êtes la chef du village ?
Femme : exact, je me nomme Tonna.
O’Neill : joli nom. Moi, c’est O’Neill, je suis le chef de l’équipe. Lui, aux lunettes, c’est Daniel, elle, c’est Carter, et lui, le grand balaise, c’est Teal’c.
Tonna, à Sam : pourquoi es-tu avec des mâle, femelle ?
Carter : femelle ? ?
Tonna : réponds, traîtresse !
Carter : c’est à dire que sur notre planète, nous vivons tous ensembles !
Tonna : sans guerre ?
Carter : pas exactement, en fait, il y en a, oui, mais pas de partout….
Tonna : qui créer ces guerres ? les mâles, n’est-ce pas ?
O’Neill : oh, pas toujours ! tenez, Jeanne d’Arc par exemple…..
Daniel, tout bas : arrêtez, Jack, vous aggravez notre situation ! Puis à Tonna : écoutez, nous comprenons votre réaction, c’est votre culture, et nous la respectons, mais nous ne sommes pas d’ici, alors, laissez nous rentrer chez nous…
Tonna, sévèrement : il n’en est pas question ! qui me dit que vous ne reviendrez pas avec votre armée pour détruire notre peuple ? je ne fais plus confiance à aucun mâle ! et lui, quel est ce signe qu’il porte sur le front ?
O’Neill : c’est joli non ? c’est un p’tit tatouage.
Teal’c : je suis un ancien jaffa, mais je me suis rebellé contre Apophis depuis longtemps.
Tonna : Apophis ? je ne connais pas, encore un de ces mâle idiot qui se croit tout permis !
O’Neill : pour une fois, je suis d’accord avec vous !
Tonna : je vous laisse ici, vous y passerez la nuit, une gardienne viendra vous apportez un repas, du pain et de l’eau !
O’Neill : hum … un vrai festin…
Tonna : c’est ca ou rien , mâle ! nous verrons ce que nous ferons de vous demain ! pour toi, femelle, je ne sais pas encore ce que nous prévoirons ! nous te tuerons peut être avec les autres, tu es de leur côté !
Sur cela, Tonna se retourna violemment et parti.
O’Neill: wa ! quelle femme….enfin, femelle !
Teal’c : je crains que notre sort soit déjà tout vu, O’Neill.
O’Neill : ouai, et ca ne me réjouis pas vraiment.
Carter : il faut que l’on sorte d’ici, mon colonel !
Teal’c : regardez ces quatre femmes qui nous surveillent, ca ne va pas être évident de nous échapper.
En effet, quatre gardiennes étaient à quelques dizaines de mètres d’eux, les yeux rivés sur la cage.
Daniel : elles ressemblent aux Amazoniennes, les femmes sauvages de la jungle brésilienne.
O’Neill : est-ce que ces dames ne tuaient pas les hommes pour les manger ensuite, Daniel ?
Daniel : c’est exact, Jack. En fait, elle les pendaient par les bras, leur arrachaient la peau, et les faisaient cuire leurs boyaux sur un immense bûché.
O’Neill : merci des précisions, Daniel, ca me rassure.
Carter : peut être que je pourrais jouer leur rôle pour essayer de les tromper.
O’Neill : comment ca, Carter ?
Carter : je ferais semblant d’être d’accord avec leur point de vue, puis une fois qu’elles auront confiance en moi, j’en profiterais pour vous tirer de là.
O’Neill : ca, c’est une bonne idée.
Teal’c : vous oubliez que Tonna semble vous détester. Vous êtes une traîtresse pour elle, major Carter.
Carter : il faudra la convaincre du contraire, alors.
Daniel : mais comment ?
Carter : je pourrais me disputer violemment avec le colonel, et faire croire à Tonna que je ne m’entends pas avec les hommes, alors, peut être qu’elle me prendra parmi les siennes.
O’Neill : violemment , Carter ? ?
Carter : il faut que ca fasse vrai, mon colonel.
Teal’c : il faudra agir après que les gardiennes auront déposer le repas.
O’Neill : vous appelez ca un repas, vous, du pain et de l’eau ?
Daniel : l’idée de Sam me paraît la meilleure pour le moment, Jack, nous devons tenter.
O’Neill : ouai, ca se voit que c’est pas vous qui devrez affronter la violence de Carter.
Carter : alors, mon colonel, on essaie ?
O’Neill : ben, je crois qu’on a pas trop le choix. Mais, soyez pas trop violente non, plus, Carter.
Carter, souriante : n’aillez crainte, mon colonel, je me mettrais pas de coups bas.
O’Neill : alors ca va, si vous ne frappez pas par là, c’est bon.
Chacun retournait dans son coin pour se reposer et préparer leur plan.
Au bout de quelques heures, alors que le soleil allait se coucher, une gardienne leur amena leur dîner. Quelques bouts de pains rassis et un grand bol d’eau.
Sam se leva, et s’apprêta à passer à l’action.
Carter : eh, mon colonel, donnez moi ce bout de pain !
O’Neill : non, il est à moi, vous avez eu le votre !
Carter, lui arrachant le pain des mains : non, c’est faux ! !
O’Neill : eh ! ! espèce de femelle ! vous êtes toutes les mêmes ! toujours à gratter ca des autres !
Carter : quoi ? ? ? qu’est-ce que vous dites ! ! alors que vous les mâles , vous n’êtes que des brutes idiots et insolents ! !
Déjà, un groupe de femmes se réunissait autour de la cage, pour voir ce qui se passait. Puis, Tonna vint voir aussi quel était la cause de tout ce remue ménage.
O’Neill : vous n’êtes bonnes qu’à faire la cuisine et la vaisselle !
Carter : quoi ? ? et vous alors, de vrais loques devant leur match ! ! bons à rien du tout ! !
