Invasion tragique

 

 

Auteur : Clémence

e-mails : yarsomad22d@wanadoo.fr ; Clemy.Sam@wanadoo.fr ; clemy_sam@hotmail.com

Site : http://www.geocities.com/clemy_sam/index.htm

Catégorie: aventure, Sam/Jack romance

Public : M (interdit au – de 15 ans, certains passages pouvant choquer les plus jeunes => violence, morts de personnages, tortures, sang…)

Challenge : Fanfics_Stargate_Francophones

Spoilers : Légère allusion à Perdus dans l’espace, et au début de La Malédiction, Le Venin du serpent, Les flammes de l’enfer

Saison : dans le futur

Résumé : Alors que Sam, Jack, Daniel et Teal’c sont en vacances dans le Minnesota, le SGC se fait attaquer par l’armée d’Apophis.

Avertissement : Les personnages, les lieux,…décrits dans cette histoire ne m’appartiennent pas. Ils sont la propriété de la MGM. J’écris cette histoire en réponse au concours de la ml Fanfics_Stargate_Francophones dans le seul but de me divertir ainsi que les fans de cette série. Je ne reçois pas d’argent à écrire cette histoire.

Archive : à ne pas utiliser sans mon accord.

 

 

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   Le général Hammond s’assit devant son bureau. Toutes les équipes venaient de rentrer de mission et aucune nouvelle alliance, technologie ou mine de naquada… et SG-1 était en congé… bref il s’ennuyait un peu de ce manque d’action, mais se réjouissait également qu’aucune invasion ne semble peser sur eux.

 

 

Pendant ce temps, au bord d’un lac…

 

Jack : Teal’c… comment espérez vous pêcher sans appât ?

Teal’c : J’ignorais qu’il fallait mettre cette créature gluante au bout du crochet O’Neill.

Jack : Teal’c, c’est un ver sur un hameçon… bon, à présent vous lancez votre ligne et vous attendez.

Teal’c : Pourquoi ne pas aller chercher les poissons directement dans le lac ? L’attente serait moins longue.

Jack : Teal’c… ce ne serait plus de la pêche ! Le but de ce que nous faisons est également de nous détendre… Je ne vais pas vous le dire à chaque fois !!!

Teal’c : Je persiste à penser que ce n’est pas le meilleur moyen de ramener de la nourriture…

Jack : Teal’c !!! Attendez et taisez-vous !!!

 

En fronçant son sourcil, Teal’c s’assit et se tut. Jack détourna légèrement la tête en direction de son chalet. Sam et Daniel étaient à l’intérieur, afin de terminer une certaine traduction et un certain calcul… En invitant Daniel et Teal’c, elle avait accepté de l’accompagner… mais elle travaillait toujours…

Jack se leva.

 

Teal’c : Ne devions nous pas attendre ?

Jack : Si, si, vous attendez… et moi je vais chercher nos deux scientifiques pour qu’ils viennent attendre également…

 

Et il se dirigea dans le chalet. Sam et Daniel travaillaient tous les deux sur la table de la salle à manger.

 

Jack : Hum, hum !

Sam : Mon colonel ? Il y a un problème ?

Jack : Est-ce que les deux travailleurs nous honoreraient de leur présence à notre partie de pêche ?

Daniel : Jack je dois terminer la traduction de cette plaque trouvée sur P4X 977…

Sam : Et moi je dois terminer ces calculs…

Jack : Carter… vous êtes ici pour vous reposer !!!

Sam : Je n’en ai plus pour très longtemps, je vous rejoins… disons dans un quart d’heure ?

Jack : D’accord… mais gare à vous, je chronomètre.  

 

Il sortit, un peu à contrecœur, rejoindre Teal’c qui attendait toujours…

 

 

Au SGC, le signal d’alarme retentit et le général Hammond accourut dans la salle des commandes.

 

Hammond : Fermez l’iris.

Technicien : Je ne reçois aucun signal mon général.

 

Une dizaine de soldats se tenaient devant la porte des étoiles, prêts à tirer. Soudain, l’iris commença à trembler et à se déformer… puis il explosa. Les soldats dans la salle de la porte moururent sur coup, écrasés contre le mur par l’onde de choc, et tranchés par les éclats de l’iris. La vitre de protection explosa également, le général Hammond eut juste le temps de se réfugier dans son bureau. Les techniciens étaient criblés d’éclats de verre et le sang coulait à flot. Une voix se fit entendre, une voix familière et terrifiante…

 

Apophis : Jaffa, Kri ! Voici venu le temps de notre vengeance !!! Grâce à notre nouvel armement et notre technologie, les Tau’ris seront bientôt exterminés !!!

 

Le général saisit immédiatement le téléphone et appela tout d’abord le docteur Frasier.

 

Hammond : Docteur !

Janet : Mon général, j’ai entendu une explosion, j’arrive.

Hammond : Surtout pas ! L’armée d’Apophis est ici, l’iris est détruit, et ils envisagent de nous détruire également. Je vais couper les haut-parleurs à ce niveau et condamner provisoirement les accès aux autres niveaux.

Janet : Provisoirement ?

Hammond : Etant donné ce qu’ils ont fait de l’iris, ils viendront rapidement à bout des portes. Prévenez tout le monde, sortez vite et condamnez la base.

