Shoult'a
Par Marie-Laure
E-mail de l'auteure: Fdixies@aol.com
Résumé: Le Pentagone menace les membres du SGC de fermer la base s'ils ne découvraient pas de nouvelles technologies pour combattre les Goa'uld. Les Asgards leur envoya Shoult'a, un jeune garçon d'une intelligence supérieure à la moyenne et possédant des pouvoirs psychiques afin que les Terriens obtiennent une technologie avancée avant l'arrivé des militaires du Pentagone à la base. Cette fois, C'est Carter qui aura le sort de la planète entre ses mains et devra obtenir la coopération de Shoult'a en lui apprenant les sentiments humains.
Genre: Jack/Sam Romance
Spoiler: "Décision politique"
Classe: Générale
Avertissement: Ce fanfic n'a pour but que de divertir les fans de la série télé. L'auteure n'a reçu aucune prime pour avoir écrite et publiée cette histoire.
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BASE SGC
Le briefing vu court ce matin là. Le général Hammond avait seulement demandé au major Carter de lui faire un récapitulatif de la situation du naquada. Ce qu’elle avait découvert jusqu’ici, ce qu’ils pouvaient en tirer. Daniel en avait profiter pour faire part au général de sa découverte de hiéroglyphes d’origines égyptiennes lors de leur mission précédente. Il était tout excité par cette découverte, bien que le général ne trouva pas cela très utile pour le moment. Teal’k s’était contenté d’écouter ses camarades, en apportant quelques précisions dès que cela lui était possible. Le colonel O’Neill, arrivé en retard, et de plus ne comprenant rien aux théories de Carter ni aux langages de Jackson, avait juste glissé quelques blagues pour ne pas se faire oublier, ce qui fit rire seulement Carter, comme d’habitude.
Après ce briefing, chacun était retourné à ses occupations. Seul Jack ne savait pas quoi faire. Alors, il déambulait dans les couloirs de la base, les mains dans les poches. Il passait devant le bureau de Daniel. Celui ci inscrivait ce qui lui semblait être les traductions de sa nouvelle découverte. Trop fort pour moi, se dit Jack. Il cherchait Teal’k, pour un match de boxe. Mais, il apprit par Janet qu’il était repartit voir son fils. Décidément, la base était bien calme. Passant devant le laboratoire de Sam, il se décida a entrer.
O’Neill : alors, Carter, vous en êtes où avec votre….naquada ?
Carter : ah, colonel ! eh bien, je testais justement si les émissions carboniques émis par le naquada pouvait influencer sur …..
O’Neill : CARTER ! ! Savez-vous faire des réponses claires, nettes et précises ?
Carter : pardon, mon colonel. J’oubliais que vos connaissances en astrophysiques sont pour le moins médiocres. Et bien, je n’avance pas beaucoup, si c’est ce que vous voulez savoir. Ce naquada est vraiment quelque chose de très complexe.
O’Neill : je n’en doute pas une seule seconde. La grande Major Carter, superwoman des scientifiques qui ne trouve rien sur ce naquada, c’est étonnant ! !
Sam souri à la remarque de Jack. Il venait de lui faire un très beau compliment, derrière son humour. Elle l’appréciait bien pour cela. Toujours un brin d’humour pour détendre l’atmosphère, dans n’importe quelle situation.
Ses pensées furent interrompu par le téléphone.
Carter : oui….bien….tout de suite, mon général !
O’Neill : qu’est-ce qu’il se passe, Carter ?
Carter : le général nous demande, mon colonel. Il doit nous faire part de quelque chose au plus vite. Allons-y.
O’Neill : génial, juste quand je trouve quelqu’un à qui parler…
Ils montèrent au bureau de Hammond. Il y avait déjà Daniel.
Hammond : enfin, vous voilà. J’ai fait appeler Teal’k, il ne va pas tarder.
O’Neill : que voulez vous, général ?
Hammond : j’ai reçu un appel du pentagone. Ils vont nous envoyer une équipe afin de voir si le projet stargate vaut le coût d’être maintenu.
Carter : pourquoi cela, mon général ?
Hammond : ce projet coûte très cher à l’Etat, en fait, selon les dires du pentagone, c’est un gouffre même !
Daniel : mais il nous apporte de nombreuses réponses sur notre civilisations, et sur beaucoup d’autres peuples.
Hammond : ce n’est pas suffisant à leurs yeux. Ils demandent que nous leur montrions une technologie extraterrestre qui les convaincrait que ce projet justifie les dépenses.
Carter : il y a le naquada. C’est une magnifique source d’énergie.
Hammond : mais qui n’est toujours pas au point. C’est insuffisant comme preuve. Il nous faut autre chose, et de concret.
O’Neill : et ben on est pas sortit de l’auberge. En 4 ans de mission, nous n’avons rien trouvé, ce n’est pas en quelques jours que nous allons trouver quelque chose….de concret.
Carter : le colonel à raison, général. Je ne vois pas ce que nous pourrions leur montrer.
Quand soudain :
Voix : activation extérieure de la porte activation extérieure de la porte. C’est Teal’k, mon général.
Ce dernier passa la porte et se dirigea tout droit au bureau de Hammond.
Teal’k : que ce passe-t-il, général ?
Il lui expliqua les raisons de son retour anticipé.
Teal’k : nous pourrions demander aux Asgards de nous aider.
O’Neill : c’est vrai ca, après tout ce que nous avons fait pour eux.
Daniel : il y a les Tokra, sinon …
O’Neill : ah ! !non ! ! pas eux, ils ne lâcheront rien.
Hammond : bien, c’est bon pour les Asgards. O’Neill, essayez de les contacter. Dès lors, vous partirez avec votre équipe et leur ferez part de nos problèmes. Disposez !
SG 1 était inquiet pour la suite du projet. Trouveront-ils une technologie suffisante aux yeux des agents du pentagone ? Ils l’espéraient tous. Mais en 3 jours seulement, c’était quasi impossible.
Le contact avec les Asgards fut enfin noué. SG1 se vit téléporter dans le vaisseau de Thor.