Sam repoussa Jack violemment des deux mains, celui ci se cogna contre les grilles de la cage.
O’Neill : eh ! ! pour qui vous prenez vous ? ? vous êtes une femelle, et vous devez vous soumettre aux hommes ! !
Carter : alors là, vous pouvez vous mettre le doigt dans l’œil, colonel, pff !
O’Neill, la prenant par le bras : arrêtez tout de suite ! vous devez m’obéir, alors taisez vous et implorez le pardon !
Carter : jamais ! ! de toute façon, je hais les hommes ! ! ces femmes ont raison ! vous n’apportez que le malheur partout où vous passez ! !
O’Neill : ba ! ! vous n’allez pas tomber dans leurs bêtises, vous aussi ! je sais que vous êtes une femme, donc pas très intelligente, mais quand même ! !
Carter, lui décrochant un coup de pieds à la cheville : laissez moi tranquille, bande d’imbécile ! ! nous sommes plus malignes que vous ! !
Sam s’approcha de la porte de la cage et regarda Tonna, en espérant que cette dernière la fasse sortir. Et c’est ce qu’elle fit.
Tonna : je suis contente que vous méprisiez vous aussi le genre masculin !
Carter : je n’en peut plus ! ils sont si arriérés !
Tonna : que de sales brutes ! rien dans la tête !
Carter : je les hais !
Tonna : venez avec nous, nous allons vous accueillir comme il se doit, vous donner un bon repas, et vous apprendre nos coutumes. Bienvenue chez nous, Carter.
Carter : merci, mais appelez moi Sam.
Sam se retourna une dernière fois pour voir son colonel, et s’assurer qu’il n’avait rien de grave. Jack se tenait tout de même la jambe, car le coup de Sam l’avait surpris. Elle en était désolée, mais elle devait montrer aux autres qu’elle était bien de leur côté.
Tonna emmena Sam dans sa maison. Beaucoup d’autres femmes se réunissaient autour d’elle, ravis de voir une nouvelle recrue parmi elles.
Puis, une des femmes emmena Sam dans une chambre afin de la vêtir à leur façon.
Femme : je m’appelle Guna. Je suis l’habilleuse du village. C’est moi qui conçois ces vêtement. Tenez, mettez ca, ca vous ira très bien.
Sam partit se changer et revint se présenter à Guna.
Guna : mais que vous êtes merveilleuse.
En effet, Sam était très belle dans cette légère peau en deux parties. Tous d’abord, un petit haut lui couvrait une épaule et la poitrine. Puis un bas qui lui faisait une mini jupe. Le tout était en peau de renard, très doux et très saillant.
Carter : c’est court, quand même, je me sens un peu gênée.
Guna : vous verrez, vous allez vous y faire très vite, en tout ca, ca vous met en valeur.
Carter : merci.
Guna : allons retrouver les autres, Sam, elles nous attendent pour discuter des mâles.
Carter : bien.
En partant , elles passaient devant une porte, et Sam, croyant que c’était le chemin, allait l’ouvrir.
Guna : non ! ! pas cette porte ! !
Carter : excusez moi, Guna.
Guna : il ne faut jamais entrer là dedans, c’est la pièce interdite, venez, c’est par ici.
Toutes les deux allaient retrouver le cercle des femmes du village, qui s’étaient réunit autour d’une grande table, dans le salon de Tonna.
Tonna : vous êtes magnifique, comme ca, Sam.
Carter : merci, Tonna.
Des gardiennes leurs servaient une sorte de soupe orangée.
Carter : qu’est-ce dont, Tonna ?
Tonna : un mélange bienfaisant.
Carter : comment ca ?
Tonna : il est plein de vitamines, ce qui donnent des forces aux femelles pour toute la journée suivante.
Carter : alors, vous buvez cela tous les soirs ?
Tonna : c’est cela même. Sinon, nous sommes en manque d’énergie pour faire notre travail. C’est épuisant, la chasse, les travaux, les champs, les animaux…
Carter : je comprends bien.
Sam et les autres burent leur potage. Puis, elles s’installèrent sur les fauteuils et engageaient toutes sortes de discussions. Au bout d’un moment, Sam sentit sa tête tournée. Elle n’arrivait plus à fixer un point, un visage. Elle voulu se lever, mais retomba aussitôt sur son siège. Après plusieurs minutes, elle et toutes les autres femmes s’endormirent.
Le lendemain matin, toutes se réveillaient en même temps, aux alentours de 8 heures.
Tonna était déjà debout depuis plusieurs minutes, prête et assise sur son trône.
Les femmes sortirent très vite de la maison pour reprendre leurs activités.
Tonna : attends, Sam.
Sam semblait égarée, elle ne savait pas vraiment ce qui s’était passé.
Tonna : Tu vas bien, Sam ?
Carter : oui, Tonna, notre chef.
Tonna : Tu es de notre côté ?
Carter : bien sûr, Tonna notre chef.
Sam disait ces mots sans en comprendre le sens, c’était un automatisme. Comme si elle servait Tonna depuis toujours. Elle ressentait une haine profonde envers les hommes, mais ignorait encore pourquoi.
Tonna : vous êtes prête à me servir ?
Carter : jusqu’à la mort, Tonna, notre chef. Les mâles sont nos ennemis et il faut tous les exterminer !
Tonna : parfait, Sam, je suis contente de toi, tu peux disposer, maintenant, va retrouver les autres femelles, elles te donneront du travail.
Carter : à ton service, Tonna notre chef.
Puis Sam sortit dehors. Les femmes du village s’occupaient déjà toute, et Guna vint à sa rencontre.
Guna : tu n’as rien à faire, Sam ?
Carter : non, Guna, Tonna notre chef m’a dit que vous alliez me donner quelque chose à faire.
Guna : vient par ici, tu vas traire les vaches.
