OUPOUAOUT
Le capitaine de frégate Harmon Rabb junior et le lieutenant-colonel Sarah MacKenzie se promenaient sur la base de Pittweek en Arizona.
Mac: "C'est injuste, Bud s'occupe d'une affaire d'espionnage et de collaboration d'un officier avec les russes et nous on récupère une banale affaire de bizutage."
Harm: "Il faut comprendre l'amiral, il a vu ce qui arrivait à chaque fois qu'on était mêlé de près ou de loin aux russes."
Mac: "Mais ce n'était pas notre faute!"
Harm la regarda avec un air qui en disait long.
Mac: "Bon d'accord c'était un peu de notre faute…totalement de notre faute mais il n'était pas obligé de nous envoyer en plein milieu du désert sans âme qui vive à moins de 100 km."
Harm: "Il n'a pas voulu prendre de risque et nous a éloignés le plus possible."
Mac: "Je m'ennuie à mourir."
Harm: "Qui sait, cette affaire va peut-être se révéler beaucoup plus intéressante qu'il n'y paraît."
Mac: "Vous pensez vraiment ce que vous venez de dire?"
Harm: "Heu…non."
Ils continuaient de marcher tout en discutant. La base n'était pas bien grande et ils en eurent vite fait le tour. Ils se retrouvèrent au centre lorsqu'ils entendirent un bruit étrange s'amplifiant. On aurait dit le bruit d'un avion en perdition, Harm étant pilote de chasse, connaissait bien ce bruit et bien que cela y ressemblait, il était sur que ce n'était pas un avion. Ils scrutaient le ciel, cherchant ce qui pouvait provoquer ce bruit mais ils ne voyaient rien. Puis, un engin apparut et s'écrasa aussitôt en plein milieu de la base. Heureusement il ne toucha aucun bâtiment. La stupeur passée les personnes présentes et celles qui arrivaient commencèrent à approcher de l'engin. Il était assez grand, de forme pyramidale mais à base triangulaire contrairement aux pyramides d'Egypte. Harm s'adressa aux soldats présents.
Harm: "Restez ici, je vais m'approcher plus près. Tenez-vous prêts au cas où il y aurait un problème."
Mac: "Vous croyez que c'est bien prudent?"
Harm: "Non mais je veux en savoir plus."
Il commença à s'approcher lentement vers ce qui semblait être une porte sur le côté. Il était dorénavant très près, il avança sa main pour toucher l'engin, elle n'était plus qu'à quelques centimètres lorsqu'un son strident retentit. Harm sursauta ainsi que toutes les personnes présentes puis il se rendit compte que c'était son portable qui sonnait. Il décrocha.
Harm: "Rabb…bonjour amiral…comment ça se passe? Et bien, en fait…non amiral je vous assure que je prends cette affaire au sérieux…oui amiral…mais je crois que vous devriez venir ici…il s'est passé quelque chose d'assez incroyable…quoi?"
Harm regarda l'engin.
Harm: "Je crois que le plus simple serait que vous veniez voir de vous même…croyez moi cela en vaut le déplacement…bien amiral…nous vous attendons amiral."
Il raccrocha, Mac vint à sa hauteur.
Mac: "Alors il vient?"
Harm: "Oui, il prend le premier avion. Il devrait être là dans 4 heures."
Mac: "Et que fait-on en attendant?"
Harm: "Je crois que le mieux serait d'installer un périmètre de sécurité. Après on avisera."
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Amiral: "Et vous dîtes qu'il est apparut juste avant de s'écraser?"
Harm: "Oui amiral, il semblait sortir de nulle part."
L'amiral A.J Chegwidden n'en croyait pas ses yeux, il en avait vu des choses incroyables dans sa vie mais ça, ça les dépassait toutes.
Amiral: "Et vous n'avez détecté aucune activité à l'intérieur, humaine ou…"
Il hésitait à dire le mot, il n'avait jamais cru à toutes ces sottises sur les extraterrestres et les O.V.N.I, mais là, il devait bien admettre qu'il n'avait aucune explication rationnelle.
Mac: "Depuis qu'il s'est écrasé nous n'avons pas eu la moindre preuve d'une vie à l'intérieur."
Harm: "Que fait-on maintenant amiral?"
Amiral: "Je n'en ai pas la moindre idée."
A ce moment-là, arrivèrent plusieurs Hummer ainsi que deux transporteurs de troupes. Des dizaines de soldats en sortirent, l'un d'eux se dirigea vers un homme qui était descendu de l'un des Hummer. Ce dernier était grand, athlétique et plutôt bel homme se dit Mac, seuls ses cheveux gris pouvaient trahir son âge avancé. Le soldat se mit au garde à vous devant l'homme.
Homme: "Bien, sergent déployez vos hommes et bouclez moi tout le secteur. Je veux que personne n'entre ou ne sorte de cette base."
Sergent: "A vos ordres mon colonel!"
Colonel: "Rompez."
Le sergent repartit vers ses hommes tout en hurlant les ordres du colonel. Une femme et deux hommes sortirent également de l'un des Hummer et se dirigèrent vers le colonel. La femme était grande, blonde et très belle, le premier homme était de taille moyenne, plus fluet que le colonel, il ne semblait pas à sa place parmi tous ces militaires, quant au deuxième homme, c'était un afro-américain, très grand et très musclé. Ils commencèrent à parler. L'amiral se demandait ce qui pouvait bien se passer ici et apparemment ce colonel ne comptait pas venir lui fournir une explication. Il se dirigea vers lui, suivi de Harm et Mac, afin d'en exiger une. Lorsqu'il arriva près du groupe, le colonel et la femme se mirent au garde à vous mais pas les deux hommes.
Amiral: "Repos colonel .Je suis l'amiral Chegwidden et voici le capitaine de frégate Harmon Rabb et le lieutenant-colonel Sarah MacKenzie."
Colonel: "Je suis le colonel O'Neill, voici le major Carter, le docteur Daniel Jackson et lui c'est…"
Il sembla hésiter en désignant le dernier homme.
O'Neill: "Murray."
Amiral: "Maintenant que les présentations ont été faîtes, pourriez-vous me dire ce qui se passe ici."
O'Neill: "Désolé amiral, secret défense."
Amiral: "Je suis le Juge Avocat Général, je pense que vous pouvez me le dire."
O'Neill: "Désolé amiral mais vous seriez le chef des Etats Majors que je ne pourrais rien vous dire, ordre du Président."
Harm: "Du Président!?!"
O'Neill: "Oui vous savez ce gars qui habite une grande maison toute blanche à Washington."
Amiral: "Colonel, j'aimerais quand même bien savoir ce qui se passe ici."
O'Neill: "Rien du tout."
L'amiral commença à s'énerver.
Amiral: "Comment ça rien du tout! Et ça qu'est-ce que c'est?!?"
Il montra du doigt l'engin.
O'Neill: "Un ballon sonde."
Harm s'attendait à voir l'amiral étriper ce colonel d'un instant à l'autre car s'il y avait bien une chose que ne supportait pas l'amiral, c'était les petits plaisantins. Il s'en était, bien souvent, lui même rendu compte. Mais Mac eu la bonne idée d'intervenir.
Mac: "Dîtes moi colonel, si tout ceci est secret défense, vous devriez nous chasser d'ici pour que nous ne soyons pas témoin d'autre chose et non boucler la base."
Daniel: "Là elle vous a eu Jack."
O'Neill: "Daniel."
Daniel: "Oui?"
O'Neill: "Fermez là."
Puis il se tourna vers Mac.
O'Neill: "Je ne peux rien vous dire sauf qu'il est interdit de sortir de la base sans mon autorisation."
Amiral: "C'est moi l'officier supérieur ici."
O'Neill: "Le président m'a donné tous pouvoirs, c'est donc moi qui commande ici."
Amiral: "Avez-vous un ordre écrit?"
O'Neill soupira, il savait qu'il rencontrerait des difficultés, ces commandants détestent qu'on leur pique leurs pouvoirs.
O'Neill: "Carter."
Carter: "Oui mon colonel?"
O'Neill: "Pourriez-vous aller me chercher le téléphone qui se trouve dans mon véhicule?"
Carter: "Oui mon colonel."
Elle partit vers le Hummer et revint avec un téléphone. O'Neill le prit et composa un numéro. Il attendit quelques instants et le passa à l'amiral, ce dernier surpris prit l'appareil.
Amiral: "Ici l'amiral Chegwidden."
L'amiral fit des yeux tout ronds.
Amiral: "Bonjour monsieur le Président…oui monsieur le Président, le colonel m'en a fait part mais je voulais avoir une confirmation…oui monsieur le Président…bien monsieur le Président…au revoir monsieur le Président."
Il rendit le téléphone au colonel O'Neill sans dire un mot. De toute évidence cette situation ne l'enchantait guère. Harm et Mac se regardèrent et pensèrent la même chose : que se passait-il ici pour que le Président délègue tout pouvoir au colonel O'Neill. Et d'ailleurs qui était ce colonel à qui le Président semblait faire tellement confiance? Décidément cette affaire était de plus en plus mystérieuse.
O'Neill: "Bon maintenant qu'on a mis les choses au clair, je vous demanderais de bien vouloir regagner vos quartiers et d'y rester jusqu'à nouvel ordre."
Amiral: "Vous nous assignez dans nos quartiers?!?"
O'Neill: "Non, disons…que je vous conseille d'aller vous reposer un peu, la journée a été éprouvante et je suis sur que vous êtes fatigués. Allez donc faire un somme, si possible très long."
Harm: "Vous jouez avec les mots."
O'Neill: "Je suis d'un naturel très joueur."
Amiral: "Je n'aime pas du tout ça colonel mais il semblerait que nous n'ayons pas vraiment le choix."