Janet : Mais et vous ?

Hammond : Je vais prévenir SG-1 et le Pentagone. Dépêchez-vous, c’est un ordre !!!

 

Il raccrocha avant que Janet ai pu dire quoi que ce soit. Puis appela le portable de Jack, qui chronométrait les calculs de Sam… La sonnerie l’agaça, mais il répondit.

 

Hammond : Colonel O’Neill !!!

Jack: Mon général ? J’espère que vous avez une bonne raison de me…

Hammond : Je ne suis pas là pour plaisanter colonel !!! L’armée d’Apophis à détruit l’iris, des soldats sont morts, l’invasion commence, j’ai donné l’ordre d’évacuer et de condamner le SGC, mais je sais que cela ne les retiendra pas… il faut contacter le Pentagone, il faut…

 

Il se tut et regarda la silhouette imposante qui se dressait devant lui.

 

Jack : Mon général ? Mon général !

 

Une déflagration suivie d’un cri de douleur se fit entendre.

 

Jack : MON GENERAL !!!

 

Le Jaffa prit le téléphone.

 

Jaffa : Tau’ri, je t’annonce que la fin de ta race est proche, notre dieu Apophis est de retour et il va tous vous exterminer.

Jack : Bande de …

 

Le Jaffa n’entendit pas, il détruisit l’appareil.

 

 

Jack secoua Teal’c et l’entraîna dans le chalet, où Daniel et Sam travaillaient encore.

 

Sam : Mon colonel, j’arrive, j’ai presque fini.

Jack : Trop tard Carter, on ne pêche plus.

Teal’c : Que se passe t-il ?

Jack : Ce vilain, pas beau, méchant d’Apophis est de retour, avec son armée. Ils ont détruit l’iris, tué des soldats… et le général.

 

Tous baissèrent les yeux.

 

Sam : Que pouvons nous faire ?

Jack : A vrai dire je pensais que vous auriez une idée… la base va être condamnée, mais cela ne les retiendra pas longtemps… je dois contacter le Pentagone.

Teal’c : Je ne savais pas que leur technologie était si avancée.

Jack : Je vais contacter le Pentagone, cherchez !

 

Jack sortit et expliqua la situation, il revint à l’intérieur, plutôt énervé.

 

Daniel : Un problème ?

Jack : Ce cher Maybourne est en route pour la base… le problème est qu’il ignore l’invasion.

Daniel : Oops…

Jack : Vous avez une idée ?

Sam : Depuis mon ordinateur portable, je peux avoir accès aux caméras du SGC. Nous pourrions ainsi mesurer l’ampleur de cette menace.

Jack : Bonne idée, allez-y.

 

Sam composa quelques codes secrets et se brancha sur la salle des commandes. Le spectacle était atroce. Des corps mutilés gisaient à terre, dans des bains de sang. Des membres arrachés étaient étendus sur les claviers des ordinateurs. Certains corps n’étaient plus qu’une bouillie rougeâtre informe. Quelque chose attira leur attention, à l’entrée du bureau du général. Sam fit un zoom. Deux yeux inexpressifs les fixaient depuis la tête du général Hammond… sans corps. Sam changea alors et se brancha sur la salle de la porte des étoiles. Ce n’était pas mieux. Des marques brunes aux murs témoignaient de l’importance de l’onde de choc provoquée par l’explosion, qui projeta les soldats contre les murs. Des pieds et des mains dépassaient des fragments de l’iris qui jonchaient le sol. Des soldats avaient été tranchés en deux, et d’autres empalés aux parois par les fragments les plus tranchants. Un flot ininterrompu de Jaffas traversait la porte. Ils piétinaient les corps et pataugeaient dans le sang. Sam les suivit en se branchant sur diverses caméras. Des cris résonnaient dans les couloirs de la base. Elle se brancha alors sur le labo. Une équipe était encore là… les cinq membres étaient attachés sur les chaises roulantes du labo. Des jaffas lançaient des éclats de rire satisfaits à chaque hurlement de douleur des soldats. Ils les torturaient, comme Sokar l’aurait fait sur Netu. Le sang coulait à flot. Un des jaffas prenait un malin plaisir à disséquer un soldat vivant. Il déroulait ses intestins lentement, et le disséqué poussait des hurlements déchirants et atrocement rauques, le souffle lui manquant déjà. Après l’avoir vidé de ses entrailles et profitant qu’il restait encore un vague souffle de vie au soldat, le jaffa s’attaqua à ses dents, qu’il arracha une à une et lentement. Le soldat avait la bouche en sang et il en crachait des flots. Il eut un violent hoquet et s’immobilisa, mort. Les quatre autres jaffas admirèrent le travail du premier et décidèrent de faire de même. Il y eut alors des yeux arrachés à leurs orbites, des membres violemment démembrés… les jaffas semblaient contents de ces explosions de sang.

Sam, dégoûtée, se brancha sur l’infirmerie. Janet n’avait pas eu non plus le temps de s’enfuir. Deux Jaffas la retenaient. Un autre arriva, et les deux la firent s’agenouiller de force.

 

Jaffa 1 : On se prosterne devant le prima d’Apophis.

Prima : Apophis éprouve un grand regret que l’équipe du colonel O’Neill ne soit pas là. Mais tu vas nous dire où ils se trouvent.