Elle l’emmena près d’une grange où étaient enfermées les vaches. Sam se mit sur un tabouret et sortit le lait, comme si elle l’avait fait depuis toujours.
Non loin de là, se trouvaient ses amis enfermés dans la cage. Jack, qui avait reconnu son major, l’appela.
O’Neill : eh ! Carter !
Mais celle ci ne réagissait pas. Alors, Daniel essayait à son tour.
Daniel : eh ! ! Sam ! !
En entendant son prénom, Sam se retourna immédiatement et se rendit vers l’équipe.
Carter : de quel droit m’adressez vous la parole, mâles ! !
O’Neill : c’est bon, Carter, arrêtez de jouer la comédie. Au fait, vous m’avez fait mal avec votre coup de pieds dans le tibia !
Carter : c’était insuffisant ! j’aurais du vous arracher les boyaux et les faire cuire sur le feu.
Les trois compagnons restaient bouches bées.
Daniel : pardon, Sam ? ?
Carter, sur un ton élevé : ne m’appelez pas Sam, mais femelle, vous me devez le respect, sale mâle !
O’Neill : ca va pas, Carter, ressaisissez vous, bon sang !
Carter : je me nomme Sam !
O’Neill : sérieux ? non, vous plaisantez ? mais dites moi, vous ne serriez pas tombée sur la tête, par hasard ?
Carter : arrêtez vos questions, de toute façon, vous allez tous mourir !
O’Neill : c’est justement pour éviter ca que vous êtes dehors, Carter….
Carter : je ne vois pas de quoi vous voulez parler, mâles inférieurs !
Sam se retourna brusquement et s’en alla traire les vaches.
Daniel : elle est très nerveuse, on dirait.
O’Neill : vous avez remarquez ?
Teal’c : il semblerait que durant la nuit, elle est subit quelque chose qui a altéré son comportement, O’Neill.
O’Neill : on dirait, en effet. Elle est devenu aussi enragée que les autres femmes !
Daniel : elle ne nous sortira pas de là, pas dans cette état là !
Teal’c : nous devons nous débrouiller seuls.
O’Neill : c’est magnifique ! déjà qu’il n’y avait que Carter pour relever le niveau intellectuel de l’équipe, et maintenant, elle est encore plus bête que moi !
Les trois hommes se posaient dans un coin et essayaient de trouver un plan.
De son côté, Tonna regroupa ses femelles pour décider du sort des mâles.
Guna : nous devons les tuer, Tonna, notre chef !
Carter : oui, tuons les tous !
Tonna : du calme, nous devons réfléchir à cela. Il faut tout de même penser à assurer notre descendance, femelles.
Guna : alors, que veux tu faire, Tonna, notre chef ?
Tonna : en garder un pour qu’il nous donne des enfants !
Guna : lequel ?
Tonna : le chef !
Carter : oui, gardons le chef, il nous donnera de forts enfants, robustes et courageux, Tonna, notre chef.
Tonna : c’est exact !
Guna : et les autres ?
Tonna : tuons les !
Tonna se leva et les femmes firent de même, puis elles retournaient toutes à leurs activités.
Tonna : attends, Sam.
Carter : oui, Tonna, notre chef ?
Tonna : je veux que tu me rendes un petit service.
Carter :avec joie.
Tonna : tu seras charger de tester le mâle, afin de nous assurer qu’il est apte à notre reproduction.
Carter : tes désirs sont des ordres, Tonna, notre chef. Quand dois je faire cela ?
Tonna : dès que les gardiennes l’aurons amené dans ma chambre. C’est à dire, dans peu de temps.
Carter : bien.
Sam sortit et Guna la regarda bizarrement. Puis elle se dirigea vers Tonna.
Guna : pourquoi elle, Tonna, notre chef ?
Tonna : elle était avec eux, ce sera plus facile. Et puis, nous ne prendront pas de risques inutiles.
Guna : c’est que…..
Tonna : t’en fais pas, Guna, ton tour viendra, tu enfanteras toi aussi.
Guna : bien, Tonna notre chef.
Elle était rassurée et retourna aux champs avec l’idée d’un bébé en tête.
Quelques temps plus tard, les gardiennes avaient ramené Jack dans la maison de Tonna, cette dernière fit rappeler Sam.
O’Neill : que ce passe-t-il ici, une boom ?
Tonna : arrêtez vos blagues minables, mâle !
O’Neill : oh ! mais elles faisaient rire Carter, avant ! n’est-ce pas Carter ?
Carter : on ne se connaît pas, mâle !
Tonna : tu es prêtes, Sam ?
Carter : oui, Tonna notre chef.
O’Neill : " chef " ? ? mais c’est moi votre chef, Carter !
Carter : sûrement pas.
Et Sam lui décocha un coup de poing au ventre. Jack se plia en deux et posa un genoux à terre pour ne pas s’écrouler.
O’Neill : j’ai toujours su que vous aviez une sacrée poigne, mais là, c’est trop pour moi…..
Les gardiennes l’aidaient à se relever.
O’Neill : merci, mes chéries. Alors, au fait, prêt à quoi faire ?
Tonna : à donner un enfant !
O’Neill : pardon ? ?
Tonna : vous avez été désigné pour assurer notre descendance. Ainsi, vous enfanterez les femelles qui le souhaiteront.
O’Neill : wa ! quel programme, je ne sais pas si je vais tenir le coup….
Tonna : c’est ce dont Sam va devoir s’assurer. Si vous n’êtes pas apte, nous vous tuerons avec les autres, tant pis !
O’Neill : Carter va quoi ? ? ?
Tonna : nous avons déjà perdu assez de temps ! emmenez le dans la chambre !
Deux gardiennes le prirent par les bras et le conduisis à la chambre. Sam suivait.
