IL FAUT SAUVER LILA

Auteur : Marie-Laure

Email : Fdixies@aol.com

Résumé : L’équipe SG1 explore une planète et tombe sur un village paisible dont seul Teal’k comprend la langue. En apprenant leur problème, SG1 décide de les aider. Surtout lorsque la vie de la petite Lila se trouve entre les mains de Neith, une déesse Goaul’d.

Genre : aventure, action, humour, romance JetS.

Notes : ces personnages (sauf ceux que j’ai créé) ne m’appartiennent pas, je n’ai reçu aucune prime pour écrire ce fanfic et je ne l’ai fait que par plaisir et dans le but de divertir les lecteurs.

Voilà, alors comme je l’ai dit, bon divertissement !

EN MISSION QUELQUE PART DANS UNE GALAXIE…

SG1 marchait à travers les plaines de P2X701. Il n’y avait pas grand chose d’intéressant pour le docteur Jackson, qui s’ennuyait un peu à l’arrière de la file. Il avait bien essayé de parler avec Teal’k, mais n’étant pas très bavard, la discussion avait tourné court. Le colonel O’Neill marchait en tête, à ses côtés le major Carter regardait les signaux que captait son détecteur d’ondes.

Carter : il semblerait que mon D.O. détecte des signaux analogiques à 52° sud, mon colonel.

O’Neill, qui n’avait rien comprit : votre D.O., Carter ? déo…..dorant ?

Carter, souriant en la blague de son colonel : mon détecteur d’ondes, colonel.

O’Neill : ah ! et il vous dit quoi, votre …D.O. ?

Carter : je vous ai dit, il détecte des signaux analog….. (voyant la tête Jack) pardon, mon colonel. Je pense qu’il y a un village pas loin, vers le sud.

O’Neill : ah ! et bien, continuons vers le sud, si c’est votre D.O. qui vous le dit !

Cette dernière remarque fit une nouvelle fois sourire Sam, puis l’équipe continua son avancée vers le sud.

La marche dura encore une bonne heure avant que les premières fumées de cheminées firent leur apparition.

Teal’k, passé en tête : nous y voilà, colonel O’Neill.

O’Neill : et ben c’est pas trop tôt !

Daniel : faudrait que je passe en premier, Jack. Je suis plus diplomate que vous.

O’Neill : c’est ca Daniel ! au moins, s’ils commencent par nous tirer dessus, je suis sûr que je ne risque rien.

Daniel, après réflexion : en fait, je pense qu’il est plus sage que vous passiez en tête. Vous êtes le chef, c’est plus logique.

O’Neill : je vois, bon, et bien je passe d’abord, mais suivez moi de près, parce que s’ils commencent à me parler en latino-egypto-greco machin chose, j’aurais sans doute besoin de vous, Daniel.

Daniel : bien, Jack, je vous suis.

Carter : leur village à l’air bien précaire, mon colonel.

Teal’k : en effet, leurs maisons sont faites de terre et de foin.

Daniel : un peu comme à l’époque de César.

O’Neill : et ca nous ramène à quand, ca ?

Daniel : 50 ans avant J.C.

O’Neil : ah ! quand même. Alors " précaire " n’est pas tout à fait le bon terme. Je dirais plutôt " préhistorique ".

L’équipe arrivait au niveau du village. Il y avait quelques personnes dehors, certains s’occupaient des champs de culture, d’autres coupaient le bois ou nourrissaient les animaux.

Un des habitants les vit et se mit à crier quelque chose aux autres, ce qui provoqua une réaction de panique. En effet, tous couraient dans tout les sens en hurlant.

O’Neill : mais qu’est-ce que c’est que ca, Daniel ? On fait aussi peur à voir ?

Daniel : non, je pense qu’ils croient que nous sommes là pour les attaquer.

O’Neill : alors dites leur que ce n’est pas le cas.

Daniel : je ne comprends pas bien ce qu’ils disent. Leur langue ne m’est pas familière….

Teal’k : moi, je la comprend, Daniel Jackson.

Daniel : et qu’est-ce qu’ils disent ?

Teal’k : que les visiteurs viennent pour leur prendre leurs enfants.

Daniel : " les visiteurs " ? ?

Teal’k : je n’en sais pas plus, docteur Jackson.

O’Neill : alors, dites leur que ce n’est pas notre intention, Teal’k.

Teal’k s’approcha un peu plus des villageois et dit à haute voix.

Teal’k : Choumala tzeria kunga fula haruri tsadar !

Tous s’arrêtaient subitement. L’un deux vint à sa rencontre.

Ils parlaient un moment, puis Teal’k revint vers ses amis avec le villageois.

Teal’k : je leur est expliqué nos intentions, colonel O’Neill.