O'Neill: "Tiens c'est vrai ce que l'on dit sur les avocats, ils sont très malins."
Il appela un des soldats venu avec eux.
O'Neill: "Amenez ces personnes dans leurs quartiers pour qu'elles se reposent et veillez à ce que rien ne vienne les déranger pendant leur très longue sieste."
Soldat: "A vos ordres mon colonel!"
L'amiral, Harm et Mac comprirent très bien le sous entendu. Le colonel venait d'autoriser ce soldat à les empêcher de quitter leurs quartiers par tous les moyens. Mac semblait prête à répliquer quelque chose mais Harm lui fit signe de ne rien faire. Comme l'avait dit l'amiral, ils n'avaient pas le choix. Ils suivirent donc docilement le soldat jusqu'à leurs quartiers. Lorsqu'ils furent hors de vue, O'Neill se tourna vers Carter.
O'Neill: "Allez major, sortez tous vos joujoux du Hummer et expliquez moi ce que fiche ce foutu bombardier goa'uld ici!"
Carter: "Ce ne sont pas mes "joujoux" qui nous le diront."
O'Neill: "Daniel?"
Daniel: "Comment voulez-vous que je le sache?"
Teal'c: "Nous devrions entrer à l'intérieur, s'il y a un survivant nous pourrons peut-être obtenir de lui une réponse."
O'Neill: "Heureusement que vous êtes là Teal'c pour aider les deux autres."
Daniel: "Mais vous ne croyez pas que s'il y avait un survivant il se serait déjà manifesté?"
O'Neill: "Daniel si vous vous écrasiez sur une planète hostile, que vous étiez le seul survivant et que votre vaisseau était entouré de soldats ennemis, vous vous manifesteriez?"
Daniel: "Vu sous cet angle."
O'Neil: "Bon c'est d'accord, on entre. Teal'c vous venez avec moi, Carter restez en arrière, vous nous prévenez si vous détectez la moindre activité. Daniel vous…vous restez ici, c'est plus prudent."
O'Neill et Teal'c se dirigèrent vers le vaisseau armes levées. Ils se disposèrent de chaque côté de la porte. Un cordon de soldats entourait le vaisseau, s'il y avait des jaffas vivants à l'intérieur, leur seule chance serait de se rendre. O'Neill fit comprendre par des signes à Teal'c qu'il entrerait le premier à trois et que Teal'c couvrirait ses arrières. Il fit le décompte sur ses doigts et à trois Teal'c appuya sur la commande d'ouverture de la porte. O'Neill entra suivit du jaffa. Ils avancèrent dans le vaisseau et ne virent personne pas même un corps. Ils allèrent dans le poste de pilotage et trouvèrent trois corps .Ils se dirigèrent prudemment vers eux. Les deux premiers étaient morts mais certainement pas à cause du crash, ils avaient succombés à de sérieuses blessures. O'Neill et Teal'c reconnurent tout de suite l'œuvre d'armes goa'ulds. Ils approchèrent du troisième corps et s'aperçurent qu'il était toujours en vie. Ce dernier ouvrit les yeux et parla difficilement.
Homme: "Vous êtes O'Neill…je vous reconnais."
O'Neill: "En effet c'est mon nom, on se connaît?"
Homme: "Je me nomme Fenrir…je suis de la Tok'râ."
O'Neill: "Ne vous inquiétez pas, on va s'occuper de vous. Teal'c, allez chercher Carter et une équipe médicale."
Teal'c: "J'y vais de ce pas O'Neill."
Fenrir: "Je dois vous prévenir…un danger….un grand danger menace la Tau'ri."
O'Neill: "Un danger ! Quel danger ? …il s'est évanoui. Dépêchez-vous Teal'c et au passage ramenez moi le téléphone, il faut que je prévienne Hammond."
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L'amiral, Harm et Mac avaient obtenu du soldat d'être dans la même pièce. Ce dernier avait accepté se disant que tant qu'ils ne sortaient pas ça ne changeait rien qu'ils soient ensembles ou séparés. Ils discutaient maintenant depuis quelques minutes.
Mac: "Tout ceci est tout de même bien étrange, ce drôle d'engin qui semble sortir de nulle part avant de s'écraser, tous ces soldats qui débarquent et bouclent toute la base, ce colonel à qui le Président a donné tout pouvoir…"
Amiral: "O'Neill, ce nom me dit quelque chose…je me souviens, l'un de mes amis des forces spéciales m'a parlé un jour d'un O'Neill qu'il avait sous ses ordres, d'après lui c'était le meilleur."
Harm: "Ce n'est peut-être pas le même, après tout il doit y avoir pas mal de O'Neill dans l'armée."
Amiral: "D'après mon ami, il n'avait qu'un seul défaut : il aimait un peu trop faire le malin."
Mac: "Alors c'est le même."
Harm: "Qu'est-ce que cela nous apporte de savoir que ce type est des forces spéciales?"
Amiral: "Rien malheureusement."
Harm: "Moi ce qui m'intrigue c'est que viennent faire ce Docteur Jackson et ce Murray dans une opération des forces spéciales?"
Mac: "Le Docteur Jackson est un égyptologue."
Harm: "Comment le savez-vous?"
Mac: "Il n'y a pas que les traces de pas fossilisés de dinosaures qui m'intéressent, j'aime aussi beaucoup l'égyptologie."
Amiral: "Qu'est-ce qu'un égyptologue à avoir avec cette histoire?"
Mac: "Je me souviens qu'il n'était pas trop apprécié de ses pairs à cause de théories un peu…farfelues."
Harm: "Comme?"
Mac: "Il disait que les pyramides n'avaient pas été construites par les égyptiens."
Amiral: "Par qui sinon?"
Mac: "Même s'il ne l'a jamais dit, à mon avis il pensait aux extraterrestres."
Amiral: "Personnellement, j'ai toujours eu du mal avec les histoires de p'tits hommes verts."
Harm: "Moi aussi amiral mais on ne peut renier ce que l'on a vu, ce vaisseau ne semblait pas être terrien."
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Carter: "Comment vous sentez-vous?"
Ils se trouvaient tous à l'infirmerie de la base. Fenrir venait de reprendre connaissance.
Fenrir: "Je vais mieux merci. Mon symbiote prend soin de moi."
O'Neill: "Excusez-moi d'être aussi direct, mais vous avez parlé d'un danger pour la Terre."
Fenrir: "Un maître goa'uld s'apprête à vous attaquer."
O'Neill: "Encore!! Qui c'est cette fois-ci?"
Fenrir: "Oupouaout."
O'Neill: "Oupou quoi?"
Daniel: "Oupouaout. Les habitants d'Assiout, ville de l'ancienne Egypte, honoraient un dieu-loup, Oupouaout, dont le nom signifie "celui qui ouvre le chemin". C'était une divinité guerrière qui avait conduit à la victoire les souverains de la Haute-Egypte."
O'Neill: "On n'a jamais eu affaire à lui auparavant."
Daniel: "Non."
O'Neill: "Alors qu'est-ce qu'il nous veut?"
Fenrir: "Il veut regagner son prestige d'antan."
O'Neill: "Bah tiens!Et il s'est dit que le mieux pour ça c'était de nous détruire! Il ne peut pas tout simplement se payer un beau vaisseau tout neuf avec toutes les options…"
Daniel: "Jack!"
O'Neill: "…Ou alors refaire la déco de son palais tout en or et pierres précieuses! Non pour en mettre plein la vue à ses p'tits copains serpents il veut détruire une planète!"
Daniel n'insista pas et se tourna vers Teal'c.
Daniel: "L'avez-vous déjà rencontré?"
Teal'c: "Non mais on dit qu'il y a bien longtemps c'était le plus puissant des goa'ulds."
Carter: "Que s'est-il passé?"
Fenrir: "Il a voulu prendre le pouvoir et renverser le conseil des grands maîtres mais il a échoué."
Daniel: "Un peu comme Sokar."
Fenrir: "En effet. Il a été banni et sa flotte réduite à quelques vaisseaux. Depuis, il vit dans un coin reculé de la galaxie attendant son heure pour redevenir un maître influent."
O'Neill: "Et il pense y arriver en nous détruisant?"
Fenrir: "Oui. Vous avez réussi à éliminer plusieurs grands maîtres comme Râ, Apophis ou Chronos .Le fait de réussir là où les plus puissants ont échoué lui assurera un immense prestige et une grande influence sur le conseil."
Carter: "Excusez-moi mais j'ai une petite question."
Fenrir: "Je vous écoute major Carter."
Carter: "Pourquoi n'être pas venu par la porte des étoiles nous dire ceci et comment se fait-il que vos compagnons aient été tués par des armes goa'ulds?"
O'Neill: "Ca fait deux questions ça Carter, mais j'aimerai moi aussi en connaître les réponses."
Fenrir: "Nous étions infiltrés sur le vaisseau-mère de Oupouaout. La Tok'râ avait appris qu'il préparait quelque chose et notre mission était de découvrir quoi. Oupouaout a dû nous démasquer car nous n'avons su ce qu'il préparait que lorsque le vaisseau est sorti de l'hyperespace près de Jupiter."
O'Neill: "Quoi!!!Vous voulez dire que sa flotte est déjà là!!!"
Fenrir: "Malheureusement oui. Elle se cache derrière Jupiter et attend l'ordre de Oupouaout pour attaquer."
O'Neill: "Et vous comptiez nous le dire quand!?!Lorsqu'elle aurait été en orbite autour de la Terre ou lorsque les chasseurs de la mort nous auraient attaqués!"
Daniel: "Jack, calmez-vous un peu."
O'Neill: "Me calmer! Comment voulez-vous que je me calme!"
Daniel: "Laissez-le au moins finir son récit."
