PRISONNIERS

Auteur : Marie-Laure

Email : Fdixies@aol.com

Résumé : Jacob déboule à la base du SGC, complètement abattu. Les Goaul’d ont attaqué la Tokra et Jacob demande de les aider. SG1 part en mission mais se font capturer par Apophis. La seule solution, faire appel aux Asgards.

Genre : aventure, action, romance JetS, un tout petit peu d’humour.

Spolier : 4e saison

Notes : comme d’hab , les persos ne m’appartiennent pas, je n’ai pas reçu d’argent pour écrire ce ff, il n’est là que pour divertir les lecteurs et blablabla…..

Alors, divertissez vous !

BASE SGC

Tout était calme ce matin à la base du SGC. Une seule équipe était partie en mission, toutes les autres avaient droit à leur journée de repos. Chacun vaquait à ses occupations, quand tout à coup, l’alarme sonna.

Voix : activation extérieure de la porte non programmée

activation extérieure de la porte non programmée

Tout le monde se précipitait en salle d’embarquement, et SG1 montait en salle de commande, où se trouvait déjà le général et Janet.

Carter : que se passe-t-il, mon général ?

Hammond : je ne sais pas encore, major….

Sergent : c’est le signal des Tokra, que fait on, mon général ?

Hammond : ouvrez l’iris !

A ce moment, plusieurs Tokra traversaient la porte des étoiles et s’écroulaient à terre, roulant jusqu’au bas de la passerelle. Sam reconnu tout de suite son père parmi eux. Elle se précipitait en bas le rejoindre. Il gisait sur le sol, à demi inconscient.

Carter : Papa !

Jacob, se relevant un peu: ah, Sammy….enfin, je te retrouve…

Hammond : que vous est-il arrivé, à tous ?

Jacob : des Goaul’d nous ont attaqué, Georges. Nous avons pu traverser la porte avec justesse.

Carter : mon dieu ! !

Jacob : ne t’en fais pas, Sam, ca va maintenant ! nous sommes sauvé ! mais il faut retourner sur la Tokra pour sauver les autres !

Hammond : bien sûr, Jacob ,j’envoie des équipes dans une demi heure. Le docteur Frasier va s’occuper de vous !

Janet arriva avec des aides soignants et emmenaient les hommes blessés à l’infirmerie.

O’Neill : j’espère qu’on serra du voyage, mon général ?

Hammond : bien sûr, colonel. Allez vous préparer avec votre équipe !

Jack et ses amis partirent se changer. Dans les vestiaires, Sam faisait une sale tête.

O’Neill : ne vous en faites pas, Carter, ca ira.

Carter : je l’espère, mon colonel…

Teal’c : le colonel O’Neill a raison, gardez confiance, major Carter.

Daniel : on ne laissera sûrement pas tomber les Tokra, Sam.

Carter : merci d’essayer de me remonter le moral.

O’Neill : bon aller, si vous ne nous croyez pas, on va vous le démontrer ! c’est parti pour la mission sauvetage des Tokra ! venez, il faut y aller.

Et tous le suivirent jusqu’à la salle d’embarquement. Il y avait déjà SG2 ,SG4 et SG5 qui partaient aussi.

O’Neill : bon, vous serez sous mon commandement le temps de cette mission ! nous avons pour ordre de chasser les serpents de la Tokra et de libérer cette planète ! mission de routine quoi…allez, on y va !

Sam se retourna vers la salle de commande, où se trouvaient le général. Elle était vraiment très inquiète et ne se sentait pas rassurée à l’idée de laisser son père seul, dans cet état là.

Voix : chevron 7 enclenché !

Le vortex s’ouvrit et tous les militaires le franchirent, sauf Sam, qui semblait ne pas vouloir quitter la base. Alors, Jack l’attira par le bras.

O’Neill : ne vous en faites pas, Carter, on sera bientôt de retour, venez !

Carter : oui, mon colonel.

Et tous deux passaient la porte.

De l’autre côté, c’était un champs de bataille. De centaines de Goaul’d courraient partout, lances aux mains, et des tirs de Tokra ripostaient.

O’Neill : SG2, au sud, SG4, à l’est, et SG5, à l’ouest. Nous, on attaque par là ! on reste en contact.

Les autres équipes s’exécutaient pour aller se planquer dans des buissons. SG1 avançait tout doucement et prudemment vers le terrain de combat.

Teal’c : il y en a vraiment beaucoup, colonel O’Neill.

O’Neill : je sais, Teal’c !

Daniel : il vaut mieux attendre un peu que ca se calme, pour intervenir.

Carter : non, il y a mon père qui m’attend, à la base !

O’Neill : Carter, essayez de garder la tête froide.

Carter : mais mon colonel … !

O’Neill : c’est bon, très bien, nous allons intervenir tout de suite. Teal’c, continuez à avancer, nous allons les prendre par surprise.

Teal’c se remis en marche, et les autres suivaient derrière. Mais il s’arrêta brusquement.

Teal’c :regardez, O’Neill, c’est Apophis !

O’Neill : tiens, il me manquait un peu, celui là….mais nous allons vite le renvoyer d’où il vient, cette face de lézard !

Teal’c : il nous faut élaborer un plan, O’Neill.

Daniel : il a raison, il ne faut pas agir comme ca, à la va vite.

O’Neill : mais j’ai un plan, on leurs rentre dedans, on défonce tout, et on sauve la Tokra !

Teal’c : votre plan ne me paraît pas très étudié, O’Neill ?

Carter : c’est le moyen le plus radical !

Daniel : non, Sam, et vous le savez très bien ! il faut attendre que ca s’apaise.

O’Neill : c’est vrai, c’est trop risqué, là !