Janet : Jamais !

Prima : Nous avons les moyens de te faire parler.

Janet : Je ne trahirai pas mes amis, plutôt mourir !

Prima : Si tel est ton désir… tuez là.

 

Sam : NON !!!

 

Un des Jaffa lui jeta une petite sphère grise aux pieds, et les trois s’écartèrent rapidement. La sphère explosa, ainsi que Janet. Du sang éclaboussa la caméra. Des lambeaux de char ensanglantés glissaient le long des murs.

Sam avait les larmes aux yeux. La voyant, Jack posa sa main sur son épaule.

 

Jack : Je suis désolé Carter. On va la venger. On va tous les venger.

 

Il se tourna vers Teal’c, qui regardait l’écran.

 

Jack : Teal’c ?

Teal’c : Je ne connais pas ces armes. Ils ont fait énormément de progrès technologiques.

Jack : A t-on des chances de les vaincre ?

Teal’c : Je ne crois pas. Nos chances de survivre face à eux sont presque nulles.

Jack : Merci Teal’c… c’est très gentil de me redonner de l’espoir…

Daniel : Attendez Jack… Teal’c, vous avez bien dit presque ???

Teal’c : Si nous trouvons une tactique à laquelle ils ne s’attendent pas…

Daniel : Vous voyez Jack, il nous reste un espoir.

Jack : Si… SI on trouve, si ! Vous avez une idée Carter ?

 

Sam ne dit rien, elle fixait toujours l’écran, les yeux pleins de larmes. Jack ferma l’ordinateur et la prit par le bras.

 

Jack : Vous ne devriez pas continuer à regarder ça… ça vous fait du mal.

Sam : Je… il faut… il faut qu’on… on ne peut pas… mais il faut…

Jack : Reposez-vous un peu, on va chercher un plan.

Sam : Non… mon colonel, je… je vais rester vous aider.

Daniel : Euh… Maybourne est bien en route ?

Jack : Oui, il faudrait l’empêcher d’atteindre la base. Il doit savoir qu’on est en vacances… et je n’ai pas confiance en lui.

Teal’c : Nous ne devrions pas retourner tous au SGC. Apophis va certainement tenter de se rendre au Pentagone. Nous devons nous séparer.

Jack : Très bien… Teal’c et Daniel, au Pentagone. Carter et moi on va à la base. On part tout de suite.

 

Ils partirent chercher leurs armes et se mirent en route.

De son côté, Maybourne venait d’arriver au SGC. Il n’y avait aucune sentinelle, ce qui l’étonna fortement. Soudain, il vit une gigantesque explosion au niveau de l’entrée principale, et des milliers de Jaffas sortirent. Un d’entre eux l’aperçu, c’était le prima d’Apophis.

 

Prima : Qui es-tu et que viens tu faire ici ?

Maybourne : Je… je, je suis le… le colonel Maybourne, et… et je viens… voir le, le général… Hammond.

Prima : Cet homme n’est plus, mon suivant l’a tué alors qu’il tentait de chercher de l’aide. Toi, tu vas venir avec moi devant mon maître et dieu, Apophis.

 

Maybourne était terrifié, et il ne répondit pas. Le prima l’emmena jusqu’à ce qui était le bureau du général, où se trouvait à présent Apophis. Il leur fallu passer dans les couloirs remplis de corps ensanglantés, les chaussures collaient au contact du sang qui séchait, devenu poisseux. Des corps, encore des corps qu’il fallait piétiner par moments, des mains, des pieds et des têtes. Il faisait chaud, et Maybourne avait la tête qui tournait. Il se retrouva face à Apophis.

 

Apophis : Prima, qui est cet homme ?

Prima : C’est un Tau’ri qui vient d’arriver.

Apophis : Bien, Tau’ri, nous avons entendu parler d’un lieu nommé « Pentagone », qui semble être important pour vous. Où se trouve-t-il ?

Maybourne : Je ne vous le dirai pas, Apophis.

Apophis : Prima, fais en sorte qu’il parle.

Prima : Bien maître.

 

Le prima attacha Maybourne à une chaise, en face d’Apophis. Il sortit une espèce de couteau et lui coupa un doigt. Maybourne hurla, mais tint bon. Toute sa main droite y passa. Le prima décida de changer de tactique. Il commença à tourner la pointe de son couteau dans la paume de la main gauche de Maybourne. Celui-ci continuait de hurler. Un trou apparut bientôt au centre de sa paume. Il perdit également sa main gauche. Le prima fit alors exploser ses deux pieds. Maybourne était écarlate, et il ne parvenait même plus à crier. Le prima approcha sa bouche de Maybourne. Celui-ci pouvait sentir son haleine fétide et son souffle dans son oreille.

 

Prima : Alors… tu vas parler ?

Maybourne : Oui… oui… je … v…vais… vous…vous…montre… montrer…sur…sur…le…plan…

 

Maybourne commit alors sa plus grande et dernière trahison. Après avoir posé son moignon sur le plan, sa tête tombât en avant et il s’évanouit. Apophis et son prima sortirent de la base rejoindre les troupes. Quelques Jaffas gardaient la porte des étoiles. Apophis devait attendre des renforts.

