" Daniel : Je n’ai jamais vu quelqu’un aimer les flocons d’avoines à ce point !

Jack : Vous savez quand on mange les mêmes céréales depuis dieu sait quand un peu de changement ça fait du bien…

Sam : Nous avons reçu un message de la Tok’ra…Apparemment ils essayent de nous contacter depuis plus du 3 mois…

Jack : Vraiment ?

Sam : Qui sait depuis quand nous avons étés coupé du temps et personne peut dire combien de temps a passé.

Daniel : Je peux vous demander une chose ?…Pendant que cette fameuse journée se répétait vous n’avez pas été tenté de faire des trucs un peu fou ? Après tout vous pouviez faire ce que vous vouliez sans vous préoccuper des conséquences !

Jack : Vous savez c’est drôle…vous m’avez déjà demander cela…

Daniel : Et ? ? "

Jack ne lui répondit pas. Il se contenta de fixer Sam droit dans les yeux et lui sourit, espérant au fond de lui qu’elle soupçonne ce qui s’était produit…

Après avoir discuté un moment avec ses amis, Sam se retira, prétextant qu’elle avait des expériences en cours à terminer. En réalité, le regard de Jack l’avait déstabilisée et elle ne savait trop quoi penser.

Jack et Daniel, restèrent seuls, face à face…Jack continuait à manger ses flocons d’avoine sans même faire attention à Daniel qui le dévisageait avec insistance.

Daniel : Alors ?

Jack : Alors ? ?

Daniel : Et bien qu’est ce que vous avez fait de " fou " pendant ces boucles ?

Jack : Daniel, vous êtes beaucoup trop curieux !

Daniel : Allez…dites le moi…je le répèterais pas ! C’est promis !

Jack soupira… Daniel l’exaspérait ! Il passa son index sur sa lèvre inférieure, comme s’il réfléchissait… Il baissa la tête et regarda tout autour de lui pour s’assurer que personne ne les regardait ou ne les écoutait.

Jack : Bon très bien ! Vous avez gagné !

Daniel afficha soudain un large sourire. Il allait enfin savoir ce qui c’était passé !

Jack se pencha au dessus de la table et rapprocha sa tête de celle de Daniel. Ce dernier, intrigué, fit de même.

Jack : Teal’c et moi avons jouer au golf et j’ai même fait du vélo et de la poterie…

Jack baissa la voix sur les derniers mots, comme s’il s’agissait d’un secret d’état.

Daniel releva la tête et se rassit correctement, le dos contre la chaise.

Daniel : Quoi ? C’est ça ?

Jack : Ben oui ! Pourquoi ? Vous vouliez que je fasse quoi ?

Daniel : Et bien vous auriez pu en profiter pour…

Jack le fixa sans mots dire et hocha la tête en signe d’approbation. Il se leva, repoussant sa chaise en arrière puis se dirigea vers la porte, laissant l’archéologue seul avec sa supposition…

Voix : L’équipe SG-1 est attendu en salle de briefing ! L’équipe SG-1 est attendu en salle de briefing !

Hammond : SG-1…Asseyez-vous.

Jack : C’est à dire que mon genou me …

Hammond : Asseyez vous colonel !

Sam ne pu s’empêcher de réprimer un sourire ce qui n’échappa pas à Jack, ni à Daniel d’ailleurs ! Jack adorait ce sourire…il aurait tout donné pour la voir sourire de nouveau. Contraint et forcé, il s’assit… à coté de Sam.

Teal’c : Pourquoi sommes nous ici général Hammond ?

Hammond : Je viens de recevoir un appel du Général Casey, de l’US Air Force…

Hammond regarda attentivement Jack avant de poursuivre. Il voulait capter toute son attention.

Hammond : …à propos du F-22.

Jack et Sam échangèrent un court regard puis Jack s’assit correctement dans son siège…Il avait comme l’impression que ce briefing n’allait pas être si ennuyeux que ça…Quand à Teal’c et Daniel il ne comprenait rien à ce qui se passait.

Daniel : Euhh excusez moi ! C’est au sujet de quoi déjà ?

