SEULS AU MONDE
Auteur : Marie-Laure
Email : Fdixies@aol.com
Résumé : lors d’une mission sur P2X400, SG1 se fait attaquer par un vaisseau Goaul’d. Alors qu’ils s’échappent par la porte des étoiles, celle ci est détruite avant que Jack et Sam n’est eu le temps de la franchir. Ils se retrouvent seuls, sans aucun moyen de rentrer sur Terre. Mais Daniel et Teal’c font tout leur possible pour les ramener….
Genre : aventure, action, romance JetS.
Notes : les personnages cités ne sont pas ma propriété. J’ai écris ce fanfic par simple divertissement et n’ai reçu aucune rémunération.
Voilà tout, après ca, passez un bon moment, et faites moi savoir vos impressions, bonnes ou mauvaises, tout est bon à prendre pour en tirer le meilleur profit.
BASE SGC
Le debriefing avait lieu tôt ce matin là. Jack, à peine levé, était passé au ness prendre son petit déjeuné, et y avait retrouvé ses coéquipiers qui étaient bien plus matinaux que lui. Puis, tous ensembles, il s’étaient rendu en salle de briefing où les attendait le général Hammond.
Hammond : bien, alors, votre prochaine mission sera d’aller explorer la planète P2X400. Nous avons reçu les images de la sonde il y a peu, et il semblerait que tout ait calme.
O’Neill : alors pourquoi y aller, mon général ?
Hammond : pour vérifier que cette planète est bien en paix, et peut être s’y trouve-t-il des habitants…
Daniel : en tout cas, s’il n’y a rien, c’est au moins que les Goaul’d ne sont pas passés par là.
Teal’c : ou bien alors ils ont tout rasé, docteur Jackson.
Daniel : j’aime bien votre enthousiasme, Teal’c.
O’Neill : mais dit dont, Daniel, c’était à moi de la faire celle-là ! vous n’allez tout de même pas me voler ma place de comique de service !
Daniel : aucun risque, Jack, je suis encore loin de votre niveau de bouffonnerie.
O’Neill : ah ! vous me rassurez…
Carter : je ne voudrais pas vous interrompre, mais le général semble avoir quelque chose à nous dire.
Ce dernier regardait froidement Jack et Daniel.
O’Neill : mon général, vous vouliez ?
Hammond : je vous parle de mission, et tout ce que vous trouvez à faire, c’est le pitre, colonel !
O’Neill : c’est pour donner un côté marrant à ces réunions mortellement ennuyeuses, mon général. Mais j’arrête, allez y.
Hammond, reprenant : alors, les images ne nous ont rien révélées d’inquiétant. Vous irez donc explorer cette planète et si vous y rencontrez un peuple, votre ordre de mission sera de faire connaissance avec eux, et plus , s’ils sont d’accord.
O’Neill : plus ? ? ?
Hammond : vous passerez des traités d’alliance, bien sûr.
O’Neill : ah ! j’ai cru que vous parliez de faire des galipettes…
Sam se mit à rire discrètement et plaça une main devant sa bouche pour ne pas que cela ne se remarque.
Hammond : vous ne renoncez jamais, colonel ! bon, puisque je vois que c’est peine perdue, j’ajouterais juste que vous partirez dans 30 minutes, alors rendez vous dans la salle d’embarquement ! Rompez !
SG1 se levait et partait pour s’équiper convenablement dans les vestiaires. Puis, après la demi heure qui leur était accordée, tous se retrouvaient devant la porte des étoiles. Le docteur Frasier les avait rejoint pour l’occasion car elle aimait dire au revoir et souhaiter bonne chance à ses amis.
Hammond : tout est en ordre, SG1 ?
O’Neill : ben oui, mon général.
Hammond : alors vous pouvez partir. Bonne chance.
Le vortex s’ouvrit et fit place à la grande flaque bleue.
Janet : bon voyage, SG1. Bonne chance.
Carter : merci , Janet. Ca ne sera pas bien long, juste une mission de repérage.
O’Neill : ouai ben je m’en serais bien passé, de cette mission de repérage.
Daniel : vous êtes toujours entrain de rouspéter, Jack…
Teal’c : Daniel Jackson a raison. Vous n’êtes jamais content de rien.
Janet : là, je suis tout à fait d’accord. Le grincheux de service, c’est bien vous, Jack.
Hammond : je vois que je ne suis pas le seul à l’avoir remarqué.
O’Neill : non mais ca va, là ! vous me faîtes mon procès ou quoi ? aller, on y va.
SG 1 s’apprêtait à partir quand Jack se retourna vers Sam pour lui dire.