O’Neill : bien. Et qui est cet homme ?

Teal’k : le chef du village, O’Neill. Il nous accueil dans son village et nous convive à un grand banquet.

O’Neill : ca tombe bien, je meurs de faim. Allons y.

SG1 suivait l’homme, un peu âgé mais très dynamique, et se retrouvait bientôt à une grande table, sur la place du village.

Teal’k servait d’interprète aux deux groupes.

Teal’k : son nom est Tchapat et il dit qu’il est heureux de vous voir à son banquet, colonel O’Neill.

O’Neill : dites lui que moi, c’est Jack et que je le remercie de son invitation.

Daniel : demandez lui si je peux apprendre sa langue, Teal’k ?

Teal’k : Tchapat me dit qu’il vous présentera l’un des siens afin de vous enseigner sa langue, Daniel.

Daniel fit un signe de tête en reconnaissance à Tchapat.

Tchapat : kuna tchi pounk lina, Teal’k.

O’Neill : ah ! j’ai compris " Teal’k " !

Teal’k : Tchapat dit qu’il croyait que nous étions les visiteurs.

Carter : qui sont ces visiteurs ?

Teal’k : des ennemis qui viennent ici à l’approche d’une éclipse lunaire pour leur enlever des enfants.

O’Neill : et c’est tous les combien, ca, une éclipse lunaire , sur cette planète?

Teal’k : ca correspond à un mois sur Terre.

Carter : et elle est prévue quand la prochaine ?

Teal’k : ce soir.

O’Neill : on tombe toujours à pique, on dirait !

Tchapat : ounala frinu loma dzaner, Teal’k !

O’Neill : encore " Teal’k " !

Teal’k : Tchapat nous demande notre aide.

O’Neill : pour empêcher les visiteurs ? mais nous ne savons même pas qui ils sont ?

Carter, à son colonel : sauf votre respect, mon colonel, je pense que ce peuple est très primitif et qu’il serait sage de les aider.

O’Neill : mouai…. C’est vrai qu’ils ne sont pas très avancés. Mais pourquoi vous parlez tout bas, Carter, ils ne comprennent rien à ce qu’on dit !

Sam sourit puis ajouta.

Carter : alors, on les aide, mon colonel ?

O’Neill : bien sûr, qu’on les aide, Carter ! ca fera un peuple de plus de sauvé à notre collection !

Jack fit signe a Teal’k qu’il pouvait lui dire qu’ils étaient prêts à leur venir en aide.

Teal’k : Tchapat vous ai très reconnaissant, colonel O’Neill.

O’Neill : oui, ben faut pas parler trop vite, attendons de voir qui sont ces visiteurs.

SG1 et leurs nouveaux amis mangeaient longuement et discutaient par Teal’k interposé. Lorsque le banquet fut terminé, un homme emmena Daniel pour lui apprendre sa langue. Teal’k restait avec Tchapat pour, selon les ordres de Jack, en savoir plus sur les visiteurs. Quand à Jack et Sam, ils partaient faire un tour dans le village afin de se faire une idée sur ce peuple et leur façon de vivre.

O’Neill : c’est charmant comme village.

Carter : c’est vrai. Mais je ne viendrai pas y passer mes vacances.

O’Neill : ah ! vous connaissez le mot " vacances " ?

Carter, souriante : figurez vous qu’il m’arrive d’en prendre, quelques fois, mon colonel.

O’Neill : je demande à voir ! alors venez avec moi dans le Minnesota, dès que nous rentrons chez nous. Hammond m’a dit qu’il nous donnerait trois jours de vacances.

Carter : très bien, je viendrais avec vous. Mais j’espère qu’il y aura des poissons !

O’Neill : oh ! pour ca, ne vous en faites pas, Carter, il y en bien plus que vous ne pourrez en pêcher !

Puis tous les deux continuaient leur balade autour du village.

Daniel était fasciné par l’enseignement que lui apportait le jeune homme. Il essayait de comprendre, mais c’était très difficile. Leur langue ne ressemblait à aucune de celles qu’il avait pu rencontrer jusqu’à ce jour.

Daniel : chounta ? c’est soleil ?

Il lui montrait le soleil de sa main.

Homme : ya ! chounta, soleil.

Daniel : chounta, soleil. D’accord, j’ai compris.

Tout l’entrevue se passa ainsi, par gestes et signes. Daniel arrivait tout de même à apprendre une bonne trentaine de mots.

Lorsque le soir venu, tous se regroupèrent autour d’un grand feu, faisant cuire quelques viandes dessus.

Teal’k : j’en sais plus sur les visiteurs, colonel O’Neill.