Thor : bienvenu, O’Neill. Ainsi que vos compagnons. Que me vaut votre visite ?
O’Neill : eh bien, bonjour Thor, toujours un plaisir de vous revoir. Nous venons vous demander une technologie.
Daniel, tout bas à jack : un peu plus de tact, jack.
Thor : une technologie ? ?
O’Neill : ben oui, sinon, c’est la dernière fois qu’on se voit.
Carter : mon colonel, laissez-moi faire. Thor, nous avons eu des ordres de ramener une technologie extraterrestre. Sinon, le projet stargate sera clos et la porte des étoiles bloquée.
Thor : et que puis-je faire pour vous ?
Teal’k : nous espérions que vous nous donnerez une de vos technologies, afin de prouver au gouvernement terrien que ce projet compte beaucoup.
O’Neill : heu…le pentagone, Teal’k. Mais c’est exact. Il nous faut justifier ce projet.
Thor : malheureusement, je ne peux vous dévoiler quoi que ce soit.
O’Neill : après tout ce que nous avons fait pour vous ? ? Ca ne vous rappelle rien les " réplicateurs " ?
Thor : bien sûr, et je vous en remercie encore, O'Neill Mais, cela est trop risqué pour mon peuple. Je peux néanmoins vous venir en aide.
Carter : et comment ?
Thor : je connais un jeune homme, Shoult’a, qui connaît beaucoup de choses. C’est un très grand télépathe, et il pourra sûrement vous aider, si vous aussi vous échangez quelque chose avec son peuple. Je sais qu’il entreprend des recherches sur la Terre actuellement, alors, il sera ravis de vous rencontrer.
O’Neill : c’est magnifique ! présentez le nous !
Thor : je lui transmettrai les coordonnées de votre planète. Maintenant, je vais vous renvoyer sur Terre. J’espère que Shoult’a pourra subvenir à vos besoins, O’Neill.
O’Neill : pas autant que moi, Thor. Merci, à plus.
Sur ce, l’équipe fut téléportée sur Terre, à la base du SGC.
Hammond : alors, colonel O’Neill ! vous avez rapporté quelque chose.
O’Neill : oui et non, général.
Hammond : expliquez vous colonel !
O’Neill : Thor ne veut rien lâcher, mais il va nous faire venir un jeune homme qui lui voudra peut être nous donner quelque chose.
SG1 passait à l’infirmerie, pour leur traditionnelle inspection après chaque mission. Mais bien sûr, tous étaient en parfaite santé.
Quand soudain.
Voix : activation extérieure de la porte, activation extérieure de la porte.
SG monta directement à la salle de contrôle.
O’Neill : ca doit être le jeune homme….Sho…..Sha…
Teal’k : Soult’a , colonel O’Neill.
O’Neill : merci, Teal’k. Quelle idée de porter des noms pareil aussi ! !
En effet, un garçon traversa la porte. Il était vêtu d’une toge blanche, et couvert d’un bonnet noir. Hammond partit à sa rencontre.
Hammond : bien venu, Shoult’a ?
Shoult’a : c’est bien mon nom. Vous êtes le chef de la Terre ?
Hammond : pas exactement non.
Shoult’a : où est-il ?
Hammond : il n’y a pas de chef de la Terre. C’est très compliqué, mais soyez sûr que c’est à moi qu’il faut s’adresser.
Shoult’a : bien, allons dans votre demeure.
Hammond : heu….et bien je vais vous conduire dans la salle de briefing. Venez.
Le général conduisit le jeune garçon dans la salle où se trouvaient déjà tous les autres.
A leur entrée, tous se levèrent pour souhaiter la bienvenue à Shoult’a.
Shoult’a : merci de votre accueil. Par quoi commençons nous ?
O’Neill, tout bas à Carter : un jeune garçon ? ? ? ? il doit à peine avoir 10 ans….
Shoult’a : 9 ans, colonel O’Neill. J’ai 9 ans !
Le colonel se redressa, très surpris.
O’Neill : vous avez une ouïe fine .
Shoult’a : je lis dans les pensées, c’est tout.
O’Neill : ah oui, j’oubliais. Très beau ce bonnet, j’ai le même !
Carter : nous sommes prêt à procéder à un échange avec votre peuple.
Shoult’a : je suis au courrant, major. Thor m’en a informé.
Daniel : et que pouvez vous nous proposer ?
Shoult’a : voyons ……
Teal’k : mes ancêtres mon appris votre existence. Votre peuple semble très avancé.
Shoult’a : c’est exact, jaffa.
Teal’k : vous possédez de puissant radars, non ?
Shoult’a : oui, jaffa.
Carter : c’est intéressant, ca !
O’Neill : ils sont vraiment bien ces radars ?
Shoult’a : bien plus que les vôtres, colonel O’Neill.
O’Neill : c’est précis, ca….
Déjà, jack sentait que le courrant ne passerait pas entre eux.
Carter : quel est leur puissance de rayonnement.
Là dessus, Jack se sentit larguer, car Carter et Shoult’a partit sur des discutions hautement scientifiques.
Carter : mon général, leur technologie est époustouflante.
Teal’k : en effet, si la Terre possédait un tel radar, une éventuelle attaque des Goaul’d serait perçu bien plus tôt.
Hammond : je le conçois, bien sûr. Et que voulez-vous en échange, Shoult’a ?
Shoult’a : le major Carter…
O’Neill : QUOI ? ? Eh, on n’échange pas d’être vivant sur Terre ! ! !
Shoult’a : calmez vous, colonel, et laissez moi finir ma phrase, plutôt que de vous exciter comme cela !
Hammond : il a raison, un peu de calme, colonel O’Neill.
Shoult’a : je voulais dire que le major Carter semble connaître beaucoup de chose elle aussi.
Hammond : en effet.
Shoult’a : mes recherches sur la Terre portaient sur quelque chose que vous connaissez mais que mon peuple ignore totalement.
O’Neill : nous ne sommes pas si bêtes finalement.