O’Neill : merci Carter.
Carter, étonnée : mais de quoi mon colonel ?
O’Neill : de ne pas être aussi idiots que ceux-là.
Sam sourit, puis SG1 franchit la porte.
De l’autre côté, sur P2X400, tout semblait en effet très calme. La végétation ressemblait beaucoup à celle sur Terre, mais en bien plus merveilleux. Des grands arbres feuillus un peu partout, des jolis petits buissons, des magnifiques fleurs garnissaient les près verdoyants… bref, un très beau paysage où tout semblait bien en place.
O’Neill : oua ! c’est SG1 au pays des merveilles !
Carter, souriante : c’est vrai que c’est magnifique !
Daniel : joli petit coin d’univers… j’y passerais bien mes vacances.
Teal’c : il ne faut pas parler trop vite, Daniel Jackson. Peut être que tant de merveille cache quelque chose.
O’Neill : toujours un petit mot gentil pour nous mettre le moral à zéro, vous !
Teal’c se contenta de soulever un sourcil, comme à son habitude, lorsqu’il ne saisissait pas les blagues de Jack.
Carter : par où allons nous, mon colonel ?
O’Neill : Ben, j’en sais rien…
Daniel : je propose par là (il pointait son doigt en direction du nord).
O’Neill, après réflexion : Bien, nous irons vers le sud. C’est parti !
Daniel, à Sam : c’est pas vrai, il le fait exprès ! toujours à me contredire.
Carter : oui, mais c’est le chef…
SG1 entreprenait leur route vers le sud. Jack marchait en tête, côte à côte avec Teal’c, arme à la main. Suivait Sam, les yeux rivés sur ses appareils de détection d’ondes. Daniel, à la traîne, fermait la marche.
Daniel : on va marcher encore longtemps comme ca ?
O’Neill : le temps qu’il faudra, Daniel….
Daniel : c’est précis, merci Jack.
O’Neill : de rien. Vous recevez quelque chose, Carter ?
Carter : oui, mais ce ne sont que des ondes très faibles. Sûrement des insectes, ou bien des petits animaux…
A ce moment là, un bruit sourd se fit entendre. Comme un ronronnement de moteur.
Teal’c : vous avez entendu ?
O’Neill : ben oui, comme vous, Teal’c.
Daniel, apeuré : c’était quoi ce truc ?
O’Neill : une fourmi qui aurait éternuée, peut être ?….
Daniel : vous êtes très drôle, Jack…
Carter : je reçois des ondes de plus en plus fortes, mon colonel.
O’Neill : ce qui veut dire ?
Carter : que cette chose s’approche de nous.
O’Neill : ah, et bien espérons que la chose est gentille.
Teal’c, pointant le doigt au ciel : Regardez, c’est un vaisseau Goaul’d !
En effet, un petit vaisseau Goaul’d volait dans les airs, se rapprochant de plus en plus de SG1.
O’Neill : mais qu’est-ce que c’est que cet engin ?
Teal’c : je dirais, un vaisseau d’attaque, colonel O’Neill.
O’Neill : oups, alors tous à l’abri ! !
Jack se leva et se dirigea vers une haie pleine de buissons et de branchages, de sorte à se camoufler. Les autres le suivirent aussitôt.
Carter : que faisons nous, mon colonel ?
Le vaisseau continuait à se rapprocher.
O’Neill : je crois qu’on va écourter notre petite visite sur cette planète.
Teal’c : la porte n’est pas très loin, nous y seront en moins de 15 minutes, en courant vite.
Daniel : en courant ? ?
O’Neill : si l’idée de vous faire pulvériser par ce vaisseau plutôt que de taper un sprint vous paraît mieux, alors libre à vous de choisir, Daniel. Mais moi, je rentre.
Carter : si nous rampions jusqu’au petit bosquet, là bas, mon colonel, les Goaul’d ne nous verrons sûrement pas. Puis nous courrons aussi vite que nous le pourrons.
O’Neill : bien, allons y.
Les quatre membres rampaient jusqu’à un petit amas de buissons, puis, au signal de Jack, tous se précipitaient en direction de la porte. Effectivement, le vaisseau ne les avait pas vu.
Après quelques minutes, la porte des étoiles apparues devant eux, à quelques centaines de mètres.
O’Neill : encore un effort, on y est presque.
Arrivé à quelques mètres, Daniel s’écroula, exténué. Jack se retourna et se précipita à son secours.
O’Neill : Daniel ! Teal’c, composez les coordonnées ! !