O’Neill : ah oui ? et alors ? qui sont ces méchants ennemis que nous devons affronter ?

Teal’k : des Goaul’d, O’Neill.

O’Neill : eh ben il ne manquait plus qu’eux !

Carter : les Goaul’d viennent ici pour prendre leurs enfants ?

Teal’k : c’est exact, major Carter. Ils enlèvent quelques enfants qui sont âgés d’une dizaine d’année pour les former aux futurs troupes de leur maître.

Daniel : quel maître ?

Teal’k : Neith.

O’Neill : ness ? là où on mange tous les jours à la base ?

Daniel : Neith était une divinité égyptienne. Déesse de la guerre et du tissage. Elle faisait parti, avec Isis, Nephthys et Selkis, des dieux funéraires. Elle est souvent représentée avec une couronne rouge de Basse Egypte.

Carter : et cette femme veut recréer un empire ?

Daniel : visiblement, c’est ce qu’elle cherche à faire.

Carter : et elle élève son armée en s’appropriant des enfants ! c’est inhumain !

O’Neill : mais il me semble qu’elle n’est pas humaine, Carter….

Carter : c’est tout de même intolérable ! non mais c’est vrai ! pourquoi s’en prend-t-elle aux enfants ?

Teal’k : les enfants sont plus influençables. De cette sorte, elle les éduque à la servir, et s’assure qu’ils ne se retourneront jamais contre elle.

Carter : c’est impensable. Il faut absolument empêcher cela, mon colonel !

O’Neill : je sais, Carter, je sais. C’est ce que nous allons faire. Mais il faudra agir posément, et pas nous jeter dans le gueule du loup comme ca.

Teal’k : je connais la puissance de Neith, et peux vous assurer qu’elle est très forte.

Daniel : elle a réussit à se dégager d’Apophis et elle lui a maintenu tête durant des siècles !

O’Neill : et ben elle ne va pas tarder à aller le rejoindre !

Teal’k : Tchapat s’inquiète beaucoup pour sa jeune fille. Il vient d’avoir ses 10 ans et il craint que les visiteurs ne l’emmènent.

Carter : vous pouvez lui dire que nous ne laisserons sûrement pas faire ca, Teal’k !

Une fillette s’approcha d’eux. C’était justement la fille de Tchapat. Elle avait de magnifiques cheveux blonds qui lui descendaient jusqu’au creux du dos. Ses grands yeux étaient de la même couleur que ceux de Sam : un bleu vert émeraude. Son teint légèrement pâle lui allait merveilleusement bien. Elle avait l’air d’une fée sortit d’un comte, avec sa robe blanche et son nœud rose dans les cheveux.

Elle se tenait devant Sam et lui tendit un morceau de viande.

Carter, émue : merci. Je m’appelle Sam. SAM.

Fillette, répétant : Saam.

Carter : oui, c’est cela. Sam. Et toi ? (elle lui fit un geste de la main). Toi ?

Fillette : Lila.

Carter : Lila ? comme c’est joli !

La fillette lui fit un magnifique sourire.

Teal’k : c’est la fille de Tchapat, major Carter.

Carter : c’est donc toi que ces barbares veulent enlever…. Quel dommage, en effet. Mais ne t’en fais pas, nous te protègerons. N’est-ce pas mon colonel ?

O’Neill : bien sûr, Carter.

Puis la fillette, se sentant à l’abri avec Sam, vint se blottir dans ses bras. Sam l’accueillit avec beaucoup de tendresse et de douceur.

A cette image si belle, Jack eut un léger frisson. On aurait dit une mère protégeant sa fille, quoiqu’il y advienne.

Après quelques instants, Lila s’endormit. Alors, Sam se leva et suivit une femme qui devait lui montrer où coucher la jeune fille.

Mais comme il se faisait tard, Tchapat proposa également aux autres membres de SG1 d’aller se coucher.

O’Neill : avec plaisir, Tchapat. Je tombe de sommeil. Après une bonne nuit de repos, nous serons d’attaque pour demain.

Tchapat les conduit à leur chambre, dans une petite maison un peu isolée des autres.

Tchapat : cuna tsar july.

Teal’k : il dit….

Daniel, l’interrompant : ah ! laissez moi faire, Teal’k. Il dit qu’il nous souhaite une bonne nuit et qu’il viendra nous réveiller demain de bonne heure.

Teal’k : c’est exact, docteur Jackson, vous apprenez vite.

O’Neill : il a dit tout ca en si peu de mots ?

Daniel : leur langue est bien différente de la notre, Jack. En fait, ils parlent en sons. Voyez vous, certains sons, prononcés d’une certaine manière, signifie quelque chose. Mais, en les prononçant soit plus grave, ou plus aigu, veulent dire autre chose. Vous comprenez ?