O'Neill: "Bon continuez."
Fenrir: "Quand nous avons compris ce qu'il s'apprêtait à faire, nous avons volé un bombardier pour venir vous prévenir mais nous avons été touchés par des tirs de lances jaffas et mes compagnons sont morts pendant le voyage. J'étais assez gravement blessé et je n'ai pas pu poser l'appareil. Nous nous sommes écrasés. La suite vous la connaissez."
O'Neill: "Bon et bien maintenant il n'y a plus qu'à trouver un moyen de sauver la Terre…encore une fois. Quelqu'un a une idée?"
Tous firent non de la tête.
O'Neill: "Je la sens pas du tout cette histoire."
Fenrir: "Avec mes compagnons, nous avions pensé à quelque chose."
O'Neill: "Allez-y, je suis ouvert à toutes les suggestions."
Fenrir: "Négociez votre reddition."
O'Neill: "A presque toutes les suggestions .Dîtes c'est une blague!?!"
Fenrir: "Laissez moi vous expliquer."
O'Neill: "Vous avez intérêt à avoir une sacrée bonne explication!"
Fenrir: "Oupouaout ne se trouve pas avec sa flotte. Il dirige les opérations depuis son palais sur la planète Demaq."
O'Neill: "Froussard?"
Fenrir: "Plutôt prudent, il sait qu'il ne faut pas vous sous-estimer."
O'Neill: "Un point pour le serpent."
Fenrir: "L'idée c'est de lui faire croire que vous voulez vous rendre. Vous devrez envoyer une délégation pour définir les critères de la reddition. Il vous recevra et vous pourrez l'éliminer."
O'Neill: "Mais sa flotte menacera toujours la Terre. Et qui vous dit qu'ils ne nous détruiront pas pour venger oupoumachin."
Teal'c: "Ils n'attaqueront jamais sans l'ordre de leur maître et tout jaffa se doit de rejoindre et défendre son dieu lorsqu'il est en difficulté."
Fenrir: "Et après ils seront trop occupés avec les luttes auxquelles se livreront les autres maîtres goa'ulds pour récupérer les possessions de Oupouaout."
Daniel: "Excusez moi mais comment comptez-vous le tuer?Car ça m'étonnerait qu'ils laissent entrer une délégation armée."
Fenrir: "La délégation ne sera là que pour détourner l'attention et gagner du temps."
O'Neill: "Laissez moi deviner. Pendant qu'ils seront en train de faire causette avec le serpent, un commando pénètrera dans le palais et éliminera oupouchose."
Daniel: "Oupouaout."
O'Neill: "Si vous voulez."
Fenrir: "Vous avez bien deviné colonel."
O'Neill: "Vous voulez que je vous dise ce que je pense de ce plan?"
Fenrir: "Allez-y."
O'Neill: "Cette mission commando risque de finir en Charlie Fox."
Devant l'air interrogatif des autres Carter intervint.
Carter: "C'est une expression qu'utilisent les marines et les forces spéciales, ça veut dire…"
O'Neill: "Que ça va se terminer en complet foutoir."
Daniel: "Pour une fois je suis d'accord avec Jack. Le palais d'Oupouaout sera sûrement très bien gardé. Je ne vois pas comment un commando pourrait arriver jusqu'à Oupouaout sans avoir été décimé avant."
Teal'c: "Daniel Jackson a raison. La sécurité dans les palais des grands maîtres est infranchissable."
Fenrir: "Si je ne m'abuse, vous avez bien réussi à récupérer votre fils dans celui d'Apophis."
Carter: "Parce que Apophis voulait qu'on réussisse."
Fenrir: "Les Tok'râ ont dernièrement réussi à copier la technologie Reetou pour devenir invisibles. Pendant que la délégation sera en négociation avec Oupouaout, nous pourrions récupérer cette technologie à la base de la Tok'râ."
Carter: "Cela augmenterait énormément nos chances."
Fenrir: "Oui mais nous ne l'avons jamais utilisé sur des humains, il faudra sûrement faire quelques réglages. Ceux que vous enverrez négocier devront gagner le plus de temps possible, c'est-à-dire qu'ils doivent être de très bons négociateurs et surtout très rusés."
O'Neill se mit à sourire et ils virent un éclair de malice dans ses yeux.
O'Neill: "Des avocats ça vous va?"
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L'amiral commençait franchement à perdre patience lorsque, enfin, la porte s'ouvrit. Le colonel O'Neill entra suivi du major Carter, du Docteur Jackson et de Murray.
Amiral: "Et bien colonel, je commençais à me demander si vous ne nous aviez pas oubliés."
O'Neill: "Vous oublier? Oh non ! Impossible ! Vous êtes inoubliable amiral !"
Harm espéra pour le colonel qu'il ne se retrouverait jamais devant une cour martiale car, dans ce cas, il était prêt à parier que l'amiral se chargerait personnellement de l'accusation et s'en donnerait à cœur joie.
Mac: "Pouvons-nous partir à présent?"
O'Neill: "Pas tout à fait."
Harm: "Comment ça "pas tout à fait" ?"
O'Neill: "Nous aimerions que vous nous rendiez un petit service."
Amiral: "Lequel?"
O'Neill: "Oh trois fois rien ! Une broutille !…Négocier la reddition de la Terre."
Amiral: "Colonel, je commence à en avoir assez de vos plaisanteries. Vous avez intérêt à nous dire maintenant ce que vous attendez de nous sinon ça va très mal se finir."
O'Neill comprit que s'il voulait leur coopération il devait redevenir sérieux. Mais ils le prendraient certainement pour un fou s'il leur disait tout maintenant. Il décida donc que le plus simple serait de les amener au SGC. Là-bas ils verraient de leurs propres yeux et seraient bien obligés de le croire.
O'Neill: "Venez avec nous, on vous expliquera une fois sur place."
Harm: "Où ça?"
O'Neill: "Dans le Colorado."
Mac: "Qu'est-ce qu'il y a dans le Colorado?"
O'Neill: "La réponse à toutes vos questions."
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Le voyage avait été assez étrange. L'amiral, Harm et Mac avaient pris un avion spécialement affrété pour eux avec le colonel, le major, Jackson, Murray et un autre homme. Maintenant, ils se trouvaient en voiture se dirigeant vers une destination toujours inconnue d'eux. Ils n'avaient rien pu obtenir du colonel pendant le voyage. Ils arrivèrent enfin à un portail automatique gardé par des sentinelles armées. Ils passèrent un deuxième point de contrôle puis un troisième .Des militaires de l'Air Force patrouillaient sur les toits des bâtiments de parpaing qui entouraient l'entrée située sous un surplomb de granit, à flanc de montagne. O'Neill et le chauffeur durent montrer leurs laissez-passer à plusieurs reprises avant de pouvoir garer le véhicule dans un parking, puis de pénétrer à l'intérieur de la structure principale. Ils passèrent d'autres sentinelles qui portaient des fusils et des armes de poings, parcoururent un long couloir et parvinrent devant un ascenseur. Mac était perplexe, que pouvait-il bien y avoir dans cette base qui justifiait de telles mesures de sécurités? C'était un mystère et, visiblement, l'amiral et Harm se posaient la même question. Ils quittèrent l'ascenseur au niveau -11 et longèrent un autre couloir. Ils s'arrêtèrent devant un garde. O'Neill et son équipe signèrent un registre ainsi que les trois membres du JAG qui durent, en plus, signer un formulaire de non-divulgation. Non-divulgation de quoi ?!? se demanda Mac.
Amiral: "Colonel, allez-vous enfin nous dire où vous nous conduisez?"
O'Neill: "Un peu de patience, vous le saurez bientôt."
Ils prirent un autre ascenseur qui les conduisit au niveau -28 puis arrivèrent devant un bureau où on pouvait lire : Major Général G.Hammond. Ce dernier en sorti.
Hammond: "Colonel O'Neill, je vois que vous m'amenez de la visite."
O'Neill: "Oui mon général, je me suis dit que l'on pourrait se faire un p'tit barbecue, j'ai comme une envie de serpent grillé."
Hammond: "Bonjour amiral, je suis le général Hammond, commandant de cette base."
Hammond ne releva pas la plaisanterie du colonel, il semblait avoir l'habitude.
Amiral: "Bonjour général. Peut-être serez-vous plus enclin que le colonel O'Neill à nous dire ce que l'on fait ici?"
Hammond: "Vous aurez bientôt une explication, mais avant tout, j'aimerai parler au colonel, major, conduisez nos invités dans la salle de briefing, nous ne serons pas longs."
Carter: "Oui mon général."
O'Neill suivit le général dans son bureau et les autres suivirent le major.
Harm: "Je commence à me demander si on aura, un jour, une réponse."
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Hammond: "Etes-vous sur qu'il était bien utile de les amener ici?"
O'Neill: "Si on veut gagner le plus de temps possible, il nous faut de grands baratineurs et il n'y a pas meilleur baratineur qu'un avocat, à part peut-être un vendeur de voiture mais je n'en avais pas sous la main."
Hammond: "Je fais confiance à votre jugement. Après votre coup de fil, nous avons immédiatement contacté les Tok'râ. Ils devraient bientôt arriver avec la technologie Reetou."
O'Neill: "Avec votre permission mon général, j'aimerai prendre le commandement de l'équipe commando."
Hammond: "Permission accordée colonel. J'ai déjà sélectionné nos meilleurs hommes pour cette mission."
O'Neill: "Merci mon général."
Hammond: "Bien, je pense qu'il est temps de les mettre au courant de la situation."
Ils sortirent du bureau de Hammond et se dirigèrent vers la salle de briefing. Le reste de SG1, Fenrir et les membres du JAG s'y trouvaient. Ces derniers comprenaient de moins en moins ce qui se passait. Harm n'avait pas manqué de remarquer le volet blindé derrière une grande vitre et se demandait ce qu'il pouvait y avoir derrière qui nécessitait qu'il soit blindé.
