Titre : SACRIFICE

Auteur : Par Sam_oneill

Email : oneill_sammy@hotmail.com

Saison : Après la 3e saison

Spoiler : premier fanfic : RESCUE

Catégories : Jack/ Sam romance

Résumé : Ben lisez, tout est dedans !

Avertissement : Les personnages et la série sont la propriété de Showtime, Gekko et MGM. Ils ne m’appartiennent pas. Les histoires que j’écris ne me rapportent pas d’argent. Ce fanfic n’a pour but que de divertir les autres fans de la série.

Note de l’auteur : Ce fic est mon second. J’espère qu’il vous plaira ! Bonne lecture !

 

 

Base du SG-C :

 

 

Une simple serviette nouée autour de la taille, Jack se regarda attentivement dans le miroir plein de buée. Il avait les traits tirés et le teint sans doute un peu pâle mais il n’avait sûrement pas l’air de quelqu’un qui s’était fait tabassé une semaine auparavant. Il s’habilla rapidement et rejoignit Daniel qui était déjà prêt et l’attendait devant son vestiaire depuis maintenant dix bonnes minutes.

Jack : Vous êtes encore là ?

Daniel le regardait, soucieux et semblait perdu dans ses pensées à quelques millions d’années lumières de là. C’était à peine s’il avait réagit quand Jack était entré. Soudain, il vit une main passer à plusieurs reprises à la hauteur de ses yeux. Jack faisait à présent de grands gestes et essayait d’attirer l’attention de son ami.

Daniel : Oh excusez moi ! Vous m’avez parlé ?

Jack : Effectivement.

Daniel : Je suis désolé. Le général désire vous voir immédiatement dans son bureau. Il semblait très ennuyé !

Jack : On vient juste de revenir de mission ! Qu’est ce qu’il peut bien me vouloir ?… C’était pour le briefing ?

Daniel : A vrai dire j’en doute…

Jack ne répondit pas immédiatement. Il réfléchissait à ce que tout cela impliquait.

Cela faisait une semaine déjà que Sam et lui se fréquentaient en dehors de la base. Ils restaient très discrets quand ils étaient au SG-C, de peur des représailles car bien qu’ils s’aiment, ils ne se sentaient pas encore près à affronter les griefs du général Hammond. Quand ils étaient en mission, leur professionnalisme reprenait le dessus et ils ne se laissaient aller qu’en de rares occasions.

Le comportement du général ne laissait pas Jack de marbre. Avait-il eu vent de l’affaire ? C’était impossible. Seul Teal’c et Daniel étaient au courant des nouveaux liens qui l’unissaient à Sam. Jamais ils ne se seraient aventurer à révéler ce secret. Ils ne savaient que trop ce qu’il adviendrait de Sam et Jack si une révélation de ce genre était faite…Cela ne pouvait pas être Janet…

Daniel : Vous devriez vous dépêcher !

Jack : Hein ?…Oui, oui, j’y vais.

Jack referma hâtivement la porte de son vestiaire et partit précipitamment, laissant notre archéologue seul au milieu de la pièce.

 

 

En réalité, jack n’était pas si pressé que ça d’aller voir le général. Une fois arrivé devant le bureau de ce dernier, il prit une grande inspiration et frappa à la porte…

Le général ne répondit pas immédiatement mais après quelques secondes, la porte s’ouvrit d’elle même et Jack entra librement…Il referma la porte derrière lui et quand il se retourna, il pu voir que Hammond n’était pas seul : Jacob était là lui aussi, assis sur un des fauteuils de l’autre côté du bureau.

Jack était étonné. Il salua Jacob d’un signe de tête puis s’adressa à Hammond.

Jack : Veuillez m’excuser général…je ne savais pas que Jacob était là…je reviendrai plus tard si…

Hammond : …Non colonel, prenez place…Jacob et moi même avons à vous parler…cela ne prendra pas trop de votre temps.

Jack s’assit juste au côté de Jacob, sur l’autre fauteuil. Hammond quand à lui poursuivit sans trop attacher d’importance au regard inquiet de son colonel.

Hammond : Jacob est arrivé il y a quelques minutes seulement…la Tok’ra aurait besoin de SG-1 pour…

Jack : Pitié général ! ! On n’a pas assez fait pour eux peut être ?…Il va encore falloir qu’on se lance tête baissée dans une de leur combine douteuse sans avoir aucun topo précis de la situation ?

Jacob : Si vous me laissiez le temps de vous l’expliquer Jack ?

Jack se tourna vers Jacob et leva machinalement son sourcil.

Jack : Parce que maintenant vous expliquer les choses ?

Il n’y avait aucune colère dans la voix de Jack ! Loin de là ! mais elle était pleine d’ironie et de surprise. Jacob ne pu s’empêcher de réprimer un sourire.

Jacob : Le Grand Conseil Tok’ra demande l’aide de SG-1…il craint une attaque Goau’ld et aimerait que vous nous veniez en aide à ce moment là…

Jack : Ohhh je vois ! Alors autrement dit : on va risquer nos fesses pour eux !

Hammond : Soigner votre langage colonel !

Jacob : Laisse Georges…je ne lui en veux pas …après tout il s’agit de son équipe…

Jack : Oh ça va ! Laissez les violons de côté !…De toute façon vous savez très bien que je dirai oui. Je ne peux jamais laisser quelqu’un en difficulté même si je ne le porte pas dans mon cœur…enfin je parle pas pour vous Jacob !

Jacob : Oui …évidemment…je comptais bien l’entendre comme ça…

Jack et Jacob échangèrent un grand sourire. Jacob malgré les constantes remarques désagréables de Jack ne pouvait s’empêcher de l’apprécier. Il ne savait pas pourquoi mais il se sentait très proche de lui : comme un père l’est pour son fils.

Jack : Et c’est pour quand ?

Jacob : On craint une attaque très rapide malheureusement et cela ne va nous laisser que très peu de temps pour nous préparer…vous pensez pouvoir venir à partir de quand ?

Jack : Et bien…je ne sais pas…mon général ?