O’Neill : non.

Daniel : mais c’est pourtant simple. Tenez, par exemple, prenez le mot " GUT ", qui signifie " PAIX " si vous le prononcez….

O’Neill, s’en allant : bonne nuit, Daniel, bonne nuit, Teal’k !

Daniel : mais attendez Jack ! je n’ai pas fini.

Daniel continua sa conversation avec Teal’k un moment dehors, le temps que ce dernier lui explique deux ou trois petites choses.

Jack entrait dans la maison et vit Sam entrain de plier sa veste de militaire.

O’Neill : ca va, Carter ?

Carter : oui, mon colonel. Je suis juste un peu énervée par ces visiteurs !

O’Neill : un peu énervée ? je dirais que vous êtes totalement enragée, Carter.

Carter : c’est vrai, mon colonel. Mais quand il s’agit de faire du mal à des enfants, c’est plus fort que moi !

O’Neill : instinct maternelle.

Carter : sans doute, oui…

O’Neill : elle a l’air de bien vous apprécier, la petite Lila ?

Carter : oh, oui, je l’aime bien, moi aussi. Elle est merveilleuse.

O’Neill : elle a tout de suite eu confiance en vous.

Carter : oui, elle n’a pas du tout eu peur de moi.

O’Neill : qui aurait peur de vous , Carter ? vous attirez tout de suite la sympathie.

Carter, flattée : merci, mon colonel…

O’Neill : bon, vous prenez quel lit, major ?

Carter : celui contre le mur me paraît très bien, mon colonel.

O’Neill : bien, alors je prendrais celui vers la fenêtre.

Teal’k et Daniel entraient au même moments.

O’Neill : vous deux, vous dormirez ensembles, dans le grand lit.

Daniel : mais pourquoi ? ?

O’Neill : parce qu’il n’y a que trois lits : deux petits et un grand. Carter et moi, on prend les petits, alors, il vous reste le grand. Vous ne voudriez tout de même pas faire le contraire, Daniel ?

Daniel : oh, mais je pense que ca en arrangerait plus d’un !

O’Neill : pardon, Daniel ? ?

Daniel, se posant sur son lit : vous m’avez très bien compris, Jack. Bon, sur ce, bonne nuit.

Il ne tarda pas à s’endormir. Teal’k, à ses côtés, mit un peu plus de temps, mais y parvint tout de même.

Quand à Jack et Sam, ils ne trouvaient pas le sommeil. Chacun repensait à ce que Daniel avait dit : " ca en arrangerait plus d’un ". Qu’est-ce qu’il voulait dire ?

Sam pensait : serait-ce possible que Jack éprouve des sentiments envers moi ? non, je suis trop bête, il ne me considère que comme son major, ou bien juste son amie, mais pas plus. Je rêve trop, là. S’il savait comme je l’aime….

Tandis que Jack se disait : " plus d’un " ? ? sachant qu’il y a déjà moi, ca veut dire que ca arrangerait aussi Sam de dormir avec moi ? non, je dis n’importe quoi ! c’est impossible qu’elle ressente quoi que ce soit pour moi. Je ne suis à ses yeux que son supérieur, et rien de plus, si ce n’est son ami. Bon sang, je l’aime tellement pourtant, que si elle devait me quitter, je ne le supporterais pas…

Sur ces pensées, tous les deux s’endormirent.

Le lendemain matin, Tchapat les réveilla à 6 heures, au levé du soleil.

Déjà, un grand rayon de soleil frappait à travers la fenêtre de la maisonnette.

Dehors, on sentait la fraîche rosée du matin et les villageois travaillaient déjà.

Tchapat les emmena chez lui pour qu’ils puissent se restaurer.

O’Neill : hum… c’est vraiment très bon, ca ! Teal’k, demandez lui comment ils arrivent au village, ces visiteurs ?

Teal’k : ils viennent à pieds, colonel O’Neill. Tous droit sortant de la forêt, d’où nous sommes nous même arrivés.

O’Neill : je vois….

Lila fit son apparition dans la pièce, se qui illumina le visage de Sam.

Lila, se jetant dans les bras de Sam : Saam !

Carter : Lila !

Teal’k : Tchapat dit que sa fille Lila semble vous aimer beaucoup, major Carter.

Carter : oui, je sais, je l’aime moi même énormément, Tchapat.

Teal’k traduisit la phrase de Sam et Tchapat lui fit un signe de reconnaissance de la tête.

Daniel : il faut établir un plan, Jack.

O’Neill : oui, je sais Daniel. Nous irons dans la forêt pour repérer les lieux.

Teal’k : les guerriers du village sont prêts à nous venir en aide, colonel O’Neill.