Hammond: "Madame, messieurs, je pense que vous aimeriez avoir une explication à tout ceci."
Amiral: "En effet."
Hammond: "Vous vous trouvez dans la base de Cheyenne Mountain où se déroule l'expérience la mieux gardée de tous les Etats-Unis et la plus importante de toute l'histoire de l'humanité. En 1928, à Gizeth, une équipe d'archéologues dirigée par le Professeur Langford, a découvert un objet incroyable fait d'un alliage inconnu."
Harm: "Inconnu?"
O'Neill: "Extraterrestre si vous préférez."
Hammond: "Pendant de nombreuses années, nos scientifiques ont essayé de faire fonctionner l'objet. Ils y sont parvenu il y a quelques années avec l'aide du Docteur Jackson."
Mac: "Parvenu à quoi?"
Hammond: "Je crois qu'une petite démonstration sera beaucoup plus parlante qu'un long discours. Veuillez me suivre."
Ils suivirent le général et descendirent un escalier. Ils arrivèrent dans une salle qui semblait être une version miniature de la salle de contrôle de la NASA, mais ce n'est pas ce qui frappa les membres du JAG mais plutôt ce qui se trouvait derrière une paroi de Plexiglas .Au centre d'une jungle de machines high-tech, un anneau géant, monté sur un socle métallique, trônait Une rampe métallique permettait d'atteindre son centre. Il paraissait indéniablement fait d'autre chose que de métal et se composait de deux cercles concentriques divisés en sections, chacune étant gravée d'un symbole différent.
Amiral: "Mais qu'est-ce que c'est que ce machin!"
Daniel: "Nous l'appelons Stargate ou Porte des étoiles."
Mac: "Porte des étoiles?"
Hammond: "Oui. Sergent veuillez activer la porte vers une destination quelconque."
Sergent: "Bien mon général."
Il tapa quelque chose sur son clavier.
Sergent: "Je lance la séquence de P3X233."
Le cercle interne de la porte se mit à tourner tel le mécanisme à rouages d'un coffre-fort géant au grand étonnement des trois invités. Une des sections du cercle externe se mit en place dans un cliquetis nettement audible et s'illumina d'une étrange lueur.
Sergent: "Chevron un, enclenché."
Le cercle se remit à tourner et s'immobilisa de nouveau au niveau d'un autre symbole et une autre section s'illumina.
Sergent: "Chevron deux, enclenché."
Le cercle recommença à tourner et s'arrêter encore cinq autres fois.
Sergent: "Chevron sept, enclenché, activation de la porte."
Une matière brillante, à mi-chemin entre la lumière et l'eau, jaillit du centre de l'anneau, s'avança en ondulant, sorte de tornade horizontale plus haute qu'un homme. Elle sembla assaillir le panneau de Plexiglas et l'amiral, Harm et Mac reculèrent d'effroi. Elle alla battre d'un côté puis de l'autre, provoquant des remous. Elle se stabilisa enfin au centre de l'anneau formant une surface plane et scintillante qui évoquait l'eau miroitante d'un lac au soleil. Les trois membres du JAG semblaient ébahis.
O'Neill: "Ca fait toujours ça la première fois."
L'amiral sembla revenir à la réalité.
Amiral: "Qu'est-ce que…?"
Hammond: "Vous venez d'assister à l'ouverture de la porte vers une autre planète."
Harm: "Une autre planète?"
Carter: "Oui, la porte crée un vortex sorte de couloir énergétique dans l'espace-temps connectant deux points séparés de plusieurs années-lumières."
Mac: "Comment?"
O'Neill: "Ca c'est le genre de question qu'il ne faut jamais lui poser."
Carter: "La porte génère des champs sub-spatiaux grâce à l'apport d'énergie sous forme de neutrino ce qui crée le vortex. La structure hypothétique de l'espace-temps…"
O'Neill: "Carter! Vous voyez, je vous avais prévenu."
Daniel: "En clair, la porte nous permet d'aller sur d'autres planètes."
Mac: "C'est incroyable!"
Amiral: "Que venons-nous faire dans cette histoire et quel était cet engin qui s'est écrasé?"
Hammond: "Remontons en salle de briefing, nous allons tout vous expliquer."
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Amiral: "En résumé, il y a un extraterrestre qui veut détruire la Terre et vous voulez que l'on négocie avec lui pour gagner du temps et vous permettre de l'éliminer."
O'Neill: "Vous voyez Daniel, c'est pourtant pas difficile de faire court!"
Harm: "Il y a quelque chose que je n'ai pas bien compris."
O'Neill: "Bienvenu au club."
Harm: "Je n'ai pas bien saisi la différence entre les goa'ulds, les tok'râ et les jaffas."
Daniel: "Les goa'ulds sont des parasites qui prennent un hôte contre son…"
O'Neill: "En gros, les goa'ulds ce sont les méchants, les jaffas leurs soldats et les tok'râ sont de notre côté…quoique parfois on peut se demander…"
Daniel: "Jack!"
O'Neill: "Désolé Daniel mais on est légèrement pressé."
Hammond: "Le colonel O'Neill a raison. Les goa'ulds peuvent attaquer d'un moment à l'autre. Suivez le docteur Jackson et allez vous préparer .Il vous expliquera tout plus en détail en chemin."
Harm et Mac se levèrent et suivirent Daniel. L'amiral, lui, resta assis car il ne faisait pas parti de la délégation. En effet, il était amiral et Juge Avocat Général, son rôle n'était pas d'aller sur le terrain bien qu'il en avait très envie.
Harm, Mac et Daniel s'apprêtaient à sortir de la pièce lorsqu'une alarme retentit.
ACTIVATION EXTERIEURE DE LA PORTE
Amiral: "Que se passe-t-il?"
Hammond: "C'est sans doute les tok'râ."
Ils descendirent tous en salle de commande.
Sergent: "Nous recevons une transmission mon général…c'est le signal d'identification de la tok'râ."
Hammond: "Ouvrez l'iris."
Ils allèrent en salle d'embarquement pour accueillir les voyageurs. Un homme arriva suivit de deux autres qui portaient une petite malle. Ils descendirent la rampe et le premier alla saluer le général.
Jacob: "Bonjour Georges."
Hammond: "Bonjour Jacob."
Il se tourna vers Sam et la prit dans ses bras.
Jacob: "Bonjour ma petite Sam."
Sam: "Bonjour papa. Je suis heureuse de te voir."
Harm: "Papa?!?"
Daniel se pencha vers lui et murmura.
Daniel: "Je vous expliquerai plus tard."
Jacob: "Moi aussi Sam, bien que j'aurai aimé que cela soit en d'autres circonstances."
O'Neill: "Comme nous tous."
Jacob: "Bonjour Jack."
O'Neill: "Jacob."
Jacob: "Docteur Jackson, Teal'c."
Puis il se tourna vers les membres du JAG.
Jacob: "Vous devez être les avocats, je suis le général Jacob Carter."
Amiral: "Je suis l'amiral Chegwidden et voici le capitaine de frégate Harmon Rabb et le lieutenant-colonel Sarah MacKenzie."
O'Neill: "Bon maintenant que les présentations ont été faîtes si on passait aux choses sérieuses. Dîtes Père-Noël, qu'est-ce que vous avez amené de beau dans votre hotte."
Jacob: "Je crois que cela va vous plaire, surtout à toi Sam."
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Hammond, l'amiral et le colonel O'Neill se trouvaient dans le labo de Carter avec Jacob et Fenrir.
O'Neill: "Alors Carter, vous avez bientôt fini de faire mumuse?"
Carter: "Presque, il faut encore que l'on vérifie que cela marche et peut-être faire un ou deux réglages, mais pour cela il faudrait faire un test."
O'Neill: "N'en dîtes pas plus, j'ai compris, je me porte volontaire, passez-moi votre machin."
Le machin en question était une ceinture sur le devant de laquelle se trouvait un boîtier. Carter l'installa autour de la taille du colonel, pour cela elle dû mettre ses bras autour de ce dernier.
O'Neill: "Voyons major, pas devant votre père."
Carter afficha un grand sourire et ne put s'empêcher de rougir légèrement.
Carter: "Voilà, c'est installé mon colonel."
O'Neill: "Comment ça marche, et je veux juste le mode d'emploi Carter, pas de grandes explications."
Jacob: "Lorsque vous appuyez sur ce bouton, le Zikta…"
O'Neill: "Le Zi quoi?"
Jacob: "C'est le nom de l'appareil."
O'Neill: "Vous pouvez pas choisir des noms plus simples."
Jacob: "Bref, il s'enclenche avec ce bouton et on l'arrête avec celui-là."
O'Neill: "C'est pas trop compliqué, et y'a aucun risque?"
Jacob: "En principe non."
O'Neill: "En principe?!?"
Daniel, Harm et Mac arrivèrent à ce moment-là.
Daniel: "Nous allons partir, et vous?"
O'Neill: "Et bien "en principe" nous devrions bientôt être prêt."
Mac: "Comment cet appareil peut-il rendre une personne invisible?"
O'Neill: "Qu'est-ce que je vous ai dit à propos de ce genre de question?"
Carter: "Et bien il décale nos particules sub-atomique par rapport à notre phase de 180°, nous rendant invisible."
Mac semblait un peu perdue.
O'Neill: "Ne vous inquiétez pas, ça me fait le même effet quand elle parle."
Carter souriant: "Plus simplement, nos molécules ne vibrent plus à la même vitesse."
O'Neill: "On ne doit pas avoir la même définition de l'expression "plus simplement"."