Hammond : Je vais annuler toutes les missions de SG-1…colonel, Jacob, je compte sur vous pour prévenir tous les membres d’SG-1, je vous attend en salle de briefing dans une demi heure !

Jack : Bien général…

Jack se leva et Jacob fit de même puis se dirigea vers la sortie.

Hammond stoppa Jack dans son élan et l’invita à se rasseoir en face de lui, ce qui inquiéta quelque peu Jack…le général avait autre chose à lui dire mais quoi ? Une fois Jacob hors de la pièce, Hammond commença :

Hammond : colonel, j’ai reçu un appel du Président tôt dans la matinée…

Jack le regarda sans rien dire, l’invitant à poursuivre.

Hammond : Il propose au major Carter un poste au Pentagone et je tenais à vous avertir avant de lui faire par de cette proposition pour le moins inattendue et…colonel vous écoutez ? ?

La nouvelle frappa Jack comme la foudre.

Jack : Hein ? ?…Comment ?…Oh oui ! Excusez moi mon général…je...je réfléchissais…et ce serait pour faire quoi ce nouveau poste ?

Hammond : Le major Carter étudierait les nouvelles technologies que les équipes du SG-C rapporteront des prochaines missions. Le Président à juger que les connaissances du major ont été laissées de côté trop longtemps et pour les exploiter au maximum il lui offre cette place.

Jack se leva et se rapprocha du bureau du général. Il se tenait debout, les poches dans les mains, essayant de garder son calme mais c’était dur, vraiment trop dur :

Jack : Elle peut très bien le faire ici ! Après tout c’est comme ça qu’on a toujours fonctionné…on va là-bas, on revient sain et sauf, elle étudie ces….bidules et après on repart !

Jack sentait bien qu’il se laissait emporter mais n’avait pu s’empêcher d’hausser le ton. On allait l’éloigner de Sam alors qu’ils venaient juste de se trouver…la vie est injuste pensa-t-il…la vie est vraiment injuste !

Hammond : Jack, je comprend que vous soyez déçu mais…

Jack : DECU ? ? Je ne suis pas déçu ! !…

Jack était déchaîné : il leva les mains au ciel avant de les rabattre nerveusement sur son visage.

Jack : …mais MERDE général ! vous voulez que je dise quoi ! ! Vous allez retirer Carter de mon équipe ! Je devrai réagir comment selon vous ? ? Je devrais dire : " mais bien sur, allez y " ? et puis je pourrais aussi tendre l’autre joue pour me prendre une autre gifle…celle-ci n’est pas assez violente selon vous !

Tout ce petit monologue avait été accompagné de grands gestes et le général Hammond avait craint à plusieurs reprises qu’un coup ne parte…

Hammond : COLONEL ! ! Vous dépassez les bornes il me semble ! Asseyez-vous !

Jack ne bougea pas. Hammond fulminait : Jack allait le rendre fou.

Hammond : ASSEYEZ-VOUS IMMEDIATEMENT ! C’est un ordre !

Devant le ton impératif du général, Jack s’exécuta et fixa ses pieds avant de relever la tête. L’atmosphère était redevenu calme.

Jack : Mon général…

Hammond : Je sais…mais je ne peux rien y faire…

Jack hocha la tête…ses nerfs étaient retombés et plus rien n’avait d’importance : tout ce qui l’entourait devenait futile, presque transparent…

Hammond : Personne n’est au courant à part vous et moi Jack… je compte sur votre discrétion jusqu’à ce que le major décide d’en faire part aux autres…

Un silence interminable s’installa entre les deux hommes. Ce n’est qu’au bout de quelques minutes que Jack refit surface et sortit de ses pensées :

Jack : Puis-je me retirer général ?

Hammond : Bien sûr. Je vous rejoins en salle de briefing dans quelques instants…si vous pouviez demander au major Carter de venir dans mon bureau…je dois la mettre au courant.

Jack : Bien.

Ce dernier mot avait été dit sèchement. Jack tourna les talons et sortit de la pièce. Il serrait les dents pour retenir la rage qui montait en lui.

 

Quand il arriva devant la chambre de Sam, il frappa à la porte et entra sans attendre de réponse.

Jack : Sam tu es là ?

Jack stoppa net. Jacob était assis sur le lit auprès de sa fille et le regardait étonné mais Jack perçu un petit rictus à la commissure de ses lèvres. Sam ne savait plus où se mettre et Jack encore moins ! Il venait de se trahir mais fit néanmoins comme si de rien n’était et poursuivit :

Jack : Oh tiens…Jacob ! Le monde est petit !

Jacob : N’est-ce pas ?

Jack : mouais ! (sourire) Heu…major, le général souhaiterait vous parlez…il vous attend dans son bureau.

Sam ne se fit pas prier et sauta sur l’occasion pour sortir de la pièce, laissant son père et son amant seuls. Elle n’avait même pas jeter un regard à son père pour voir sa réaction : elle avait trop peur de lire la désapprobation dans ses yeux.

Jack : Quoi ?

Jacob affichait à présent un grand sourire.

Jack : C’est l’attaque des Goa’ulds qui vous met dans une joie pareille ?

Jacob : Non non !

Jacob se racla la gorge.

Jacob : Hum hum. Dites moi Jack ?

Jack prit l’air le plus naturel possible.

Jack : Quoi ?

Jacob : Vous n’auriez rien à me dire ?

Jack : Et bien j’espère que l’on réussira à se débarrasser de ces serpents une bonne fois pour toute et…quoi ?

Jacob : Vous n’avez rien d’autre ?

Jack : De quoi vous me parlez ? Vous savez que votre cas m’inquiète Jacob…je commence vraiment à penser que ce truc dans votre corps vous est néfaste. Vous devriez faire attention !

Jack sortit et invita Jacob à faire de même d’un geste de la main. Il referma ensuite soigneusement la porte derrière lui et laissa échapper un long soupir : il avait vraiment eu chaud aux plumes !

Une fois dans le couloir :

Jack : Vous les avez tous mis au courant ou il va falloir que je leur annonce la bonne nouvelle ?

Jacob : Non c’est déjà fait…ils doivent attendre en salle de briefing.