Carter, énervée : mais, mon colonel……

O’Neill, d’un ton plus strict : il n’y a pas de " mais ", Major ! ne laissez pas vos sentiments l’emporter sur vos jugements militaires !

Carter, résignée : bien, mon colonel, à vos ordres.

Jack dit aux autres de se tenir prêts et de rester où ils étaient. Puis eux même montaient leur camps de surveillance. Teal’c restait les yeux rivés sur le bâtiment où était entré Apophis. Daniel se creusait la tête pour trouver un moyen d’agir. Sam restait dans son coin, sans rien dire, alors, Jack s’approcha.

O’Neill : votre père est entre de bonnes mains, Carter.

Carter : je sais, mon colonel, mais il était si mal en point, je me demande ce que lui ont fait ces Goaul’d !

O’Neill : mais c’est fini, maintenant. On va tout arrêter ca ! on a déjà tué une fois Apophis, on va pas se gêner pour recommencer !

Carter : j’espère que vous dites vrai, mon colonel…

O’Neill : est-ce que j’ai l’habitude de mentir ? bon, c’est vrai, des fois, ca m’arrive, mais bon…

Sam sourit puis se prit la tête dans les mains. Jack, qui se sentait de trop, s’éloigna car il savait que Sam ne voulait pas qu’on la voit dans ses moments de faiblesse.

La nuit commençait à tomber sur la Tokra.

O’Neill : alors Teal’c, qu’avez vous repéré ?

Teal’c : une bonne centaine de jaffas entrent et ressortent sans cesse du bâtiment avec des prisonniers Tokra.

O’Neil : une centaine ? ca va être dur….

Daniel : j’ai un plan, Jack.

O’Neill : lequel Daniel ?

Daniel : le père de Sam m’a souvent parlé de sous terrains qui remontaient jusqu’aux bâtiments. Sûrement que celui ci en possède.

Teal’c : vu sa grandeur, il est fort probable en effet qu’il en possède, Daniel Jackson.

O’Neill : et vos voudriez qu’on les empreinte pour entrer la dedans ?

Daniel : exact, Jack.

O’Neill : moi, j’ai une meilleure idée, on passe par les sous terrains qui mènent au bâtiment, on rentre dedans, et on avisera ensuite.

Daniel : mais c’est ce que je viens de dire, Jack !

O’Neill : pas du tout ! et puis c’est au chef de trouver les plans, alors, c’est comme ca ! Carter, prévenez les autres et dites leurs de chercher des passages sous terrains !

Carter : bien mon colonel.

Elle le fit par radio. Bientôt, tous étaient à la recherche de ses fameux tunnels. Quand Sam reçu un signal radio de SG4.

Carter : mon colonel, SG4 a trouvé les sous terrains !

O’Neill : allons y !

SG1 partait retrouver leurs compagnons, à quelques mètres de là.

Major : c’est ici, mon colonel !

O’Neill : félicitation, Major. Bon, vous, vous restez là, avec les autres équipes ! nous, on descend retrouver notre vieil ami à la tête de serpent. J’ai bien envie de lui dire quelques mots !

Major : à vos ordres, mon colonel !

Jack fit signe à Teal’c de descendre le premier, puis Daniel suivit, et enfin Sam. Jack passait en dernier.

Tous les quatre marchaient le long d’un couloir étroit creusé dans la terre et quelques pierres recouvraient le sol boueux.

Après plusieurs minutes, ils arrivaient enfin à une échelle.

Teal’c : je pense qu’il faut monter pour rejoindre le bâtiment, colonel O’Neill.

O’Neill : bonne déduction, Teal’c, vous m’épatez de jours en jours.

L’intéressé souleva un sourcil car il n’avait pas compris la blague de Jack. Puis il se mit à grimpez à l’échelle. Tout en haut, il souleva une sorte de trappe et les quatre sortaient de leur tunnel.

Daniel : on dirait une sorte de …..

O’Neill : laboratoire !

Daniel : c’est cela, Jack !

En effet, il y avait des tables avec toute sorte d’objets scientifiques dessus.

O’Neil : vous comprenez quelque chose, Carter ?

Carter : non mon colonel, c’est d’une technologie bien trop avancée.

Teal’c : il y a une porte, là !

O’Neill : allons y !

L’équipe sortit de leur laboratoire et marchait le long d’un couloir très sombre. Mais des bruits se firent entendre, en se retournant, ils se retrouvaient nez à nez avec des jaffas, leurs lances pointées sur eux.

Jaffa : qui êtes vous ?

O’Neill : enchanté ! moi, c’est Brad Pitt, lui, Tom Cruse, elle, Sharon Stone, et lui, Will Smith.

Jaffa : vous allez mourir pour être venu ici !

O’Neill : quel accueil chaleureux !

Jaffa : taisez vous ! venez par ici, vous allez être présenté à notre dieu Apophis.

O’Neill : la, je crois qu’il y a une petite erreur. Apophis n’est pas un vrai dieu, c’est en fait un charlatan qui vous roule depuis des années !

Un jaffa lui balança un coup de lance dans les côtes, ce qui mit Jack à terre. Un autre jaffa le tira par le col pour le relever.

Jaffa : votre insolence ne vous mènera à rien !

Ils furent conduit aux quartier d’Apophis, dans une grande salle entourée de jaffas. Jack et ses équipiers étaient agenouillés devant lui.

Apophis : vous, encore ? ! !

O’Neill : vous n’avez pas changer ! mis à part quelques rides vers les yeux, mais rien de grave !

Un jaffa lui décocha un autre coup de pieds dans les côtes.

O’Neill : ca va, j’ai compris….

Apophis : vous avez eu tors de venir ici ! ca vous apprendra à vous occuper de se qui vous regarde, maudits Tauri !