Jacob: "Je ne voudrais pas vous presser colonel mais…"
O'Neill: "Ca va, ça va…bon bah quand il faut y aller."
Il prit une grande inspiration et appuya sur le bouton de mise en route. Son image se figea puis disparue. Tout le monde resta comme hypnotisé, regardant l'endroit où quelques secondes plus tôt se trouvait le colonel. Puis, aussi soudainement qu'il avait disparu, il réapparut. Personne ne réagit.
O'Neill: "Quoi??? J'ai mis mon T-shirt à l'envers aujourd'hui?"
Carter: "Ca marche!"
O'Neill: "Pourquoi, vous en doutiez?"
Carter: "Un peu, mais il n'y avait aucun danger, enfin en théorie."
O'Neill: "En théorie?!?"
Carter: "Maintenant que nous savons que cela fonctionne, il ne nous reste plus qu'à régler les autres appareils et nous pourrons partir."
Daniel: "Nous y allons."
O'Neill: "Bonne chance."
Daniel: "A vous aussi."
O'Neill: "On risque d'en avoir besoin, après tout ce sont les tok'râ qui nous ont amené ces appareils."
Jacob et Fenrir semblaient vexés.
O'Neill: "Avouez que ça a toujours mal tourné."
Daniel s'éloignait du labo tout en souriant. Il aurait bien aimé entendre la suite de cette conversation mais ils avaient une reddition à négocier.
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Daniel lui avait décrit le voyage mais ses explications n'avaient rien à voir avec la vitesse vertigineuse qui emportait Mac dans un tourbillon de lumières et d'étoiles; ni avec l'apesanteur, cette impression unique d'être trimballée de haut en bas, tel un moineau pris au cœur d'un ouragan de force 10 aux vents glacés qui l'enlaçaient et pénétraient son corps pour en congeler chaque fibre.
Cela ne dura qu'un instant. Elle se retrouva projetée hors de la porte et tituba avant de tomber à genoux prise de nausées. Un coup d'œil aux alentours lui apprit que Harm se trouvait dans le même état mais qu'il se relevait déjà. Daniel s'approcha d'elle.
Daniel: "Ca va passer très vite, on s'y habitue."
Il l'aida à se relever.
Mac: "Merci, ça va déjà mieux."
Elle regarda autour d'elle. C'était incroyable, il y a quelques instants elle se trouvait dans une base de l'Air Force à quelques km sous terre et maintenant elle était dans une plaine parsemée de bois et de collines. Un instant elle se demanda s'ils avaient bien quitté la Terre puis elle leva les yeux, trois lunes se disputaient le ciel.
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Hammond: "Alors colonel, cela avance?"
O'Neill: "Carter a bientôt fini mais il semble que cela ne marche pas sur Teal'c."
Hammond: "Parce qu'il est un jaffa?"
O'Neill: "Il semblerait, Carter pense pouvoir y remédier mais il lui faudrait plus de temps."
Hammond: "Que nous n'avons pas. Je crains que vous ne deviez vous passer de Teal'c pour cette mission. Autre chose colonel?"
O'Neill: "Oui, les missions commandos sont des missions très spéciales avec un protocole et des gestes très particuliers. Bien qu'elle soit un excellent soldat, Carter n'a pas reçu de formation…"
Hammond: "Je vois où vous voulez en venir colonel. Mais le major Carter est la seule à savoir comment fonctionne les Zikta. Si un problème technique survenait, je doute que vous soyez en mesure d'y remédier sans son aide. Elle fera donc partie de la mission."
O'Neill: "Bien mon général."
Hammond: "Des questions?"
O'Neill: "Oui une seule. Quand on activera la porte, de l'autre côté les jaffas la verront s'ouvrir mais personne passer. Cela ne risque pas de leur mettre la puce à l'oreille?"
Hammond: "Nous ne pouvons pas faire autrement, espérons qu'ils penseront à une erreur ou à un disfonctionnement."
O'Neill: "Bref on compte sur leur stupidité."
Hammond: "C'est à peu près ça."
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Harm et Mac se remettaient à peine du voyage qu'ils se retrouvèrent entourés de gardes. Ils portaient de lourdes bottes, une sorte de côte de maille surmontée d'un large col plat et une jupe qui ressemblait à un kilt. Ils devinèrent qu'il s'agissait de jaffas aux lances qu'ils pointaient sur eux.
Garde: "Kretar chal mak gru ur?"
Daniel: "Heu…Naltk chree Tau'ri, mol kek Oupouaout kreeka.Chell koll makka sha?"
Harm: "Décodeur."
Daniel: "Je leur ai dit que nous venions de la Terre et que nous voulions rencontrer Oupouaout pour négocier notre reddition."
Garde: "Tau'ri Kree!"
Daniel: "Il nous demande de les suivre."
Mac: "Je ne suis pas très rassurée."
Daniel: "Ils ne feront rien sans l'avis de leur maître, pour l'instant nous n'avons pas de quoi paniquer."
Mac: "Qui parle de paniquer? Ce n'est qu'une simple affaire de choc culturel. Attendez que je me sois faîte à la situation et que j'aie fait le point. Alors là, oui, je commencerai à paniquer."
Harm: "Vous n'avez qu'à imaginer que ce sont des Russes, comme ça vous serez en situation connue."
Mac: "Harm, vous pensez vraiment que c'est le moment de plaisanter?"
Harm: "Moi je disais ça pour vous aider."
Ils suivirent les gardes jusque dans une ville d'architecture médiévale. Ils furent conduits dans un palais assez grand mais moins que celui d'Apophis ou de Chronos remarqua Daniel. Ils arrivèrent dans une grande salle au milieu de laquelle se trouvait une sorte de trône Dessus était assis un homme assez grand et de type égyptien. Lorsque les trois terriens entrèrent, ses yeux se mirent à luire.
Oupouaout: "Tau'ri, vous venez demander ma clémence mais vous serez tous détruits!"
Harm murmura: "Et bien, ça semble pas trop mal parti."
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L'équipe commando se trouvait au bas de la rampe. Le colonel O'Neill la dirigeait, sous ses ordres il y avait le major Carter et trois autres soldats .Le général Hammond, l'amiral Chegwidden et Teal'c étaient venus assister au départ, ainsi que Jacob. Fenrir était reparti à la base tok'râ avec ceux qui étaient venus avec Jacob.
Hammond: "Colonel, je ne pense pas avoir besoin de vous rappeler l'importance de cette mission."
O'Neill: "En effet mon général."
Hammond prit un ton moins solennel.
Hammond: "Faîtes bien attention à vous Jack. Eliminez ce goa'uld et revenez-nous tous sains et saufs."
O'Neill: "On l'a toujours fait auparavant."
Teal'c: "J'aimerai pouvoir combattre à vos côtés O'Neill."
O'Neill: "Ne soyez pas jaloux Teal'c. Promis, je vous réserve le prochain serpent."
Jacob et Sam étaient un peu à l'écart, ce dernier serra sa fille dans ses bras.
Jacob: "Reviens-moi en bonne santé ma petite Sam."
Sam: "Ne t'inquiètes pas papa."
Ils se rapprochèrent du groupe, Jacob s'approcha de O'Neill et lui dit à l'oreille.
Jacob: "Prenez bien soin d'elle Jack, je vous la confie."
O'Neill: "Je vous la ramènerai, je vous le promet."
Jacob avait confiance, il savait que le colonel donnerait sa vie pour Sam. Ce qui lui faisait peur , c'était que Sam ferait la même chose pour son colonel.
O'Neill: "Allez campeurs, il est l'heure d'aller casser du goa'uld."
Tous appuyèrent sur les boutons de mise en marche des Zikta et disparurent. Après quelques instants, la porte se referma. Pour tous ceux restés au SGC, une longue période d'attente et d'angoisse commençait.
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Oupouaout: "Vous vous rendez donc Tau'ri, Je m'attendais à un peu plus de résistance. Voici une victoire sans saveur."
Daniel: "Nous savons reconnaître notre infériorité et votre puissance."
Oupouaout: "J'accepte de vous écouter, cela me distraira. Allez-y."
Harm: "Et bien tout d'abord, réfléchissez aux avantages. Toutes les ressources matérielles et humaines d'une planète, ça ne se néglige pas."
Oupouaout: "En éradiquant toute la vermine à la surface, je pourrais l'exploiter tranquillement."
Mac: "Peut-être, mais 6,5 milliards d'habitants, cela constitue un vivier d'hôtes et de jaffas considérable."
Oupouaout: "De jaffas! Vous voudriez que je prenne ces chiens dans mon armée pour qu'à la première occasion ils me trahissent!"
Harm: "Peut-être pas les adultes, mais pensez aux jeunes enfants et aux générations futures, vous pourriez les endoctriner pour en faire des jaffas totalement dévoués et ainsi constituer une immense armée et conquérir d'autres territoires."
Oupouaout: "Qui me dit que vous n'essayerez pas de m'éliminer plus tard? Non, je préfère tout raser, ce sera beaucoup plus distrayant."
Mac: "Vous oubliez le prestige que vous pourriez obtenir si vous nous laissiez en vie."
Oupouaout: "Le prestige je l'obtiendrais en étant le seul à avoir pu éradiquer la menace Tau'ri."
Mac: "Mais il serait plus grand si vous nous épargniez."
Harm commençait à voir où voulait en venir Mac, elle avait eu une très bonne inspiration.
Oupouaout: "Où veux-tu en venir Tau'ri?"
Mac: "Apophis ou Chronos ont essayé de nous détruire mais à chaque fois nous nous sommes battus avec rage, ne nous laissant jamais abattre, gardant espoir. Mais vous, vous aurez réussi à nous soumettre sans la moindre résistance de notre part. Pour tous, vous serez celui que les Tau'ri craignaient tellement, qu'ils ne se sont même pas défendus."