Tonna, à Sam : j’ai confiance en toi, Sam, j’espère que tu feras du bon travail.
Carter : je te remercie pour ta confiance, Tonna, notre chef, c’est un honneur pour moi que de te servir !
Alors elle entra dans la pièce et se retrouva seule avec Jack.
O’Neill : mais qu’est-ce qui vous arrive, Carter ?
Carter : je me nome Sam, je vous l’ai déjà dit ! alors cessez de m’appelez Carter !
Carter : mais c’est pourtant votre nom, rappelez vous ! nous faisons parti de SG1, une équipe d’exploration. Nous visitons des planètes à la recherche de technologies !
Carter : je ne suis pas au courrant ! vous mentez ! je ne suis pas amie avec des mâles !
O’Neill : c’est pas vrai ! mais elles vous ont fait quoi, ces femmes, pour vous rendre aussi bornée?
Carter : elles m’ont ouvert les yeux ! vous, les mâles, vous n’êtes que des porcs, méchants, bêtes et inutiles !
O’Neill : merci, c’est sympa.
Carter : de toute façon, je ne suis pas ici pour parler de cela avec vous ! j’ai une mission à effectuer.
O’Neill : c’est exact ! et cette mission consistait à explorer cette planète ! mais je crois qu’elle ne nous amènera rien de bon, alors rentrons à présent !
Carter : je ne comprends rien à ce que vous me racontez, et ca m’est égal ! je vous hais !
O’Neill : pourtant, il semblerait que vous vouliez faire quelque chose de…..d’intime avec moi ?
Carter : ce sont les ordres !
O’Neill : hum….la belle excuse, hein !
Sam, qui avait perdu patience, s’approchait de lui à grands pas.
Carter : c’est vrai, c’est peut être une excuse ! alors, autant en profiter !
O’Neill : ah bon ?
Sam l’empoigna par le col et le jeta sur le lit. Elle se mit à genoux sur lui.
O’Neill : écoutez Carter, ce n’est pas très raisonnable, je suis votre colonel et….
Mais il n’eut pas le temps de finir sa phrase que déjà elle l’embrassait fougueusement sur la bouche, lui coupant la respiration. En même temps, elle lui ôta sa veste et déchira son tee-shirt.
O’Neill : un peu de calme, Carter, vous n’avez pas votre tête, Teal’c pense que vous avez bu un élixir…..
Mais Sam se rua à nouveau sur sa bouche. Elle lui enleva ensuite sa ceinture et tira sur son pantalon. Jack était maintenant en caleçon.
O’Neill : bon, vous avez fini, Carter ? écoutez moi, un peu ! vous devez vous ressaisir !
Sam le regardait avec des yeux de tigresse. Elle ne désirait que lui, ce qui le troublait affreusement. Jack perdait tous ses moyens. Comment renoncer à Sam, la femme dont il était amoureux depuis déjà quatre ans.
O’Neill : bon, c’est vrai, vous êtes très attirante, surtout dans ce petit…..ensemble.
Sam arracha violemment sa tenue et glissa sur lui.
Carter : cessez de parlez, mâle, et faites ce que vous avez à faire !
O’Neill, émerveillé devant son superbe corps : je crois que je n’ai pas le choix. Et puis ce n’est pas de ma faute ! c’est vous qui me poussez !
Carter, impatiente : allez y !
Alors, Jack assouvit les désirs de son major durant une bonne heure. A bout de souffle, ils s’arrêtaient, totalement épuisés et sans aucune énergie.
O’Neill : j’espère que j’ai réussit le test ?
Carter : vous êtes le bon ! vous saurez enfanter les femelles du village.
O’Neill : wa ! j’ai du pain sur la planche !
Carter : je dois prévenir Tonna, notre chef, de cette nouvelle.
Sam se rhabilla et quitta la chambre, laissant seul Jack, qui enfila lui aussi ses vêtements.
Les gardiennes venaient le chercher pour le présenter à Tonna.
Tonna : je suis contente que vous soyez apte à notre fécondation !
O’Neill : ca me réjouis beaucoup, c’est sûr, je n’aurais pas la peau arrachée et les boyaux cuit sur un immense bûché.
Tonna : quoi ? ?
O’Neill : oh, non, rien…
Carter : il est suffisamment fort pour donner un enfant à chacune des femelles du village, Tonna, notre chef.
Tonna : je suis fière de toi, Sam ! Tu peux retourner à tes occupations. Gardiennes, emmenez le mâle au cachot, à l’abri des regards. Demain, nous le sortirons pour qu’il puisse admirer le spectacle de la mort de ses amis.
O’Neill : en première loge, au moins ?
Tonna : j’espère de tout mon cœur que la bêtise masculine n’est pas héréditaire !
Deux gardiennes emmenèrent Jack dans un cachot, au sous sol.
Quand à Sam, elle retourna à ses occupations. Passant devant la cage des prisonniers, Daniel l’appela.
Daniel : eh ! Sam ! vous devez nous écoutez, je vous en supplie !
Carter : que me voulez vous, encore ?
Daniel : vous êtes notre amie, nous étions ensemble, dans la même équipe.
Carter : SG1 ?
Daniel : oui ! c’est cela ! vous vous rappelez ?
Carter, pensive : non, mais le mâle chef m’en a parlé.
Teal’c : il disait la vérité, major Carter, nous étions tous unis.
Le mot " major " provoqua un sursaut chez Sam, comme si une brève image venait de lui traverser l’esprit.
Carter, essayant de se rappeler : major…. ?
Daniel : oui, vous étiez major, c’est à dire, aux ordres du colonel O’Neill, le chef mâle !
Carter, après un autre flash : colonel O’Neill…. ?
Teal’c : essayez de vous souvenir, major Carter, notre sort en dépend.
Carter : je n’arrive pas à me rappeler… c’est très flou….