Jack : Bien ! Allons-y alors !

 

Quand ils arrivèrent, Daniel et Teal’c étaient déjà installés comme l’avait affirmé Jacob quelques secondes auparavant. Ils prirent tous les deux place l’un à côté de l’autre. Daniel et Teal’c leur faisait face.

Daniel se lança immédiatement dans les hypothèses les plus folles et s’évertuait à les faire comprendre à Jack. Mais ce dernier n’écoutait qu’avec une feinte attention, n’attendant que le moment où il verrait Sam passer la porte. Lorsque cela arriva, il la regarda droit dans les yeux et daigna lui faire un léger sourire.

Le briefing fut assez mouvementé et tendu…mais l’humour était toujours présent malgré tout :

Daniel : Vous pensez pouvoir courir assez vite Jack ? Ce plan me semble risqué.

Teal’c s’évertuait de jour en jour à en apprendre plus sur la Terre et venait de regarder, quelques jours auparavant, une émission sur l’obésité et la liposuccion : il vit là l’occasion rêver pour glisser ses nouvelles connaissances et épater ses amis.

Teal’c : Hé O’Neill ! Vous devriez peut-être passé à la liposuçon pour vous déplacer plus vite ?

Eclats de rire général.

Jack le regarda quelques secondes, interloqués : Teal’c venait-il de faire de l’humour ? Il l’aurait parié.

Daniel : On dit liposuccion Teal’c.*

Jack ne put s’empêcher de répondre à la petite pic de Teal’c même si ce dernier n’avait pas été conscient de ce qu’il disait

Jack : Pas de problème. Enfin…je veux comme même d’abord savoir qui fait les suçons !

 

 

Après s’être accordés sur certains points importants de la mission, tout le monde se dispersa. Comme l’avait prédit Jack, Sam s’approcha de lui le plus discrètement possible.

Sam : J’ai à te parler. Où peut-on allez pour être tranquille ?

Il faillit dire : " Qu’y a t il à dire ? Tu t’en vas. Il n’y a rien à ajouter ". Mais à la place, il l’aida à se frayer un passage parmi toutes les personnes qui s’activait autour. Elle ne pensait à rien d’autre qu’au contact de sa main sous ses omoplates…

Quand ils entrèrent dans les vestiaires, il n’y avait plus personne. C’est alors qu’ils se firent face et s’enlacèrent. Ils n’avaient désormais plus qu’une seule bouche et leurs pouls battaient au même rythme. C’était comme s’ils avaient été reliés à un même cœur.

Quand elle put parler, blottie dans ses bras, elle le fit avec tout le calme dont elle était capable. Sa tête reposait contre le torse de Jack…peut-être craignait-elle d’affronter son regard.

Elle lui dit qu’elle était prête à ne pas accepter cette proposition…Lui, il l’écouta en silence sans rien dire tout en lui caressant les cheveux avec sa main : c’est à ce moment là qu’il comprit qu’il n’avait pas le droit de la privé de tout cela…

Quand elle leva enfin la tête pour le regarder, il dirigea son regard de l’autre côté de la pièce. Il reporta finalement ses yeux sur elle.

Jack : Sam…

Sam : Quoi ? Vas-y…Dis moi…

Jack : Tu ne peux pas faire ça.

Sam : Bien sûr que si !

Elle le regarda, bouche bée. A quoi jouait-il ? Elle pensait qu’il approuverait sa décision et voilà qu’il faisait le contraire…

Jack : Non tu ne peux pas…Tu dois penser à ta carrière avant tout…C’est une chance pour toi !

Jack se força à sourire.

Jack : Tu vas pouvoir passer tout ton temps dans un labo à faire des expériences…Tu aimes trop ça pour refuser Sam.

Sam : Mais si je peux…Je peux refuser ! Je veux être avec toi…

Jack : Tu n’irais jamais jusqu’au bout Sam, même si tu crois maintenant le contraire…

Ils restèrent là : debout au milieu de la pièce, l’un contre l’autre sans échanger le moindre mots. Puis après avoir repris une contenance et s’être assuré que la voie était libre, ils s’en allèrent séparément.

 

 

Toute la base semblait sans dessus dessous. Des hommes courraient à droite et d’autre vers la gauche ! Les ordres fusaient dans tous les sens : une véritable petite fourmilière.

Hammond avait réussit (non sans mal) à ce que Jack lui présente un plan de mission. Ce dernier n’avait évidemment pas été réjouie à cette perspective mais avait dû admettre que la gravité de la situation l’y obligeait quelque peu. Le départ était prévu pour le lendemain matin et il n’y avait pas de temps à perdre. Aussi, Jack travaillait d’arrache pied pour que tout tienne debout.

Daniel et Teal’c entrèrent dans la pièce à cet instant. Jack était tellement absorbé qu’il ne les entendit pas. Une main sous le menton et l’autre tenant un stylo, il plissait le front dans un effort de concentration ce qui fit sourire Daniel.

Daniel : Voyez-vous ça ? Le grand colonel Jonathan O’Neill au travail ! C’est un petit pas pour Jack mais un grand pour l’humanité !

Jack : Vous croyez vraiment que c’est le moment ?

Daniel : C’est vrai…excusez moi ! Alors vous avez trouvé un plan qui tienne bien debout cette fois ?

Jack : Mes plans tiennent toujours debout !

Teal’c : Je crois que vous avez mal comprit le docteur Jackson, O’Neill. Ce qu’il voulait dire c’est : " avez-vous trouvé un plan moins risqué ? "

Daniel se retourna vers Teal’c puis vers Jack.

Daniel : Voilà ! C’est ça ! Alors vous avez trouvé ?

Jack laissa son stylo retomber sur la table et bascula en arrière pour reposer son dos contre la chaise. Après un léger silence, il fixa ses amis dans le blanc des yeux et soupira. Rien que l’idée du plan qu’il avait échafaudé lui donnait des crampes d’estomac. Il posa ses bras sur la table, les paumes à plats.

Jack : Non.

Grand silence.