Sam et Jack arrivèrent au SGC peu après le départ des Jaffas. Ils commencèrent à chercher des idées. La traversée des couloirs était difficile et la chaleur moite mêlée à l’odeur du sang et de la chair bouillie commençait à leur donner des nausées.

 

Sam : Mon colonel… c’est atroce.

Jack : Ouais, on est mal barrés cette fois.

Sam : défaitiste ? C’est bien la première fois !

Jack : Mais… on va s’en sortir quand même. Ils ont des armes… mais on a un cerveau !

 

Malgré le lieu et l’instant, Jack réussi à arracher un léger sourire à Sam. Puis son expression changea et elle s’empressa de détourner la tête. Jack se retourna pour voir ce qui la dégoûtait ainsi. Une seconde fois, les yeux vitreux du général Hammond les fixaient.

 

Jack : Il faut entrer dans le bureau. Essayez de ne pas regarder.

 

Dans le bureau d’Hammond, un nouveau spectacle les attendait. Maybourne, le corps en sang, mutilé, baissait la tête comme quelqu’un qui a fait une bêtise. Des disques ensanglantés autour de la chaise témoignaient de ce qu’étaient ses doigts. Des tas de chair étaient aussi répandus à terre, on aurai dit de la viande hachée. Une mare de sang s’étendait sous sa chaise, son corps semblait desséché, ayant perdu tout son sang, il était mort depuis peu. Une tache blanche sous son moignon attira l’attention de Sam, qui, avec dégoût, saisit le plan. Ils comprirent immédiatement.

 

Jack : Le Pentagone. Décidément, notre ami Maybourne fait dans la trahison.

Sam : Nous devons rejoindre Daniel et Teal’c.

Jack : Et si on essayait de contacter des alliés… ?

Sam : Cela ne servirait à rien. Ils sont trop nombreux. Ce qu’il faut, c’est déjouer leurs plans.

Jack : Oui… mais… comment ?

Sam : J’ai ma petite idée.

Jack : Qui est… ?

Sam : Patientez un peu. Je vous le dirai quand nous les aurons rejoins. Ça ne peut pas marcher sans Teal’c.

 

Un peu énervé de devoir attendre, Jack suivit Sam jusqu’à la sortie. Arrivés à la porte explosée, un vacarme assourdissant les fit sursauter. Un vaisseau mère venait de se poser sur la montagne. Des milliers de Jaffas en sortirent et se rassemblèrent autour d’un appareil de communication. Apophis leur parla.

 

Apophis : Jaffas, kri ! Notre invasion sera bientôt terminée et la Tau’ri détruite. Restez ici et surveillez la base. Personne ne doit y entrer, ni passer le chapai.

 

Sam et Jack sortirent en douce et s’installèrent dans la voiture. Profitant que les Jaffas étaient occupés, Jack poussa l’accélérateur au maximum et il parvinrent à s’enfuir sans être vus.

Pendant ce temps, les Jaffas se livraient à une gigantesque boucherie. Ils parcouraient la Terre, brûlant les villes, les maisons, tuant, torturant…

Le petit John venait d’avoir 3 ans. Il jouait avec son père dans le jardin. Alors que John sortait des buissons et courait vers son père qui lui tendait les bras, une explosion de chair rouge apparu derrière lui et il s’effondra sur le ventre. La déflagration l’avait touché en plein dos, et il était mort sur le coup. Son père se précipita, et ses jambes explosèrent. Il s’effondra à son tour sur le corps de son fils. Deux tirs de Zaknicktel suffirent à l’achever. La mère n’avait rien entendu et sortait le gâteau d’anniversaire de son fils du four quand sa maison explosa…

Les lycéens attendaient leur professeur dans la salle. Les vacances approchaient et l’excitation était à son comble. Un Jaffa entra, ouvrant la porte en grand. Mikaël et Maurice lancèrent en cœur une blague stupide sur le costume de ce qu’il croyait être leur professeur, aussitôt approuvée par un cri joyeux de Gaëlle. Le Jaffa étant dépourvu de sens de l’humour, il pointât sa lance en direction de celle ci, qui s’effondra dans un geyser de sang sur Vincent. La panique se fit ressentir, et puis les cris de terreur se déclenchèrent à l’instant où Maurice et Mikaël subirent le même sort que Gaëlle. Le Jaffa lança une petite bombe sur le bureau du professeur, et les élèves explosèrent ensemble une dizaine de secondes plus tard. Après avoir exterminé chaque élève se trouvant dans l’établissement, les Jaffas poursuivent leur route, sans oublier de détruire le lycée…

La fête battait son plein au mariage de Mary et Nick. Mary était sortie dehors un instant pour respirer un peu d’air frais. Alors qu’elle s’apprêtait à rejoindre le groupe, une douleur la fit s’effondrer sur le sol. Elle passa sa main dans son dos. Elle était recouverte de sang. Tant bien que mal, elle se traîna à l’intérieur de la salle. Nick accourut, mais son regard se détourna vers la porte, où une silhouette imposante était apparue. Les invités étaient en pleine effervescence. Le sang giclait de tous les côtés. Les corps tombait tour à tour et dans leur course désespérée, les blessés les piétinaient. Mais les derniers survivants ne tinrent pas longtemps après que les Jaffas soient sortis, emportant quelques otages pour leur servir d’hôtes. En effet, comme d’habitude, le bâtiment fut détruit…

Le carnage se poursuivait aux quatre coins de la Terre, les Jaffas étaient rapides, et des chasseurs de la mort étaient arrivés avec le vaisseau-mère. Sam et Jack arrivèrent au Pentagone. Les rues de Washington étaient pleines de cadavres entassés, tordus, démembrés et ensanglantés. Le Pentagone était le seul bâtiment intact. Le talkie de Jack grésilla.