Daniel : croyez nous, Sam, sinon, pourquoi n’avez vous aucun souvenirs de votre arrivée ici, de votre enfance , et de tout le reste. Nous sommes ici depuis hier, ces femmes nous ont fait prisonniers, et elles vous ont emmené. Depuis, vous êtes une des leurs.
Carter : prisonniers….. je crois que….. que…..
Sam avait des souvenirs de tout cela, mais que de brefs flash back. Elle mit les mains sur sa figure et s’en alla dans un petit coin, isolé du village.
Elle s’assaillait et repensa à tout ce qu’elle venait d’entendre. En effet, elle ne se rappelait de rien sur son enfance, son adolescence, la raison de la disparition des hommes…. Juste des souvenirs récents, datant d’ un jour ou deux. Tout était confus dans sa tête. Mais elle voulait tirer tout cela au clair.
Sam se leva et partit dans la maison de Tonna, en cachette, pour essayer de trouver des réponses à ses questions.
Tonna n’était pas là, son trône était vide. Sam pénétra dans sa demeure et scruta tous les recoins de la pièce principale.
Mais rien d’intéressant ne s’y trouvait. Alors, elle se rendit devant une porte, la porte qui donnait sur la salle interdite. Décidée à trouver des réponses, elle y entra quand même.
C’était une petite pièce assez sombre. Au milieu, se trouvait une grande marmite posée sur un feu, alors éteint. Tout autour de la pièce se trouvaient des étagères avec entreposés dessus, des bocaux. Ils contenaient des épices, des herbes, des plantes, des fleurs… toutes sortes de produits pouvant servir à un élixir, comme lui avait dit Jack.
Dans la marmite, elle reconnu le potage orangé qu’elle avait bu la veille, et que toutes les femmes buvaient chaque soir.
Petit à petit, ses idées s’éclaircissaient.
Carter, à elle même : je me souviens, oui, j’ai bu cette potion. Ensuite, ma tête a tourné, et je me suis évanouie. Depuis, je vénère Tonna….. c’est pas vrai ! et toutes les femmes font pareil ! elles sont toutes sous l’emprise de cet élixir. Le mâle chef….le colonel O’Neill avait raison !
Tonna : bien vu, Sam !
Sam se retourna, surprise, et vit Tonna devant elle.
Tonna : je savais que tu étais maligne, et qu’il fallait que je me débarrasse de toi !
Carter : c’est ce que tu aurais du faire ! il est trop tard, à présent ! je vais tout révéler aux femmes du village !
Tonna : tu n’en feras rien ! gardiennes !
Les deux gardiennes privées de Tonna entraient et saisissaient Sam par les épaules.
Tonna : emmenez là avec le mâle, au cachot !
Les gardiennes s’exécutaient.
Sam fut jeter dans la même cellule que Jack.
O’Neill : Carter ?
Carter : oui, c’est bien moi, mon colonel.
O’Neill : mon colonel ? alors, vous avez retrouvé vos esprits ?
Carter : oui, mon colonel, je me souviens de tout.
O’Neill : alors, que c’est-il passé, Carter ?
Carter : après notre petit cinéma pour que je sorte de la cage, Tonna m’a emmené chez elle, avec les autres femmes. Puis, nous avons toutes dînées ensembles. On nous a servit un potage. Un élixir qui nous a toutes envoûtées. Nous étions sous l’effet des produits et nous pensions que Tonna avait raison au sujet des hommes.
O’Neill : j’ai vu ca ! mais vous vous souvenez, maintenant ?
Carter : oui, mon colonel, Daniel et Teal’c m’ont remis les idées au clair.
O’Neill : bien joué ! Et les autres femmes sont encore sous l’emprise de la potion ?
Carter : affirmatif, mon colonel . Mais il faut les avertir avant qu’elles ne boivent le potage, et que tout ca ne recommence. C’est maintenant qu’elles sont le plus vulnérables, les effets se dissipent peu à peu, c’est pourquoi Tonna leur fait boire le potage tous les soirs.
O’Neill : je vois, mais ca va être difficile, Carter, nous sommes enfermés dans un cachot, avec deux hippopotames devant la porte, et nous sommes sans armes.
Carter : je sais, mon colonel, je réfléchis à une solution.
O’Neill : oui, et bien la dernière fois que vous avez fait ca, on a vu où ca nous a conduit.
Sam se contenta de faire un timide sourire puis baissa la tête. Quand soudain, la porte s’ouvrit. C’était Guna.
Carter : Guna ! !
Guna : Sam ! !
O’Neill : heu…..
Carter : c’est Guna, mon colonel.
Carter : j’avais compris, Carter.
Carter : c’est mon amie.
Guna : je connais les intentions de Tonna, à votre sujet.
O’Neill : et ?
Guna : j’espère changer ses plans.
Carter : je savais que je pouvais compter sur toi, Guna !
Guna : je me doutais depuis quelques temps déjà de la supercherie de Tonna. Mais je n’ai jamais su quoi faire. Aujourd’hui, je sais que ces idées sont mauvaises. Nous avons besoin des hommes comme eux ont besoin de nous.
O’Neill : Tout à fait d’accord avec vous, Gina !
Carter : Guna, mon colonel. Alors, tu vas faire quoi ?
Guna : je suis venu ici en prétextant que je voulais t’accabler une dernière fois avant que tu ne meurs.
O’Neill : c’était gentil, ca !
Guna : ce n’est bien sûr pas l’objet de ma visite. Voilà mon plan.
Guna leur expliqua son plan de libération, que Jack et Sam écoutaient attentivement.
Guna : vous avez compris ?
O’Neill : non.
Guna : pardon ?
Carter : c’est bon, Guna, j’ai compris.
Guna : alors, j’espère que ca marchera. Il faut que j’y aille maintenant, à tout à l’heure, mes amis.