Teal’c s’exécuta. Sam était elle aussi venu au secours de Daniel. Les deux l’aidaient à se relever, puis, le tenant de chaque côté, ils se rendirent jusqu’à la porte. Teal’c prit Daniel sous son bras. Mais le vaisseau Goaul’d revenait à la charge.
O’Neill : allez y, Teal’c, on vous couvre !
Jack et Sam, couchés au sol, tiraient tout ce qu’ils pouvaient sur le vaisseau, mais rien n’y faisait. Teal’c passa la porte, et les deux militaires s’apprêtaient à le suivre lorsque un rayon l’explosa en milles morceaux.
O’Neill : c’est pas vrai ! !
Carter : mon dieu ! !
Le vaisseau envoya deux autres rayons qui rasaient Jack et Sam et les jetaient à terre.
O’Neill : il faut se mettre à l’abri, Carter ! Suivez moi ! !
Sam suivait son colonel jusqu’à une sorte de grotte. Heureusement, ils avaient réussi à semer le vaisseau. Epuisés, tous les deux s’écroulaient.
O’Neill : c’est pas possible, bon sang ! ils ont détruit la porte ! nous sommes coincés ici !
Carter : il faut à tout prix qu’on quitte cette planète, mon colonel, elle est sous le contrôle des Goaul’d.
O’Neill : et comment ? sans porte, c’est foutu ! Ah ben vous parlez d’une planète calme et sereine ! ! un vrai nid de serpents !
Sam ne savait plus quoi dire. Tout comme Jack, elle était sous le choc. La porte des étoiles avait volé en éclat, et aucun moyen de rentrer ne se proposait à eux.
Carter : il faut garder nos forces, mon colonel.
O’Neill, se calmant : oui, vous avez raison. Pour l’instant, essayons de nous reposer.
Carter : je pense que de retour sur Terre, Daniel et Teal’c feront leur possible pour nous récupérer.
O’Neill : je l’espère, Carter, je l’espère.
Arrivé sur Terre, Teal’c déposa Daniel dans un brancard qu’emmenait aussitôt Janet.
Hammond : que c’est-il passé, Teal’c, et où sont les autres.
Teal’c : nous avons été attaqué par un vaisseau Goaul’d. Ils dirigent cette planète. Et j’ai le regret de vous annoncé que le colonel O’Neill et le major Carter sont bloqués là bas.
Hammond : mais il faut y retourner tout de suite pour les ramener…
Teal’c : c’est malheureusement impossible, général. Après notre passage, la porte des étoiles a été détruite par le vaisseau. Il n’y a aucun moyen de retourner là bas.
Le général baissa la tête. Il était abasourdit par ce qu’il venait d’entendre. Ses deux meilleurs soldats étaient bloqués sur une planète à des années lumières de là.
Hammond : bien Teal’c. Passez à l’infirmerie. Nous reprendrons tout ca dès que le docteur Jackson ira mieux.
Sur P2X400, le soleil venait de se coucher et le froid se faisait sentir.
Carter : j’ai très froid, mon colonel.
O’Neill : moi aussi, Carter. Faudrait faire un feu, mais j’ai peur que les vipères ne nous repèrent….
Carter : vous avez raison, ce n’est pas prudent. Mais, nous pourrions nous coller l’un à l’autre…
Elle le regardait en hésitant. Elle avait un peu peur de sa réaction.
O’Neill : oui, on se tiendra au chaud.
Jack se leva et s’approcha de Sam. Il s’assis auprès d’elle et la pris dans ses bras.
O’Neill : ca va mieux, là, Carter ?
Carter : beaucoup mieux, mon colonel.
O’Neill : nous avons combien de vivres ?
Carter : ben, nous avons laissé quelques sacs sur le champs le bataille, alors…
O’Neill : combien, Carter ? ?
Carter : assez pour tenir deux ou trois jours, mon colonel.
Jack fit une petite grimace.
O’Neill : une mission de repérage… mais bien sûr…..
Ils restaient dans cette position, l’un contre l’autre, Sam avait la tête posée sur l’épaule de Jack. Le sommeil était dur à venir, mais l’épuisement du combat était tel qu’ils s’endormis quand même.
Le lendemain matin, sur Terre, Daniel avait reprit toutes ses forces, grâce aux soins de Janet. Avec Teal’c et le général, il se retrouva dans la salle de briefing.
Hammond : pensez vous qu’ils soient encore en vie, professeur Jackson ?
Daniel : je le pense. Jack et Sam sont très combatifs et ils ont sûrement trouvé une solution pour ne pas se faire tuer.