 

Daniel : Jack ?

Jack : Daniel, où êtes vous?

Daniel : Au coin de la rue. Venez vite.

 

Ils les rejoignirent en quelques pas.

 

Daniel : Alors ?

Sam : Aucun survivant au SGC, ou alors plus pour très longtemps.

Jack : Notre cher ami Maybourne a aidé Apophis à trouver le Pentagone.

Teal’c : Nous avons remarqué.

Sam : Et ici ?

Daniel : Et bien, les Jaffas sont partout dans le Pentagone, et je crois que le sénateur Kinsey a été capturé par Apophis. Il doit être en train de le torturer.

Jack : Le NID passe aux aveux…

 

Tout comme Maybourne, Kinsey subit une torture Goa’uld plutôt atroce. Apophis voulait savoir où se trouvaient les plus grandes forces armées de la planète. Kinsey était peut être un traître, mais il ne voulait pas contribuer à la destruction de sa planète. Comme il ne disait rien, Apophis fit signe à un de ses gardes de le tuer, le plus lentement possible. Après quelques secondes de réflexion, il trouva ce qu’il voulait faire. Il prit un objet pointu et commença à percer de petits trous dans la peau de Kinsey, qui se transforma alors en passoire. Le sang giclait à travers les trous, lentement, de par la finesse des trous. Peu à peu, il allait ainsi se vider totalement de son sang, et mourir comme Maybourne. Cette mort serait lente, et il sentirait son corps se vider de son sang, et la douleur se ferait de plus en plus grande. Comme le Jaffa n’est pas très patient, il fit alors deux profondes entailles le long des bras du sénateur. Cela eut pour effet d’accélérer un peu le processus mortuaire, mais sans retirer au garde le plaisir de voir sa victime souffrir et mourir lentement…

Alors que Kinsey respirait de plus en plus difficilement, à cause de sa perte de sang et de ses cris. Il essayait encore de hurler, mais seuls des gémissements rauques sortait de sa gorge irritée. Il continuait à agoniser, et Apophis entra dans la pièce. Le jaffa sortit monter la garde. Soudain, des cris se firent entendre dans le couloir. Il ne réagit pas de suite, préféra savourer cet instant de gloire…

Dans le couloir, Daniel poursuivait Teal’c, qui le menaçait de son Zat…

 

Teal’c : Je n’aurais jamais du trahir mon dieu et rejoindre les rangs de la minable Tau’ri.

Daniel : Teal’c… écoutez-moi ! Vous vous êtes battus toutes ces années pour votre liberté, pour finalement y renoncer ?

Teal’c : Silence docteur Jackson ! Cette invasion m’a fait réaliser à quel point les grands maîtres sont puissant, et votre planète sera bientôt détruite. Je veux participer à cette destruction. Je ne veux pas assister à la victoire de mon peuple en étant un traître réduit en bouillie.

Daniel : Teal’c, donnez-moi cette arme et revenez à la réalité !

 

Daniel s’approcha du bras de Teal’c. Le premier coup partit. Daniel s’effondra au sol en hurlant. Alors que Daniel haletait, tentant de reprendre sa respiration, Apophis apparut dans le couloir.

 

Apophis : Teal’c. Je savais que tu finirais par reconnaître ton tort. Je t’offre de revenir combattre à mes côtés.

Teal’c : J’en serai grandement honoré, mon maître.

Apophis : Mais avant, tues-le.

 

Teal’c tira donc une deuxième fois. Daniel s’effondra et ne bougea plus. Teal’c le traîna dans un autre couloir, et rejoint Apophis dans son bureau. Il était énervé, car Kinsey venait de mourir et il n’avait pu assister à ses derniers instants.

Jack et Sam sortirent de derrière leurs portes et se précipitèrent pour aider Daniel à se relever.

 

Daniel : Merci… comment j’étais ?

Jack : Vous auriez fait un très bon acteur.

Daniel : Teal’c aussi. Il jouait très bien.

Sam : Vous n’avez rien. Le premier coup n’est pas passé loin. Vous avez eu de la chance.

Jack : Tout est entre les mains de Teal’c à présent. Retournons à la base et voyons pour la deuxième partie.

Daniel : Le vaisseau ?

Sam : C’est çà. Allons-y.

 

Ils prirent la direction du SGC, en passant, ils virent l’ampleur que le désastre prenait. Des villes en feu, des ruines, du sang… Les rats, les mouches, les vers et autres bestioles grouillaient sur les cadavres en bouillie. Des cris inhumains de prisonniers qui devenaient des hôtes… D’autres qui se faisaient torturer. Il était même difficile de rouler, car la route était par endroit pleine de cadavres qu’il fallait écraser. Teal’c devait se dépêcher. Sam cria soudain.

 

Sam : Stop !!!

Jack : Quoi ?

Sam : Attendez-moi, je reviens tout de suite.