Daniel : les Tokra sont nos amis, alors ca nous regarde de savoir ce qui se passe sur leur planète !

Apophis : maintenant que vous savez, vous allez mourir !

Carter : vous avez touché à mon père, et c’était une grosse erreur ! vous allez payer pour ca !

Apophis : je ne pense pas que vous soyez en bonne situation pour dire cela, Tauri !

Teal’c :tu n’es pas un dieu, tu n’es qu’un imposteur qui utilise les gens pour te servir et anéantir les espèces.

Apophis : je te réserve le pire châtiment, Teal’c, ta mort sera encore plus douloureuse que celle de tes amis. Ta trahison m’a fait beaucoup de peine.

Teal’c : je préfère mourir en homme éveillé que de vivre en homme asservit.

Apophis : c’est ton choix, mais tu le regretteras bientôt. Jaffas, emmenez les au cachot !

Des Goaul’d venaient les prendre et les conduisaient dans les cellules de la prison. Daniel était avec Teal’c et Sam avec Jack, dans des cellules voisines.

Daniel : c’est bien notre chance, ca !

Teal’c : gardez vote sang froid, Daniel Jackson, nous nous en sommes toujours sortit.

Daniel : il faut un début à tout. Peut être que c’est le début de notre perte, Teal’c.

Teal’c : vous devriez vous reposer, docteur Jackson, votre esprit me semble perturbé.

Et c’est ce que Daniel fit, il se posa sur le lit en paille et commençait à se vider la tête. Teal’c restait bien éveillé, au cas où.

De leur côté, Jack et Sam ne parlaient pas beaucoup. Cette dernière s’était isolée dans un coin de la pièce, assise contre le mur, la figure entre ses genoux.

Jack s’approcha d’elle et s’assis lui aussi contre le mur.

O’Neill : nous allons nous en sortir, Carter. Les autres vont voir que nous ne rentrons pas, alors ils vont intervenir.

Carter : mais quand ? peut être qu’il sera trop tard, et je ne reverrai jamais mon père….

Sam partit en sanglot, alors Jack l’entoura de ses bras pour la poser contre son épaule. Elle se blottit contre lui jusqu’à se calmer.

O’Neill : ca va mieux, Carter ?

Carter : oui, mon colonel.

O’Neill : écoutez moi, Carter. Je ne laisserais jamais mon équipe périr au cour d’une mission. Je me dois de vous ramener sains et saufs, et c’est bien ce que je compte faire. Alors, je vous promets que vous reverrez bientôt votre père.

Carter : merci, mon colonel.

Puis Jack relâcha son étreinte et repartit dans son coin, s’asseoir sur le lit.

La nuit, déjà bien entamée, passait très vite, et tous avaient réussi à s’endormir.

Ils furent réveillé par un bruit de porte. Des jaffas venaient les chercher.

Jaffa : debout, Tauri ! le dieu Apophis vous attend !

O’Neill : il ne pourrait pas nous laisser dormir, celui là, après tout, on a bien le droit à une dernière faveur….

Mais les jaffas le tiraient du lit et SG1 fut amené aux pieds d’Apophis.

Apophis : j’ai réfléchi à votre punition, Tauri.

O’Neill : et ? ce sera quoi ? écartèlement, démembrement, fouet, lapidation ?

Apophis : j’ai besoin d’ouvriers pour créer mon empire sur cette planète. Vous allez m’aider.

Carter : jamais !

Un jaffa la frappa d’une claque au visage, ce qui provoqua un élan de nervosité chez Jack.

O’Neill : ne la touchez pas, bande de lézards !

Alors, ce même jaffa lui mit un coup de zak, qui projeta Jack au sol.

Carter : eh ! laissez le !

Apophis : vous n’avez pas encore compris qu’il est inutile de riposter, Tauri ? vous êtes dans mon domaine et vous ne pourrez rien contre nous ! jaffas, emmenez les au chantier !

Teal’c : tu le paieras un jour ou l’autre, Apophis.

Apophis : vu dans l’état dans lequel tu seras après avoir subit le châtiment que je te réserve, Teal’c, je doute que tu puisses me faire grand chose.

Daniel : on ne touche pas à mes amis, et surtout pas à mes meilleurs amis !

Mais les jaffas les amenaient déjà à l’extérieur, où ils devaient creuser et poser des pierres.

De leur côté, SG2, SG4 et SG5 observaient tout cela de près, et s’étaient réunis pour décider de ce qu’ils devaient faire .

Sergent : quels sont les ordres, Major ?

Major : nous allons rentrer sur Terre pour prévenir le général Hammond de la situation. SG2 et SG5 restez ici, et surveillez bien les événements.

Alors, SG4 retournaient sur Terre.

Le général les reçu tout de suite dans la salle de briefing.

Major : SG1 est fait prisonnier sur la Tokra. Celle ci est partiellement assiégée par les Goaul’d et leur maître Apophis.

Hammond : est-il possible de tenter une attaque, major ?

Major : vu leur nombre et leurs armes, je ne pense pas, mon général.

Hammond : que pouvons nous faire ? je vais voir Jacob, restez ici.

Alors le général partit à l’infirmerie retrouver son ami et lui fit part de la situation.

Jacob : c’est dramatique !

Hammond : je ne vois pas quoi faire, Jacob.

Jacob : appelle les Asgards, ils sont notre seuls chance.

Hammond : très bien, tu as raison, ils sauront sûrement quoi faire pour sauver la Tokra.

Le général s’en alla donner les ordres de contacter Thor, puis retourna au près du major.

Hammond : vous pouvez repartir en mission, major.

Major : bien, à vos ordres.

Hammond : ah oui, et si vous rencontrez le major Carter d’ici là, dites lui que son père va bien.