Teal’c : je le pense aussi, général Hammond. Le colonel O’Neill est prêt à tout pour sauver son équipe, et le major Carter ne renonce jamais.
Hammond : alors il faut à tout prix mettre au point un plan de secours.
Teal’c : sans porte des étoiles, ca ne va pas être évident.
Daniel : oui, c’est sûr que ca ne va pas être simple, mais il faut tout envisager pour les tirer de là, comme ils l’auraient fait pour nous.
Teal’c : je suis d’accord, Daniel Jackson. Ils sont nos amis et nous feront tout ce qui est en notre pouvoir pour les sauver.
Hammond : vous avez la motivation, c’est déjà pas mal. Alors, je vous laisse réfléchir à des solutions. Si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à venir me voir dans mon bureau. Vous pouvez disposer !
Daniel et Teal’c s’en allèrent dans le bureau de Sam, qui semblait le plus approprié pour mettre au point un plan.
Sur P2X400, le réveil fut dur pour Jack et Sam. Encore enlacés, ils se séparaient peu à peu, en reprenant leurs esprits.
O’Neill : ca va, Carter ?
Carter : oui, mon colonel, et vous ?
O’Neill : comme après avoir passé la nuit sur une pierre…
Carter , souriante : moi, j’ai eu votre épaule comme oreiller, alors, ca va. Merci, mon colonel.
O’Neill : de rien, mon épaule est là pour vous servire. Bon, on mange quoi ?
Sam ouvrit un sac et en sortit des conserves.
Carter : purée de poulet, mon colonel.
O’Neill : de grand matin ? bon, puisqu’il n’y a que ca…
Jack sortit prendre quelques branches dehors, en s’assurant bien de ne pas se faire voir. Il fit un petit feu à l’intérieur de la grotte.
O’Neill : ca me semble bien calme. Pas de lézards en vue.
Carter : il faut tout de même rester sur nos gardes. C’est ce qui c’est passé hier.
Jack acquiesça.
Ils mangeaient leur repas en silence, en cherchant une solution pour rentrer chez eux. Mais, rien ne venait. Sam s’en voulait car elle savait que Jack comptait sur elle et ses connaissances scientifiques.
Quand ils eurent fini, Sam rangea tout et Jack s’assis devant la grotte. Le soleil tapait fort encore aujourd’hui. Sam ne tarda pas à le rejoindre.
Carter : désolé, mon colonel, mais je ne trouve rien.
O’Neill : ne le soyez pas, Carter, ce n’est pas de votre faute. Plutôt de la mienne.
Carter : mais non !
O’Neill : si, je n’ai pas su mener à bien cette mission. J’en suis l’unique responsable. C’est l’inconvénient d’être le chef…
Carter : vous n’y êtes pour rien, mon colonel. Vous avez fait votre maximum. Mais les Goaul’d ont détruit la porte et….. voilà….
Il y avait beaucoup d’émotion dans ce qu’elle venait de dire. Sa voix commençait à partir et elle ne fini pas sa phrase car elle savait qu’elle n’y arriverait pas.
Jack sentit son désarrois et l’entoura de son bras pour la coller à son épaule.
O’Neill : ba, nous trouverons une solution. Ou alors, Daniel et Teal’c en trouveront une. Et il vaudrait mieux pour Daniel qu’il en trouve une parce que sinon, il aura à faire à moi ! s’il ne courait pas comme un pieds, il ne serait pas tombé, et on aurait passé la porte comme prévu ! il ne perd rien pour attendre, celui là !
Le développement de Jack avait eu pour effet de faire sourire Sam, ce qui mit du baume au cœur de Jack.
O’Neill : ah, ben c’est mieux là, avec un beau sourire !
Sam sourit de plus belle. Elle appréciait bien Jack pour ca. Il savait la réconforter, même dans les pires situations.
Carter : ouai…. J’espère, mon colonel…..
O’Neill : et puis nous ne sommes pas si mal ici. Il fait beau, le décor est joli…. Bon, ok, c’est pas l’idéal pour se reposer à cause de ces serpents, mais c’est déjà bien.
Sam sourit une nouvelle fois puis se calla un peu plus dans les bras de son colonel. Elle avait besoin de réconfort, et Jack lui en donnait si merveilleusement bien.
Ils passaient comme ca une bonne partie de l’après midi. Sam s’était même endormie un petit moment, tête reposée sur les genoux de Jack.
Pendant ce temps , Daniel et Teal’c se creusaient la tête pour trouver un moyen de les ramener.
Teal’c : non, Daniel, il n’y a aucun moyen de leur faire parvenir quelconque message.