 

En sortant, elle désigna une silhouette menue au milieu d’un champ de cadavres. Elle revint bientôt, tenant dans ses bras une petite fille qui devait avoir à peine 1 ou 2 ans, qui hurlait et se débattait.

 

Sam : On aura au moins sauvé quelqu’un.

Jack : Daniel, prenez le volant, je vais aider Carter.

 

Jack s’assit à l’arrière, à côté de Sam qui tentait tant bien que mal de calmer la petite fille.

 

Sam : Si elle continue comme ça, elle va tomber endormie bientôt.

Jack : Aussi, qu’est-ce qu’elle à vécu ! et à son âge…

Sam : Elle est traumatisée…

Jack : Attendez aidez-moi, on va l’allonger.

 

Ils tentèrent alors de l’allonger, tout en prononçant des paroles apaisantes. Bientôt, elle se calma et prit son pouce dans sa bouche. Elle hoquetait encore un peu. Sa tête reposait sur les cuisses de Sam, et ses jambes sur Jack. Daniel jeta un coup d’œil dans le rétro viseur. ‘On dirait vraiment un jeune couple avec leur enfant’, pensa-t-il, puis il se reconcentra sur la route, avec un léger soupir de désespoir… Sam caressait les cheveux de la petite, tandis que Jack lui tenait la main. Elle se retourna sur le dos et les fixa chacun pendant quelques secondes. Sam lui adressa un léger sourire qui la mit en confiance. Elle se blottit dans ses bras et quelque paroles, entrecoupées de sanglots étouffés, sortirent de ses lèvres desséchées par les larmes. 

 

Fille : Mon… pa…pa…ma…ma…man…ou…ils…sont… ?

Sam : Tu peux nous dire comment tu t’appelles ?

Fille : Diane… maman… ou elle est ?

Sam : Je ne sais pas Diane, mais tu vas venir avec nous, d’accord ?

Diane : Vous êtes des gentils, hein ?

Sam : bien sur ma chérie, ne t’inquiètes pas.

Diane : Des méchants… ils ont tapé maman… et papa… moi je me cachais… pis ils les ont mis dans l’herbe… ils dormaient… mais ils ne voulaient pas se réveiller… ils étaient tout rouges… et moi je criais… je voulais ma maman et mon papa… y répondaient pas… alors j’ai pleuré… beaucoup…

 

Diane éclata en sanglots. Sam la tenait dans ses bras, et essayait de la calmer. Diane la regarda, les yeux pleins de larmes…

 

Diane : Tu es gentille, toi. Mais t’es qui ?

Sam : Moi c’est Samantha, lui c’est Jack et lui Daniel.

Diane, désignant Sam et Jack : Vous êtes des amoureux ?

Sam et Jack : Euh…

 

Daniel failli éclater de rire et sourit en regardant dans le rétro. Même une enfant voyait ce qu’eux refusaient d’admettre.

 

Diane : Tu veux être ma maman ? Ma maman Samantha.

Sam : Oui, bien sur.

Diane : Et toi tu seras mon papa Jack.

 

Jack regarda Sam, bien sur qu’il voulait, et il aurait aussi voulu que ce soit vrai…

 

Jack : Oui ma petite fille.

 

Diane se jeta dans ses bras. Jack l’embrassa sur la joue. Puis elle s’allongea à nouveau et s’endormit.

 

Daniel : Alors les nouveaux parents, vous comptez faire quoi ?

Jack : la ferme Daniel, laissez là dormir.

Sam : On… avisera en temps voulu.

Daniel : Attention, c’est une promesse faite à un enfant, ça ne compte pas pour du beurre.

Jack : Daniel, une dernière fois, taisez-vous.

 

Le talkie grésilla.

 

Teal’c : Ici suicidal1, suicidal2 vous me recevez ?

Daniel : cinq sur cinq, où en êtes vous ?

Teal’c : J’ai réussi à convaincre Apophis de réunir le gros de son armée au Pentagone pour faire le point.

Daniel : Le gros ?

Teal’c : Certains sont déjà trop loin, environ une centaine courent la Terre.

Daniel : Comment peuvent-ils être aussi loin ?

Teal’c : Le vaisseau-mère en a sans doute déposé ça et là. Vous pourrez effectuer la manœuvre dans 20mn, pensez vous être là ?

Daniel : Nous sommes presque arrivés. Ça devrait aller. Nous vous ramènerons à bord avec les anneaux de transfert ?

Teal’c : Oui docteur Jackson. Où sont le colonel O’Neill et le major Carter ? Je ne les entends pas.

Daniel : Oh, ils sont derrière, avec une petite fille trouvée sur la route… qui les a choisis comme parents adoptifs…

Teal’c : J’en conclus donc qu’ils vont bien.

Jack et Sam : la ferme !

Teal’c : Je vous laisse. Il vous reste 18mn. Suicidal1, terminé.

 

Teal’c coupa la communication.

 

Jack : Daniel… vous alors !!! Vous ne pourriez pas vous désintéresser de la vie des autres un instant ?

Daniel : Nous réglerons ça plus tard. On arrive.

Sam : Et la petite ?

Jack : Daniel, allez-y en premier. Carter suivez le avec elle, je vous couvre.