O’Neill : parfait ! et combien sont-ils ?

Teal’k : trois.

O’Neill, avec une pointe de déception : ah !

Daniel : de toute façon, je ne pense pas que les visiteurs seront nombreux. Si Neith veut construire une armée, c’est que celle ci est encore minime.

Teal’k : en effet, Daniel Jackson, vous avez raison. Tchapat m’a dit que les visiteurs venaient en général par groupe de dix.

O’Neill : nous sommes sept, et eux dix. Bon, très bien, au moins, on aura l’avantage de la surprise.

Sam et Lila s’amusaient à se faire des chatouilles. Jack les laissa faire le temps de finir son déjeuner, puis il dit.

O’Neill : bon aller, fini de jouer, Carter, il faut explorer les lieux. On doit mettre notre plan au point.

Carter : bien, mon colonel.

Ils allaient dans la forêt et décidaient un plan. Ils en firent part à Tchapat qui l’accepta bien volontiers.

SG1 et les trois guerriers de village se mirent en position, attendant l’arrivée des visiteurs.

Teal’k était perché dans un arbre, en compagnie d’un guerrier. Daniel était à Terre avec les deux autres guerriers. Quand à Jack, il se trouvait en face de Daniel, avec Sam, caché dans un buisson.

Après plus d’une heure, les visiteurs firent enfin leur apparition.

Comme l’avait prédit Tchapat, ils étaient dix. Au signal de Jack, Teal’k et le guerrier leur tombaient dessus. Daniel et les deux autres guerriers abattaient 4 des Goaul’d, tandis que Jack en tuait deux. Néanmoins, l’un des Goaul’d abattu un guerrier et s’enfuit vers le village, protégé par un bouclier énergétique. Jack et Sam le suivirent, alors que les autres se chargeaient des Goaul’d restants.

Arrivé au village, Jack et Sam virent le Goaul’d s’emparer de la petite Lila.

Son père essaya de l’en empêcher, ce qui lui valu un coup de Zac à l’épaule.

Le Goaul’d tenait fermement la fillette qui se débattait des pieds et des mains.

Sam s’avançait pour lui faire face mais Jack la retenu par le bras.

O’Neill : non, Carter, il est protégé, inutile d’aller risquer de vous faire tuer !

Carter : laissez moi, mon colonel, il faut que je sauve Lila !

Comme Sam se débattait encore plus, Jack la saisit des deux mains par la taille et la tenait fermement.

Carter : mon colonel, il faut la sauver !

O’Neill : pas maintenant, on peut rien faire pour le moment, Carter !

Mais Sam essayait tant bien que mal de se dégager. Jusqu’à ce que le Goaul’d s’en alla par la forêt, avec Lila sous son bras.

Teal’k, Daniel, et les deux guerriers restants arrivaient en courrant.

Daniel : que c’est-il passé ?

Jack, qui tenait toujours Sam par la taille : le Goaul’d avec le bouclier à enlevé Lila.

Daniel : mince, alors !

Teal’k s’était approché de Tchapat et l’aidait à se relevé.

Teal’k : il n’a rien de grave, colonel O’Neill. Mais il déplore l’enlèvement de sa fille.

Carter, toujours entre les bras de son colonel : nous la sauverons, Tchapat, je vous le jure. Nous la retrouverons et nous feront payer ses serpents !

O’Neill, relâchant son étreinte : calmez vous, Carter. Nous allons étudier ca de près.

Carter : il faut faire vite, mon colonel ! !

O’Neill : je sais, Carter, mais…

Carter, le coupant ! il n’y a pas de mais, mon colonel, il faut la sauver tout de suite ! ! !

Jack la regarda méchamment. Elle venait de tenir tête à un supérieur. Sam se rendit soudain compte de son erreur.

Carter : écoutez, mon colonel…

O’Neill, énervé : ca suffit, MAJOR, vous aller vous relaxer un moment isolée et nous reparlerons de tout ca quand vous aurez repris vos esprits. Rompez ! ! !

Carter : à vos ordres, colonel.

Sam se retira et alla s’asseoir sous un arbre, seule. Elle repensait à ce qu’elle venait de faire. Quelle honte ! elle avait désobéit à son supérieur et lui avait tenu tête devant tout le monde. Elle regrettait vraiment son comportement. Pourquoi s’était-elle autant emportée ? elle n’aurait jamais voulu répondre aussi froidement à son colonel, mais l’énervement avait prit le dessus et ses nerfs avaient lâchés. Elle replia ses genoux et y enfouis sa figure.

De son côté, Daniel parlait avec Jack.