Shoult’a : et que la plus part des autres peuples ignorent, colonel…
Carter : qu’est-ce que cette chose ?
Shoult’a : les sentiments !
Daniel : les sentiments ? ? ?
Shoult’a : oui.
O’Neill : les sentiments ? ? ?
Shoult’a : oui., je viens de vous le dire !
O’Neill : oh, je ne faisais que poser une question…. Et puis, vaut mieux deux fois qu’une !
Teal’k : quels sentiments cherchez vous à connaître ?
Shoult’a : les trois principaux : la peur,
O’Neill : c’est pour vous ca Daniel…
Shoult’a : la joie, et l’amour !
Daniel : c’est pour vous, ca, Jack.
O’Neill : très drôle, Daniel ! Mort de rire.
Hammond : c’est un échange qui me paraît tout à fait convenable.
Carter : et vous voudriez que ce soit moi qui vous enseigne cela ?
Shoult’a : exact, major. Vous êtes la plus intelligente ici. Le docteur et le jaffa le sont aussi, mais ils ne ressentent pas assez ces sentiments là. Quand au colonel, son intelligente est insuffisante.
O’Neill, très vexé par cette dernière remarque : Eh oh, de quoi, mon intelligence ?
Carter : vous pouvez ressentire ce qu’éprouve chacun de nous ?
Shoult’a : oui, major. Et vous êtes la seule ici présente qui éprouve ces trois sentiments là.
Hammond : bien, alors, major Carter, vous irez dans vos quartiers avec ce jeune garçon, et vous ferez les échanges. Sur ce, rompez.
SG1 quitta la salle de briefing, et Carter s’en alla avec Shoult’a dans son bureau. Daniel et Teal’k discutèrent du jeune garçon avec le général. Quand à Jack, très vexé par le comportement de Shoult’a, se retira dans sa chambre, pour ne plus entendre parler de ce gamin.
Carter : bien, par quoi commençons nous, Shoult’a ?
Shoult’a : dites moi ce qu’est la peur ?
Carter : la peur ?….et bien, c’est assez compliqué à expliquer.
Le major cherchais ses mots. Comment lui définir précisément la peur ? Elle ne devait pas se louper, sinon, Shoult’a ne partagerait pas ses connaissances. Une fois de plus, l’avenir de SGC était entre ses mains.
Shoult’a, impatient : j’écoute, major Carter.
Carter : oui oui. Et bien, la peur, nous l’éprouvons lorsqu’un danger se fait sentir. Quelque chose en nous nous dit qu’un drame va peut être arriver.
Shoult’a : et cela se manifeste par quoi ?
Carter : et bien, ca dépend des fois. Si ce n’est pas trop grave, ca peut être juste un fort battement de cœur. Mais, si ca s’empire, le sujet peut être atteint de tremblements, de sueurs, il est totalement figé par la peur.
Shoult’a : sur quoi est basée la peur ?
Carter : en fait, c’est surtout notre imagination qui nous fait avoir peur. C’est lorsqu’on s’imagine des choses graves. Certainement pire que ce qu’elles sont en réalité.
Shoult’a : je vois. En effectuant mes recherches sur votre peuple, j’ai en effet remarqué que l’être terrien est souvent très imaginatif. Vous êtes sans cesse en train de créer de histoires, des fictions. Mais à quoi cela sert-il ?
Carter : je n’en sais rien à vrai dire. Sans doute pour être prêt si la situation envisagée se présentait devant nous. Alors, nous serions comment réagir.
Shoult’a : si je comprends bien, la peur résulte d’une situation grave imaginée par le sujet ?
Carter : c’est comme ça que je définirais la peur, oui.
Shoult’a : bien, cette définition me paraît suffisante. Je peux dire que je sais ce qu’est la peur. Merci, major Carter.
Carter : de rien, Shoult’a. Alors, ensuite, vous vouliez savoir quoi ?
Shoult’a : je voudrais que vous m’expliqué ce qu’est la joie ?
Carter : et bien, c’est aussi un peu compliqué à dire. En fait, la joie, c’est lorsque quelque chose, ou quelqu’un nous fait plaisir…
Shoult’a : plaisir ? ?
Carter : eh bien, c’est lorsque quelque chose que nous désirions le plus au monde nous ai enfin donné. Vous comprenez ? Souhaitez vous par dessus tout une chose précise ?
Shoult’a : non.
Carter : vraiment rien ? Par exemple, connaître les sentiments humains ?
Shoult’a : ah oui, c’est exact.
Carter : et bien la joie s’exprimerait en vous quand vous connaîtrez enfin ces sentiment là. Ca vous ferait plaisir.
Shoult’a : hum…je vois. Mais quels sont les effets visibles de la joie ?
Carter : il y en a tellement ! et chacun ne réagit pas de la même façon. En fait, le plus fréquent est le sourire. Lorsque vous souriez, c’est que vous êtes joyeux. Mais il y a aussi l’excitation : votre cœur s’accélère.
Shoult’a : comme pour la peur ?
Carter : un peu oui. Et à l’extrême, tout comme la peur, vous pouvez être atteint de tremblements.
Shoult’a : ces deux sentiments se ressembles étrangement !
Carter : oui, en effet, c’est pour cela qu’il est très difficile de vous les expliquer.
Shoult’a : oui, mais je vois néanmoins ce que vous voulez dire. Vous explication me suffit, major Carter.
Carter : ouf, eh bien merci.
Shoult’a : il reste le dernier sentiment. L’amour !
Carter : ah oui ! c’est vrai.
Shoult’a : j’imagine que c’est également difficile à expliquer ?
Carter : bonne déduction, Shoult’a.
Shoult’a : je sais pourtant que ce sentiment vous habite profondément.
Carter : ah oui ?
Shoult’a : oui. Vous et le colonel O’Neill. Vous êtes les seuls à qui j’ai ressentis ce sentiment. C’est pour cela que j’ai demandé à vous de me l’expliquer. Le colonel O’Neill rejette trop d’ondes négatives à mon égard.
Carter : vous n’êtes pas sa seule cible, soyez rassurez.