Sam allait prendre la parole mais Jack la coupa gentiment d’un geste rapide de la main et lui fit un grand sourire accompagné d’un clin d’œil pour s’excuser.

Jack : Le F-22 Rapier est un "furtif".

Daniel le regarda sans comprendre. Il était de plus en plus intrigué.

Jack : C’est un avion de chasse Daniel !…Vous savez : ces choses qui volent dans le ciel.

Daniel : Ohhh… Et alors ? Qu’est ce qu’il a d’exceptionnel ?

Jack : Beaucoup plus gros que le F-16 Fighting Falcon, le F-22 est un chasseur monoplace et comme seule défense contre les autres avions, il a sa furtivité et sa grande vitesse. Il ne "tire" pas beaucoup, mais chaque bombe ou missile atteint sa cible !

Hammond : C’est exact Colonel.

Jack (affichant un large sourire) : Je sais.

Sam ne pouvait s’empêcher de sourire en voyant la tête que faisait Daniel…Il ouvrait de grands yeux et restait bouche bée !

Daniel : Vous…humm…vous connaissez cet avion ?

Jack : Oui…mais malheureusement, je n’ai jamais eu l’occasion d’en piloter un…

Jack fit une pose puis reprit devant le silence de Daniel et de Teal’c.

Jack : …C’est LA grande fierté américaine vous avez ? Alors cet avion n'a jamais été engagé dans des combats, et à vrai dire, je ne sais même pas si sa production en chaîne a débuté.

Hammond : Non colonel, elle n’a pas débutée…L’Air Force a effectué de nouvelles modifications et désire que des derniers essais soient effectués.

Sam : Et en quoi est-on concerné mon général ?

Hammond : Ils se sont servi de technologies aliens Major…

Daniel coupa la parole au général et regarda Jack.

Daniel : Vous connaissez vraiment les avions ?

Jack : Ca vous épate hein ? Eh oui Daniel, moi aussi je m’y connais ! Mais dans mon domaine ! ! Et là pour vous dire la vérité : je suis comme un poisson dans l’eau !

Hammond : C’est une bonne nouvelle colonel car le Général Casey désire que vous effectuiez les essais avec le major Carter !

Jack : Quoi ?

Hammond : Vous avez bien entendu. C’est vous qui allez piloter cet avion et le major, quand à elle, effectuera les réglages ainsi que les modifications qui s’avéreront nécessaires.

Jack : Waouu !

Une fois le briefing terminé, Jack ne bougea pas immédiatement. Il était perdu dans ses rêves de jeunesse et revivait au ralenti toutes les fois où il avait observé les avions de chasses passer au dessus de sa tête.

Sam était rester en face de lui sans même qu’il s’en aperçoive. Il soupira.

Sam : Mon colonel ?

Jack : Hein ?…Quoi ?…Oh c’est vous Carter ?…Vous…vous n’étiez pas partie ?

Sam : Non, je voulais savoir quand vous seriez près pour notre départ en zone 51…Nous y sommes attendu après-demain mais j’aurai souhaiter me…

Jack : … Mettre au travail avant…Je sais….Dans ce cas, on peut partir dès demain matin, je n’y vois pas d’inconvénients.

Sam : Merci mon Colonel.

Jack : Non !…Merci à vous Carter !

Après un voyage mouvementé par les intempéries et les trous d’air, Jack et Sam arrivèrent enfin à destination…leur voiture de location filait droit vers la zone 51, soulevant derrière elle la poussière de la route. Ils étaient en plein désert. Pas une seule habitation à des kilomètres à la ronde.

Pendant l’ensemble du vol, Jack n’avait pu détacher ses yeux du magnifique visage qui se trouvait face à lui mais, dès que Sam relevait la tête pour le regarder, il détournait la sienne vers le hublot.

" Tu as fait une belle erreur Jack en l’embrassant ! Maintenant tu en as encore plus envi et tu ne peux même pas… "

Jack : On est arrivé Carter ! Debout !