Jack : Il n’y a pas d’autres solutions et vous le savez aussi bien que moi ! L’un de nous doit s’infiltrer dans le vaisseau ou sinon les Goau’lds prendront le dessus…On ne peut pas laisser faire ça…

Daniel : Oui ça on en est tous conscient !…Mais vous devez vraiment y aller ?

Daniel au moment même où il parla se rendit compte de l’absurdité de sa phrase ! Bien sûr qu’il devait y aller : après tout c’était le chef de l’équipe et il n’aurait jamais admit qu’il en soit autrement.

Jack grimaça pour seul réponse et baissa les yeux, sachant ce que son ami allait lui dire.

Daniel : Jacob a bien dit que les risques de rester bloqué dans le vaisseau était trop grand pour être négligés.

Jack : Je sais tout ça Daniel. Mais on a pas le choix.

Jack se leva, repoussant sa chaise en arrière et prit les quelques feuilles sur lesquelles il avait griffonné ses idées.

Daniel : Et pour Sam ?

Jack était désormais à la hauteur de Daniel et s’arrêta pour le regarder. Ses yeux étaient emplis de tristesse et les larmes commençaient à monter. Sa vision s’embrumait mais il refusait de se laisser aller. Il n’en avait pas le droit. La vie de milliers de personnes étaient bien plus importante que son bonheur.

Jack : Je ne veux pas qu’on lui en parle pour le moment…

Il tourna la tête vers Teal’c puis regarda de nouveau Daniel.

Jack : Vous m’avez bien compris ?

Les deux compagnons hochèrent la tête et Jack s’en alla, les laissant seuls face à leurs réflexions. Aucun des deux n’auraient osés imaginer les événements tourner de cette façon. Tout allait trop vite. Jack et Sam venait à peine de se trouver et ils allaient peut-être séparés. La vie est vraiment injuste.

 

 

Quand Jacob entra dans la chambre de Sam, il trouva cette dernière assise sur son lit. Doucement, il vint à ses côtés.

Jacob : Tu as l’air préoccupée. C’est à cause du colonel ?

Sam : Oui.

Jacob : Je peux faire quelque chose ?

Sam : C’est juste une discussion que nous avons eu. C’était un peu…oh, je ne sais pas.

D’un air maussade, elle prit le coussin qui était à côté d’elle et le pressa contre sa poitrine.

Jacob : Vous avez eu une altercation ? demanda-t-il sur un ton inquiet.

Cette hypothèse était peu plausible car, dans ce cas là, les deux personnes concernées ont l’air de méchante humeur. Or, seule Sam paraissait ennuyée. Quand Jacob avait rencontré Jack dans le couloir et avait échangé quelques mots avec lui, il semblait très détendu, comme d’habitude !

Sam : Non, pas vraiment. Je lui ai seulement parlé d’une chose à laquelle je voulais qu’il me donne son avis.

Sam leva son visage vers Jacob et remit le coussin à sa place tout en se mettent à genoux sur le lit.

Jacob : Et alors ?

Sam : Eh bien…je lui ai dis que l’on me proposait un autre poste…

Un silence, presque imperceptible se glissa entre eux quelques instants. Sam poursuivit :

Sam : …au Pentagone. Je travaillerais sur les technologies que le SG-C rapportera des prochaines missions.

Jacob lui sourit tendrement.

Jacob : Cela l’a mis en colère ?

Sam : Non !…non, apparemment pas. Je ne sais pas ce qu’il en a pensé. Il a même envisagé beaucoup mieux que moi la chose. Il voudrait que j’accepte !

Jacob l’observa d’un air songeur.

Jacob : Cela t’ennuie ?

Sam : Oui parce que je ne voudrais pas qu’il accepte mon départ uniquement parce que travailler à temps complet sur toutes ces technologies me ferait plaisir.

Jacob : Tu crois qu’il ne l’accepterait qu’à cause de toi ?

Sam sourit à cette idée.

Sam : Je n’avais pas réalisée combien s’était présomptueux de ma part de penser ainsi !

Jacob : Sam, écoute, le colonel O’Neill sait très bien ce qu’il a à faire et à ne pas faire ! Il ne s’agit plus de lui… ou de vous deux : il s’agit du SG-C et du projet Stargate ! !

Jacob fit une pause puis reprit : Cet homme est-il vraiment important pour toi ?

Jacob se doutait déjà de la réponse : elle était évidente ! ! Mais il ne pouvait s’empêcher de la poser. Il fallait que Sam réalise à quel point elle l’aime. Il voulait que sa fille se rende compte, de ce qu’elle désirait réellement : travailler sur ces technologies ou être auprès de Jack tous les jours ?

Sam, quand à elle, avait baissé la tête et mit ses mains autour de ses genoux.

Sam : Ce n’est pas facile…

Jacob : Ne cherche pas de faux fuyant Sam ! Pas avec moi ! Tu es bien avec lui ?… Tu aimes être avec lui ?

Sam ne releva pas la tête.

Sam : Oui.

Jacob : Et il a l’air très bien avec toi, comme j’ai pu m’en rendre compte…

Sam : Oui…

Jacob redressa légèrement le tête de Sam tout en scrutant son visage.

Jacob : Crois moi, il ne se décidera pas seulement en fonction de ce que son cœur lui dicte. Il est assez intelligent pour voir toute l’importance de ce choix. Maintenant, c’est à toi de savoir ce que tu veux !

Sam : Oui, tu as raison.

Sam se leva et lui sourit joyeusement tout en s’éloignant. Jacob la regarda, un sourire de satisfaction au lèvres. Sa fille méritait d’être heureuse ! Et Jack pouvait lui apporter ce bonheur si elle le voulait ! ! La seule chose qu’il s’était bien gardé de lui rappeler c’était le risque de leur prochaine mission…

Jacob se leva à son tour.

 

 

La soirée était déjà bien avancée. Après le départ de son père, Sam s’allongea sur le côté et finit par s’endormir. Elle eut le sommeil agité et fit un cauchemar dans lequel elle se disputait avec Jack. Elle finit par se réveiller mais ce ne fut pas à cause de ce cauchemar. Une main lui caressait doucement la joue…Elle s’assit brusquement, puis se rallongea quand cette main la repoussa gentiment. La pièce était sombre, elle ne distinguait rien.