Daniel : ouai, c’était juste pour être sûr… Si seulement Sam était là, elle saurait quoi faire.
Teal’c : c’est justement pour que le major Carter soit là que nous cherchons, Daniel Jackson.
Daniel : je sais, c’est une expression, Teal’c.
Après plus d’une heure, Daniel trouva quelque chose.
Daniel : mais, dites moi, les Tokra n’ont pas des vaisseaux qui peuvent atteindre des vitesses vertigineuses ?
Teal’c : en effet, plusieurs millions de kilomètres heure.
Daniel : pas mal d’années lumières, en somme. Et s’ils pouvaient nous aider à rejoindre P2X400.
Teal’c : en vaisseau ?
Daniel : oui.
Teal’c : c’est possible. Mais il faut déjà qu’ils acceptent nous venir en aide, Daniel Jackson.
Daniel : je m’en charge. Allons dire tout cela à Hammond.
Daniel et Teal’c quittaient le bureau pour faire part de leurs intentions au général. Ce dernier accepta bien volontiers et autorisa les deux hommes à se rendre sur la planète des Tokra.
Une fois là bas, c’est Jacob, le père de Sam, qui les accueillit.
Jacob : bonjour, mes amis. Que me vaut la joie de vous….
Daniel, l’interrompant : nous avons un gros problème, Jacob. Votre fille et Jack sont coincés sur une planète.
Jacob : comment ca ? ? ?
Teal’c : nous avons été attaqué par un vaisseau Goaul’d alors que nous explorions cette planète. Ils ont détruit la porte des étoiles avant que le major et le colonel ne puisse la franchir.
Jacob : c’est pas vrai ! ! Sam….bon, je fais parler aux maîtres Tokra de tout cela. Je vous retrouve dans 10 minutes.
Dix minutes plus tard, Jacob revint voir Teal’c et Daniel.
Jacob : j’ai de mauvaises nouvelles. Tous nos vaisseaux puissants sont occupés à combattre sur une planète.
Daniel : mais qu’allons nous faire ?
Jacob : nous savons néanmoins que les Azgard possèdent des vaisseaux similaires aux nôtres. Peut être pourront ils nous aider ?
Daniel : oui ! ! ! allons y.
Teal’c, Daniel et Jacob contactèrent Thor et se retrouvaient bientôt à bord de son vaisseau.
Thor : pourquoi O’Neill n’est-il pas avec vous ?
Teal’c : il est coincé sur une planète avec le major Carter. Des Goaul’d ont détruit la porte des étoiles.
Daniel, tout bas, à Teal’c : et ben, vous l’aurez dit ca aujourd’hui…..
Thor : que puis-je faire pour vous aider ?
Jacob : vous possédez des vaisseaux ultra rapides, il me semble ?
Thor : c’est exact. Un peu similaires aux vôtres, les Tokra.
Daniel : il faudrait que nous puissions nous en servir afin de rejoindre la planète où sont bloqués Jack et Sam.
Thor : quelle est cette planète ?
Teal’c : P2X400.
Thor : elle ne se trouve qu’à quelques années lumières d’ici. Je pense pouvoir vous aider.
Daniel : ah ! ! enfin !
Thor : je vous guiderais moi même.
Thor les transféra tous dans un des vaisseaux en question.
Thor : voici le B7X, notre dernière invention. Avec lui, nous atteindrons P2X400 en moins de 16 heures.
Daniel : oua, mieux que le Concorde !
Sur ce, ils se mirent en vol pour P2X400.
Sur place, Jack et Sam s’ennuyaient à mourir. Ils ne pouvaient pas sortir de peur de se faire repérer, ne devaient pas faire de feu, et il ne leur restait que quelques vivres. Pas de quoi avoir le moral. Jack était dans son coin, tandis que Sam faisait les cents pas dans la grotte.
O’Neill : vous devriez garder vos forces, Carter.
Carter : pourquoi faire ? on n’a pas besoin de force pour mourir !
Sam était vraiment à cran. Ses nerfs avaient lâchés.
O’Neill : calmez vous, Carter, ca va aller…
Carter : ca va aller ? ? mais mon colonel, nous sommes seuls sur une planète envahie de Goaul’d et nous n’avons plus de moyen de rentrer chez nous ! ! !
O’Neill : je sais tout ca, Carter, mais il faut garder espoir….
Carter : espoir ? ? ? ah ! ben c’est sûr !
Jack se leva et s’approcha d’elle. Il la stoppa net et la maintenu par les bras.