Sam ne bougea pas pour autant, elle mit sa tête de côté et tourna littéralement le dos à son colonel. Le soleil tapait fort sur la carrosserie et les joues de Sam étaient rougies par la chaleur. Jack posa doucement sa main sur la cuisse de Sam pour la secouer un peu. Une folle envie de caresser son entre jambe le saisi mais il parvint à se maîtriser.

Jack : Allez major ! Debout !…Je ne vais pas vous porter comme même !

Sam ouvrit les yeux.

Sam : On est arrivé ?

Jack : Whoua ! Vous êtes toujours aussi perspicace à ce que je vois !

Jack regarda Sam droit dans les yeux avec insistance. Gênée, elle détourna son regard. Elle sentait bien que malgré toute leur bonne volonté, une tension s’était installée entre eux depuis qu’ils avaient effectué ce test pour déceler s’ils étaient ou non des Zatarks.

Jack : Bien, allons-y.

Le soir arriva rapidement. Le Général Casey était venu les accueillir et les avaient fait installer dans un pièce isolée à l’intérieur d’un grand hangar. Le sol en béton dégageait de la fraîcheur et même si l’installation n’avait rien de commun avec un palace, l’ensemble était toutefois bien aménagé. Il y avait même de la place dans un coin pour travailler : une grande table avec des plans du F-22 leur faisait face.

Sam posa négligemment son sac sur l’un des lits et se précipita vers les plans. Elle les souleva puis les examina un par un, ouvrant de grands yeux, attentive à tout ce qu’elle voyait.

Jack et le Général Casey échangèrent un regard entendu puis :

Jack : Vous n’allez comme même pas vous y mettre maintenant Carter ?…Il est presque 23h00.

Sam releva la tête et reposa les plans sur la table.

Sam : Bien sûr que non ! Je vais d’abord m’installée et ensuite, d’ici dix minutes je pourrais travailler…Vous voulez m’aider mon colonel ?

Jack grimaça. Sam venait, une fois de plus, de le renvoyer dans ses buts.

Général Casey : Bien…Je vais vous laisser vous installer alors…Les premiers essais commencent dès demain 8h00 colonel.

Jack : Quoi ? Si tôt que ça ?

Général Casey : Vous n’êtes pas ici pour vous reposer colonel mais pour travailler ! Bon courage à vous deux…ce projet est très important pour l’Air Force et nous comptons sur vous.

Puis, refermant la porte derrière lui :

Général Casey : Ne nous décevez pas !

Une fois le Général sortit, Jack déposa son sac contre le mur et s’allongea sur le second lit.

Jack : J’ai hâte d’être à demain ! Je sens qu’on va bien s’amuser.

Sam était toujours au dessus de ses plans et avait tirer une chaise pour être mieux installée.

Sam : Parlez pour vous ! Ces plans sont d’un confus ! C’est incroyable ! Comment peut on oser présenter un travail pareil…

Jack : Tout le monde n’a pas votre sens de la minutie et de la perfection Carter. C’est comme ça ! Vous êtes exceptionnelle vous savez ?

Les derniers mots de Jack firent Sam se retourner. Elle le regarda. Il avait les mains sous la tête, les jambes croisées l’une sur l’autre et fixait le plafond, les yeux dans le vague. Un léger sourire se dessinait sur ses lèvres.

Sam : Je peux savoir pourquoi vous souriez ?

Jack : C’est à dire que ça me gêne de vous en parler Carter. Vous allez m’en vouloir après…alors je préfèrerais m’abstenir.

Sam : Pourquoi vous en voudrais-je ?

Sam était désormais entièrement retournée. Elle posa ses mains sur ses genoux et attendit calmement la réponse qui tardait à venir. Jack sembla enfin se décider à parler et se redressa, s’adossant contre l’oreiller. Il ne regarda pas Sam pour autant et fixa un point invisible sur le mur.

Jack : Vous vous souvenez de ce que vous m’avez dis après le test…vous savez celui où…

Sam : Où on cherchait à savoir si nous étions des Zatarks. Oui, je m’en souviens.

Jack : Bien. Euh… alors… humm… et bien disons que pendant les boucles dans le temps, je n’ai pas entièrement tenu compte de ce que l’on s’est dis après ces tests.

