Auteur : Clemy.Sam
e-mail de l’auteur : Clemy.Sam@wanadoo.fr
site : www.geocities.com/clemy_sam/index.htm
spoilers : « La pluie de feux »
situation : suite du fanfic « les étoiles filantes »
catégorie : Sam/Jack romance
résumé : Laira est gravement malade, et seule Sam peut la sauver…
avertissement : Cette histoire n’a pour but que de divertir les fans de la série. Je n’ai pas touché d’argent pour l’écrire. Les personnages et les lieux ne m’appartiennent pas : ils sont la propriété de la MGM.
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Le signal d’alarme retentit : SG-7 revenait d’une banale mission de « visite » sur Edora. Jack et le Général accoururent dans la salle de commandes. L’équipe paraissait consternée. Le Général se pencha sur le micro.
Hammond : Qu’y a-t-il Capitaine ?
Capitaine : Je crains apporter une mauvaise nouvelle au Colonel O’Neill. Laira est atteinte d’un virus mystérieux, et les Edoriens ne peuvent la soigner. Elle risque de mourir.
Hammond : passez en décontamination. Je vous reverrai à l’infirmerie.
Jack était désemparé. Il avait aimé Laira quand il n’avait plus eu d’espoir. Elle lui avait offert une nouvelle vie. Puis Sam était venue le chercher. Il avait eu du mal à se séparer de sa nouvelle vie. Maintenant, il était avec Sam depuis un mois, et il voulait que cela reste ainsi. Elle n’avait jamais parlé de cette histoire avec Laira, dès son retour elle avait semblé vouloir tout oublier. Mais il fallait qu’il aille soutenir Laira. Comment Sam allait elle réagir à cette nouvelle ? Laira ne représentait plus rien à présent, mais il ne pouvait pas rester passif. Bien sûr il avait aimé Laira, mais il aime Sam.
Hammond : Colonel ?
Jack ?
Jack: Mon Général ?
Hammond : Que comptez vous faire ?
Jack : Je vais me rendre sur Edora, avec une équipe médicale et mon équipe.
Hammond : Bien, je vais prévenir Teal’c, le Docteur Jackson et…
Jack : Et je me charge du Major Carter.
Il sortit rapidement.
Le Général était hilare. « ah ces deux là, quand ils se décideront à se parler…et à me parler ! »
Jack trouva Sam au labo, penchée sur son ordinateur.
Jack : Salut toi.
Sam : Ah c’est toi ! Quelque chose ne va pas ?
Jack : En effet…et bien…Laira. Laira est gravement malade.
Sam : Oh.
Jack : Je vais me rendre sur Edora, et j’aimerai que tu viennes aussi, tu peux peut être l’aider. Je ne peux pas t’obliger, au cas ou, nous partons dans 1heure.
Sam : Je…je vais réfléchir.
Elle se précipita dans sa chambre et s’enferma à l’intérieur. Elle se recroquevilla sur son lit, entoura ses genoux de ses bras et posa son menton dessus.
Trop de pensées affluaient dans sa tête. Tant de souvenirs qu’elle avait essayé d’effacer…ses nuits blanches, pour le ramener ; sa joie, quand elle avait su qu’il reviendrai ; sa déception, sa rage, quand elle les avait vus enlacés… Sam détestait Laira, elle lui avait fait tellement mal. Mais Jack était tellement désemparé. « Je ne peux pas le laisser partir dans cet état…mais si seulement j’étais sure qu’elle ne représente vraiment plus rien…j’irai sur Edora…pour Jack, seulement pour Jack… »
Elle revit l’image de Jack et Laira enlacés et éclata en sanglots. Cette histoire allait sûrement détériorer leur relation…
Peu avant le départ, Sam passa voir comment allait Jack, et lui dire qu’elle l’accompagnait.
Sam : Tu vas bien ?
Jack : ça devrait aller. Tu viens ?
Sam : Oui. Mais c’est uniquement pour toi.
Jack : Merci. Mais, tu sais, Laira ne représente plus rien à présent. C’est toi qui compte. Mais ça me ferait mal si elle…
Sam : Je m’en doute. C’est pour te soutenir que je viens.
Jack se leva et embrassa longuement Sam pour lui prouver son amour.
Quelques instants plus tard, SG-1 se trouvait devant la porte des étoiles, accompagnés par l’équipe médicale que dirigeait Janet.
Hammond : Surtout soyez prudents avec ce virus.
Janet : Je n’ai relevé aucune trace de quoi que ce soit de grave sur SG-7, mais ne vous inquiétez pas, nous respecterons des règles strictes.
Tous disparurent dans le vortex.
Arrivée sur Edora, Sam eut un frisson. L’image de Jack dans les bras de cette femme la hantait encore. Elle suivit le mouvement jusqu’au village. Ils entrèrent dans la maison de Laira. L’homme qui était à son chevet expliqua brièvement la situation, puis il sortit.