Shoult’a : merci, major. Alors, si vous ressentez l’amour, expliquez moi ce que c’est.
Carter : c’est un sentiment que l’on éprouve vis à vis de quelqu’un d’autre, ou de quelque chose. Les effets visibles sont semblables à la peur et à la joie : excitation, tremblements, sueurs…
Shoult’a : et comment savez vous que vous portez cet amour pour l’autre personne ou la chose ?
Carter : c’est instinctif. Lorsqu’on se trouve avec cet personne, on éprouve ces effets, et on sait que c’est lui qui les créer. Donc, on a de l’amour pour elle.
Shoult’a : comme vous avec le colonel O’Neill ?
Carter : pardon ?
Shoult’a : n’oubliez pas que je suis télépathe. Je lis dans vos pensées à vous deux.
Carter : et ? Qu’avez vous vu ?
Shoult’a : après votre définition de l’amour, je dirais que c’est justement de l’amour que je vois entre vous deux. Et cela m’aide beaucoup dans la compréhension de ce sentiment.
Carter : mais, j’ai omis de vous dire que l’amour peut être également amical.
Shoult’a : je ressent plus que de l’amitié entre vous. Alors, ca ne peut être que de l’amour. A moins qu’il y est un autre sentiment que j’ignore et qui s’en rapproche ?
Carter : heu…non.
Shoult’a : alors, je vois ce qu’est l’amour, désormais. Merci, major Carter. Toutes vos explications m’ont satisfaites.
Carter :oh, merci à vous d’avoir compris aussi vite. Ce n’ était pas simple à expliquer.
Shoult’a : je n’en doute pas une seule seconde.
Carter : et pour ce radar ?
Shoult’a : j’y venais, major. Donner moi une craie, je vais vous faire un schéma sur ce tableau.
Carter s’exécuta et tous deux partir dans des études scientifiques que eux seuls étaient aptes à comprendre.
O’Neill de se côté, pensait à ce que Carter pouvait bien dire à Shoult’a au sujet des sentiments. Faut vraiment être ignare pour ne pas les connaître. Lui qui se croit si intelligent, il ne sait même pas ca, alors que c’est inné chez les terriens. Et puis la façon dont ce gamin de 9 ans seulement l’avait ridiculisé devant ses amis. Pour qui se prenait-il ? en plus, il ne pouvait rien caché de ce qu’il ressentait pour cet enfant, étant télépathe, il le savait bien évidemment. D’ailleurs, Jack se demandait ce qu’il avait bien pu lire dans ses pensées. Est-ce qu’il est allé cherché au plus profond de moi, ou bien s’est-il contenté de lire ce que je pensais au moment présent, s’interrogeait Jack ? Puis, dit il en se levant pour quitter sa chambre :
O’Neill : j’espère au moins qu’il n’est pas allé dire des bêtises sur moi à Carter…l’amour…pff….s’il ne connaît pas ca, c’est qu’il est vraiment idiot ce gosse ! !
Après plusieurs heures enfermés dans son bureau, le major Carter accompagnée de Shoult’a avait enfin terminé leur échange. Lui savait ce qu ‘étaient la peur, la joie et l’amour ; quand à elle, elle avait tous les plans et les calculs nécessaire pour recréer ce super radar. Enfin une technologie extraterrestre utile et en état de marche. Le pentagone sera satisfait de cet trouvaille, enfin, elle l’espérait. Elle se dirigea aussitôt dans le bureau du général Hammond.
Carter : mon général, j’ai l’honneur de vous annoncé que nous possédons la technologie du radar.
Hammond : vous m’en voyez réjouis, major Carter. Vous avez fait du bon boulot. Félicitation. Vous pouvez prendre quelques heures de repos, jusqu’à demain. Ce sera le grand jours ! Les hommes du Pentagone nous rende une petite visite.
Carter : j’espère que ce que nous aurons à leur proposé sera satisfaisant pour eux.
Hammond : je l’espère aussi, major. Disposez.
Sam retourna dans ses quartiers, mais pas pour prendre du repos, bien sûr. Elle s’empressa de relire toutes les explications de Shoult’a. Elle était absolument absorbée par ce travail.
Shoult’a, lui, était invité dans le bureau du général, ainsi que le colonel O’Neill.
Hammond : et bien, Shoult’a, nous sommes heureux des échanges que nous venons d’effectuer.
Shoult’a : j’en suis de même, général. Mon peuple n’en sera pas plus avancé, car ces sentiments ne nous seront d’aucune utilité. Mais néanmoins, je connais mieux votre peuple, et cela est un très grand pas en avant. Sans ces explications de votre major, il m’aurait fallu bien plus de temps pour les découvrir.
O’Neill : j’imagine, c’est que nos petits sentiments sont bien durs à comprendre, n’est-ce pas ? Spécialité terriennes.
Shoult’a : en effet, colonel, c’est assez difficile à comprendre, mais j’y suis arrivé, ne vous inquiété pas.
O’Neill : oh, je ne m’inquiète pas. Je connais les talents explicatifs de Carter, je lui fais confiance.
Shoult’a : oui, il y a au moins quelqu’un d’intelligent dans votre équipe. J’espère que grâce à des gens comme elle, votre monde évoluera enfin.
O’Neill, vexé une nouvelle fois : oh, mais nous ne sommes pas si arriérés que cela ! nous, on a pas d’idées, mais on a des sentiments.
Hammond, pour couper court à cet emportement : bien, alors, quand avez vous prévu de rentrer chez vous ?
Shoult’a : au plus vite.
Hammond : très bien, alors je vais faire appeler SG1 pour votre départ. Disposez.
Jack se retourna pour partir, en sortant, il lança un dernier regard à Shoult’a. De toute façon, pensa-t-il, ca ne sert à rien de faire des mimiques, il sait d’avance se que je pense.
Dix minutes plus tard, SG1, le général, le docteur Frasier et quelques soldats s’étaient retrouvés devant la porte des étoiles, au pieds de la passerelle.