Sam : Comment ça ? Expliquez-vous.

Jack : Ecoutez Carter…

Sam : Mon colonel ?

Jack : Je… je vous ai embrassé.

Sam : Quoi ? Vous voulez dire comme…comme un ami ? C’est ça ?

Jack : Bah ça dépend si c’est un ami proche ! Mais vraiment très très proche alors !

Jack haussa son sourcil droit et effectua une légère mimique qui laissa apparaître ses petites fossettes. Sam sentit son cœur s’emballer : il l’avait embrassé et elle n’en gardait pas le moindre souvenir.

Sam : Vous n’avez pas fait ça comme même ?

Jack : J’ai bien peur que si…

Sam le dévisagea et il trouva enfin la force d’affronter son regard.

Jack : Vous m’en voulez à ce point ?

Sam : NON… je… je veux dire… je … je regrette seulement de ne pas m’en souvenir.

Jack : Ohh.

Ils restèrent ainsi en silence pendant près de cinq minutes puis Jack n’y tenant plus se leva et se rapprocha de la chaise sur laquelle Sam était assise. Il s’accroupit juste devant elle et posa ses mains sur les siennes, les caressant délicatement avec son pouce.

Jack : On… comment dire ?…On pourrait peut-être remédier à ça alors ?

Relevant les yeux, il pu lire dans ceux de Sam de la peur… mais dès qu’il eut effleuré sa bouche avec ses lèvres, cette peur disparu, laissant place à la passion.

Leur désir n’avait jamais été aussi fort. Sam sourit et passa ses bras autour du cou de Jack, le rapprochant un peu plus d’elle. Elle s’empara de sa bouche avec fougue, ce qui le surpris quelque peu.... Lentement, il positionna ses mains sur les hanches de Sam et les remonta jusqu’à ce qu’elles atteignent sa poitrine.

Sam caressa délicatement le torse de Jack, puis son dos et enfin descendit jusqu'à ses fesses, ce qui provoqua en Jack une irrésistible envie de la serrer contre lui…Il l’aida à se lever et la colla contre lui. Sam posa son front contre celui de Jack et ferma les yeux. Elle était dans ses bras : c’était tout ce qui importait.

Sentant la puissante érection de Jack contre son bassin, elle plaça sa main sur son pénis et commença à le caresser à travers le pantalon. Jack laissa échapper son premier gémissement…

Rapprochant Sam de lui, il la serra d’avantage dans ses bras et l’entraîna jusqu’au lit. Il passa délicatement un bras autour de sa taille pour la renverser en arrière. Leurs corps reposaient désormais l’un contre l’autre et Jack s’empara des lèvres de Sam avec un désir grandissant. Elle le repoussa gentiment, donnant priorité aux caresses…

Elle passa sa main sur son torse musclé et la fit glisser jusqu’à son abdomen. Doucement, elle la faufila sous son pantalon et saisit son sexe qu’elle enserra de ses doigts.

Jack ni tenait plus.

Allongé sur le dos, il se mordillait la lèvre inférieure pour ne pas haleter. Sa verge se gorgea de sang à lui en faire mal mais Sam continuait ses caresses et le branla plus vite : il gémit de nouveau.

Reprenant le dessus, Jack s’allongea sur Sam et passa ses mains sous son tee-shirt pour le lui ôter. Une fois cette tache accomplie, il l’embrassa longuement, profondément, fouillant sa bouche en attendant mieux… Jack lui aurait donné chaque parcelles de son corps… A cet instant, une excitation grandissante inonda l’entre jambe de Sam, lui faisant écarter instinctivement les cuisses.

Après s’être embrassé longuement, cherchant ainsi à se rassasier l’un de l’autre, ils s’écartèrent momentanément pour se dévêtir. Une fois nu, Jack entra un doigt en Sam, puis deux pour la préparer à le recevoir. Ses doigts emplirent son sexe, puis ses reins et le plaisir s’empara de Sam. Au moment ou elle allait jouir, il se retira, laissant un grand vide en elle. Il jouait avec elle comme elle avait joué avec lui…

Ni tenant plus, Sam se redressa et s’accroupit au dessus de Jack.