Oupouaout: "Ton idée me plaît Tau'ri."
Daniel murmura à Harm.
Daniel: "Elle est douée."
Harm: "Heureusement pour nous."
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ACTIVATION EXTERIEURE DE LA PORTE
Le général Hammond, suivit de Jacob et de l'amiral, arriva en salle de commande. Teal'c s'y trouvait déjà.
Hammond: "Qu'y a-t-il sergent?"
Sergent: "C'est la tok'râ mon général."
Hammond: "ouvrez l'iris."
Il se tourna vers Jacob.
Hammond: "Sais-tu ce qui se passe?"
Jacob: "Non désolé."
Un homme traversa la porte, c'était Fenrir. Il se demandèrent pourquoi il revenait. Ils descendirent en salle d'embarquement.
Jacob: "Fenrir, qu'y a-t-il?"
Fenrir: "Il y a un problème, vos hommes sont en très grand danger."
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Le commando avançait sans trop de problème personne ne pouvant les voir ou les entendre. O'Neill se dit que pour une fois, des appareils tok'râ pouvaient se révéler très utiles. S'ils les portaient à chaque mission les risques deviendraient quasiment nuls. Ils arrivèrent aux portes du palais et là, O'Neill s'aperçut que ces appareils avaient un gros défaut.
O'Neill: "Dîtes Carter, juste une petite question."
Carter: "Oui mon colonel?"
O'Neill: "Comment fait-on pour entrer dans le palais sans éveiller les soupçons?…Car ils risque de trouver cela suspect des portes qui s'ouvrent et se referment toutes seules."
Carter: "Je dois avouer que je n'avais pas pensé à cela."
O'Neil: "Je le savais, c'était trop beau pour être vrai."
Carter: "Je crois mon colonel qu'il ne nous reste plus qu'à attendre que quelqu'un ouvre les portes pour nous."
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Mac: "Et ainsi…"
Un jaffa entra et alla parler à l'oreille d'Oupouaout. Harm interrogea Daniel du regard mais ce dernier lui fit comprendre qu'il n'entendait pas ce qu'ils se disaient .Après un moment le jaffa repartit.
Oupouaout: "Bien Tau'ri, tout ceci m'a beaucoup amusé mais je n'aime pas que l'on se moque de moi."
Daniel: "Que voulez-vous dire?"
Oupouaout: "Il y a quelque temps de cela , ces chiens de Reetou ont cru pouvoir me détruire, ils ont échoués. Depuis j'ai fais installer un système qui peut les détecter. Votre commando s'apprête à tomber dans une embuscade."
Harm: "On peut vous expliquer…"
Oupouaout: "Silence! Jaffas!"
Plusieurs jaffas entrèrent en pointant leurs armes sur eux.
Oupouaout: "Saisissez-vous d'eux et jetez-les en prison!"
Ils n'émettèrent aucune résistance. Cela aurait été stupide, les jaffas étaient plus nombreux et ils n'étaient même pas armés. Ils furent jetés en prison.
Harm: "Et bien, on s'en ai pas si mal sorti."
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Hammond: "Vous êtes sur de vos infos?"
Fenrir: "Tout à fait sur. Notre espion dans le palais d'Oupouaout a vérifié, il possède un système de détection des Reetou."
Jacob: "Ils vont être découverts."
Teal'c: "Général Hammond, je demande la permission d'aller sur Demaq avec des renforts."
Hammond: "Attendez Teal'c. Rien ne nous dit que Oupouaout ne déclenchera pas l'attaque contre la Terre s'il voit arriver plusieurs unités."
Amiral: "On ne va tout de même pas rester ici sans rien faire."
Hammond: "Non, bien sur que non. Mais nous ne devons pas nous précipiter tête baissée."
Jacob: "De toute façon, Oupouaout ne va pas tarder à lancer l'attaque quoique l'on fasse."
Fenrir: "J'ai peut-être une idée."
Amiral: "Laquelle?"
Fenrir: "Notre espion pourrait profiter de la diversion créée par l'arrivée de vos troupes pour approcher Oupouaout et l'éliminer."
Amiral: "Pourquoi ne l'a-t-il pas fait avant?"
Fenrir: "Oupouaout est du genre très méfiant. Notre espion n'a jamais pu l'approcher."
Hammond: "Nous avons peut-être une chance. Teal'c préparez-vous."
Teal'c: "Avec joie général Hammond."
Fenrir: "Je repars dès maintenant pour notre base, nous allons essayer de prévenir notre espion."
Amiral: "Et si vous n'y arrivez pas ou que Oupouaout intercepte le message."
Hammond: "C'est notre dernière chance, nous devons prendre le risque."
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Finalement, une troupe de jaffas étaient entrée dans le palais, ils les avaient suivis. Ils avançaient maintenant dans les couloirs.
O'Neill: "Bon maintenant il faut trouver Oupoumachin."
Carter: "Oupouaout."
O'Neill: "Vous n'allez pas vous y mettre vous aussi!"
Carter avec un petit sourire: "Désolée mon colonel."
Ils arrivèrent dans une grande salle avec un trône au milieu. Un homme y était assis.
O'Neill: "Ce doit être notre homme."
Il prit son arme avec silencieux et visa.Il s'apprêtait à faire feu mais quelque chose l'arrêta. La scène lui semblait bizarre, l'homme le regardait dans les yeux en souriant.
O'Neill: "Heu Carter?…je rêve ou ce type me regarde?"
Carter: "C'est impossible mon colonel, il ne peut pas nous voir."
O'Neill se dit qu'elle avait sans doute raison, comme toujours, et tira. La balle fusa et ricocha à quelques cm d'Oupouaout sur un champ de force goa'uld.
Oupouaout: "Ha Ha Ha! Vous pensiez vraiment m'avoir aussi facilement Tau'ri!"
O'Neill: "Ehm, Carter?"
Carter: "Je ne comprends pas comment…"
Oupouaout: "Jaffas! Kree!"
Une escouade de jaffas entra tenant chacun une arme anti-Reetou comme celle que les tok'râ avaient donné au SGC.
Oupouaout: "Lachez vos armes Tau'ri et désactivez vos appareils!"
Le commando s'exécuta, ils n'avaient pas trop le choix.
Oupouaout: "Pour répondre à votre question, ce palais possède un système de détection anti-Reetou."
O'Neill: "Qu'avez-vous fait de la délégation?"
Oupouaout: "Ne vous inquiétez pas pour eux, vous allez d'ailleurs les rejoindre. Jaffa! Chok ma tek!"
+++++++++++++++++++++++++++
Mac: "Que pensez-vous qu'il va se passer maintenant?"
Daniel: "Je n'en ai aucune idée. Il n'y a plus qu'à espérer que Jack et Sam arrivent à s'échapper pour aller chercher des renforts."
A ce moment-là, la porte de la cellule s'ouvrit et les membres de l'équipe commando furent eux aussi jetés en prison.
Harm: "Ehm, ça m'a l'air assez compromis."
Daniel: "C'est gentil de passer nous voir."
O'Neill: "On a vu de la lumière alors on s'est dit…"
Oupouaout: "Silence! A genoux devant votre dieu!"
Harm: "Vous avez l'air de souffrir d'un complexe de supériorité."
Cette remarque lui valut un coup d'un des jaffas.
O'Neill: "Ca change, d'habitude c'est moi qui me fait taper dessus."
Le jaffa à côté de lui sembla prendre ça pour une invitation et le frappa également.
O'Neill: "Je me disais aussi."
Les jaffas les firent tous se mettre à genoux.
Oupouaout: "Qui commande votre unité?"
O'Neill: "D'habitude c'est Mickey mais il n'a pas pu venir aujourd'hui."
Oupouaout: "Je n'aime pas que l'on se moque de moi, je l'ai déjà dit à vos amis plus tôt."
O'Neill: "Ah non, Pluto c'est l'ami de Mickey."
Carter: "Non mon colonel, Pluto c'est le chien de Mickey, l'ami de Mickey c'est Dingo."
O'Neill: "Ah zut, je confond toujours. Merci Carter, heureusement que vous êtes là."
Carter: "De rien mon colonel."
Oupouaout: "Silence!"
Il semblait perdre patience.
Oupouaout: "Vous voulez jouer au plus fin avec moi, vous allez payer pour votre insolence!"
O'Neill: "Heu, je n'ai pas de liquide sur moi, vous acceptez les cartes de crédits?"
Oupouaout: "Jaffas, chok ma mol kek!"
O'Neill: "Les traveller's cheque?
Ils se saisirent de O'Neill et l'emmenèrent.
Daniel: "Où est-ce que vous l'emmenez?"
Oupouaout: "Ne soyez pas si impatient, votre tour viendra."
+++++++++++++++++++++++++++
Teal'c: "Nous sommes prêts à partir général Hammond."
Hammond: "Bien soyez prudent et ramenez-les nous."
Teal'c hocha la tête. Il se trouvait au bas de la rampe avec trois autres équipes SG.
Hammond: "La deuxième vague partira dans deux heures. Bonne chance."
Sans plus de cérémonie, les renforts traversèrent la porte. A peine arrivés de l'autre côté, les tirs fusèrent. Une troupe de jaffas gardait la porte. Les terriens étaient à découvert en sortant de la porte mais ils étaient plus nombreux. Très vite, il n'y eût plus aucun jaffa. Alors ils commencèrent doucement à se diriger vers la ville qu'ils pouvaient voir plus loin. Teal'c espérait qu'ils n'arriveraient pas trop tard pour leurs amis ou pour la Terre.