O’Neill : MAJOR ! ! ! ca suffit ! ! ! Daniel et Teal’c ont sûrement déjà trouvé un moyen, mais il faut encore attendre un peu.
Sam s’était calmée. Le contact avec Jack la rassurait.
Mais soudain, elle baissa la tête et se mit à trembler.
O’Neill, inquiet : qu’est-ce que vous avez, Carter ?
Sam mis les mains devant sa figure. Elle pleurait. Elle avait craqué. Alors Jack la prit dans ses bras. Il savait que Sam ne voulait pas montrer ses faiblesses.
O’Neill : ne vous en faites pas, carter. Ca va s’arranger, comme d’habitude.
Sam, la tête enfouie dans le cou de son colonel, sécha quelques larmes. Après quelques secondes, elle s’était enfin apaisée. Mais néanmoins, elle préférait rester dans les bras de Jack.
O’Neill : c’est bon, Carter ?
Carter : oui, mon colonel. Ca va mieux.
Jack lui prit la tête et la décolla de son épaule pour regarder Sam dans les yeux.
O’Neill : sûre ?
Carter : oui.
Alors les deux se séparaient et retournaient s’asseoir ensemble.
Ils mangeaient ce qu’il restait de leurs provisions. La nuit tomba encore et le froid revint. Comme la nuit précédente, Jack et Sam s’enlaçaient pour se tenir chaud.
Carter : vous en avez connu beaucoup des moments aussi désespérés, mon colonel ?
O’Neill : un seul.
Carter : lequel ?
O’Neill : la fois où mon fils s’est tué.
Sam regretta d’avoir abordé le sujet. Mais il était trop tard pour reculer, il fallait enchaîner.
Carter : je comprends, ca a du être terrible.
O’Neill : oh oui, ca l’a été. Tellement que sans le projet " stargate ", je serrais mort à l’heure qu’il est.
Carter : comment ca ?
O’Neill : après la mort de mon fils et le départ de ma femme, j’étais perdu. Alors, la seule solution qui s’offrait à moi était de me suicider.
Ce mot provoqua un léger sursaut chez Sam.
O’Neill : et le jour où je m’étais décidé à le faire, un soldat est venu me chercher pour que je fasse parti de SG1. Voilà tout.
Carter : heureusement, alors. Et ca vous a aidé à remonter la pente ?
O’Neill : pas le projet en lui même, mais les hommes et les femmes qui en faisaient parti.
Carter, pour faire de l’humour : même Daniel ?
O’Neill : heu….lui, c’est différent.
Carter : je sais que vous l’aimez beaucoup. Vous êtes de grands amis.
O’Neill : c’est vrai, mais c’est cette fâcheuse tendance à ne pas avouer mes sentiments.
Carter : dans certains cas, c’est mieux de ne pas le faire.
Cette phrase jeta un froid et Sam s’en redit compte.
Carter : enfin, je voulais dire que, des fois…
O’Neill : c’est bon, Carter, vous n’avez pas à vous justifier.
Carter : vous m’avez peut être mal comprise…
O’Neill : ca ne fait rien….
Carter, se relevant pour regarder Jack dans les yeux : si, c’est important, mon colonel.
O’Neill : tant que ca ?
Carter : il faut qu’on en parle un jour ou l’autre, et je trouve le lieux et le moment bien choisit.
O’Neill : choisit, choisit ? ? c’est pas trop un choix….
Carter : vous ne pouvez pas être sérieux deux secondes ?
O’Neill : je vais essayer, mais je ne vous promets rien.
Carter : mon colonel, il est certain que nous éprouvons des sentiments plus que professionnels l’un envers l’autre.
O’Neill : oui, nous sommes amis et….
Carter, le coupant : et même plus qu’amicaux….
O’Neill : ah bon ?
Carter : j’ai remarqué votre comportement envers moi, mon colonel, ne le niez pas, ca facilitera les choses.
O’Neill : niez quoi ?
Carter : que vous m’aimez…
Jack fut très surpris et se sentit gêné.
O’Neill : que je vous…. Quoi ? ?
Carter : que vous m’aimez…. comme je vous aime….
O’Neill : oua, ca c’est des aveux !
Carter : je me trompe, mon colonel ?
O’Neill : pas exactement, en fait….
Il l’a regarda dans les yeux et sentit une pression énorme montée en lui.
O’Neill : en fait, vous avez tout juste.
Jack s’approcha et l’embrassa. D’abord surprise, elle fini par lui rendre son baiser.
Carter : un moment, j’ai eu peur….
O’Neill : et maintenant ?
Carter : je suis heureuse.