Major : d’accord, mon général.

Puis SG2 repartit par la porte des étoiles sur la Tokra. La situation n’avait pas changé. Toujours des centaines de Goaul’d veillaient partout.

Aux jumelles, le major vit que SG1 était encore en plein chantier, malgré la chaleur très lourde. Tous souffraient beaucoup, seul Teal’c semblait supporter la fatigue, grâce à son symbiote.

O’Neill : je suis dans l’armée et je me retrouve à creuser comme un idiot pour une espèce de vipère sans cervelle !

Teal’c : courage, colonel O’Neill.

O’Neill : ah ben c’est facile de dire ca quand on a junior dans le ventre qui absorbe toute la fatigue !

Daniel : je sens que je vais exploser !

Carter : il faut tenir, sinon, Apophis va nous tuer.

O’Neill : il nous tuera de toute manière !

Carter : mais si nous tenons, peut être que des équipes viendront nous sauver.

O’Neill : ouai, et ben il serait temps, parce que j’ai pas envie de finir comme un poulet grillé, moi !

Daniel : il ne vont pas laisser Brad Pitt en difficulté !

O’Neill : ah, ca va Daniel ! vous êtes très drôle, on a bien rit !

Daniel : d’ailleurs, je ne sais pas si Brad Pitt vous convenait vraiment ? par contre, bien vu pour Sharon Stone ! pourquoi ca vous ait venu à l’esprit, Jack ?

O’Neill : taisez vous, Daniel, où je crois que vous allez mourir d’autre chose que d’explosion !

Daniel : ca va, j’arrête !

O’Neill : encore une bonne idée que de passer par les sous terrain……

Daniel : je croyais que c’était la votre, non, il me semble ?

O’Neill : pas du tout !

Daniel : l’idée du chef !

Carter : bon, on ne va pas s’engueuler pour ca, ce qui est fait est fait !

Teal’c : le major Carter a raison, il faut rester soudé.

Et toute l’équipe continuait à travailler, lorsque la nuit tombait et les jaffas ramenaient tout le monde en cellule.

Carter : j’espère que les renforts ne vont pas tarder, je ne sais pas si nous tiendrons le coup encore longtemps, mon colonel.

O’Neill :oui, c’est vrai que c’est épuisant leur truc ! et j’ai peur que nous ne soyons pas d’attaque si nous devons nous échapper.

Carter : la motivation de rentrer chez nous nous poussera sûrement.

O’Neill : oui, vous avez raison Carter, comme toujours…

Sam sourit puis se coucha sur le lit.

Carter : j’espère que mon père va mieux.

O’Neill : oh, je fais confiance au docteur Frasier pour ca !

Carter : oui, Janet fait des merveilles.

Le silence s’abattu dans la pièce. Sam, pensant toujours à son père, ne tarda pas à s’endormir, à l’inverse de Jack, qui malgré la fatigue, ne trouvait pas le sommeil. Alors, il observait le corps de Sam, et se disait à quel point il l’aimait. Depuis le début, il s’était attaché à elle, et même si ces théories scientifiques le dépassaient bien souvent, il l’appréciait plus que tout au monde. C’est elle qui lui avait donné le goût de vivre après le mort de son fils et le départ de sa femme, et juste pour ca, il lui en serait reconnaissant à tout jamais. Mais il n’osait pas lui déclarer sa flamme, de peur de briser sa carrière si prometteuse.

C’est ainsi, qu’à force de penser, Jack fini par s’endormir.

Sur Terre, le SGC avait enfin pu nouer contact avec les Asgards, et Thor lui même s’était déplacé pour s’entretenir avec le général.

Hammond : nous sommes heureux de vous avoir à nos côtés, Thor.

Thor : un de vos hommes m’a expliqué la situation, et j’ai tout de suite fais le voyage pour vous venir en aide.

Hammond : comment comptez vous procéder ?

Thor : nous avons construit depuis peu un nouveau vaisseau, bien plus performant que les précédents. Nous nous rendrons sur la Tokra et nous délivrerons vos amis, ainsi que le peuple de cette planète.

Hammond : les Goaul’d ne vont pas vous repérer ?

Thor : ce nouveau vaisseau est doté d’une couche protectrice qui le rend invisible et bien évidemment furtif. Aucun radar ne peut le détecter. De plus, il est équipé d’une très grande puissance de frappe. Les Goaul’d n’y résisteront pas.

Hammond : très bien, et quand pouvez vous commencer l’opération ?

Thor : dès maintenant, général. Je retourne au plus vite sur ce vaisseau et avec mes hommes, nous partirons. Il ne nous faudra que quelques heures pour atteindre la Tokra.

Hammond : bien, alors, je vous laisse faire. Bonne chance !

Alors, Thor repassa la porte des étoiles pour se rendre sur sa planète et là bas, se téléporta dans ce nouveau vaisseau, accompagné d’une vingtaine de guerriers Asgards. Ils étaient partit pour la Tokra.

Justement, sur celle ci, le jour se levait, et déjà les ouvriers devaient se lever.

Après un bref petit déjeuner, ils reprenaient leur travail quitté la veille, sous le même soleil de plomb.

SG1 était muté au plus dur chantier, et Sam avait beaucoup de mal, car c’était surtout un travail d’homme. Alors, un jaffa qui passait pour inspecter les ouvriers sortit son fouet et la frappa. Sam se recroquevilla pour se protéger, mais poussa un cri de douleur. Jack jeta sa pelle a terre pour empoigner le jaffa.

O’Neill : non mais ca va pas ! on ne vous a pas appris les bonnes manières ? on ne frappe pas une femme !