Jack : Tu rêvais Sam… Ce n’était qu’un rêve… C’est finit maintenant.

Sam : Jack ?

Son esprit était encore embrumé et elle tendit la main, cherchant son bras.

Jack : Je suis là…. Tout va bien ? Tu pleurais.

Il posa la main sur la sienne.

Quand il était entré, il l’avait trouvé agitée par un cauchemar, elle se retournait et se débattait sur son lit et quand il s’était assis à côté d’elle, il avait découvert ses larmes.

Sam : Quelle heure est-il ?

Jack : Onze heures.

Sam alluma la petite lampe sur la table de nuit puis demanda :

Sam : Tu viens juste de terminer ?

Jack : Oui. J’étais venu ici pour te parler et je t’ai trouvé plongée dans un cauchemar… Qu’y a-t-il Sam ?

Elle essaya de bouger mais il l’en empêchait. Elle détourna la tête.

Sam : Ce n’est rien.

Jack : Ton nouveau poste ne te fait pas plaisir ?

Elle ne lui répondit pas.

Jack : Pourquoi ?

Elle soupira.

Sam : Si tu me laissais me lever…

Il ne bougea pourtant pas. Il ne souhaitait pas qu’elle s’en tire comme ça ! Il devait savoir…

Jack : Non. Dis moi ce que tu penses.

Sam : Nous allons être séparés si j’accepte ce job. Nous ne nous verrons plus aussi souvent toi et moi…

Jack hocha la tête d’un air approbateur.

Jack : Oui, je sais.

Sam : Jack, je sais pourquoi tu acceptes mon départ et c’est une mauvaise raison.

Jack : Vraiment ?

Sam : Il faut que tu sois réellement d’accord pour que je quitte le SG-C…et…

Jack : et ?

Sam : et SG-1.

Jack : Tu crois que ce n’est pas le cas ?

Sam : Je crois que tu réagis comme ça pour me faire plaisir, murmura t-elle.

Jack grimaça un sourire.

Jack : Tu es vraiment très sûre de toi, non ?

Il la regarda pendant un moment puis ajouta :

Jack : Et tu as raison de l’être.

Sam se mordit les lèvres.

Sam : Jack…

Il ne lui laissa pas le temps d’en dire plus. Il devait finir ce qu’il avait commencé, sinon il n’aurait plus le courage de lui dire.

Jack : Sam, sais-tu que je suis amoureux de toi comme je ne l’ai jamais été auparavant ?

Elle bafouilla quelques mots inaudibles. Il se força à rire, craignant de tomber dans le mélodrame. Il reprit :

Jack : Je vois que tu l’ignorais !

Sam : Jack…, chuchota-t-elle.

Jack : C’est la vérité. Et je pense évidemment que cela me donne le droit de te faire plaisir…même si l’idée de te savoir éloignée de moi me déplait.

Sam : Tu es sûr que c’est ce que tu souhaites ?

Elle leva les yeux vers lui d’un air préoccupé. Elle sentait son souffle sur sa joue. Jack l’embrassa tout doucement.

Jack : Sam, je t’aime tendrement et de tout mon cœur…bien sûr que c’est ce que je souhaite.

Il caressa doucement sa joue. Elle le regarda faire puis fit de même, tendant un de ses bras. Elle parcourut son visage, de la joue piquante de barbe jusqu’à ses cheveux si doux…A ce contact, elle ferma les yeux pour mieux savourer chaque secondes puis ils s’embrassèrent tendrement.

Jack n’aurait su dire combien de temps dura ce baiser mais quand ils se séparèrent, il garda sur ses lèvres la douceur de celles de Sam. Il glissa les mains le long de ses bras et sentit qu’elle frissonnait.

Jack : Tu as froid ?

Sam : Non, ça va…tout va bien.

Elle se pencha en avant pour s’emparer à nouveau de ses lèvres avec une ardeur qu’il ne lui connaissait pas. Elle posa ses mains sur tout son corps, cherchant une meilleure prise pour l’attirer contre elle. Finalement, Jack se dégagea, hors d’haleine.

Jack : Il faut que je parte.

Sam : Je crois que ça vaut mieux, tu as raison.

Elle l’embrassa plus tendrement et posa sa tête contre son épaule. Il l’embrassa une dernière fois dans le cou et s’écarta doucement. Une fois libéré, il lui sourit et traversa la chambre. Arrivé devant la porte, il se retourna pour l’admirer.

Jack : A demain Sam…

 

 

Hammond regarda SG-1 et Jacob disparaître dans le flux bleuté de la porte. Cette mission était risqué il le savait. Au départ, le plan de Jack lui avait paru insensé mais en réfléchissant bien, ils n’avaient pas le choix…Jack devrait s’introduire dans le vaisseau pour y déposer les charges explosives nécessaires…

 

 

VORASH :

 

 

Jacob : Je vais aller voir le Grand Conseil pour savoir si l’on peut utiliser l’un de nos vaisseaux. Attendez-moi là.

Jack : Vous inquiétez pas Jacob, j’ai oublié mes ailes chez moi !

Une fois seul, les quatre amis se dévisagèrent.

Teal’c : Le plan est toujours le même O’Neill ?

Jack : Bien sûr. Vous savez bien que j’aime pas improviser…une vieille habitude ! Enfin vous me connaissez ? !

Teal’c leva son sourcil (comme d’hab quoi !) : il ne comprendrait jamais rien à l’humour de Jack ! Il ne cherchait d’ailleurs même plus à comprendre quoi que ce soit !

Sam : C’est quoi au fait ce plan ? On a vaguement parlé de ses grandes lignes pendant le briefing mais on n’a rien prévu pour ce qui concerne la destruction du vaisseau Goau’ld.

Teal’c resta bien évidemment impassible à cette remarque mais Daniel quand à lui ne savait pas trop comment réagir. Jack voyant sa gêne prit la parole.

Jack : Hum…vous pourriez nous laisser tous les deux quelques minutes les garçons ?