Jack s’approcha du lit.
Jack : Laira ?
Laira : Jack, …mon amour, …tu, …tu es venu.
Jack : Oui Laira, je suis là. Ne t’inquiètes pas, ça va aller maintenant.
Il lui prit la main.
C’en était trop pour Sam. Elle sortit discrètement et aspira une grande bouffée d’air. Elle s’assit contre le mur de la maison, de la même façon qu’elle s’était assise sur son lit avant le départ, essayant de refouler les larmes qui voulaient noyer ses yeux.
Alors que Janet examinait Laira, Daniel remarqua l’absence de Sam et sortit la rejoindre.
Daniel : ça ne va pas ?
Sam : Si, si, …c’est juste que…
Daniel : Les voir ensemble vous rend malade.
Sam : Oui, je l’avoue, ça me fait mal au cœur.
Daniel : Il tient beaucoup à vous.
Sam : Comment le savez vous ?
Daniel : Il me l’a dit.
Sam : Quoi ?!?
Daniel : Et bien vous racontez vos histoires à Janet, et lui…
Sam : ça ne me dérange pas qu’il vous parle, mais je dois plutôt dire que ça m’étonne qu’il parle de ça, et surtout à vous !!!
Daniel : C’est peut être parce que j’ai mieux réussi ma vie amoureuse que lui…
Sam : Daniel !
Daniel : Désolé.
Sam : Je ne sais plus où j’en suis. Tout à l’heure quand il lui a prit la main, c’est comme s’il m’avait arraché le cœur. Et puis ce « mon amour », cette tendresse, …
Daniel : Arrêtez ! Jack n’allait pas parler à Laira de votre relation alors qu’elle est proche de la mort ! C’est dur pour lui de voir celle qui l’a accueilli, qui lui a offert une nouvelle vie, aussi mal en point ! Vous comptez énormément à ses yeux, il lui serait encore plus dur de vous perdre à cause d’un stupide malentendu !
Sam : Je sais, je sais, vous avez sans doute raison. Mais vous ne savez pas combien c’est dur pour moi aussi. C’est pourquoi je vais rester ici.
Daniel : Comme vous voulez. Mais n’oubliez pas ce que je vous ai dit.
Il retourna à l’intérieur.
Janet avait terminé d’examiner Laira et rangeait son matériel. Elle semblait très perplexe.
Daniel : Quelque chose ne va pas ?
Janet : C’est très étrange. Laira souffre d’une simple grippe. Je ne vois pas comment elle peut être aussi grave. Je vais rentrer analyser un échantillon de son sang au labo. Je serai de retour demain matin.
Elle partit.
Durant la nuit, Teal’c monta la garde devant la porte des étoiles et Daniel se renseignait sur les coutumes Edoriennes.
Jack restait au chevet de Laira, lui tenant la main. Un instant, Sam les regarda dans l’entrouverture de la porte. Puis, le cœur gros, elle partit se coucher.
A son retour, Janet alla directement trouver Daniel.
Daniel : Alors, vous avez trouvé ?
Janet : Elle ne possède pas assez de défenses, et son sang est incapable d’en fabriquer. Cette grippe est en train de la tuer...
Daniel : Il y a un mais ?
Janet : Sam peut lui sauver la vie. Jolinar a laissé dans son sang de nombreuses défenses, assez fortes pour neutraliser le virus. Mais, Sam n’a jamais voulu entendre parler de Laira avant…alors…
Daniel : Vous n’allez pas croire que votre amie serait jalouse de Laira au point de vouloir sa mort !!! Allez lui expliquer la situation. Je certain, ne serai-ce que pour le bonheur de Jack, qu’elle acceptera.
Janet : De toutes façons, je n’ai pas le choix.
Elle trouva Sam assise comme la veille, la tête sur les genoux, le regard lointain.
Mal à l’aise, Janet s’avança.
Janet :
Sam ?
Sam : Ah c’est vous ! Vous avez du nouveau ?
Janet : Oui, et cela ne vous sera peut-être pas facile à entendre, mais il le faut…alors voilà, Laira souffre d’une banale grippe, mais à cause d’un manque important de défenses naturelles, elle risque de mourir.
Sam : Et ?
Janet : Les défenses que vous a laissé Jolinar peuvent la sauver. Laira et vous êtes de même groupe sanguin et de même rhésus. Un peu de votre sang pourrait la guérir.
Sam : Ah.
Janet : Je sais que vous ne l’aimez pas, mais…
Sam : Arrêtez, je ne suis pas jalouse à ce point !
Janet : Donc vous êtes d’accord ?
Sam : Bien sur, et c’est surtout pour Jack.