+++++++++++++++++++++++++++
La douleur recommença, vive, irradiant peu à peu tout son corps, s'insinuant dans chaque parcelle de son anatomie. Jack hurla de nouveau. Il ne savait plus depuis combien de temps il hurlait, il avait perdu la notion du temps. Tout ce qu'il savait c'est qu'il n'avait jamais eu aussi mal de tout sa vie, même pendant ses quatre mois d'emprisonnement en Irak. Le jaffa arrêta. Il profita de ce moment de répit pour essayer de reprendre ses esprits, en vain. Il avait encore mal bien sur, mais c'était une douleur sourde venant de ses nombreuses blessures, le genre de douleur à laquelle on s'habitue. Il entendit le bruit d'une porte, il n'eut pas la force de lever la tête mais, du coin de l'œil, il vit un jaffa venir parler avec Oupouaout. Jack aurait aimé entendre la conversation mais ses forces l'abandonnèrent et il sombra dans l'inconscience.
Jaffa: "Monseigneur, des troupes Tau'ri viennent d'arriver par le Chaapai, elles sont en ce moment dans les bois et avancent vers la ville."
Oupouaout: "Laissez-les venir et disposez un grand nombre de jaffas autour du Chaapai. Nous allons leur couper la retraite. Ils seront coincés et nous les éliminerons tous, ainsi ma victoire sera totale."
Jaffa: "Bien monseigneur. Et en ce qui concerne notre flotte?"
Oupouaout: "Attendons encore, nous avons tout le temps."
Le jaffa sortit, Oupouaout se tourna vers O'Neill.
Oupouaout: "Quant à celui-ci, ramenez le en cellule. Je finirai de m'occuper de lui plus tard."
+++++++++++++++++++++++++++
Mac: "Comment va-t-on sortir d'ici?"
Harm: "Il faudrait trouver un moyen d'attirer les gardes ici."
Daniel: "Et comment?"
Harm: "Et bien…quelqu'un aurait une idée?"
Carter: "Cela fait une bonne heure qu'ils ont emmené le colonel."
Daniel: "Ne vous inquiétez pas Sam, il en a vu d'autres."
La porte de la cellule s'ouvrit et les gardes jetèrent un Jack O'Neill inconscient. Carter se précipita vers lui.
Carter: "Mon colonel?…Il est inconscient, venez m'aider à le transporter sur cette paillasse."
Harm et Daniel l'aidèrent à porter le colonel. Ce dernier sembla refaire surface.
O'Neill: "Carter? C'est vous?"
Carter: "Oui mon colonel."
Daniel: "Ils vous ont salement amoché Jack."
O'Neill: "Non vous croyez?"
Carter: "Laissez moi regarder vos blessures mon colonel."
O'Neill: "D'accord, mais seulement si vous promettez de ne pas me mettre d'attelle."
Carter souriant: "Promis mon colonel."
Daniel ne comprit pas l'allusion mais cela faisait longtemps qu'il avait abandonné l'espoir de comprendre un jour ces deux-là.
Carter commença d'examiner le colonel. Au fur et à mesure de son examen, l'état alarmant du colonel lui apparut. Elle devina les tortures qu'il avait du subir et cette pensée la fit frissonner.
Carter: "Vous avez de multiples blessures ainsi qu'une épaule démise et certainement de nombreuses lésions internes. Vous avez besoin de soins et très vite."
+++++++++++++++++++++++++++
Jaffa: "Monseigneur, nos troupes n'arrivent pas à arrêter les Tau'ri, ils sont beaucoup plus forts que nous le pensions et la plus grande partie de notre effectif se trouve dans nos vaisseaux. Il vous faut partir."
Oupouaout: "Partir!?! Jamais! Eliminez les ou vous aurez à répondre de votre échec!"
Jaffa: "Bien monseigneur."
Oupouaout attendit que le jaffa soit sorti pour se diriger vers un autel dans un coin de la pièce. Il fit jouer un mécanisme secret et l'autel se déplaça révélant un escalier. Il descendit dans un couloir qui menait à une grande salle sans toit. Au milieu se trouvait un petit vaisseau. Oupouaout tapa quelque chose sur un clavier et une porte s'ouvrit.
Voix: "Je savais que je vous trouverais ici. Vous n'avez jamais été très courageux. Vous envoyez vos hommes se faire tuer pour couvrir votre fuite."
Oupouaout: "Qui es-tu?"
Homme: "Je suis un tok'râ."
Oupouaout: "Je pensais avoir éliminé tous ces sholva de ma flotte."
Homme: "Deux tok'râ ont bien été tués. L'un d'eux était mon frère."
Oupouaout: "Que veux-tu sholva?"
Homme: "Ta mort!"
Il tira deux coups de Zat'niktel puis s'approcha du corps.
Homme: "Tu auras eu la mort que tu méritais. Discrète, rapide et sans honneur."
Puis il tira un troisième coup afin de s'assurer qu'aucun jaffa ne pourrait le ressusciter à l'aide d'un sarcophage.
+++++++++++++++++++++++++++
O'Neill: "C'est dans ces moments là, lorsque je me retrouve enfermé dans une prison avec dehors un type qui veut détruire la Terre et une épaule démise que je regrette de ne pas avoir écouté ce que me disait ma mère."
Harm: "Qu'est-ce qu'elle vous disait?"
O'Neill: "Je sais pas j'ai pas écouté."
Cette fois-ci, Sam ne put s'empêcher de rire, quant aux autres, ils avaient l'air désespéré.
Mac: "Il est toujours comme ça?"
Daniel: "Ne vous plaignez pas, moi ça fait six ans que je le supporte."
Carter reprit son sérieux.
Carter: "Nous pourrions peut-être remettre cette épaule en place."
O'Neill: "Dîtes Carter c'est une blague? Car si c'est le cas on n'a pas le même humour!"
Carter: "Vous aurez très mal sur le coup mais après ça ira mieux. Et puis, si on veut se sortir d'ici, vous ne serez pas très efficace avec un bras en moins."
O'Neill: "Mouais…bon allez-y."
Carter: "Ne vous inquiétez pas mon colonel."
O'Neill: "Si vous remettez les épaules aussi bien que vous faîtes les attelles, j'ai tout lieu de m'inquiétez."
Carter: "Daniel venez m'aider."
Daniel se mit de l'autre côté du colonel.
Carter: "Je vais tirer d'un coup sec, tenez-le bien."
Daniel: "D'accord."
O'Neill: "Carter, attendez! Je vais compter jusqu'à trois et vous y allez, OK?"
Carter: "Bien mon colonel."
O'Neill: "1…2…"
Carter tira d'un coup sec. Un petit bruit lui confirma que l'épaule était bien remise. O'Neill lâcha un grognement sourd puis se mit à crier.
O'Neill: "J'avais dit à trois!"
Carter avec un petit sourire: "Ca c'est pour le coup de l'attelle."
Mac: "Chut, vous n'avez pas entendu quelque chose?"
O'Neill: "Si, c'est moi qui hurlais!"
Harm colla son oreille contre la porte.
Harm: "Mac a raison, quelqu'un vient."
Carter: "C'est peut-être notre seule chance. Mon colonel, faîtes semblant d'aller mal."
O'Neill: "Ce ne sera pas difficile."
La porte s'ouvrit doucement, un jaffa apparut, on pouvait voir sur son front une marque dorée représentant un serpent.
Daniel: "Teal'c!"
Teal'c: "Bonjour Daniel Jackson."
O'Neill: "Teal'c? Qu'est-ce que vous fichez ici?"
Teal'c: "Moi aussi je suis heureux de vous revoir O'Neill."
Harm: "Je serais partisan de filer d'ici le plus vite possible."
Carter: "Vous pouvez marcher mon colonel?"
O'Neill: "Mais oui."
Il essaya de se lever et n'évita la chute que grâce aux réflexes de Sam et Daniel.
O'Neill: "Heu finalement non."
Carter: "Tenez-vous à moi, je vais vous aider."
O'Neill: "Vous croyez vraiment que c'est le moment major?"
Carter: "Mon colonel, s'il vous plaît soyez un peu sérieux."
O'Neill: "D'accord, mais n'essayez pas d'en profiter major."
La petite troupe sortit de la cellule, Teal'c en tête. Les autres soldats gardaient les flancs, Harm, Mac et Daniel l'arrière grâce aux armes que leur avait donné Teal'c, quant à Sam, elle aidait le colonel.
Pour arriver jusqu'à la cellule, Teal'c et les renforts avaient du tuer bon nombre de jaffas dont les corps jonchaient les couloirs.
Harm: "Et bien dîtes moi, vous ne faîtes pas dans la dentelle vous."
Teal'c: "Dans une bataille il y a toujours des morts. Vous devriez vous réjouir de ne pas en faire partie."
Harm: "Trop aimable."
Daniel: "Apparemment vous n'en avez pas tué assez, regardez!"
Une troupe de jaffas apparut au bout du couloir. Dès qu'ils virent les terriens ils se mirent en position.
Teal'c: "A couvert!"
Ils ne se firent pas prier. Heureusement que l'architecture goa'ulds permettait de se protéger. Les M16 commencèrent à crépiter. Sam se trouvait dans un coin avec le colonel et bien qu'il essayait de le cacher, elle devina qu'il n'allait pas bien du tout.
Carter: "Ca ira mon colonel?"
O'Neill: "J'ai bien survécu à vos soins alors ce n'est pas une petite bande de jaffas qui aura raison de moi."
La bataille risquait de s'éterniser, chacun étant bien campé dans ses positions. Teal'c prit une grenade et la lança .Le peu de jaffas qui survécu battit en retraite.
O'Neill: "Bien joué Teal'c!"
Teal'c: "J'espère que l'on n'en rencontrera pas d'autres, c'était ma dernière grenade."
Heureusement pour eux ce ne fut pas le cas. Ce qui étonna un peu Harm.