Guna sortit du cachot pour retrouver les femmes du village.
Sam et Jack se posaient par terre, essayant de prendre des forces pour le plan d’attaque. Sam expliqua tout à son colonel, en simplifiant les choses.
Carter : vous avez compris, maintenant, mon colonel ?
O’Neill : ah ba là, c’est plus clair.
Carter : vous n’avez toujours rien compris , n’est-ce pas?
O’Neill : pas un mot, Carter. Mais j’ai une bonne excuse.
Carter : laquelle ?
O’Neill : votre tenue me trouble, Carter.
Sam se rendit compte qu’elle portait toujours ce petit ensemble en peau de renard, lui couvrant la poitrine et les cuisses.
Carter, gênée : il n’y avait que ca en magasin…
Un long moment, le silence s’installa dans la pièce. La pression devait tellement forte, que Sam se décida à parler.
Carter : mon colonel….pour ce qui s’est passé….
O’Neill : oui, Carter ?
Carter : chez Tonna, le test d’aptitude…..
O’Neill : ah oui, le test….
Carter : comment dire…..vous savez….. j’étais
O’Neill : très sexy ! sans aucun doute !
Carter, souriante mais surprise : ce n’est pas ce que je voulais dire, mon colonel….
O’Neill : vous étiez sous effets de la potion, je sais, Carter. Ce n’est pas de votre faute.
Carter : c’est exact, mon colonel. Je vous dois néanmoins des excuses.
O’Neill : ah bon ? pourquoi ?
Carter : j’ai manqué de respect envers mon supérieur.
O’Neill : j’ai trouvé que vous m’aviez très bien respecté, au contraire, peut être ne vous rappelez vous pas de tout ?
Carter , baissant la tête : si, je m’en souviens très bien.
O’Neill : Carter, c’est plutôt à moi de m’excuser. J’étais le seul conscient de ce qui se passait. Mais je n’ai rien fait pour l’empêcher, enfin, au début si, mais j’ai cédé…
Carter : pourquoi ?
O’Neill : parce que….enfin…..vous…Carter….. vous ne m’êtes pas ….indifférente. Et l’idée de passer un bon moment avec vous a été plus forte que la raison. J’en suis navré. C’était totalement irresponsable, je l’admets.
Carter : je ne vous suis pas ….indifférente ? ?
O’Neill : ben, enfin, non, pas vraiment, vous savez que je ne suis pas doué pour ce genre de truc, Carter....
Carter : alors, je vais vous dire ce que je pense de tout cela, mon colonel.
O’Neill : dites, Carter.
Carter : si nous avons fait cela, c’est que nos sentiments nous l’ordonnaient. Alors, il ne faut pas les renier maintenant, mais plutôt les admettre.
O’Neill : admettre quoi exactement, Carter ?
Carter : que nous avons des sentiments bien plus qu’amicaux l’un envers l’autre, mais nous les refusons à cause du règlement militaire et des conséquences qu’une telle relation pourrait engendrer.
O’Neill : je vous ai déjà dis que je hais le règlement ?
Carter, souriante : oui, mon colonel, je l’avais remarqué.
O’Neill : je vous ai déjà dis que je vous trouvais super sexy et très attirante dans ce petit ensemble ?
Carter, étonnée : heu, oui, mon colonel.
O’Neill : je vous ai déjà dis que je suis fou de vous, Carter ?
Carter : pardon, mon colonel ?
Jack l’empoigna par la nuque et l’attira vers lui, ils étaient encore assis.
O’Neill : alors, je vous le dis maintenant. Je vous aime, Carter.
Puis Jack l’embrassa tendrement. Elle lui rendit son baiser bien volontiers.
Carter : je suis ravis de l’entendre.
O’Neill : je t’ai déjà dis que tu embrassais comme une déesse ?
Carter : parce que tu as déjà embrassé une déesse, peut être ?
O’Neill : qui sait, dans une autre vie ?
Sam sourit puis lui prit le visage entre les mains, pour mieux l’embrasser. Un baiser qui dura une éternité, et qui fut suivi de nombreux autres, tous plus passionnés les uns que les autres.
Quand la sonnerie d’une cloche vint les interrompre.
Carter : c’est le signal du repas du soir.
O’Neill, qui continuait à l’embrasser un peu partout : hum… encore un peu….
Carter : jack, c’est le moment de passer à l’action, nous ne pouvons plus attendre !
O’Neill : mais on vient de commencer…
Carter : debout, colonel !
Sam se leva et Jack fit de même. Ils s’approchèrent tous deux de la porte.
Carter : bon, on y va !
Jack et Sam enfoncèrent la porte à grands coups de pieds.
Carter : Guna avait raison, les gardiennes ne sont pas là, elles sont au repas elles aussi.
O’Neill : encore heureux, parce qu’on se serait prit quelque chose ! !
Carter : viens, Guna a du déposer des lances par là, cachées.
Ils cherchèrent sous les débris du sous sol, quand enfin, Sam trouva les armes.
O’Neill : c’est pas très solide, mais bon, on fera avec.
Carter : viens, il faut en profiter pendant que les femmes sont chez Tonna.
Sam et Jack courraient à la sortie. En effet, le village était désert. Ils allaient du côté de la cage où étaient enfermés Daniel et Teal’c. Déjà, la nuit tombait peu à peu, ce qui rendait leur sauvetage plus facile.
Daniel, heureux de les revoir : ah ! enfin ! vous êtes là !
O’Neill : non, non, ce ne sont que nos fantômes, nous avons été sauvagement tué par Tonna…..
Daniel : votre fantôme n’aurait sûrement pas gardé votre humour débile, Jack !
Carter : bon, ce n’est pas le moment, vous deux, il faut aller aider Guna !