Hammond : bon, et bien, je vous souhaite un bon retour, Shoult’a. J’espère que votre séjour vous a plu.
Shoult’a : merci, général. Mon séjour m’a été fort agréable, hormis quelques ondes négatives (il se tournait vers jack).
Carter, comme pour sauvé son colonel d’un nouvel affront : votre technologie nous sera d’un grand secours. Merci encore, Shoult’a.
Shoult’a : de rien, major, vos explications m’ont également beaucoup avancé.
Daniel : j’aurais aimé en savoir plus sur vos coutumes, c’est dommage que vous ne puissiez pas rester.
Shoult’a : mais je serais ravis de vous inviter sur ma planète, docteur Jackson.
Daniel : oh, merci, Shoult’a, je n’y manquerais pas.
Teal’k : j’avais connaissance de votre peuple déjà, et je savais qu’il était très bon. Maintenant , j’ai pu le constater. Votre échange va sûrement permettre à la Terre de poursuivre ses visites de mondes. Et de ce fait, empêcher les Goaul’d de régner en maître sur toutes les galaxies.
Shoult’a : je sais, jaffa. Si tous les peuples se réunissaient contre les Goaul’d, nous aurions certainement une chance de les anéantir enfin.
Teal’k : j’y crois bien, Shoult’a.
Quelques secondes de silence pesa. Tous attendait que le colonel O’Neill fasse lui aussi son petit discours.
Carter se retourna vers lui, et lui donna un petit coup de coude.
O’Neill : Quoi ? ? qu’est-ce qu’il y a ?
Carter, tout bas : un petit mot d’au revoir pour notre ami…
O’Neill : mais quel ami, ce gamin ne m’aime pas…
Shoult’a : vous vous trompez, colonel.
O’Neill : oups, j’oubliais, la télépathie !
Shoult’a : je vous respecte autant qu’un autre.
O’Neill : c’est vrai ? j’avais pas remarqué ?
Shoult’a : c’était pour vous tester. J’avais détecter en vous beaucoup de méfiance au début. Puis, après une plus longue recherche en vous, j’ai pu lire qu’il y avait des sentiments très forts qui vous habitaient, mais contradictoires à ma première impression. Je voulais savoir ce que vous pensiez exactement.
O’Neill : ah, et vous en déduisez quoi ? je suis fou ?
Shoult’a : non, seulement vous êtes quelqu’un qui se trouve dans une impasse.
O’Neill : une impasse ?
Shoult’a : vous voulez donner l’impression d’être un dur, mais quelque chose, ou plutôt quelqu’un vous en empêche. Et c’est à chaque fois plus visible lorsque cette personne est présente.
Sam, qui avait compris où Shoult’a voulait en venir, baissa les yeux et se sentit devenir toute rouge.
O’Neill : je ne comprend rien à ce que vous me dites !
Shoult’a : si, vous savez, n’oubliez pas que je suis…
O’Neill : télépathe, je sais, c’est bon ! !
Shoult’a : bien, sur ce, je dois maintenant partir.
Hammond : oui.
Les chevrons de la porte se mirent à s’enclencher. En quelques secondes, le vortex s’ouvrit et Shoult’a pouvait rejoindre les siens.
Shoult’a : merci de votre accueil ! je vous attendrais, docteur Jackson.
Daniel : comptez sur moi, Shoult’a.
L’enfant passa la porte et le vortex se referma.
Hammond : bien, je suis content que tout cela se soit bien passé. C’est en grande partie grâce à vous, major Carter. Je vous accorde tous quelques heures de repos avant l’arrivée des agents du Pentagone demain matin. Rompez !
Tous rejoint leur quartier respectif.
Carter poursuivit ses études sur le radar, accompagné de Teal’k cet fois, pour lui donner quelques informations supplémentaires sur le radar et ses applications. Daniel entrepris une espèce de discours défensif pour demain, lorsque les agents seront là. Quand à Jack, il déambulait comme à son habitude dans les couloirs du SGC, se remémorant les commentaires de Shoult’a au sujet de ce que Jack ressentait. Il avait raison. Une certaine force habitait en lui, qui changeait son comportement lorsque cette personne était là. Il devenait alors plus discret, se forçait à être plus poli, et se sentait presque obligé de faire de l’humour pour la faire rire. Il aimait la faire rire. Qui ? il n’osait même pas penser son nom. Il avait trop peur d’admettre ses sentiments à son égard, pour lui, car il ne supporterait pas la honte de son rejet, également pour elle car sa carrière serait ruinée à cause de ce fichu règlement.
Les heures défilèrent assez vite et l’heure de dormir se faisait sentir. Tout le monde était fatigué, ce soir. Tandis que tous les membres de SG1 étaient maintenant couchés, Sam avait du mal à s’endormir. Elle repensait sans cesse au radar. Mais c’était un faux prétexte. Elle était plus troublée par ce que lui avait révélé Shoult’a. Il lui avait dit qu’il ressentait de l’amour chez le colonel O’Neill. De l’amour pour elle, selon lui. Pouvait-il se tromper ? Non, il a toujours dit juste. Alors, les sentiments qu’elle avait à l’égard de Jack seraient réciproques ? C’était trop beau pour être vrai.
A force de penser, elle trouva finalement le sommeil, rêvant une nouvelle fois de son colonel, tout comme Jack, cette nuit là, rêva aussi de Sam.
Le lendemain, tous se retrouvaient dans la salle de briefing. Pour ne pas changer, Jack fut encore en retard. Il avait l’air d’avoir eu une nuit plutôt agitée.
Carter, pensant : peut-être a-t-il réfléchi à ce que lui a dit Shoult’a, hier, et que ça l’a travaillé toute la nuit ? ba, non, il ne doit pas penser à moi lorsqu’il dort !
Hammond : bonjour, colonel O’Neill !
O’Neill, s’asseyant : Bonjour, général. Bonjour tout le monde.
Daniel : Bonjour, Jack. Vous semblez dans les choux ce matin. Mal dormi ?