Harm: "Nous n'avons pas croisé beaucoup de jaffas dans le palais, vous ne trouvez pas cela bizarre?"
Ils arrivèrent en vue de la porte.
Harm: "Laissez tomber j'ai ma réponse."
La porte était fortement gardée. Un nombre impressionnant de jaffas était disposé autour. Les terriens se cachèrent vite fait dans les bois pour ne pas se faire voir.
Daniel: "Et maintenant, est-ce que quelqu'un aurait une brillante idée?"
Teal'c: "le général Hammond doit envoyer des renforts dans exactement cinq minutes, nous serons alors en mesure d'attaquer."
Carter: "Mon colonel?"
Il n'avait pas râler depuis un moment ce qui était inhabituel. Elle alla vers lui, il était assis contre un arbre.
Carter: "Mon colonel?"
Pas de réponse, il était de nouveau inconscient. Elle l'examina.
Carter: "Son état est critique. Il souffre sûrement d'hémorragie interne. Il faut le ramener et vite."
Daniel: "Les renforts seront bientôt là."
Teal'c: "Nous profiterons de la diversion que va créer leur arriver pour attaquer. Les jaffa se retrouveront entre deux feux ce qui nous donnera l'avantage."
Sam savait qu'ils n'avaient pas le choix, qu'ils devaient attendre mais elle se faisait beaucoup de soucis pour le colonel, plus qu'elle ne devait. Mais elle ne pouvait pas s'en empêcher.
Teal'c: "Les renforts ne vont pas tarder, mettons-nous en position."
Ils se dispersèrent dans les bois, Sam resta auprès du colonel.
Soudain les chevrons de la porte se mirent à briller les uns après les autres et le vortex se forma. Les jaffas convergèrent vers le Chaapai attendant les nouveaux arrivants. Une quinzaine de soldats franchirent la porte. Ils furent tout de suite accueillis par les tirs ennemis mais ils s'y attendaient. Très rapidement, ils se déployèrent et commencèrent à riposter. Teal'c et les autres attaquèrent, les jaffas se retrouvèrent dans un étau avec des ennemis de chaque côté. Ils tombaient les uns après les autres et finirent par se rendre sentant que la bataille était perdue d'avance.
Le commandant de la deuxième vague, le major O'Connel, alla vers Teal'c.
Teal'c: "Merci major."
Major: "Pas de quoi, ce fut un plaisir. Alors, vous les avez retrouvés?"
Teal'c: "Oui, tous. Mais le colonel O'Neill est blessé, nous devons rentrer sans plus tarder."
Major: "Allez-y. Nous on reste ici pour faire le ménage."
Teal'c retourna à l'endroit où se trouvait le colonel et Carter. O'Neill était toujours inconscient et Sam commençait à paniquer. Teal'c le prit sur son épaule et se dirigea vers la porte, Daniel composa les coordonnées de la Terre. La porte s'ouvrit et ils la franchirent.
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ACTIVATION EXTERIEURE DE LA PORTE
Sergent: "C'est SG1 mon général."
Hammond: "Ouvrez l'iris."
SG1, Harm et Mac passèrent la porte, Teal'c avec le colonel sur l'épaule. Hammond vit tout de suite que quelque chose n'allait pas. Il prit le micro.
Hammond: "Une équipe médicale en salle d'embarquement."
Teal'c déposa O'Neill par terre, Sam se pencha sur lui.
Carter: "Je ne sens plus son pouls!"
L'équipe médicale arriva suivie du général Hammond.
Carter: "Janet, je ne sens plus son pouls!"
Janet: "Calmez-vous Sam et laissez-nous faire."
Sam s'écarta pour laisser passer l'équipe médicale.
Janet: "Mettez-le sur le brancard doucement, voilà. On y va!"
Ils quittèrent la salle, Janet était montée sur le brancard et avait entamé un massage cardiaque. Le reste de l'équipe et le général suivaient derrière. Ils arrivèrent à l'infirmerie.
Janet: "Bon, faîtes-lui 10mg d'adré et chargez le défibrillateur à 300."
Elle prit les palettes et les posa sur la poitrine du colonel.
Janet: "On dégage!"
O'Neill se cambra mais le tracé resta plat.
Janet: "Chargez à 350…On dégage!"
Le tracé restait obstinément plat et un son strident continu se faisait entendre.
Janet: "Chargez…On dégage!"
Toujours rien.
Janet: "Encore 10 d'adré, chargez à 400."
Sam avait du mal à retenir ses larmes, elle ne pouvait pas croire ce qui se passait, le colonel ne pouvait pas mourir .Il avait survécu à tant de chose, il ne pouvait pas partir comme ça.
Janet: "On dégage!"
Ils virent avec joie une activité sur le tracé et des bips joyeux résonnèrent. Pour Sam c'était le plus beau son qu'elle eût jamais entendu.
Janet: "Très bien, préparez le bloc opératoire on y va tout de suite."
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Cela faisait déjà cinq heures qu'ils attendaient devant le bloc et toujours pas de nouvelle du colonel. Tous étaient anxieux, même Teal'c, d'habitude si impassible, semblait extrêmement nerveux. Dans un coin, Jacob essayait de rassurer sa fille. Il savait ce que représentait le colonel à ses yeux, il n'était pas aveugle .Lui-même aimait bien Jack. Harm et Mac, qui pourtant ne le connaissaient pas depuis très longtemps, commençaient à l'apprécier. Malgré le fait que c'était un râleur invétéré, ils devaient tous reconnaître qu'il leur manquerait et que rien ne serait plus pareil sans lui et ses blagues.
Teal'c: "Sur Chulak, lorsqu'une personne est gravement blessée, nous entonnons des chants et sacrifions un jeune chevreuil pour l'aider à se rétablir."
Daniel: "Heu, je crois que l'on va se contenter de prier Teal'c."
Enfin Janet sorti du bloc. Ils étaient tous pendus à ses lèvres.
Janet: "Il souffrait de graves lésions internes et de multiples hémorragies mais il devrait s'en sortir."
Ce fut comme une vague de soulagement qui passa dans la pièce.
Carter: "Peut-on le voir?"
Janet: "Pas pour l'instant, il est encore inconscient et il a besoin de repos. Vous pourrez lui rendre visite demain."
Hammond: "Bien, maintenant que nous sommes tous rassurés, débriefing dans une heure."
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Le lendemain, ils se trouvaient tous devant la chambre du colonel, attendant le feu vert de Janet. Celle-ci entrouvrit la porte.
Janet: "Vous pouvez venir."
Ils entrèrent tout doucement. Le colonel était dans son lit, malgré les nombreux appareils auxquels il était branché et un air un peu pale, il affichait un grand sourire.
O'Neill: "Tout ce monde pour moi? Dîtes Docteur, j'espère que vous leur avez fait un tarif de groupe?"
Janet: "Comme vous pouvez le constater, il va beaucoup mieux et devrait être prêt pour le service après quelques jours de repos."
Tous avaient le sourire, il ne changerait jamais.
Carter: "Vous nous avez fait très peur mon colonel."
O'Neill: "Vraiment? Même à vous Daniel?"
Daniel: "Et bien…heu…"
O'Neill: "Avouez que je vous aurais manqué."
Daniel: "C'est vrai que je n'aurais plus eu personne avec qui me disputer."
Hammond: "Nous sommes tous très heureux de vous voir tirer d'affaire colonel."
O'Neill: "Merci mon général. Au fait, on leur a fichu une pâtée ou pas? J'ai manqué la fin du film."
Jacob: "Oupouaout est mort, sa flotte est allée se cacher dans un coin reculé de la galaxie, ses hommes doivent avoir peur des autres maîtres goa'ulds. Quant aux habitants de Demaq…"
O'Neill: "Laissez-moi deviner…les Démaquillants?"
Décidément, il était désespérant.
O'Neill: "Bah quoi, ça aurait pu…"
Jacob: "Donc les habitants de Demaq ont commencés à se rebeller quand ils ont appris la mort d'Oupouaout. Les quelques jaffa encore présents sur la planète se sont finalement ralliés à la population. Le peuple a retrouvé sa liberté."
O'Neill: "Si j'ai bien suivi, on a sauvé la Terre, encore une fois, éliminé un goa'uld et aider un peuple à se libérer. Mon général, tout ceci mérite bien quelques jours de vacances!"
Hammond: "Vous avez droit à une semaine."
O'Neill: "Parfait, les brochets m'attendent."
Janet: "Vous ne comptez pas aller pêcher tout de même?"
O'Neill: "Si, pourquoi?"
Janet: "Hors de question colonel, vous allez rester ici et vous reposer."
O'Neill: "Mais je peux aussi me reposer en pêchant."
Janet: "Désolée colonel, ordre du médecin."
O'Neill: "Quoi?!? Mon général?"
Hammond: "Si le docteur pense que vous devez rester à l'infirmerie, vous resterez à l'infirmerie."
Janet: "Bien, tout le monde sort maintenant, le colonel doit se reposer."
O'Neill: "Mon général, vous ne pouvez pas me faire ça? Teal'c? Daniel? Carter?"
Ils sortirent tous de la chambre, laissant le colonel à son sort.
Daniel: "Je me demande qui est le plus à plaindre, Jack ou Janet qui va devoir le supporter pendant toute une semaine?!?"
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L'amiral, Harm et Mac se trouvaient dans l'avion qui les ramenait à Washington.
Amiral: "Franchement, je me demande comment vous faîtes."
Harm: "Faîtes quoi, amiral?"
Amiral: "Je vous envoie sur une banale affaire de bizutage et vous vous retrouvez sur une autre planète menant des négociations avec un extraterrestre voulant détruire la Terre."
Harm: "Et bien, franchement, moi aussi amiral."