Teal’c : aider Guna ? ?
Carter : je vous expliquerais en route, venez !
Tous les quatre partirent dans une maison que leur avait indiqué Guna. Leurs armes y étaient, comme convenu, entreposées. Chacun récupérait la sienne.
O’Neill : ah ! ca va déjà mieux ! allons botter les fesses de cette Tonni, Tonnu, Tonno, ou peu importe !
Alors, SG1, enfin équipée convenablement, allait retrouver Tonna et toutes les habitantes du village, réunies chez cette dernière.
Comme prévu, ils arrivaient avant que le breuvage n’ai commencé.
O’Neill : bonne appétit, mesdames !
Tonna, se levant : que faites vous ici, vous ?
O’Neill : après la boom de l’autre fois, voici la surprise partie !
Carter : écoutez, mesdames, Tonna vous ment depuis le début !
Tonna : vous mentez ! gardiennes !
Guna, se levant à son tour : non ! ses personnes ont raison, mes amis, écoutez les ! Tonna n’est qu’une sale hypocrite ! elle nous utilise depuis toujours !
Une femme : comment cela, Guna ?
Guna : c’est à cause de ce breuvage ! nous le buvons tous les soirs, et nous devenons ses esclaves. Nous la protégeons, nous lui obéissons, nous faisons tout ce qu’elle veut. Et pourquoi ? nous ne le savons même pas, mais c’est cette potion qui nous fait faire cela !
Tonna : tais toi, Guna ! tu mens !
Carter : c’est toi qui ment à toutes ces femmes, Tonna !
Tonna : de quoi tu te mêles, toi, tu n’es même pas de ce monde !
Femme : comment ca, elle n’est pas de ce monde ? mais je croyais qu’elle était là depuis toujours ? tu nous avais dis que c’était une des notre !
O’Neill : on dirait que tu t’es vendu toute seule, Tonna ?
Tonna, perdue : et bien, oui, en fait, non, mais….
Guna : tu ne sais plus quoi inventer, ma pauvre ! écoutez, mesdames, avez vous le moindre souvenir de votre enfance ?
Les femmes réfléchissaient, mais rien ne leur venait.
Guna : c’est bien que nous sommes sous l’effet de cet élixir !
Tonna : tais toi, Guna, ou je te tue !
Femme : tu voudrais la tuer ? alors que c’est une des nôtres ?
Tonna , qui craquait: toi aussi, tais toi ! je vais toutes vous tuer !
O’Neill : n’y compte même pas, Tonnu !
Tonna : TONNA ! ! pas Tonnu, espèce d’illettré !
O’Neill : oh ! non mais ca va, oui !
Guna : tu nous as trahis, Tonna ! tu n’es plus digne de notre confiance !
Tonna ! alors, vous mourrez toutes, espèces de folles ! oui, je me suis servie de vous pendant toutes ces années. Je hais les hommes, ils m’ont fait trop de mal, ils ont violé et tué ma sœur jumelle, alors je voulais me venger et créer un monde sans eux, un monde parfait !
Guna : pas si parfait que ca, Tonna, nous avons besoin d’eux !
Mais Tonna sortit une arme de sous sa chaise et la pointa sur Guna. Elle tira un coup mais Jack l’abattu aussitôt. Le premier coup avait tout de même touché Guna qui s’était écroulée à terre . Sam accouru vers elle.
Carter : Guna ! ca va ?
Guna : oh ! j’ai mal, Sam….
Carter : ca va aller, je suis là ! Teal’c, Daniel, venez m’aider !
Les deux hommes se précipitaient pour porter Guna jusqu’à la chambre. Ils la déposaient sur le lit, et Sam se mit à soigner sa blessure. La balle l’avait atteinte à l’épaule gauche, ce qui avait provoqué une importante perte de sang, mais rien de grave, sa vie n’était pas en danger.
Pendant ce temps, Jack et Daniel réconfortaient les femmes, qui, pour la plus part, s’étaient mises à pleurer.
Daniel : tout va maintenant revenir à la normale, mesdames !
Teal’c : il y a certainement des peuples plus loin, avec des hommes. Nous vous aideront à les trouver et nous les ramèneront ici. Vous pourrez ainsi vous accoupler et vous créerez une descendance.
O’Neill : tiens, ca me rappelle quelque chose….
Daniel : quoi donc, Jack ?
O’Neill : oh, non ! rien qui vous intéresserait, Daniel.
Après plusieurs heures, lorsque Guna était enfin remise sur pieds, le colonel décida qu’il était temps de partir. Presque toutes les femmes les accompagnaient à la porte des étoiles.
Guna : nous vous sommes toutes très reconnaissantes, Jack.
O’Neill : tout le mérite en revient au major Carter.
Carter : merci ! pour ce qui est des hommes, nous allons envoyer une autre équipe, avec un bon équipement de détection. Ils vous aideront à trouver des gens qui accepteront de s’unir à votre peuple.
Guna : merci encore une fois ! vous nous avez sauvé d’une longue soumission.
O’Neill : ah ! on y est habitué, depuis le temps qu’on sauve les pauvres âmes en détresse….
Guna : pardon ?
Daniel : ne faites attention, Guna, il essaie juste de faire son intéressant.
O’Neill : vous savez quoi, Daniel ?
Daniel : non, mais vous allez me le dire.
O’Neill : je fais mon intéressant si je veux, c’est moi le chef !
Daniel : tiens, on dirait Tonna qui parle.
O’Neill : eh ! ne me comparez pas à cette mégère sexiste !
Carter : hum, hum…
O’Neill : ben quoi ?
Daniel : pardon.
Carter : nous vous souhaitons de vivre enfin en paix.
Guna : nous aussi, c’est notre seul désir à présent.
O’Neill : bon, et bien en route SG1.