Teal’c : Bien sûr O’Neill.

Daniel : Euh oui…on va à côté.

Jack leur donna un sourire amicale et les regarda s’éloigner dans le tunnel annexe au leur. Sam, il le sentait bien le regardait sans trop comprendre et pourtant, il lui tournait littéralement le dos.

Sam : Quoi ?… On le détruit ou pas ce vaisseau ?

Jack prit une grande inspiration et regarda ses pieds tachant de cacher sa vulnérabilité. Il était bien trop fier pour ça. Voyant qu’il ne répondrait pas tout de suite, Sam s’approcha de lui et posa sa main sur son épaule tout en caressant son bras avec l’autre.

Sam : Il y a un problème ? Jack ?

C’est à cet instant que Jack lui fit face. Des larmes coulaient sur ses joues…et Sam comprit.

Sam : Tu ne comptes pas y aller comme même ?

Jack : Sam…

Sam : …Non. Il en est hors de question.

Sam sentait elle aussi les larmes lui monter aux yeux. Elle se colla à Jack, les main sur son torse et se laissa aller. Jack la prit dans ses bras et lui caressa les cheveux pour l’apaiser.

Jack : Chuutt.

Sam : Tu ne peux pas faire ça…

Jack : Il n’y a pas d’autres solutions.

Sam : On peut essayer de le détruire de l’extérieur !

Jack : Et le flux de protection tu y penses ?…Ne t’inquiètes pas ! Après tout on a connu des situations similaires…Et puis rien ne prouve que je vais effectivement rester bloqué là-bas !

Sam se dégagea de contre Jack et le repoussa. Ses joues étaient marquées par les larmes et ses yeux rouges brillaient. Elle aurait eu envi de crier mais n’était pas du tout sûr de sa voix. Elle se contenta donc de la hausser un peu.

Sam : Arrêtes ! Je t’en pris ! Dis pas de bêtises ! On sait très bien toi et moi que si tu y vas, tu y resteras ! D’ailleurs tout le monde le sait et c’est pour ça que personne ne m’a rien dit ! Oses dire le contraire !

Daniel apparut dans l’embrasure de la porte…

Daniel : Hum hum…je suis désolé de vous déranger…je sais que c’est pas le moment…mais…heu…Jacob a des nouvelles et…

Jack le coupa, se retournant vers lui. Contrairement à ce qu’aurait pensé Daniel, ce dernier ne lui en voulait pas…il ne savait même trop comment définir la tonalité de la voix de Jack. Il semblait abattu mais résigné :

Jack : On arrive. Merci Daniel.

Daniel s’éclipsa et Jack se rapprocha de Sam pour la prendre une dernière fois dans ses bras. Il lui caressa tendrement la joue du revers de la main. Lui attrapant le menton, il la força à le regarder dans les yeux.

Jack : Je ferais tout mon possible pour m’en sortir Sam. Tu as ma parole. Il est hors de question que j’abandonne tout ça ! Il est hors de question que je t’abandonnes maintenant !

Jack étreignit Sam avec tendresse, fermant les yeux pour garder le souvenir de sa chaleur et de son odeur à jamais puis il attrapa sa main et la serra dans la sienne. Se forçant à sourire, il l’entraîna vers la porte.

Jack : Alors on annonce la nouvelle à ton père ?

Sam : Laquelle ? Que tu cours au suicide ?

Jack : Sam…

Sam : Je sais…Excuse-moi. Eh bien je n’y vois pas d’inconvénients…mais…je…

Jack : Quoi ?

Sam : C’est à dire que je lui ai déjà parler…enfin pour rester la plus fidèle possible à ce qui s’est passé, c’est lui qui m’en a parlé !

Jack : Tu veux dire que Jacob est au courant ?

Sam hocha la tête.

Jack : Il t’a dit quelque chose de particulier ?

Jacob : Qui a dit quoi ?

Jack lâcha la main de Sam, plus par automatisme que par peur. Après tout Jacob était au courant mais ça le gênait de s’extériorisé ainsi. Tout était beaucoup trop nouveau pour lui.

Jack : Toujours là quand il faut Jacob, n’est ce pas ?

Jacob : Je suppose… Bien, passons aux choses sérieuses. J’ai parlé avec le Grand Conseil. Ils sont d’accord pour que nous vous prêtions l’un de nos vaisseaux. Quand vous serez assez proche, vous devrez utiliser les anneaux de transfert pour vous infiltrer à l’intérieur…mais votre équipe ne pourra pas vous attendre : le risque est trop grand. Dès que les Goau’lds les repèreront, ils chercheront à les détruire…

Jack : Je sais.

Teal’c : Quand partons nous ?

Jacob : Le plus tôt serait le mieux…si l’explosion se fait quand le vaisseau est proche de Vorash, il risque d’y avoir des répercutions.

Jack : Bien. Allons-y alors ! En route les enfants. Le devoir nous appel !

Jack tentait de tous les détendre et ils le savaient bien. Daniel et Jacob se forcèrent à sourire…Teal’c resta impassible comme toujours et Sam…Sam quand à elle, baissa les yeux et sortit de la pièce, sans un mot. Jack la regarda s’éloigner : il avait du mal à admettre qu’il allait se sacrifier et mourir mais voir Sam souffrir était pire que tout.

Après avoir échanger un regard avec Jacob, Daniel et Teal’c sortirent à leur tour.

Jacob : Elle tiendra. Ne vous inquiétez pas.

Jack : Oh mais je n’en doute pas. Elle est forte. Elle l’a d’ailleurs prouver à de nombreuses reprises ! Et puis c’est pas si différent d’une mission de routine si on y réfléchit bien !

Jacob : Vous savez très bien de quoi je veux parler Jack.

Jack : Oui je le sais. Et si j’avais une autre alternative, je la prendrais. Mais ce n’est pas le cas…Votre fille m’est très chère et je déteste le voir dans cet état. Je déteste l’idée de devoir la perdre alors que l’on vient à peine de se trouver.

Jacob : Oui mais vous faites ça pour tous les peuples oppressés par les Goau’lds ! Vous devez penser à eux…

Jack : Non Jacob…

Jacob le regarda, étonné.