O’Neill : oui et non. J’ai dormi, mais j’ai du faire un cauchemar qui m’a perturbé.
Teal’k : bonjour, colonel O’Neill.
O’Neill : alors Teal’k, comment va junior ce matin ?
Teal’k : pour le mieux, colonel O’Neill.
Après quelques secondes, tous se retournaient vers Sam qui semblait perdu dans ses pensées et n’avait, de ce fait, pas souhaité le bonjour à son colonel.
Carter, remarquant les regards posés sur elle : heu…pardon, oui, bonjour, mon colonel. Alors, bien dormi ?
O’Neill : si vous aviez suivi la discussion, major, vous sauriez que Daniel m’a déjà posé cette question….
Daniel : et la réponse était qu’il a du faire un cauchemar…
Teal’k : vu sa tête ce matin, ça ne peut être que cela.
O’Neill : merci de vos commentaires, Teal’k, très gentil.
Teal’k, qui n’avait pas compris l’ironie de Jack : de rien, colonel O’Neill.
Carter : désolé, mon colonel, j’étais perdu dans mes pensées….
O’Neill : ah oui ? lesquelles ?
Carter, pris au piège : heu….et bien….la…le radar…oui, c’est ca, je pensait au radar.
Hammond, pour couper court à la gêne de Sam : Bon, nous ne sommes pas là pour nous dire des gentillesses, mais pour faire le point avant que les agents du Pentagone arrivent.
O’Neill : bien, général. Savez-vous qui va venir ?
Hammond : je l’ignore, colonel. Major Carter, avez vous mis au point le radar.
Carter : oui, mon général. J’ai tous les plans détaillés, ainsi que les explications, et les moyens pour construire ce radar.
Hammond : alors vous expliquerez tout cela aux agents. Daniel, votre petit discours est-il prêt ?
Daniel : oui. J’ai récapitulé tout ce que nous avons pu trouvé de bénéfique pour nous sur les différentes planètes explorées à ce jours.
Hammond : bien, bien. Teal’k, vous serez chargé de répondre aux diverses questions des agents au sujet des planètes et des Goaul’d.
Teal’k : bien, général Hammond, cela sera fait selon vos désirs.
Hammond : colonel O’Neill, vous, vous accompagnerez les agents partout. Vous devrez les suivre partout, en essayant de les convaincre au maximum. Et soyez aimable, pour une fois.
O’Neill : en quelque sorte, général, mon rôle est de les bassiner tellement qu’ils finiront par s’enfuire de la base… ?
Hammond : en d’autres termes, c’est exactement cela, colonel.
O’Neill : hum…j’adore ça, général. Savez vous que j’excelle dans le domaine de saouler les gens ? C’est mon passe temps favoris. Je vais me régaler.
Le téléphone sonna et le général répondit.
Hammond : bonjour…oui….très bien….nous sommes prêts.
Tous regardaient le général pour qu’il leur donne des explications.
Hammond : les agents sont arrivés. J’espère que tout est en ordre et bien clair pour vous. Rompez !
O’Neill, se levant : et c’est parti pour une bonne journée de rigolade ! ! !
Teal’k, n’ayant toujours pas saisi l’ironie de Jack : ce ne sera pas drôle, je le crains, colonel O’Neill, l’avenir du projet en dépend.
O’Neill : c’était pour rire, Teal’k, c’était ce qu’on appelle, nous, braves terriens, de l’ironie. Cela consiste à dire le contraire de ce que l’on pense pour bien faire comprendre ce qu’on pense réellement.
Teal’k : n’est-ce pas plus explicite de dire directement ce que l’on pense ?
O’Neill : si, bien sûr, mais c’est un moyen de…
Daniel, coupant : heu… je voudrais pas vous déranger dans votre éloge, jack, mais on nous attend.
Carter : il a raison, mon colonel, il faut y aller.
O’Neill : bon, bon, je voulais juste expliquer un truc primordial à Teal’k, c’est tout !
Le général Hammond ainsi que les membres de SG1 étaient debout, dans le grand hall d’entrée. Quand les agents arrivèrent. Ils étaient trois : une femme et deux hommes. Sam jeta un petit coup d’œil à Jack, pour voir la réaction de celui-ci à la vue de la femme, et elle fut heureuse de voir qu’il ne semblait pas sous le charme.
Mais sa réaction fut beaucoup plus visible lorsqu’il s’aperçu que le deuxième homme, entré en dernier, était Melbourne.
Les autres membres furent aussi très surpris.
O’Neill, tout bas au général : je suis toujours chargé de les suivre partout et de les bassiner ?
Hammond : affirmatif, colonel.
O’Neill : et bien je vais vraiment me régaler ! !et ce n’est pas de l’ironie !
Hammond, aux agents : bonjour et bienvenu au SGC, messieurs dame.
La femme : bonjour, général Hammond. Je suis le colonel Reagan, lui, c’est le capitaine Hunting et lui, le colonel Melbourne.
Hammond : bien, lui, c’est le colonel O’Neill, elle, le major Carter, lui, le docteur Jackson et lui, c’est Teal’k.
Reagan, à Teal’k : vous êtes un extraterrestre ?
Teal’k se contenta de soulever un sourcil.
O’Neill : le mot " extraterrestre " n’est pas vraiment approprié.
Carter : c’est un jaffa, un ancien au service d’Apophis. Il s’est retourné contre lui et est avec nous maintenant.
Reagan : ah ou, Apophis, j’ai lu cela dans vos dossiers. Bon, et bien, commençons si vous le voulez bien, général.
Hammond : mais tout à fait, colonel Reagan. Colonel O’Neill, conduisez le colonel Reagan et le colonel Melbourne dans le bureau du major Carter ! major, expliquez lui votre découverte. Quand au capitaine Hunting, le docteur Jackson va lui faire part de ses recherches. Teal’k les accompagnera pour répondre aux diverses questions. Rompez !
Tous s’exécutèrent. Jack et Sam se dirigeaient dans le bureau de cette dernière. Le long du chemin, jack ne pu s’empêcher de dévisager Melbourne, qui fini par lu dire :
Melbourne : surpris de me retrouver, O’Neill ?