Et il lui envoya un coup de poing en pleine figure. Le jaffa s’écroula mais d’autres venaient en renfort. Jack essayait de lutter, mais seul contre quatre, c’était impossible. Teal’c voulu intervenir, mais Daniel l’en empêcha, car c’était inutile. Les jaffas emmenaient Jack dans le bâtiment.

L’attroupement qui s’était réunit pour voir la bagarre reprenait tout doucement leur travail.

Quand on entendit des cris provenir des cellules. C’était Jack qui criait de douleur sous la torture et les coups des Goaul’d.

Sam paru très inquiète pour lui, mais Daniel la consola.

Daniel : il est costaud, ce n’est que de l’intimidation, ne vous en faites pas, Sam.

Carter : mais il hurle ! ca doit faire très mal !

Teal’c : restez calme, major Carter, n’aggravez pas la situation. Nous ne pouvons rien faire, de toute façon.

Sam reprit son travail en essayant de ne plus entendre ses cris, mais ca lui était impossible. Ils faisaient comme des coups dans son cœur. Jack souffrait et cela à cause d’elle. Il avait voulu la protéger, et voilà que maintenant, il subissait la punition pour avoir fait ca. Elle aurait voulu être à ses côtés, ou même que ce soit elle qui subisse les coups de fouet, plutôt que son colonel, Jack, son ami, et même plus dans son cœur. Chaque cri était un coup pour elle aussi, elle ne supportait pas d’entendre souffrir celui qu’elle aimait. Elle aurait donné sa vie pour lui, mais là, elle se trouvait impuissante devant le fait présent.

Les heures passaient, et les cris de Jack avaient cessés depuis longtemps. Le travail était alors moins pénible pour tout le monde.

Mais la pluie venu et trempait les ouvriers, qui devaient toujours travailler, malgré la boue et les flaques d’eau un peu partout, qui rendaient le chantier encore plus difficile qu’il ne l’était déjà.

La nuit tombait presque quand les jaffas ramenaient les ouvriers à leurs cellules.

Sam, trempée, se précipitait pour retrouver Jack et s’assurer de son état. Mais elle fut choquée lorsqu’elle entra dans la cellule. Une mauvaise surprise l’attendait. Jack était couché sur le lit, torse nu, le dos plein de sang. Il était posé sur le ventre, car il lui était impossible de s’étendre sur le dos, bien trop sensible à cause des nombreuses marques dues aux coups de fouet.

Sam accouru pour voir ca de plus près. Elle se mit à genoux et l’examina. Mais à peine avait elle posé la main sur ses blessures que Jack émit un cri de douleur.

Carter : ca va, mon colonel ?

O’Neill : oh oui, parfaitement bien, Carter…

Carter : vos blessures sont profondes, elles vont mettre du temps à cicatriser.

O’Neill : j’aime bien dormir sur le ventre….

Carter : je vais vous éponger le dos, il beigne dans le sang.

Alors Sam déchira un bout de son tee-shirt, la manche, pour lui essuyer le sang. Jack émit encore plusieurs petits cris.

Carter : voilà, c’est fini.

O’Neill : et ben, il devait y en avoir du sang, dis donc !

Carter : c’est de ma faute, je suis désolée, mon colonel.

Sa voix commençait à vriller, on sentait qu’elle était émue. Lorsque Jack se tournait pour la regarder dans les yeux, il vit que des larmes lui coulaient sur les joues.

O’Neill : eh ! ce n’est pas de votre faute, Carter ! vous n’y êtes pour rien. Et puis je n’allais pas laisser ces vipères vous frapper, sans réagir. C’était mon devoir de vous protéger.

Carter : mais ils vous ont fait tant de mal…..

O’Neill : ba ! des égratignures ! mais vous êtes un bon médecin et je suis sûre que vous allez bien les soigner, n’est-ce pas ?

Carter : oui, mon colonel, je vais faire de mon mieux.

O’Neill : alors c’est parfait, et ne pleurez plus, je vous en prie, sinon, je vais m’y mettre moi aussi.

Jack tendit sa main et essuya les larmes de la joue de Sam. A ce contact, elle eut comme un sursaut et trembla un peu.

O’Neill : je ne voulais pas vous faire peur….

Il voulait enlever sa main mais Sam lui repris et la déposa une nouvelle fois sur sa joue.

Carter : non, ca ne fais pas peur. Au contraire.

Jack était surpris de sa réaction.

O’Neill : vous êtes rassurée maintenant, Carter ?

Carter : oui, ca va mieux, mon colonel. Vous avez le don de réconforter les gens.

Jack lui donna un léger sourire, et Sam le lui rendit. Ils restaient un moment comme ca, la main de Jack sur la joue de Sam, qui avait fermé les yeux, comme pour apprécier encore plus ce moment de tendresse.

O’Neill : je vais vous ramenez chez vous, Carter, et vous retrouverez votre père.

Carter : merci, mon colonel.

Puis Jack retira sa main et Sam soigna ses blessures, du mieux qu’elle pouvait, sans lui faire de mal.

Une fois les soins terminés, Jack s’était déjà endormit, et Sam ne tarda pas à faire de même.

De leur côté, Daniel et Teal’c dormaient déjà depuis longtemps.

Dans leur nouveau vaisseau, Thor arrivait bientôt sur la Tokra. Il passait en mode furtif. Ses hommes se préparaient à l’attaque. Thor envoya un message aux équipes présentes sur les lieux. Elles étaient aussi prêtent pour attaquer.

Le vaisseau s’arrêta près du bâtiment qui renfermait SG1, stagnant à quelques mètres au dessus.

Soudain, le vaisseau bombarda le bâtiment, en prenant soin de ne pas toucher les prisons. Des centaines de Goaul’d sortirent, mais ne voyant rien, ils ne comprenaient pas de quoi il s’agissait.