Jacob : Comment ça ?

Jack : Si je fais ça ce n’est ni pour tous ces peuples, ni pour les Tok’ras…je le fais pour Sam. Je le fais pour qu’elle vive et puisse un jour trouver le bonheur…

Jack fit une courte pose et regarda Jacob droit dans les yeux. Les siens se remplir de larmes mais il les refoula avant qu’elles ne coulent sur ses joues.

Jack : …même si ce n’est pas moi qui lui apporte ce bonheur.

Jacob : Croyez-moi Jack, vous l’avez rendu heureuse…je le sais et je vous en serais toujours reconnaissant.

Jack : Bien. Dans ce cas, je peux peut-être vous demander un service ? Après tout je vous en rend un de taille !

Jacob n’en revenait pas : cet homme qu’il avait face à lui allait mourir dans peu de temps mais il ne semblait pas s’en inquiéter plus que ça.

Jacob : Bien sûr. Allez-y.

Jack plongea ses mains dans ses poches et en ressortit une petite boîte en velours noir. Il la serra entre ses doigts pour la sentir une dernière fois puis la tendit à Jacob.

Jack : C’est au cas où je reviendrais pas. Je veux que vous la donniez à Sam.

Jacob : Mais…

Jack : Je sais que ce sera trop tard ! Mais…je tiens à ce que Sam ai cette bague avec elle. Je refuse qu’elle s’imagine que tout ça ne représentait rien pour moi et que je l’ai abandonner sans aucun regrets.

Jacob : Je la lui donnerais avec plaisir dans ce cas.

Jack : Merci.

Jacob et Jack sortirent à leur tour de la pièce et se dirigèrent vers le vaisseau. Sam et les autres étaient déjà à l’intérieur. Quand Jack monta à bord, il sentit immédiatement que l’atmosphère était tendu.

Jack : Bon vous comptez tirer cette tête pendant tout le trajet ? Parce que si c’est la cas, moi je prend un autre taxi !

 

 

Le voyage se passa sans encombres. Teal’c maîtrisait bien le vaisseau et ils furent rendu en un rien de temps sur les lieux.

Teal’c : Préparez-vous O’Neill. On approche et il va falloir agir vite.

Jack était assis par terre contre la paroi du vaisseau. Sam, à côté de lui, avait posé sa tête contre son épaule. Ils ne s’étaient rien dit pendant le trajet. Ils avaient simplement savouré le bonheur d’être côte à côte pour la dernière fois.

Quand Jack entendit Teal’c prononcé ces mots, il ferma les yeux quelques secondes, rassemblant son courage et embrassa délicatement le front de Sam. Celle-ci leva la tête et s’empara de ses lèvres sur lesquelles elle déposa un baisé. Des larmes coulaient sur ses joues. Elle ne pouvait plus s’arrêter.

Aucun mots n’auraient pu exprimer ce qu’ils ressentaient à cet instant : peur, amour, passion, rébellion…tout s’emmêlait…

Jack passa son bras autour des épaules de Sam et la rapprocha contre lui. Il l’embrassa une dernière fois dans le cou, l’effleurant à peine.

Sam : Jack, parle-moi.

Elle le regarda, inquiète.

Jack : Sam…C’est si difficile pour moi…

Il leva la tête vers elle. La peine se lisait dans son regard et elle en fut troublée.

Sam : Je sais que tu vas y arriver Jack. Tu dois y arriver !

Jack : Je ne veux pas te perdre Sam. Pas maintenant. Je tiens à toi. Tellement que ça m’effraie (il rit se moquant lui même de sa remarque). Ca m’effraie même plus que de savoir que je vais…

Il n’eut pas la force de prononcer le mot. C’est à cet instant qu’il comprit tout ce que Sam avait changé en lui : il n’avait plus peur de montrer ses sentiments et ne s’en sentait pas moins homme pour autant.

Il reprit :

Jack : …que je vais mourir…

Pendant quelques secondes, elle n’entendit plus que le souffle doux et régulier de sa respiration.

Jack : Je ferai tout mon possible pour te revoir Sam.

Il y avait tant de tendresse dans sa voix que Sam fondit en larmes. Elle pu tout de même murmurer ses derniers mots :

Sam : Serre-moi contre toi. Ne dis plus rien et prend moi dans tes bras.

Daniel s’approcha de Jack et posa doucement une main sur son épaule.

Daniel : On y est Jack.

Jack se sépara à regret du corps de Sam et se retourna sans un regard. La séparation était beaucoup trop dure. Il prit son sac remplit d’explosifs et alla se positionner sous les anneaux de transfert et quand ceux-ci s’activèrent, il fit un grand sourire à ses amis et envoya de la main un baiser à Sam qui l’attrapa et le serra contre son cœur.

Jack : A tout à l’heure !

Une fois Jack partit, Sam s’effondra et Daniel la prit dans ses bras pour la réconforter.

Daniel : Calme toi Sam. On est même pas sur qu’il reste bloqué.

Sam le regarda droit dans les yeux, essayant de voir s’il pensait réellement ce qu’il disait.

Sam : Ne dis pas de bêtises Daniel ! Comment veux tu qu’il revienne ?

Teal’c avait déjà relancer les machines et le vaisseau se trouvait bien loin d’eux. Une fois en sécurité, il retira le mode furtif et rejoignit ses amis.

Teal’c : Maintenant que le colonel est à bord, nous ne pouvons plus rien pour lui. Il va devoir se débrouiller seul.

Daniel hocha la tête.

 

 

Sur le vaisseau Goau’ld :

 

 

Jack trouva assez rapidement la pièce du générateur où il devait agir. Le seul problème c’était que le vaisseau grouillait des Goau’lds ! ! ! ! ! (On se demande pourquoi ?)

Jack : (pour lui même) Alors si je me souviens de ce que Jacob à raconter au briefing, c’est ce machin qui…aille !…OK, j’y suis.