Entamant un mouvement de va et vient, sexe contre sexe, elle sentit le désir la brûler d’avantage et, envahit par la passion, elle s’empala sur Jack, plaquant ses jambes le long de son corps. La recherche de la jouissance commença.

Jack se soulevait en cadence, poussant à chaque fois le désir de Sam un peu plus loin. Sentant qu’elle allait jouir, il la renversa pour la dominer et la pénétra, allant et venant brutalement puis lentement.

Les sens de Sam étaient complètement affolés. Elle frémissait à chaque coup de reins. L’orgasme lui arracha un cri mais Jack ne s’arrêta pas pour autant et poursuivit le mouvement pour prolonger sa jouissance. Sam se cambra, contractant son vagin autour de sa verge. Jack ne voulait pas en rester là et ralentissant le mouvement d’avantage, il approcha ses lèvres de celles de Sam, doucement, jusqu’à les effleurer.

Ils se dévisagèrent quelques instants et Sam planta ses doigts dans le dos de Jack, l’invitant à continuer. Quelques secondes plus tard, Jack se répandit en Sam avant de retomber sur le lit, essoufflé.

Secouée par un frisson, aux bords des larmes, Sam ferma les yeux. La tête sur la poitrine de Jack, ses mains caressèrent ses épaules.

Jack l’entoura de ses bras et déposa un baiser sur son front, repoussant une mèche de cheveux.

Ils s’endormirent ainsi : nu dans les bras l’un de l’autre pour la première fois.

Quand jack ouvrit les yeux au matin, il vit Sam déjà au travail : des plans étaient éparpiller un peu partout et des feuilles froissées jonchaient le sol. Il repoussa doucement les draps et s’assit sur le rebord du lit pour l’observer en silence. Elle était magnifique. Quand elle se pencha pour attraper un crayon, il eut une irrésistible envie de l’embrasser dans le cou.

Jack : Déjà au travail ?

Sam sursauta et laissa échapper un petit cri. Elle se retourna et se surpris à détailler le corps qui se présentait devant elle : les courbes étaient parfaites et les muscles se dessinaient d’avantage à chaque mouvements. Comment avait-elle fait pour résister au plaisir de le sentir contre elle aussi longtemps ?

Sam : Vous…Tu m’as fait une de ses peurs !

Jack : Ce n’était pas mon intention.

Sam : Je sais.

Elle se leva et vint s’asseoir à ses cotés : seul le drap les séparaient. Laissant sa main gauche parcourir son torse chaud, elle l’embrassa timidement sur les lèvres puis voyant qu’il répondait à son baiser, elle l’intensifia. Jack la fit basculer en arrière et, l’embrassant toujours, il caressa sa poitrine à travers son tee-shirt.

Un bruit à l’intérieur du hangar les fit se séparer et Jack enfila rapidement un boxer et un pantalon propre tandis que Sam remettait le lit en ordre… Quand le Général Casey entra dans la pièce, Sam travaillait dans son coin et Jack, face au mur finissait d’enfiler un tee-shirt noir.

Général Casey : Je vois que votre major est plus matinale que vous colonel !

Jack : Ohh… et bien en fait d’habitude c’est toujours moi le premier réveillé mais… j’ai eu une nuit assez euh… agitée… le matelas était peut être un peu trop dur mais…

Général Casey : Alors major ? Vous avez trouvé quelque chose qui pourrait nous servir ?

Sam : Pour l’instant Général, je découvre des plans très confus… j’aimerai d’ailleurs pouvoir parler avec l’officier qui les a effectué…cela m’aiderai très certainement dans…

Général Casey : Le major Collins est mort il y a une semaine… c’est pour cela que nous avons été contraint de faire appel au SG-C.

Jack avait fourré ses mains dans ses poches et écoutait Sam avec attention… enfin, c’est ce que, tout du moins, le Général aurait pu penser car Jack la fixait intensément. Mais aux derniers mots du Général, il sortit de ses pensées et haussa légèrement les épaules, les mains toujours dans les poches.

Jack : On est très apprécié à ce que je vois… ça fait plaisir, vraiment !