Thor téléporta ses hommes à l’extérieur et ces derniers abattaient les Goaul’d. Les équipes SG les rejoignaient vite et participaient à la bataille. Bientôt, tous furent tués.

Les prisonniers s’étaient tous réveillés par ces tirs et s’étaient attroupés aux fenêtres. SG1 avait reconnu leurs amis et faisait de grands signes.

Major : ils sont là bas ! venez !

Alors, tous les soldats entraient dans le bâtiment pour délivrer les détenus. En un rien de temps, et quelques tirs de zak, tous les prisonniers étaient relâchés. Jack se précipita vers le major.

O’Neill : bien joué, major ! je n’aurais pas passé une journée de plus à creuser !

Major : il faut faire vite, mon colonel ! Apophis ne doit pas s’échapper !

O’Neill : vous avez raison, allons y !

Les quatre membres du SG1 prirent des armes et accouru dans les quartiers de Apophis. Mais celui ci s’apprêtait à quitter les lieux, devant une défaite inévitable.

O’Neill : pas si vite, le reptile, on a une chose à régler !

Apophis : vous êtes des idiots, Tauri ! vous ne m’aurez jamais !

Jack tira un coup de zak mais les anneaux téléporta Apophis hors de là, dans son vaisseau de guerre. Il quitta très vite la planète, laissant derrière lui un vaste champs de bataille et des constructions Goaul’d inachevées.

O’Neill : tout le monde va bien ?

Tous répondait que oui.

Major : vous devriez aller vous faire soigner, mon colonel.

O’Neill : ouai, mais je dois dire deux mots à Thor.

Alors, Jack fut téléporté dans le vaisseau Asgard, ainsi que Sam, Daniel et Teal’c.

Thor : ca fait plaisir de vous voir sains et saufs.

O’Neill : on vous doit une fière chandelle, Thor !

Thor : ca fait partit de notre traité, O’Neill.

Carter : c’est un bien joli vaisseau que vous avez là !

Thor : il porte votre nom.

Carter, étonnée : pardon ?

Thor : je l’ai nommé le Carter. Après la destruction du O’Neill, nous avons construit ce nouveau vaisseau, et je lui ais donné votre nom, car vous nous aviez sauvé des Réplicateurs.

Carter : merci, c’est très honorable.

Daniel : à quand un Jackson, ou un Teal’c ?

O’Neill : ben voyons, Daniel, il faut le mériter !

Thor : vous pouvez rentrer chez vous, maintenant, la Tokra est sauvée.

Tous saluèrent Thor puis furent téléportés sur le seuil de la porte des étoiles, avec les autres équipes.

Ils passaient très vite la porte, heureux de rentrer chez eux.

A peine arrivés sur Terre que Hammond se précipitait vers eux.

Hammond : heureux de vous revoir parmi nous, SG1 ! alors, vous avez réussit ?

O’Neill : pourquoi, vous en doutiez, général ?

Carter : mission accomplie, mon général !

Teal’c : la Tokra est sauvée.

Daniel : Mais on ne peut se venter que ce soit grâce à nous. C’est Thor qui a fait tout le travail.

O’Neill : tout le travail ? il y avait quand même nos équipes !

Hammond : nous n’allons pas chercher à savoir qui a fait le plus gros, le principal, c’est que les Tokra sont libérés des Goaul’d.

Daniel : dommage que Apophis ait pu s’échapper !

O’Neill : ouai ! j’aurais bien aimé l’embrocher et le faire cuire comme un lézard ! vous savez que c’est bon le lézard ?

Les autres furent dégoûter et se retournaient pour s’en aller.

O’Neill : ben quoi ? c’est vrai non ? il y a des tribus qui en mangent.

Hammond : tout le monde à l’infirmerie ! vous me ferez votre rapport !

Sam se dépêchait à aller retrouver son père.

A l’infirmerie, Jacob était encore étendu sur le lit, mais bien plus en forme que lorsqu’elle l’avait laissé.

Carter : papa !

Jacob : Sammy ! enfin, alors, mes amis sont libérés ?

Carter : oui, papa, et c’est grâce aux Asgards. Ils nous ont délivré et on sauvé les Tokra. Malheureusement, Apophis a pu s’échapper.

Les autres arrivaient au même moment.

O’Neill : bonjour, Jacob ! alors, ca va mieux ?

Jacob : moi, ca va bien, mais vous, vous devriez aller vous faire soigner, votre dos ne semble pas en état.

En effet, Jack se rendit compte qu’il était encore avec son reste de tee-shirt complètement imbibé de sang.

Jack : ah oui, c’est vrai, j’oubliais. J’y vais.

Daniel : oui, nous aussi, ravis de vous voir en santé, Jacob.

Jacob : merci, c’est grâce à votre excellent docteur.

Teal’c : à bientôt, monsieur Carter.

Jacob : pour l’amour du ciel, Teal’c, appelez moi Jacob.

Teal’c : bien, Jacob.

O’Neill : vous devriez venir avec nous, Carter, pour vous faire examiner vous aussi.

Carter : bien, j’arrive mon colonel. Papa, je reviens tout de suite.

Sam lui déposa un baiser sur la joue et partit avec son équipe retrouver le docteur Frasier.

La visite médicale de chacun ne révéla rien d’important, juste une grosse fatigue pour tous, qui d’ailleurs leurs valu trois jours de vacances. Jack devait rester avec un tee-shirt ouvert dans le dos pour que ses blessures sèches. Janet avait déclaré que Sam avait fait du bon travail en les soignant, que sinon, les cicatrices ne seraient jamais parties. Après une bonne douche, douloureuse pour Jack, SG1 se reposait.