Daniel : vous ne devez pas lui en vouloir, Jack. Elle aime tellement Lila, qu’elle ne savait plus ce qu’elle faisait…

O’Neill : je sais, Daniel. Mais la façon dont elle m’a parlé….

Daniel : pardonnez lui, Jack. C’est une femme, et c’est l’instinct maternelle qui a pris le dessus.

O’Neill : oui… vous avez sans doute raison, Daniel.

Daniel : n’en parlez pas dans votre rapport, ca risquerait de porter préjudice à sa carrière.

O’Neill : mais je n’y comptais pas, bien sûr, je ne suis pas fou ! ! je vais juste lui remonter les bretelles. Attendez ici, et réfléchissez à un plan, Daniel, aidez vous de Teal’k et Tchapat.

Jack allait retrouver Sam, toujours recroquevillée sur elle même, aux pieds de son arbre. Mais comme il le redoutait, il était incapable de lui passer un savon.

O’Neill, s’asseyant à ses côtés : vous tenez le coup, Carter ?

Carter, toujours la tête enfouis : ca va aller, mon colonel.

O’Neil : est-ce que vous pourriez me dire ca dans les yeux, Carter ?

Carter, relevant un peu la tête : c’est que…..oh, mon colonel….

O’Neill : qui a-t-il ?

Il vit une larme coulée sur sa joue. Son premier réflexe fut de l’entourer de ses bras et de la coller à lui.

Carter : j’ai été si désagréable avec vous, alors que vous vouliez me protéger…j’ai honte, mon colonel, comme je m’en veux….

O’Neill, tendrement : ce n’est rien, Carter, c’est déjà oublié. Aller, n’en parlons plus. Et pour Lila, nous la retrouverons, rassurez vous. D’ailleurs, Daniel et Teal’k élaborent un plan.

Carter : merci, mon colonel.

O’Neill : mais de quoi ?

Carter : d’être si bon avec moi, et de votre réconfort, et de votre gentillesse, et de votre….

O’Neill, la coupant : ca va comme ca, Carter, c’est bon, merci. Aller, levez vous maintenant, on a une mission qui nous attend.

Jack se releva et tendit sa main à Sam pour l’aider à se mettre debout.

Jack essuya la dernière larme qui ruisselait sur la joue de Sam, toujours tête baissée, de peur d’affronter le regard de Jack. Mais ce dernier lui remonta la tête par une petite pression sur le menton. Ils se regardèrent droit dans les yeux.

O’Neill : c’est fini, Carter ? ca va aller ?

Carter : oui, mon colonel. C’est bon, je vais mieux, merci.

Ils se dirigeaient vers Teal’k et Daniel.

Teal’k : nous avons un plan, colonel O’Neill.

O’Neill : ah oui ? lequel ?

Teal’k : Tchapat nous indiquera le chemin qui mène au camps des Goaul’d. Il ne peut venir avec nous, étant le chef, il doit se préserver. Mais les deux guerriers vivants viennent avec nous.

O’Neill : c’est très bien, alors, allons y au plus vite.

Daniel : je pense qu’il ne doivent pas être plus d’une trentaine, Jack.

O’Neill : une bagatelle alors !

Carter : j’espère que Lila n’a encore rien subit.

O’Neill, lui faisant un clin d’œil : il vaudrait mieux pour ces lézards que non ! !

Sam sourit et retrouva un peu le moral.

Enfin prêts, ils prenaient la route du camps Goaul’d, pour sauver Lila de l’effroyable Neith, déesse de la guerre.

Leur marche fut longue et pénible, car ils durent traversé des forets, des rochers, des rivières…. Mais au bout de deux heures, ils atteignirent enfin le camps.

Guerrier : cuna tza ridla !

Teal’k : c’est le camps Goaul’d, O’Neill.

O’Neill, merci Teal’k, mais je m’en étais douté.

Teal’k : il vaudrait mieux observer le camps pendant qu’il fait encore jour, et attaquer cette nuit.

Sam fit une drôle de tête à la remarque de Teal’k. Visiblement, l’idée de devoir attendre encore plus longtemps la désespérait. Jack s’en aperçu et décida ne pas attendre d’avantage.

O’Neill : non, Teal’k, nous allons attaquer tout de suite, avant qu’il ne soit trop tard pour Lila.

Teal’k : comme vous voudrez, O’Neill.

Daniel : comment ca ? mais ce n’est pas prudent, il vaut mieux observé, et cette nuit….

O’Neill, l’interrompant : j’ai dit : on attaque tout de suite, Daniel !

Daniel se tut tandis que Sam était folle de joie au fond d’elle même.

Jack établit un plan rapidement.