Jack déposa minutieusement ses explosifs sur les tuyaux à refroidissement liquide du générateur et mit la minuterie en marche…il ne lui restait que trente minutes avant que tout n’explose…

Jack se réfugia dans un coin de la salle des machines et y resta à couvert.

Jack : (pour lui même) S’il y avait une porte sur ce vaisseau ce serait comme même…

Il n’eut pas le temps de terminer sa réflexion que des gardes lui tombaient dessus. Les coups de zat et de lance fusaient dans tous les sens mais par chance, il pu s’abriter derrière un pilier de la salle.

Jack : Et merde !

Jack assit par terre contre le pilier posa sa main sur le haut de son bras gauche et le serra très fort. Quand il la retira, il avait du sang partout. Les tirs ne s’arrêtèrent pas pour autant et Jack savaient bien qu’il était à l’abri que pour un laps de temps très court. D’autres gardes allaient arriver et ils lui feraient la peau !

Il prit son arme et se releva péniblement. La pointant vers ses attaquants, il tira une grande rafale de balles, jusqu’à en vider son chargeur. Le souffle court, il se mit à couvert.

Sa blessure le faisait souffrir de plus en plus mais il serra les dents essayant d’en faire abstraction. Il sentait les forces le quitter petit à petit mais dans un élan de courage, il rechargea son P-90 et fit face aux gardes.

Il réussit à en abattre un bon nombre mais fut lui aussi méchamment blessé par des coups de lance au ventre et à la jambe gauche. Il s’écroula par terre, inconscient.

Une grande explosion retentit dans le vaisseau à cette instant. Les parois et le sol tremblaient…

La pression dans les tuyaux de refroidissement étaient beaucoup trop élevée désormais et l’ensemble explosa, entraînant ainsi la perte du vaisseau. La mission avait été un véritable succès…mais Jack y avait laissé la vie…

 

 

Sur Terre :

 

 

Le reste de SG-1 était revenue sans encombres jusqu’à Vorash où ils avaient laissé le vaisseau et reprit la porte pour retourner sur Terre. Chacun des membres de l’équipe gardait le silence. Leurs pensées étaient tournées vers Jack : à des kilomètres de là à présent et certainement mort.

Hammond les vit sortir un à un par la porte des étoiles…mais il n’y avait pas Jack ! et il en eut des sueurs froide. Son meilleur officier venait de périr. Son meilleur officier mais aussi son ami.

Sam avait les yeux rougit par les larmes quand à Daniel, son visage était décomposé et bien que Teal’c reste impassible, Hammond savait bien qu’il n’en avait pas moins de la peine.

Hammond s’empara du micro : " SG-1, briefing immédiatement ".

La discussion était assez houleuse. Sam persistait à dire que tout ça n’avait été qu’une terrible erreur mais en réalité, elle en voulait beaucoup plus à Jack d’avoir accepter cette mission, qu’elle n’en voulait au général.

Hammond : Reprenez-vous major ! Cette perte nous est tout aussi difficile qu’à vous !

Sam : Ohh non ! J’en doute mon général. Cet homme était tout pour moi vous entendez ? TOUT ! J’aurai donné ma vie pour sauver la sienne. Je…Je l’aimais mon général.

Hammond ne savait pas quoi répondre. Il en resta bouche bée. Il s’était toujours plus ou moins douté de l’attirance de ces deux officiers mais de là à ce que le major Carter lui avoue ouvertement son amour pour Jack !

Un flash lumineux éclaira la pièce et un homme fit son arrivé debout pour tomber rapidement par terre. Il tenait à peine sur ses jambes et saignait abondamment.

Teal’c qui se trouvait le plus proche fut le premier à réagir et se précipita vers lui, tournant sa tête pour pouvoir l’examiner.

Teal’c : C’est O’Neill ! Il est mal en point ! Appelez le docteur !

Sam resta interloquée. Elle était tétanisée et ne pouvait même plus avancer. Daniel la prit gentiment par le bras et l’emmena auprès de Jack. Sam s’accroupit près de lui et posa sa tête sur ses genoux, lui caressant les cheveux. Des larmes coulaient sur ses joues mais cette fois c’était des larmes de bonheur.

Hammond : Il semblerait que les Asgards ai eu vent de l’affaire !

Sam : Au mon Dieu Jack ! Qu’est ce qu’il t’ont fait !

Elle resta comme ça jusqu’à l’arriver de Janet.

Janet : Emmenez le à l’infirmerie.

Sam : Janet ?

Janet : Il va s’en sortir. Je te le promet.

Jack fut emporté sur la civière et après les soins de Janet, il put se reposer. Son bras avait littéralement été transpercer par la lance Goaul’d mais la blessure était tout de même nette et propre. Le plus inquiétant c’était son ventre : son abdomen était un peu brûlé mais Janet avait garantie que d’ici quelques semaines tout serait redevenu normal.

Aucune visite ne fut autorisée le premier jour mais dès le lendemain à l’aube, Sam était au chevet de son bien aimé.

Jack en sentant une main lui prendre la sienne ouvrit les yeux.

Jack : Bonjour toi !

Sam lui fit un grand sourire.

Sam : Bonjour. Tu m’as fais une de ses peurs !

Jack : Ahh c’est vrai ?

Sam baissa la tête un moment puis la releva.

Jack : Qu’y a t’il ?

Sam : J’ai décidé de rester au SG-C. Maintenant que je sais ce que c’est d’être loin de toi sans savoir comment tu vas, je sais que je ne pourrais pas le supporter. J’ai besoin d’être avec toi plus que tout Jack !

Il la regarda pendant un moment, incapable de dire quoi que ce soit mais ses yeux montraient bien à quel point il était soulagé et heureux, puis il prit Sam dans ses bras, ignorant la douleur.

Leur étreinte dura quelques instants puis ils s’embrassèrent devant le regard bienveillant de leur Général qui était debout dans l’embrasure de la porte.

 

 

THE END

 

MERCI DE ME DONNER UN PETIT COMMENTAIRE…ca ne vous prendra pas longtemps et je serai ce qu’il vaut ! ! ! Alors allez-y ! Bon ou mauvais je les attend ! J

 

 

 

 

* jeu de mots de Nicholas Evans.