Teal’c était à sa méditation, pour se remettre de son épuisement, Daniel commençait à taper son rapport, car il pensait que Sam n’aurait pas le temps, étant donné la situation avec son père. Celle ci, justement, était retournée au chevet de son père. Quand à Jack, il déambulait dans les couloirs, mains dans les poches, grimaçant un peu pour son dos encore très sensible.

Il passait au ness manger un morceau et se dit qu’il pourrait en amener à Sam, qui ne décollait pas de l’infirmerie, et à Jacob, par la même occasion. Alors, il porta deux plateaux jusqu’à la chambre de Jacob.

O’Neill : c’est encore moi ! Restauration rapide, passez votre commande !

Sam et Jacob sourient.

Jacob : ah ! ce n’est pas de refus, Jack, la nourriture d’ici n’est pas excellente.

O’Neill : c’est sûr que purée sur purée et soupes sur soupes, c’est pas un trois étoiles.

Carter : moi aussi, j’ai une faim de loup !

O’Neill : vous voulez dire de louve, Carter.

Carter, souriante : qu’est-ce qu’il y a de bon, mon colonel ?

O’Neill : salade composée, steak frites, gâteau au chocolat et jus d’orange. De quoi remettre sur pieds un mort !

Carter : hum…délicieux.

Jacob et Sam mangeait devant le regard attentif de Jack. Il voulait que ses amis se sentent le mieux possible.

Janet arrivait au même moment.

Frasier : bon, et bien je dois faire quelques analyses à Jacob. Vous devriez sortir.

Carter : rien de grave, Janet ?

Frasier : non, Sam, ce ne sont que des tests de routines. Je pense que votre père sera sur pieds d’ici deux jours.

O’Neill : ah, ba ca c’est une bonne nouvelle ! juste attend pour la finale de foot !

Jacob : oui, j’aimerais bien la voir !

O’Neill : alors, venez chez moi, Jacob ?

Jacob : avec plaisir, Jack.

Carter : allons y, mon colonel, sinon, je sens que mon père va partir dans ses éloges sportives.

Sam et Jack sortirent de la pièce, laissant Jacob entre les piqûres de Janet.

Carter : ca va mieux, votre dos, mon colonel ?

O’Neill : oui, et c’est grâce à vous, Carter, sinon, j’aurais eu ces vilaines cicatrices à vie.

Carter : oui, mais c’était de ma faute, alors je me devait bien de faire au moins ca.

O’Neill : mais non, ce n’était pas de votre faute, Carter, je vous l’ai déjà dit !

Carter : je ne peux pas m’empêcher de me sentir responsable.

O’Neill : il le faut, c’est un ordre !

Carter : un ordre ?

O’Neill : oui, vous n’avez pas le choix. Si je vous entends dire encore une seule fois que c’est de votre faute, je vous fait éplucher les patates pour toute la base !

Sam se mit à rire et entra dans sa chambre, Jack la suivit.

Carter : alors si c’est un ordre…..je peux voir votre dos, mon colonel ?

O’Neill : si vous ne m’enfoncer pas vos ongles dans les blessures, je veux bien.

Carter : je serais douce, mon colonel.

Jack se tourna de sorte à ce que Sam se retrouve ne face de son dos. Elle vit que ces blessures étaient encore d’un rouge vif. A peine elle frôla une d’entre elles avec sa main que Jack poussa un gémissement.

Carter : désolée, mon colonel !

O’Neill : ce n’est rien.

Carter : vos blessures sont encore fraîches. Vous devriez y passer une pommade.

O’Neill : oui, c’est ce que Frasier m’a dit, mais ca fait trop mal quand je la mets.

Carter : mais si Janet vous la prescrit, vous devez le faire, mon colonel. Donnez moi la pommade, je vais vous la passer.

Jack partit chercher son tube de pommade et revint le porter à Sam.

Carter : allongez vous sur le lit.

O’Neill : c’est une proposition ?

Carter : mon colonel ! !……

O’Neill : très bien, mais alors faites très très très très, et encore très attention, Carter !

Carter : je sais, mon colonel, n’ayez pas peur.

O’Neill : oh, mais je n’ai pas peur, c’est juste comme un mauvais pressentiment.

Jack s’allongea sur le ventre et Sam commençait à lui passer la pommade. Elle y allait de manière très douche, et Jack fut étonné de ne rien sentir.

Carter : ca va comme ca, mon colonel ?

O’Neill : parfait, Carter ! vous aviez du être masseuse dans une autre vie, ou un truc de ce genre.

Carter : je suis juste une femme, mon colonel, donc, beaucoup plus douce qu’un homme.

O’Neill : c’est sûr que quand Daniel me la passer pour la première fois, ca ne m’avait pas fait le même effet. Je suis monté au plafond.

Carter : lui est plus habile avec un marteau et des ruines, chacun son truc.

Jack se plaisait bien à se faire masser le dos par les mains tendres de Sam. Chaque contact avec sa peau était un délice de douceur.

Carter : voilà mon colonel, c’est fini.

O’Neill : déjà Carter, j’aurais bien aimé que ca continue encore un peu.

Carter : appelez moi la prochaine fois qu’il faudra vous passer la pommade.

O’Neill : très bien ! Carter ! !

Carter : quoi ?

O’Neill : et bien vous m’avez dit que je vous rappelle dès qu’il faudra me repasser la pommade, c’est ce que je fais .

Carter, souriante : je crois que vous n’en avez pas besoin pour le moment, mon colonel.

O’Neill : mais si, j’ai affreusement mal au dos…..

Sam se levait et Jack fit de même, renfilant son tee-shirt.

O’Neill : bon, et bien, je vais y aller.

Carter : oui.

Mais aucun des deux ne semblaient vouloir se quitter. Ils avançaient doucement vers la porte, puis Sam arrêta Jack par le bras.