O’Neill : trois équipes : Teal’k avec un guerrier, Daniel avec un autre, et moi avec Carter. On passe par derrière, on tue les premiers serpents devant les portes, on s’infiltre, on massacre tout, on libère Lila et on s’en va. Compris ?

Teal’k , levant un sourcil : votre plan me paraît un peu …..

O’Neill : si tout le monde est d’accord, on y va !

Daniel, alors que tout le monde partait : eh ! je ne suis pas d’accord, moi ! !

Les équipes partirent chacune de leur côté. Les premiers Goaul’d furent vite neutralisés et ils réussirent à pénétrer dans les bâtiments. Ils y avaient de nombreux couloirs et chacun portait un signe différent.

O’Neill : par où on passe ?

Teal’k : je reconnais ces signes. Celui là signifie " prison ". Je pense qu’il faut emprunter ce couloir, colonel O’Neill.

Les trois équipes s’infiltraient facilement à travers les locaux. Des cris se firent soudain entendre. Une fille criait.

Carter : c’est Lila, je reconnais sa voix !

O’Neill : du calme, Carter.

Jack fit signe aux autres d’avancer par différentes directions , de sorte à encercler la pièce.

Une fois devant la porte d’où provenaient les cris, Jack mit un grand coup de pieds dans celle ci et se jetait à l’intérieur de la pièce.

Là, il se trouva face à Neith, jeune femme d’une beauté inégalée, recouverte de la couronne rouge.

Les autres pénétraient des quatre coins de la pièce et bientôt, Neith fut assiégée.

Neith : qui êtes vous et qui vous a permis ?

O’Neill : enchanté, ma belle. Je suis Jack, Jacky pour les intimes. On passait par là, et on s’est dit : tiens, si on lui rendait une petite visite ?

Neith : vous paierez cher votre insolence.

La déesse, aux yeux étincelants, s’apprêtait à brandir une arme lorsque Sam l’abattu d’un coups de mitraillette.

O’Neill : vous êtes sans pitié, vous !

Lila accouru auprès d’elle et se jeta dans ses bras.

O’Neill : bon, et bien les retrouvailles, c’est pour plus tard, il y a des tas de lézards qui vont pas tarder à rappliquer.

En effet, déjà des Goaul’d arrivaient. Mais Teal’k et les guerriers s’en chargeaient, pendant que les autres s’enfuyaient par derrière, libérant les autres enfants prisonniers. Jack pris le temps de miner plusieurs coins avant de sortir de la base, suivit de près par Teal’k et les guerriers.

Teal’k : c’est bon, colonel O’Neill, nous sommes tous là.

O’Neill : parfait, alors tous à l’abri !

Une fois hors d’atteinte, Jack pressa un bouton qui fit exploser tout le camps.

Daniel : bien joué, Jack.

O’Neill : n’est-ce pas un merveilleux feu d’artifice ? Bon aller, on rentre.

Teal’k ouvrait la marche, Daniel lui emboîtait le pas, surveillant tous les enfants.

Lila tenait Sam d’une main, et de l’autre, Jack.

Après une longue marche, ponctuée cette fois ci de pauses, ils arrivaient tous épuisés au village.

En voyant sa fille, Tchapat accouru auprès d’elle et la pris dans les bras.

Tchapat : guna rutaz sril dina !

Teal’k : il dit…

Daniel : ….qu’il est très heureux.

Carter : je le comprends !

O’Neill : une fois de plus, nous avons sauvé cette planète d’une menace Goaul’d !

Teal’k : et tout le peuple vous en ai reconnaissant, O’Neill.

Tchapat les conviait un grand banquet, en remerciement de leur précieuse aide. Daniel, de façon très diplomatique, réussit à passer un traitée d’alliance entre la Terre et la Toundasa.

Puis, vint les adieux et le moment de s’en aller. Sam et Lila s’embrassaient longuement, avant que SG1 ne franchissent la porte des étoiles.

De retour sur Terre, Hammond s’empressa de s’informer.

Hammond : que c’est-il passé, colonel O’Neill ?

O’Neill : une bien longue histoire, et je préfère encore aller à la visite médicale plutôt que de la raconter.

Hammond : très bien, vous pouvez disposer, débriefing demain matin, à 10 heures.

SG1 partit à l’infirmerie, aux mains du docteur Frasier.

Janet : vous êtes tous en pleine forme, SG1. Rien à signaler.

Tous les membres quittaient la salle, sauf Sam, qui voulait parler à Janet, sa confidente.

Carter : je peux vous parler, Janet ?

Janet : bien sûr, qui a-t-il , Sam ?

Carter : Jack m’a invité à passer quelques jours chez lui, dans le Minnesota. Lorsqu’il me l’a proposé, j’ai accepté, mais après ce qu’il s’est passé sur la Toundasa, je ne sais pas…

Janet : qu’est-ce qui c’est passé ?