 

Des jaffas gardaient l‘entrée du vaisseau. Daniel parvint à les neutraliser avec l’aide de Jack. Sam portait Diane, toujours endormie, et aurait quand même voulu aider ses amis. Tous les trois pénétrèrent à l’intérieur du vaisseau. Ils avançaient lentement, et devaient faire face à de nombreux jaffas avant d’atteindre la salle des commandes.

 

Jack : Je crois qu’on a oublié un détail… qui sait faire fonctionner ce genre d’engins ?

Sam : Je devrais peut-être y arriver, grâce aux souvenirs de Jolinar.

Jack : Bon, alors allez-y. Daniel, occupez-vous de la petite, moi je monte la garde.

 

Sam confia Diane à Daniel et se plaça aux commandes. Elle réussit à faire décoller le vaisseau. Des jaffas rappliquèrent aussitôt, et Jack tentait tant bien que mal de les repousser, mais il y en avait beaucoup. Daniel ne savait que faire, Diane dormait et il ne pouvait pas la laisser comme ça.

 

Sam : Daniel, allez l’aider !!!

Daniel : Mais, elle...

Sam : Allongez là à côté de moi, on a pas de temps à perdre !

 

Après avoir déposé Diane, Daniel rejoignit Jack. Sam craignait pour la petite, un coup mal dirigé pouvait l’atteindre, mais elle devait reporter son attention sur les commandes, déjà qu’elle avait du mal à se débrouiller. Soudain, Diane poussa un cri, une déflagration de lance jaffa l’avait atteinte à la jambe.

 

Sam : DIANE !!!

Jack : Daniel, occupez-vous d’eux.

 

Daniel n’eut pas le temps de répondre, Jack était déjà de l’autre côté. Le visage de Diane était tout déformé sous l’effet de la douleur, elle criait, hurlait, tentait de bouger…

 

Sam : Mon colonel, soignez là, faites quelque chose !

Jack : Hé, je ne suis pas docteur moi !

Sam : Prenez les commandes !

Jack : Quoi ?!

Sam : Vous avez déjà piloté un vaisseau Tok’ra, vous devriez y arriver.

Jack : Mais…

Sam : Dépêchez-vous, on a déjà 1mn de retard, Teal’c est en danger.

 

Jack attrapa le manche, et Sam mit Diane à l’abri. Elle avait toujours de l’alcool et des bandages sur elle, et désinfecta la plaie, puis lui fit un bandage serré. Diane ne pleurait plus, elle n’y arrivait pas.

 

Diane (hoquetant) : J’ai… j’ai mal…

Sam : Je sais Diane, mais sois forte, il faut que j’aide mes amis.

Diane : J’ai peur… je vais… mourir…

Sam : Non ! Non, tu ne mourras pas, je te le promets. Je dois te laisser seule un instant, je reviens tout de suite.

Diane : Ma… ma jambe… mal… reste avec moi…

 

Sam ne savait que faire. Daniel avait reçu un coup à l’épaule, mais il continuait de se battre. Il ne restait que quatre ou cinq jaffas, ce devrait aller. Elle s’assura que Diane tiendrait le coup quelques minutes, lui déposa un baiser sur la joue et partit aider Daniel. Elle pouvait entendre les sanglots étouffés de Diane, cela lui brisait le cœur, mais au moins elle était vivante. Le vaisseau arriva au-dessus du Pentagone.

 

Jack : Et maintenant ?

Sam : Laissez moi faire.

 

Jack laissa les commandes à Sam, il ne restait que deux jaffas.

 

En bas, Apophis commençait à se douter de quelque chose. Pourquoi Teal’c avait-il tant insisté pour que touts les jaffas se rassemblent ? Pourquoi ce brusque volte-face ? Teal’c commençait à être en danger, et il s’impatientait. C’est alors que des anneaux de transport l’enveloppèrent, et il se retrouva au milieu de la soute du vaisseau-mère. Sam s’apprêtait à balancer un missile sur le Pentagone, mais une voix étouffée lui parvint. Daniel, l’épaule dégoulinante de sang était tenu en joue par le dernier des jaffas…

 

Daniel :Sam… retournez vous… doucement…

Sam : Daniel ? (apercevant le jaffa et la blessure) Mon dieu !

Jaffa : Lâche ces commandes.

Sam : Où est le colonel O’Neill ?

 

Daniel tourna légèrement la tête vers la droite. Elle put apercevoir des jambes dépasser de derrière l’endroit ou Diane était cachée. Des larmes lui montèrent aussitôt aux yeux, mais elle se reprit.

 

Sam : Qu’est ce que vous lui avez fait ?

 

Le jaffa se mit à rire doucement.

 

Jaffa : Devine. Maintenant vous allez tous deux le rejoindre.

Teal’c : Pas sur.

 

Teal’c était sorti de derrière la porte. Il tira sur le Jaffa, et Sam en profita pour lâcher la bombe. Une secousse témoigna de l’explosion du Pentagone.

Sam laissa à Teal’c les commandes et se précipita vers le corps de son supérieur. Diane et lui était tout aussi immobiles. Après s’être assurée que Diane s’était juste endormie, elle se tourna vers Jack. Il avait été touché en plein dos, et malgré tous ses efforts, Sam ne parvint pas à le ranimer. Elle tenta alors de cacher ses larmes dans ses mains, mais cela ne passa pas inaperçu aux yeux de Daniel, qui la rejoignit.