Après les acclamations des femmes, l’équipe passa la porte des étoiles et se retrouva enfin sur Terre, à la maison.
Le général se précipita vers eux, impatient de connaître les nouvelles.
Hammond : colonel….
O’Neill : stop, mon général, je sais ce que vous allez nous demander. Alors, je dirais juste que vous lirez tout ca dans nos rapports, enfin, celui de Carter, surtout, parce que le mien…..
Sam sourit et suivit son colonel en direction de l’infirmerie.
Hammond : je l’attends au plus tôt, colonel ! le débriefing est prévu pour demain matin, 9 heures, alors, ne soyez pas en retard.
O’Neill, à Sam : comme si j’avais l’habitude d’arriver en retard…
Sam lui fit un regard interrogateur.
O’Neill : bon, c’est vrai, peut être que j’ai été deux ou trois fois….bon, cinq ou six fois…..ok, je suis toujours en retard !
Sam lui fit son plus beau sourire et tous les quatre se rendirent chez le docteur Frasier.
Après de brefs examens qui se révélaient négatifs, SG1 puent se reposer. Ils allaient en fait tous à la cantine, affamés par ces deux jours où ils n’avaient presque rien mangé.
Leurs plateaux étaient bombés, et Teal’c y retourna à deux fois pour se resservir.
O’Neill : eh bien, vous avez un appétit d’ogre, vous ?
Teal’c : le pain et l’eau ne font pas partis de mes plats préférés, colonel O’Neill, surtout s’il est rassis.
O’Neill : comme je vous comprends, Teal’c.
Daniel : c’est vrai que c’est agréable de manger enfin un bon repas !
O’Neill : comme je vous comprends, Daniel.
Carter : ce potage orangé n’était pas non plus des plus appétissant.
O’Neill : comme je vous comprends, Carter.
Daniel : vous n’allez pas arrêter de répéter toujours la même chose, Jack ! ?Vous êtes pénible, à la fin !
O’Neill : comme vous comprends, Daniel.
Daniel : ah ah ! vous êtes très drôle, Jack.
O’Neill : comme je vous compr…
Daniel : oui, ca va, on a compris !
Teal’c : tenez bon, Daniel Jackson, nous avons déjà connu pire.
Daniel : vous faites référence à la cage, Teal’c ?
Teal’c : non, à la fois où le colonel O’Neill nous a fredonné une chanson en jouant la musque sur sa guitare.
Sam et Daniel explosaient de rire, bien que ce n’était pas le but de Teal’c, qui était très sérieux.
O’Neill : ben quoi, c’était bien, non ? c’est ca, moquez vous….
Daniel : mais oui, c’était magnifique, Jack. Au fait, en parlant de cage, pourquoi les gardiennes vous ont-elles séparé de nous ?
Jack et Sam se regardaient, et on pouvait voir apparaître sur le visage un petit sourire joyeux, évoquant de tendres souvenirs.
Daniel : alors ? ?
O’Neill , se levant : une bien longue histoire, Daniel, un peu trop compliquée pour l’état de vos neurones. Bon, à plus tard.
Jack sortit de la cantine. Sam le suivit de peu, laissant Daniel et Teal’c pensifs.
Daniel : vous savez Teal’c, je crois qu’il s’est passé quelque chose entre ces deux là, pendant que nous étions enfermés.
Teal’c : il me semble en effet que leurs comportements aient quelque peu changé. Comme le clin d’œil échangé entre le colonel O’Neill et le major Carter lorsque nous quittions l’infirmerie.
Daniel : quoi ? ? mais je ne savais pas, je n’ai rien vu ! hum….il faudra que je surveille ca de près….
Pendant ce temps, Sam avait rattrapé Jack dans les couloirs, juste devant sa chambre, où ce dernier s’apprêtait à entrer.
Carter : mon colonel !
O’Neill : oui, major ?
Carter, tout bas : faut qu’on parle….
O’Neill : entrez, Carter.
Il referma la porte à clé derrière lui, pour être plus en sûreté.
O’Neill, se retournant : qui a-t-il, Cart….
Il n’eut pas le temps de finir sa question que déjà Sam s’était jetée sur lui pour l’embrasser.
O’Neill : wa ! plutôt direct !
Carter :ca ne te plaît pas ?
O’Neill : ce qui ne me plairais pas, c’est que tu ne le fasses pas.
Carter : j’en conclue donc que tu es d’accord pour que notre relation continue ?
O’Neill : et tu m’as embrassé comme ca sans en être sûre ?
Carter, souriante : c’était un argument de persuasion.
O’Neill : alors, ca m’a persuadé.
Jack la colla à lui et l’embrassa à son tour, petit jeu auquel Sam s’adonna bien volontiers.
A bout de souffle, ils se séparaient.
Carter : et pour le général… ?
O’Neill : je m’en occupe. Ce bon vieux Georges tiens sûrement bien plus à nous qu’au respect du règlement !
Carter : je l’espère, Jack !
O’Neill : alors, on peut enfin finir ce qu’on avait entrepris dans le cachot ?
Carter : je crois que c’est déjà fait, non ? et avant même le cachot.
O’Neill : je ne m’en souviens plus…
Carter : teins dont ?
O’Neill : ben oui, c’est le trou noir.
Carter : ben voyons….bon, je vais tout de même te raviver la mémoire.
Elle l’attira sur le lit et ils firent ce qu’ils avaient déjà expérimenté, mais cette fois ci, tous les deux conscients de leur acte.
Ce fut encore plus merveilleux que la première fois, mieux que tout ce qu’ils avaient pu espérer connaître un jour.
Leur absence déjà trop longue, deux heures que personnes ne les avaient vu, n’inquiétait pourtant pas Daniel, qui s’imaginait bien ce qu’ils pouvaient faire, enfin réunit après quatre années d’abstinence.
THE END