Sam : Non seulement ces plans sont confus mais certains calculs me laissent penser que les traînées sont beaucoup trop nombreuses. L’utilisation de matières aliens a totalement modifié les paramètres de l’appareil.

Le Général se tourna vers Jack et d’un geste de la tête lui demanda de plus amples explications. Jack fit un léger pas en arrière, agitant les bras devant lui.

Jack : Ne me regardez pas comme ça ! C’est elle l’experte !… Moi je suis juste là pour piloter.

Le Général reporta alors toute son attention sur le major Carter.

Sam : Les traînées sont des forces aérodynamiques qui, de façon générale, s'opposent à l'avancement de l'avion. Pour voler avec un minimum de performances, il n'y a que deux solutions : soit on augmente la puissance et l’avion coûtera de plus en plus cher,… soit on réduit les traînées, ce qui permettra à puissance égale d'emporter plus de charge ou de voler plus vite.

Pas un mot ne sortit : ni de la bouche de Jack, ni de celle du Général puis :

Général Casey : Et vous savez comment réduire ces traînées ?

Sam : Et bien, en fait, les traînées ont des origines multiples… mais on distingue d'abord les deux traînées principales qui apparaissent dans la formule générale caractérisant l'avion, appelée Polaire : à savoir la traînée parasite représentée par le premier terme Cx0, et la traînée induite par la portance qui est représentée par…

Jack : Carter ! !

Sam le regarda, un sourire aux coins des lèvres : Jack venait de pencher sa tête légèrement sur le côté et lui faisait un large sourire signifiant : " pitié Sam…épargne moi tous ces trucs scientifiques ! ". Il n’avait encore rien compris à ce qu’elle disait… et elle le trouvait encore plus craquant dans ces moments là.

Sam : Oui, je pense avoir trouvé une solution. Mais avant je dois observer l’appareil en vol pour déceler si ce sont des traînées induites ou parasites.

Général Casey : Bien. Dans ce cas colonel, préparez vous.

Jack : A vos ordres !

Jack : Ici Rapier 1. Demande autorisation de décoller. A vous.

X-man : Ici base de contrôle. Autorisation accordée. Bonne chance colonel.

Jack : Merci base de contrôle. Rapier 1 terminé.

X-man : Base de contrôle terminé.

Le décollage s’effectua sans difficulté. Après quelques secondes seulement, le F-22 avait atteint Mach 1.58. Jack le poussait au maximum de sa puissance. Le chasseur " suprême " était entre ses mains et il en éprouvait une grande satisfaction. Il profitait de chaque secondes à son bord.

Général Casey : Major ?

Sam : L’utilisation des deux turboréacteurs Pratt & Whitney YF119-PW-100 offre une poussée à sec suffisante pour soutenir une vitesse de croisière de l'ordre de Mach 1,4 ou 1,5 ce qui n’a rien d’étonnant… Les prototypes précédents avaient les mêmes facultés.

Général Casey : Mais… cette technologie alien alors ? Elle ne devrait pas modifier tout ça ?

Sam : Si, nous devrions pouvoir monter cette vitesse jusqu’à mach 1.7 mais il va falloir réduire les traînées induites.

Le Général Casey hocha la tête et s’en alla pour donner des ordres, laissant Sam seul à côté du maître opérateur. Elle se saisit du micro pour rappeler Jack.

Sam : Rapier 1 ? Ici base de contrôle. Le test est terminé, vous pouvez rentrer. A vous.

Jack : Ici Rapier 1. Je commence juste à m’amuser major… vous avez fait vite pour trouver le problème. Vous auriez comme même pu faire semblant de pas savoir…juste pendant quelques minutes.

Sam sourit et laissa échapper un petit soupir.

Sam : Désolé colonel.

Jack : Mouais. Ici Rapier 1 terminé.

Jack : Alors Carter quelle est votre solution miracle ?

Sam : Il n’y a pas de miracle. Dans le cas présent, c’est la traînée induite par la portance qui nous préoccupe. On peut la réduire en augmentant l’allongement et en faisant bien attention de procéder à une répartition judicieuse de la matière.