 

Daniel : Sam, je suis sur qu’il doit y avoir un sarcophage sur ce vaisseau. Vous pourrez les sauver tous les deux.

Sam : Mais oui ! Où pourrait-il se trouver ?

Daniel : Suivez-moi.

Sam : attendez. (elle se tourna vers Teal’c) Teal’c, essayez de téléporter les survivants que vous trouverez, et tuez les autres. Il y a bien un système de détection ?

Teal’c : Oui major Carter, allez-y.

 

Sam prit Diane dans un bras, et aida Daniel à soutenir le corps de jack de l’autre. Ils arrivèrent ainsi au sarcophage. Elle déposa Diane à l’intérieur.

 

Sam : Vous irez ensuite.

Daniel : Non, non, ça va aller.

Sam : Le temps de rémunération pour un mort est plus long. Votre blessure est grave, vous devez y aller après elle.

Daniel : Bon.

 

Quelques minutes plus tard, Diane était parfaitement guérie, mais elle était encore endormie.

 

Sam : A votre tour.

Daniel : ça ne sera pas long.

 

En effet, après un temps un peu plus long, Daniel sortit du sarcophage. Sam déposa délicatement Diane, qui dormait toujours, à terre, et aida Daniel à placer Jack dans le sarcophage.

 

Sam : Bon, maintenant, vous devriez aller accueillir les survivants du désastre, si…

 

Elle voulait ajouter « s’il y en a », mais elle n’en eu pas le courage.

 

Daniel : Bon. Vous êtes sûre que ça ira ?

Sam : Maintenant oui.

 

Daniel la laissa devant le sarcophage. Elle ne le quittait pas des yeux, guettant l’instant où il s’ouvrirait. En même temps, elle berçait Diane dans ses bras. Celle-ci se réveilla et aperçut les larmes sur les joues de Sam.

 

Diane : Maman ?

 

Sam sourit et la regarda tendrement. Voir cette petite fille l’appeler « maman » lui faisait presque croire qu’elle l’était vraiment.

 

Diane : Il est où papa ?

 

« Papa ». Le fait qu’elle ait choisi Jack comme père l’avait profondément touchée. C’est ce qu’elle avait toujours rêvé, qu’il soit le père de ses enfants.

 

Sam : Il dort. Mais il va bientôt se réveiller.

Diane : Tu veux toujours être ma maman ?

Sam : Bien sur, ne t’inquiètes pas. Mais ta vraie maman, tu ne l’oublies pas ?

Diane : Non. Mais tu es ma deuxième maman.

 

Sam sourit et le sarcophage s’ouvrit. Jack en sortit, étonné.

 

Sam : ça va mon colonel ?

Jack : Oui…enfin… je fais quoi là ?

Sam : Vous étiez mort.

Jack : Ah ben merci Carter, c’est gentil de m’avoir réveillé.

Sam : Ce n’est rien. C’est Daniel qui a pensé au sarcophage. Il vous a sauvé tous les deux.

Diane : Papa !

 

Jack se leva et sortit du sarcophage. Il prit sa « fille »dans ses bras. Daniel arriva avec une centaine de blessés.

 

Sam : Tout ça ?

Daniel : Euh, en fait ce sont les seuls survivants.

Sam : Mon dieu, c’est atroce.

Femme : Nous vous sommes extrêmement reconnaissants de nous avoir sauvés.

 

Une secousse se fit ressentir. Le vaisseau venait d’atterrir au milieu des ruines d’un village.

Les heures qui suivirent furent consacrées aux soins, et à commencer à s’habituer à sa nouvelle vie.

Sam et Jack se rejoignirent en haut d’une colline.

 

Sam : Nous sommes vivants, mais quelle tragédie. Cent survivants sur six milliards d’hommes.

Jack : Nous devrons commencer une nouvelle vie, en nous aidant de la porte.

Sam : Nous n’avons pas le choix.

Jack : Qu’allons nous faire ?

Sam : pour Diane ?

Jack : Hé !

Sam : J’ai bien une idée… mais…

Jack : Plus de dirigeants… plus de lois ?

Sam : En effet.

Jack : Au moins une bonne chose.

Sam : Oui. Mais j’aurais aimé d’autres circonstances.

Jack : Regardez… nous sommes sous les étoiles… avec une petite fille qui nous a choisi comme parents… que demander de plus ?

 

Sam le regarda.

 

Sam : Une toute petite chose.

Jack : Ohhh… je vois ! 

 

Il se pencha vers elle et l’embrassa passionnément.

 

Jack : C’est mieux comme ça ?

Sam : En effet.

 

Un cri d’enfant les fit redescendre sur terre.

 

Diane : Papa, maman ! Danny arrête pas de me courir après !

 

Jack se leva et prit un air furieux. Il se mit à courir jusqu’au bas de la colline.

 

Jack : DANIEL !!!

 

Sam se leva en riant et écarta ses bras en arrivant à la rencontre de Diane, qui se jeta dedans.

Elle rejoignit Jack et tous les autres autour du feu…

 

Une nouvelle vie leur tendait les bras, malgré les douloureux souvenirs qui resteraient ancrés dans leur mémoire et dans leur cœur…

 

 

 

 

 

 

FIN