O’Neill : alors je suis heureux de te rendre heureux, Sam.
Carter : tout le plaisir est pour moi, Jack.
Elle lui prit le visage dans les mains et l’embrassa longuement et passionnément.
O’Neill : oh, non, le plaisir est pour moi.
Sam sourit et tous les deux finirent leur soirée à s’embrasser, avant de s’endormir dans les bras l’un de l’autre.
Dans le vaisseau de Thor, l’arrivée était proche.
Daniel : encore combien de temps, Thor ?
Thor : 15 minutes.
Jacob : si ma fille a quelque chose, je bombarde cette maudite planète ! !
Teal’c : je suis sûr que le colonel O’Neill saura bien s’en occuper, Jacob.
Après 15 minutes, ils arrivèrent enfin sur P2X400. Le vaisseau stagnait dans le ciel.
Daniel : vous êtes sûr que les Goaul’d ne repéreront pas le vaisseau ?
Thor : il est équipé d’un bouclier furtif ultra perfectionné. Ne vous en faites pas.
Thor téléporta les trois amis sur le seuil de la porte des étoiles.
Daniel : où allons nous ?
Jacob : si nous crions leurs noms, les Goaul’d vont nous repérer.
Teal’c : le vaisseau les a attaqué de l’ouest. Ils ont donc du partir vers la direction opposée, l’est.
Jacob : c’est vrai que ca paraît plus logique. Allons y.
Daniel : dans la nuit, ca ne va pas être évident.
Ils commençaient à marcher, regardant les alentours.
Teal’c : de ce côté, il y a la mer, je ne pense pas qu’ils y sont allés. Par contre, par là, il y a les rochers.
Jacob : de bonnes cachettes !
Ils se dirigeaient vers les rochers et commençaient leur ascension. Lorsque soudain, Jacob fut tiré et plaqué au sol. Teal’c se précipita à son secours et écarta l’homme. Il s’apprêtait à lui mettre un coup de poing quand Daniel hurla.
Daniel : attendez Teal’c, c’est Jack ! ! !
Effectivement, c’était bien Jack qui se trouvait entre les mains de Teal’c.
Teal’c : colonel O’Neill ?
O’Neill : enchanté, Teal’c ! vous pouvez me lâcher maintenant…
Teal’c le reposa à terre.
Jacob : où est ma fille ?
O’Neill : par là, Jacob, venez.
Jack les conduisit à la grotte, à quelques pas de là.
Lorsque Sam vit son père, elle se jeta à son cou.
Carter : papa ! !
Jacob : Sam ! ! ! enfin, je te retrouve.
O’Neill : vous étiez pas pressé dit donc !
Daniel : on a fait de notre mieux, Jack.
O’Neill : ca va vous, le boiteux, au fait ?
Daniel : très bien, merci Jack.
Carter : comment vous avez fait ? ?
Jacob : on vous expliquera tout ca en route.
Daniel : le taxi nous attend.
O’Neill : le taxi ? ?
Daniel : vous verrez. En route.
L’équipe, au complet, retourna au vaisseau de Thor, qui les téléporta pour les faire monter à bord.
Carter : je comprends maintenant !
O’Neill : et bien vous en avez de la chance ! !
Thor lui expliqua tout et ils reprirent le chemin de la Terre.
O’Neil : on aurait du balancer quelques bombes sur ces serpents, avant de partir.
Thor : comme je vous l’ai dit, inutile de prendre d’avantage de risques.
O’Neill : n’empêche qu’une bombe ou deux, histoire de les réveiller…..
Jacob : je suis content de voir que vous allez bien. Vous vous êtes bien occupé de ma fille, Jack, et je vous en remercie.
Jack et Sam se regardaient en souriant. Daniel s’en aperçu aussitôt.
O’Neill : ca n’a pas été un lourd fardeau, rassurez vous.
En 15 heures seulement, ils rentrèrent sur la planète de Thor, qui les téléporta sur Terre, à la base du SGC.
Le général accouru vers eux.
Hammond : alors, tout va bien ? que c’est-il passé ? comment avez vous fait ?
O’Neill : oula, mon général, on peut pas prendre un peu de repos avant l’interrogatoire ?
Hammond : bien sûr, passez à l’infirmerie et reposez vous bien.
Jack et Sam s’en allaient voir Janet.
Après un bref examen, Janet conclue qu’ils étaient en parfaite santé, rien à signaler.
Alors, ils regagnèrent chacun leurs quartiers respectifs. Daniel, intrigué par le comportement excité de Jack, se décida à lui rendre visite pour en savoir plus.
Daniel : je peux entrer, Jack ?