Carter : j’ai tenu tête à Jack et j’ai fait preuve d’insubordination.

Janet : et ?

Carter : comment " et " ?

Janet : comment a-t-il réagit ?

Carter : oh ! il est venu s’excuser et il m’a consolé.

Janet : alors, de quoi vous plaignez vous ? c’est vous qui faites l’erreur et c’est lui qui s’en excuse…

Carter : oui, mais je ne sais pas si après ca, il voudra encore de moi ?…

Janet : bien sûr qu’il le veut, Sam. Il vous adore, pour ne pas dire qu’il vous aime, alors, allez le retrouver dans son chalet ! !

Carter : vous avez raison, Janet. J’irai avec Jack, c’est décidé !

Sur ce, Sam se leva et quitta la salle pour retourner à son bureau. Mais en chemin, elle se dit qu’elle devait aller voir Jack pour lui en toucher un mot, au cas où il aurait changé d’avis.

Elle frappa à sa porte et entra.

O’Neill : c’est vous, Carter ? qu’est-ce qui vous amène ?

Carter : vous vous rappelez de nos petites vacances ?

O’Neill : dans la Minnesota ? bien sûr, je n’ai pas oublié, et vous m’aviez promis !

Carter : alors ca tient toujours ?

O’Neill : évidemment ! Pourquoi ca ne devrait pas ?

Carter : eh bien, après ce qu’il y a eu en mission….

O’Neill : je vous ai dit que c’était oublié, Carter. Vous étiez énervée à cause de l’enlèvement de Lila, et c’est tout à fait normal. Le contraire m’aurait plutôt étonné.

Sam lui fit son plus beau sourire puis ajouta.

Carter : merci, mon colonel.

O’Neill : mais c’est déjà fait ca, rien qu’en me souriant comme vous venez de le faire, vous me comblez de joie !

Sam ne savait plus où se mettre car elle devenait toute rouge. Jack, ayant sentit sa gêne, s’approcha d’elle.

O’Neill : ca ne va pas, major ? ce n’est pas ma remarque qui vous met dans cet état là, au moins ?

Carter : ca va, mon colonel. Ce n’est rien, un coup de chaleur….

O’Neill : oh, je vois !

Il restaient un moment, là, face à face, sans rien se dire.

Jack pensait qu’il fallait qu’il lui dise. Qu’il lui dise combien il l’aimait. Il ne pouvait plus le lui cacher. La pression entre eux était devenu trop forte, surtout depuis l’incident sur Toundasa. Mais Sam fut la première à briser le silence.

Carter : bon, et bien, je vais y aller…

Alors qu’elle se retournait, Jack la retenu par le bras.

O’Neill : non, attendez, il faut que je vous dise…

Elle s’arrêta et le fixa dans les yeux. On pouvait y voir une lueur d’espoir, peut être l’espoir de rester encore un peu avec Jack.

Carter : qui a-t-il, mon colonel ? un problème ?

O’Neill : en fait, oui…

Carter, inquiète : ce n’est pas grave, au moins ?

Mais Jack ne trouvait pas ses mots, et devant le silence, Sam s’impatientait.

Carter : mon colonel, dites moi, quel est le problème ? ?

Jack ne pu dire un mot, alors, saisit Sam par la taille et l’embrassa franchement, un baiser auquel elle répondit sans mal. En manque de souffle, ils se séparaient.

O’Neill : voilà, le problème, c’est que je t’aime, Sam.

Carter : en quoi est-ce un problème, puisque je t’aime aussi, Jack ?

O’Neill : ah oui ? vraiment ?

Carter : bien sûr, sinon, tu te serrais pris une belle paire de claque, crois moi ! !

O’Neill : je suis rassuré, alors…

Carter : mais bon, il y a quand même le règlement….

O’Neill : je me tape du règlement, mais haut combien ! ce qui m’importe, c’est d’être avec toi, et c’est tout !

Carter : bien dit, monsieur le colonel ! je suis tout à fait d’accord avec toi. Et puis, le général semble nous aimer beaucoup trop pour se séparer de nous.

O’Neill : ouai, il nous couvrira sûrement, mais pour le moment, c’est notre petit secret.

Carter : c’est vrai que pour l’instant, on a mieux à faire.

O’Neill : comme quoi ?

Carter : comme ca.

Passant les bras autour de son cou, elle lui donna un doux baiser, qui s’enchaîna sur un autre, puis un autre, de plus en plus intense et passionné. C’est ainsi que tous les deux finirent la journée, en attendant patiemment leurs prochaines vacances, où ils pourraient être enfin seuls et savourer leur amour comme il se doit.

THE END