O’Neill : oui et non. Oui parce que je m’étonne que l’armée des Etats-Unis garde une telle épave comme vous. Et non parce que dès qu’il y a un problème, vous êtes dedans.
Melbourne : je vois que vous avez changé depuis notre dernière rencontre. Vous êtes encore plus idiot maintenant.
O’Neill : seul les imbéciles ne changent pas d’avis. C’est sûrement pour ça que vous êtes resté le même vous ! !
Reagan posait des questions à Carter qui s’appliquait à lui répondre le mieux possible.
Le capitaine Hunting était déjà arrivé au bureau de Daniel. Celui-ci commença a lui montrer ses recherches. Cela parlait d’écritures, de hiéroglyphes, d’Egypte ancienne…bref, tout ce que Hunting détestait. Alors, il se retourna vers Teal’k afin de lui poser quelques questions et de ce fait, échapper aux explications de Daniel.
Hunting : Les Goaul’d sont aussi puissants que ce qui est décrit dans vos dossiers ?
Teal’k : Oui, capitaine Hunting. Ce sont de terribles guerriers crains par tous les peuples des galaxies.
Hunting : wa, ca fait froid dans le dos ! ! Et ils peuvent nous attaquer ?
Teal’k : ils ont déjà essayer cela, capitaine . Mais nous avons su nous défendre.
Hunting : alors, nous sommes assez forts pour riposter ?
Teal’k : la dernière fois, oui, capitaine. Mais les Goaul’d changeront leur tactique la prochaine fois, et ca sera bien plus difficile de les repousser.
Hunting : ah oui, je vois.
Dans le bureau de Sam, Reagan écoutait Carter expliquer le fonctionnement du radar. Elle ne semblait pas comprendre, mais elle essayait d’en saisir les grandes lignes.
Reagan : et donc ce radar est beaucoup plus puissant que les nôtres ?
Carter : affirmatif, colonel. Il nous sera très utile pour repérer une éventuelle attaque des Goaul’d.
Reagan : je vois, je vois…
O’Neill : vous voyez que ce projet est bénéfique, colonel. Nous avons maintenant en notre possession ce magnifique radar.
Reagan : oui, c’est exact.
Melbourne : je serais curieux de savoir ce que vous avez échangé pour cela, O’Neill ?
O’Neill : la peur, la joie et l’amour, Melbourne.
Reagan : pardon ?
Carter : en effet, colonel, celui qui nous a donné cette technologie nous a demander de lui expliquer ce qu’était la peur, la joie et l’amour.
Melbourne : pourquoi faire ? ?
O’Neill : et qu’est-ce qu’on en sait nous ? ? le principal, c’est que nous avons obtenu le radar.
Reagan : je dois admettre que c’est une belle découverte.
O’Neill : ah ! ! enfin quelqu’un qui approuve ce que nous faisons ! je vous vénère, colonel Reagan !
Reagan : Merci colonel O’Neill.
Melbourne : mais ce n’est que le début, tout n’est pas encore décidé O’Neill.
La visite de la base dura plusieurs heures. Les questions des agents étaient nombreuses et les explications très longues.
A midi, SG1 et les agents déjeunèrent ensemble, pour poursuivre l’interrogatoire.
Puis, vers le début de l’après-midi, Reagan, Melbourne et Hunting partirent dans une pièce afin de se concerter sur la question de savoir si le projet devait être maintenu ou pas.
SG1 attendait dans la salle de briefing avec le général.
O’Neill : si le projet est arrêté et que je retourne en retraite, il y aura au moins un bon côté.
Daniel : lequel jack ?
O’Neill : je pourrais casser la figure à Melbourne sans en subir les conséquences !
Carter, qui souriait à la remarque de jack : c’est vrai que c’est assez plaisant. De plus, vous pourriez aller tous les jours à la pêche, si vous le désirez.
O’Neill : ah oui, exact, c’est une bonne idée ca. En fait, je crois que je vais démissionner si le projet n’ait pas stoppé. Le Minnesota pour moi tout seul, chaque jours de l’année, ca se tente !
Hammond, se mêlant aux plaisanteries de Jack : requête rejeté, colonel O’Neill. Qui sortira ces blagues au bon milieu d’un briefing, sinon ?
O’Neill : ba, il reste Daniel, c’est un bon élève, il doit être prêt. Bien sûr, c’est encore un novice, mais bon, il faudra s’en contenter.
Daniel : c’est sûr que je n’ai pas encore atteint votre degré d’ânerie, Jack. Mais j’y viens.
O’Neill : venez, venez donc, Dany.
Les agents firent leur entrée dans la salle et tous le levèrent.
Reagan : bien, général, notre verdict est prononcé.
Hammond : alors, colonel Reagan ?
Reagan : le projet " porte des étoiles " est très coûteux pour l’Etat, général…plusieurs millions par an. Les contribuables doivent se serrer la ceinture….
Tous commençaient à se décourager et à s’avouer vaincu.
Reagan : le projet se révèle néanmoins très utile à la sécurité de notre planète et est donc maintenu, général.
Les membres de l’équipe souriaient tous à pleines dents, mis à part Jack, bien sûr qui se contenta de dire tout bas à Sam :
O’Neill : je vais encore devoir attendre pour Melbourne.
Carter : il me semble en effet, colonel.
Hammond : et bien cette nouvelle me ravis, colonel Reagan.
Reagan : nous allons alors vous quitter, général. Nous devons taper notre rapport et rendre un visite au président.
Hammond : bien, colonel. Nous vous laissons.
Melbourne : mais nous n’en restons pas là, nous reviendrons voir si vous recueillez encore des technologies. Ce n’était qu’un début.
O’Neill : je le conçois. Et je sais en plus que vous ne pouvez pas vous passer de moi !
Sur ce, les agents quittèrent les lieux.
SG1 et le colonel se retrouvèrent une nouvelle fois dans le hall, après le départ des agents.
Hammond : félicitations à vous !