Général Casey : C’est à dire ?

Jack (haussant son sourcil) : C’est justement c’que j’allais dire…C’est à dire ?

Sam : C'est à dire à en mettre suffisamment aux endroits critiques pour la sécurité et en évitant d'en mettre là où elle ne sert à rien.

Général Casey : Et pour l’armement ?

Sam : On garde le même.

Jack : Bien… Tout ça est passionnant… et on aimerait bien rester avec vous mon Général…

Le Général grimaça. L’humour de Jack commençait à l’énerver quelque peu.

Jack : Si, si je vous assure ! On adorerait ça ! Mais maintenant que Carter a résolu votre… euh… problème, nous n’avons aucune raison de…

Le Général Casey entraîna Sam hors de la pièce et prit sa suite, laissant Jack seul. Après avoir longuement discuter avec lui des modifications à apporter, Sam alla retrouver Jack qui avait déjà ranger toutes leurs affaires.

Jack ne se retourna pas quand Sam entra dans la pièce. Il était penché au dessus de son sac et essayait d’y faire rentrer sa deuxième paire de chaussures. Elle s’approcha.

Jack : Tu es prête ? On va pouvoir partir ?

Jack toujours penché ferma la sac. Sam se rapprocha encore et quand elle fut assez proche, elle lui pétrit les fesses avant de se coller contre lui.

Sam : J’ai encore deux trois trucs à vérifier avant de partir.

La transpiration luisait sur la peau de Jack. Sa respiration était un peu oppressée. Les lèvres de Sam se posèrent sur ses épaules et il frissonna longuement. Elle pu voir le jeu de ses muscles sous la peau tendue des bras. Elle le lécha très doucement dans le cou. Il se raidit.

Jack : Je ne sais pas si c’est le moment idéal pour… whoaou !

Les lèvres de Sam erraient sur sa nuque. Quand Jack se retourna pour lui faire face, elle posa ses mains sur ses avants bras et durant un instant les y maintins fermement. Il pencha la tête pour l’embrasser tandis qu’elle lui caressait très doucement les épaules et les bras.

Sa peau était très douce, très tendre. Dessous jouaient des muscles. Elle se rapprocha encore de lui, mais sans que leurs corps entrent en contact. Elle voulait d’abord, avant de le serrer contre elle, poser ses mains sur sa poitrine, suivre le dessin de ses pectoraux profondément sculptés, explorer son nombril…

Leur étreinte dura plusieurs minutes. Aucun des deux n’osaient bouger, de peur de rompre cet instant de pur bonheur.

Daniel : Vous êtes déjà de retour ?

Jack : Oui Daniel ! Fini vos vacances forcées ! C’est chouette hein ?

Daniel ne se préoccupa pas d’avantage de Jack. S’il voulait des précisions, il devait le demander à Sam. Heureusement que cette dernière n’était pas loin derrière…

Daniel : Alors Sam ? Jack ne t’a pas trop ennuyé ?

Sam : Non, le colonel a été parfait ! Absolument parfait !

Jack et Sam échangèrent un regard complice et il lui fit un clin d’œil. Daniel n’y comprenait rien.

Daniel : Quoi ? Qu’est ce qu’il y a ? Dîtes le moi ! Soyez sympa ! J’y étais pas moi…

Jack : …Et c’était bien mieux comme ça ! Je vous assure. Toutes les théories de Carter vous auraient ennuyé à mourir…même moi je devais m’accrocher pour y comprendre quelque chose : alors vous !

Sam partit à rire et les laissa seul tous les deux. Jack la regarda s’éloigner puis se tourna vers Daniel, un grand sourire aux lèvres.

Daniel : Alors ?

Jack : Alors ? ?

Daniel : Et bien qu’est ce que vous avez fait là-bas ?

Jack : Daniel, je vous ai déjà dis que vous étiez beaucoup trop curieux ?… Tenez un petit cadeau… au moins vous verrez à quoi ressemble un F-22… Vos vacances vous aurons au moins servi à quelque chose !

Jack lui tendit un beau dessin et partit rapidement en direction du labo de Sam…