Carter : écoutez mon colonel.

O’Neill : qui a-t-il, Carter ?

Carter : je voulais vous remercier.

O’Neill : pourquoi ?

Carter : vous m’aviez promis que je reverrais mon père, et vous avez tenu votre promesse.

O’Neill : c’est mon rôle de colonel, vous verrez quand vous y serrez.

Carter : je n’ai pas vraiment hâte d’y être, finalement, c’est beaucoup de responsabilités.

O’Neill : il faut s’attacher à ses hommes, c’est tout.

Carter : ah oui ?

O’Neill : oui. Si vous tenez à eux, vous faites tout pour les sauver. C’est ce que je m’efforce de faire.

Carter : et vous tenez à vos hommes, vous ?

O’Neill : bien sûr, Carter. Et aussi à mes femmes, si c’est ce que vous voulez savoir.

Sam sourit et baissa la tête, gênée.

O’Neill : et surtout à vous….

Sam fut très surprise par la remarque de son colonel. Elle n’osait plus lever la tête de peur de plonger son regard dans le sien.

O’Neill : vous dormez, Carter ?

Carter : heu…non, mon colonel, c’est que….

O’Neill, déçu : oubliez ce que je vous ai dit alors.

Jack voulait s’en aller mais Sam l’arrêta par le bras.

Carter : non, mon colonel, attendez. Je ne voulais pas réagir comme ca, mais j’ai été tellement surprise.

O’Neill : vous savez que ce n’est pas mon truc de dire ce que je ressens.

Carter : je sais, oui. C’est d’ailleurs pour ca que j’ai été surprise.

O’Neill : je ne sais pas ce qui m’est passé par la tête.

Carter : vous avez eu raison mon colonel. Il faut s’avouer nos sentiments.

O’Neill : mais vous savez comment ca va se terminer.

Carter : alors, essayons de changer le cours de l’histoire.

O’Neill : comment ca ?

Sam se colla à Jack et l’embrassa tendrement.

Carter : si nous restons prudent, je pense qu’il est possible de créer une relation.

O’Neill : mais si le général l’apprend, on va se faire jeter.

Carter : je prends le risque.

O’Neill : j’adore ce qui est risqué, alors moi aussi.

Jack l’attira contre lui et l’embrassa à son tour. Sam passa les bras autour de son coup et leur baiser dura indéfiniment. Privé d’air, ils durent se séparer.

O’Neill : le jeu en vaut la chandelle !

Carter : ca ne doit pas sortir de cette pièce, d’accord ?

O’Neill : d’accord !

Carter : bon, je dois retourner voir mon père, tu viens avec moi ?

O’Neill : je te suivrais partout.

Ils se sourirent et tous les deux allaient retrouver Jacob.

Dans la chambre de ce dernier, il y avait déjà Daniel et Teal’c qui lui tenaient compagnie.

Jacob : ah ! Sam !

Carter : papa.

Daniel : votre père a de bonnes nouvelles, Sam.

Carter : lesquelles ?

Jacob : je sors demain !

Carter : magnifique !

Jacob : alors je pourrais même voir la demi-finale, n’est-ce pas Jack ?

O’Neill : bien sûr, vous pourrez venir chez moi pendant quelques jours.

Daniel : et nous ?

O’Neill : depuis quand aimez vous le foot, Daniel ?

Daniel : depuis que je sais que vous avez canapé super confortable.

O’Neill : bien, venez tous.

Teal’c : je vous remercie de votre invitation, colonel O’Neill.

O’Neill : ben, elle était un peu forcée, mais bon….

Daniel : je vais préparez mes valises.

Daniel sortit et Teal’c lui emboîtait le pas.

Jacob : tu viens aussi, Sam ?

Carter : bien, si le colonel O’Neill est d’accord……

O’Neill : tu ne crois pas qu’on pourrais le lui dire, Sam ?

Jacob : Sam ? ? ?

Carter : papa, Jack et moi…..

Jacob : enfin ! ! ! vous y avez mit le temps !

Carter : comment " enfin " ?

Jacob : tout le monde savait que vous étiez amoureux l’un de l’autre.

O’Neill : tout le monde ?

Jacob : oui, même Georges m’en a déjà parlé. Il sera ravis quand je lui apprendrait la nouvelle, même s’il va rouspéter un bon coup.

Carter : ne le lui dit pas tout de suite, papa.

Jacob : je sais, Sam. Vous pouvez me faire confiance.

O’Neill : bon, et bien je vais vous laisser. Je retourne dans mon chalet, je crois que j’ai un peu de nettoyage à faire.

Jack tourna les tallons et sortit. Sam ne le quittait pas une seule seconde des yeux.

Jacob : vas y, ne t’en fais pas, je vais bien.

Carter : tu es sûr ?

Jacob : Janet fera mes bagages. Je te rejoindrais là bas.

Carter : merci papa.

Sam se jeta à son coup pour l’embrasser et couru rattraper Jack dans les couloirs.

Carter : mon colonel ! !

Jack stoppa et vit Sam se précipitée vers lui.

O’Neill : quoi, major ?

Carter, essoufflée : je viens avec vous .

O’Neill, tout bas : tu es sûre que tu ne préfère pas rester avec ton père ?

Carter : on a du temps à rattraper, tu ne crois pas ?

O’Neill : c’est juste. Prépare tes valises et rejoins moi dans un quart d’heure dehors.

Carter : bien mon colonel.

O’Neill, se penchant à son oreille : je t’aime Sam.

Carter, tout bas : pas autant que moi.

Ils se firent de beaux sourires et les deux amants partirent chacun de leur côté pour se préparer à leurs petites vacances, tout excités de pouvoir enfin apprécier ses moments là ensembles.