O’Neill : oh, c’était une broutille, une vulgaire bagatelle.
Daniel : mission accomplie, encore une fois !
Carter : nous sommes une équipe qui marche !
Teal’k : et je suis ravis d’en faire parti.
Hammond : vous avez le droit à quelques heures de repos !
O’Neill : quelques heures seulement ? ? Et moi qui pensais déjà retrouver mes poissons ! ! Carter, vous m’en aviez donné l’eau à la bouche.
Carter : désolé, mon colonel.
Hammond : les missions doivent continuer, colonel. Et comme l’a si bien dit Melbourne, il ne faut pas s’arrêter là !
O’Neill : pour une fois qu’il dit un truc juste, celui-là !
Daniel : général, avec votre autorisation, j’aimerai retrouver Shoult’a sur sa planète. Il doit m’enseigner quelques unes de ses coutumes.
Hammond : bien, Daniel, mais vous partiez avec Teal’k. On ne sait jamais. Vous en profiterez pour lui faire part de notre réussite, et c’est grâce à lui. Rompez !
Daniel et Teal’k partirent retrouver Shoult’a sur P3X727. Tout redevint comme avant dans la base. Sam étudiait les documents du radar et Jack errait dans les couloirs, les mains dans les poches. Il s’ennuyait sans Daniel à taquiner. Alors, il se décida à aller voir Sam.
O’Neill : encore au travail, major ?
Carter, surprise : ah ! c’est vous mon colonel ? !
O’Neill : non, en fait, c’est mon spectre !
Carter, souriante : qu’est-ce qui vous amène, mon colonel ?
O’Neill : je voulais voir où vous en êtes.
Carter : et bien, c’est assez facile en fait, le radar a pratiquement les mêmes propriétés que les nôtres, à la différence près que celui-ci aimait des ondes sinusoïdales repérables à distance à l’aide de…
O’Neill : ca va ca va, Carter, je verrais le résultat, ca me suffira !
Carter : bien, colonel.
O’Neill : au fait, je ne vous ai pas félicité pour l’échange.
Carter : c’était la victoire d’une équipe, mon colonel.
O’Neill : on croirait un entraîneur de football parlé !
Sam souriait encore à sa remarque.
O’Neill : ca n’a pas été trop dur à expliquer les sentiments ? je n’aurais pas pu moi !
Carter : un peu, oui. Mais bon, l’avenir de SGC était en jeu, ca motive !
O’Neill : vous nous avez une nouvelle fois sauvé , superwoman !
Carter : n’exagérez pas, mon colonel. Et puis l’entrevue m’a appris des choses.
O’Neill : et vous avez appris quoi de beau ?
Carter : et bien, j’ai été fixée sur un point.
O’Neill : vous jouez avec moi ou quoi ? j’aime bien le suspense, mais là, c’est trop !
Carter : il m’a dit que vous étiez quelqu’un de très sensible, au grand cœur.
O’Neill : quoi ? ? pour un soit disant télépathe, ils’ est bien trompé !
Carter : je ne crois pas, mon colonel. Il était sincère et sûr de lui.
O’Neill : l’erreur est humaine.
Carter : il ne l’ai pas, lui, mon colonel.
O’Neill : oups, mauvais exemple.
Carter : il m’a dit aussi autre chose.
O’Neill : quoi dont ?
Carter : que votre cœur était plein d’amour pour quelqu’un qui vous ait proche.
O’Neill, troublé : heu….ah bon ? Ben…
Sam se leva et s’approcha de lui.
Carter : vous pensez qu’il se trompait, colonel ?
O’Neill : je ne sais pas, peut être que ce sentiment est tellement profond que je ne me rend pas compte.
Carter : alors, cherchez bien au fond de vous même.
O’Neill : c’est si important pour vous ?
Carter : affirmatif mon colonel. Je veux savoir si je me trompe ou pas.
O’Neill : pardon ?
Carter : mes sentiments pour vous sont bien plus qu’amicaux, colonel.
O’Neill, très surpris : wa ! et bien, je ne sais pas quoi dire, major !
Carter : dites simplement que c’est réciproque.
Ils se regardaient dans les yeux. O’Neill était à la fois ravis de ce qu’il venait d’entendre, mais également inquiet pour la suite des évènements et les conséquences de tout cela .
O’Neill : ca l’est effectivement, Sam. Mais c’est très difficile à vivre.
Carter : je le sais, Jack, je le vis aussi. Je t’aime depuis longtemps, mais je n’osais pas te le dire, de peur de ta réaction. C’est Shoult’a qui m’a donné confiance en moi.
O’Neill : il aura au moins servit à quelque chose, celui-là !
Carter , se rapprochant encore plus de Jack : dis moi que tu ne veux pas en rester là ?
O’Neill : je ne le veux pas, Sam, mais ce règlement…je ne veux pas fiche ta carrière en l’air.
Carter : nous trouverons un moyen. Et comme si tu le respectais, le règlement !
O’Neill : tu as raison, comme toujours, superwoman !
Sam souri une dernière fois avant de rapprocher sa tête à celle de Jack pour qu’il lui donne un baiser. Ce qu’il fit bien volontiers. Ce baiser était au début hésitant, mais dévient tendre et passionné.
Après quelques secondes, ils se séparaient pour reprendre leur souffle.
O’Neill : tu es bonne dans vraiment tous les domaines ! quel baiser !
Carter : tu n’es pas mal non plus, colonel O’Neill !
O’Neill : pas mal ? ? ah bon ? ? attends, je vais te montrer ce que sait faire O’Neill, gentleman.
Sur ce, il l’embrassa de son mieux, lui donnant le plus beau baiser qu’elle ai eu jusque là. Il dura plusieurs minutes, ce qui leur paraissait une éternité. Là, tout deux, corps contre corps, ils désiraient plus que jamais que ce baiser dure indéfiniment. Enfin amants, ils étaient désormais comblés, et les Goaul’d pouvaient bien débarquer à l’instant même et mettre la Terre à feu et à sang, ils ne se seraient aperçu de rien.
FIN!