O’Neill : je crois que c’est déjà fait, Daniel.
Daniel : je voulais vous parler au sujet de Sam…
O’Neill : oui et bien ?
Daniel : vous le lui avez dit, n’est-ce pas ?
O’Neill, choquée : dit quoi ? ? ?
Daniel : ne faites pas l’innocent, Jack. Que vous l’aimez !
O’Neill : que je quoi ? ? ? ?
Daniel : oh, mais j’ai remarqué votre petit sourire dans le vaisseau de Thor…
O’Neill : et de là, vous en concluez que je l’aime ?
Daniel : pas que de ca, non. De tout le reste.
O’Neill : le reste ?
Daniel : vous la protégé, vous êtes toujours ensemble, dès qu’elle n’est pas là, vous vous inquiétez…
O’Neill : ca suffit Daniel ! ! je ne veux pas en entendre davantage.
Daniel : c’est que vous savez que j’ai raison.
O’Neill : fichez moi le camps, Daniel ! !
Daniel : s’il vous plaît, quoi, un petit aveu et je vous laisse tranquille. Allez, confiez vous, ca vous fera du bien, peut être que vous ne savez pas quoi faire, alors, je pourrais vous aider.
Jack réfléchit un instant et se dit que, en effet, il ne savait plus quoi faire avec Sam, maintenant. Devait-t-il continuer ? arrêter ?
O’Neill : vous êtes têtu, vous ! bon, c’est vrai que je lui ai fait mes aveux.
Daniel : ouai ! ! ! et alors ?
O’Neill : alors elle aussi, et tout c’est bien passé, et je vous passe les détails.
Daniel : et maintenant ?
O’Neill : je ne sais pas quoi faire.
Daniel : je vais vous le dire, moi. Vous allez la retrouver dans sa chambre et lui dire que vous voulez continuer avec elle.
O’Neill : mais si elle ne veut pas ?
Daniel : vous rigolez ! ! elle tient plus à vous qu’à quiconque.
O’Neill : vous croyez ?
Daniel : sûr et certain. C’est la bonne, Jack, alors ne gâchez pas tout.
Jack se leva et, avant de partir, dit.
O’Neill : merci Daniel.
Daniel : le professeur Daniel Jackson est là pour vous servir.
Puis Jack se rendit dans la chambre de Sam. Elle venait de faire ses aux revoirs à son père qui était attendu pour une réunion Tokra.
O’Neill : Carter ?
Carter : mon colonel ?
O’Neill : votre père déjà parti ?
Carter : oui, une réunion importante… mais vous n’êtes pas ici pour me parler de ca ?
O’Neill : en effet ! je voulais qu’on parle de ce qui s’est passé sur P2X machin chose…
Carter, souriante : 400, mon colonel.
O’Neill : exact ! je tenais à vous dire que j’ai été sincère.
Carter : moi aussi, et je ne regrette rien.
O’Neill : tant mieux alors….
Carter : à vrai dire, je voudrais même que ca continue.
O’Neill : pardon ? j’ai bien entendu….
Carter : je ne suis heureuse qu’avec vous, et je m’en suis rendu doublement compte lorsque la situation était critique, là bas. Alors, je ne veux pas vous perdre pour des raisons de règlement ou ….
O’Neill : au diable le règlement ! ce n’est pas les quatre mots d’un imbécile qui va nous faire changer nos sentiments !
Carter : il faut juste que nous soyons discrets, pour le moment au moins…
O’Neill : là, ca va être dur.
Carter : pourquoi ?
O’Neill : j’aurais du mal à résister à l’envie de faire ca…
Jack attira Sam vers lui et l’embrassa tendrement.
Carter : c’est vrai que ca ne sera pas facile…
O’Neill : ah oui, au fait, Daniel est au courrant.
Carter : il n’a pas perdu de temps !
O’Neill : il nous connaît trop bien !
Carter : mais ne le dis pas à d’autre, sinon…..
O’Neill : sinon quoi ?
Carter : tu n’aura plus le droit à ca.
Cette fois ci, c’est Sam qui l’attira par le col et l’embrassa.
O’Neill : promis juré que je ne dirais rien.
Carter : ok, bon, le débriefing est dans 20 minutes. Ce qui nous laisse encore un peu de temps pour nous deux…
O’Neill : 20 minutes ? va ca être court, mais je relève le défit !
Tous les deux partirent pour de nouvelles embrassades. Les 20 minutes à venir fus les plus intenses de leur vie. Enfin leur amour au grand jour, ils étaient le couple le plus heureux au monde.
THE END