Janet : Bon, et bien je vais vous faire une prise de sang.
Alors que Janet soignait Laira, Jack sortit rejoindre Sam, qui n’avait pas bougé, refoulant encore les larmes qui affluaient à ses yeux. Il s’assit près d’elle.
Jack : Janet m’a dit que c’est grâce à toi que Laira allait vivre…je t’en remercie.
Sam : Ce n’est rien.
Jack : Si, c’est quelque chose. Je sais ce que tu éprouves envers Laira.
Sam : Oh non, tu ne peux pas savoir. Tu ne peux pas savoir combien de nuits j’ai passé à chercher un moyen de te ramener. Tu ne peux pas savoir combien j’ai regretté ces nuits blanches en te voyant dans ses bras. Tu ne peux pas savoir combien de mal que ça m’a fait. Tu ne peux pas savoir combien j’ai eu peur de te perdre quand tu m’as annoncé sa maladie, j’ai cru que tout serai fini quand tu l’aurais retrouvée.
Des larmes coulaient à présent sur ses joues, elle ne pouvait plus les retenir.
Sam : Quand je t’ai vu à son chevet, quand j’ai vu la tendresse dans tes yeux, dans ta voix, j’ai regretté d’être venue, je savais que cela me ferait du mal. Pourtant je suis venue, je t’ai accompagné, et maintenant, c’est grâce à moi qu’elle va vivre et qu’elle continuera à me faire souffrir en faisant ressortir tous ces souvenirs. Mais je ne pouvais pas la laisser mourir, c’était impossible. Tu aurais tellement souffert. Je ne voulais pas te voir souffrir autant que j’ai souffert. Tout ce que j’ai fait pour elle, je l’ai fait pour toi, pour te voir heureux, même si ça doit me faire du mal…
Elle mit sa tête entre ses bras et éclata en sanglots.
Jack l’entoura de ses bras et la serra contre lui.
Jack : Arrête de pleurer, s’il te plait. Je ne pouvais pas savoir ce que tu avais enduré, et je suis content que tu m’en ai parlé. Mais il faut que tu me croies, Laira n’a compté pour moi que quand j’avais perdu l’espoir d’un retour. La voir mourir maintenant aurait été aussi dur pour moi que la perte d’une très bonne amie. Je ne veux pas que tu penses que notre relation aurait pris fin à cause de cette histoire. Je t’en prie, croies moi. Tu es la seule qui compte réellement pour moi, et notre relation n’est pas prête de se terminer. Sam, je t’aime.
A ces mots, Sam releva la tête. Jack ne disait pas souvent « je t’aime ».
Jack : Alors ?
Sam : Alors,…je t’aime Jack.
Jack : Ben voilà, c’est pas compliqué.
Sam sourit et s’avança pour l’embrasser.
Jack : j’aimerai que tu viennes avec moi à l’intérieur. Je voudrai dire à Laira que c’est toi qui l’as sauvée. Et par la même occasion la mettre au courant pour nous deux.
Sam le suivit auprès de Laira. Cette fois-ci, elle était sure des sentiments de Jack et ne craignait plus rien de Laira.
Jack : Alors Laira, tu vas mieux ?
Laira : Oui, je suis presque remise. Ce fut très rapide.
Jack : Tu te souviens de Sam ? C’est grâce à elle que tu es en vie.
Laira : C’est vrai ? Je ne saurais jamais vous remercier !
Sam : Ne parlez pas trop vite.
Laira : Qu’est-ce que vous voulez dire ?
Jack : Il faut que je te dise quelque chose, qui ne te sera peut-être pas agréable à entendre.
Laira : Dis le moi quand même mon amour.
Jack : Ne m’appelle plus « mon amour » !
Laira : Mais pourquoi ?
Jack : Parce qu’à présent, seule Sam peut m’appeler comme ça.
Laira : Tu veux dire qu’elle et toi… ?
Jack : Et oui. Je suis désolé, mais je crois m’être attaché à toi car j’étais désespéré.
Laira : Je comprends. Du moins je crois comprendre. Mais pourquoi a-t-il fallu que je t’aime toi ? Heureusement que tu ne m’as donné aucun enfant à qui je doive expliquer ça !
Jack : ça va aller ?
Laira : Oui je crois. Laissez-moi seule.
Ils sortirent. Jack n’était pas très à l’aise.
Sam : Tu crois que ça va aller ?
Jack : Moi oui, c’est elle qui m’inquiète. Je ne sais pas comment elle l’a pris.
Sam : Je pense qu’elle devait s’attendre à ce que ça ne marche pas, étant donné les années-lumières qui vous séparent.
Jack : Tu as raison. Bon, on va retrouver les autres ?
Sam : Oui, « mon amour » !
Et ils partirent en riant vers la suite d’une relation qui durerait encore bien longtemps…