SACRILEGE ET CONSEQUENCES
AUTEUR : India
EMAIL : India@free.fr
DATE : écrit en octobre 2001 en France.
CATEGORIE : aventure, romance Sam/Jack.
RESUME : lors d’une mission d’exploration sur une planète chaude,
SG1 traverse une terre interdite….
ARCHIVE : Je serai très heureuse que ce fanfic soit diffusée sur d’autres sites, merci de m’en informer si vous vous en servez.
DISCLAIMER : les personnages présents dans ce fanfic sont la propriété de la MGM et de la SHOWTIME. Je ne suis pas payée pour cette fan fic que j’ai écrit pour le plaisir.
NOTE DE L’AUTEUR : c’est ma deuxième fanfic, j’attends vos commentaires avec impatience.
SALLE DE BRIEFING . 6h45.
Sam, Daniel et Teal’c étaient installés autour de la table et discutaient. Le briefing devait commencer dans 15 minutes et, ni Jack ni le général Hammond n’étaient arrivés.
Daniel : je suis certain que Jack va encore être en retard COMME d’habitude et il aura encore une bonne excuse COMME d’habitude.
Sam : soyez indulgent, de toute façon on s’y est habitué depuis le temps qu’on travaille ensemble.
Daniel : c’est pas une raison, on va encore devoir l’attendre et répéter ce qui a été dit .
Sam : de toute façon il est 6h50, il est pas encore en retard alors arrêtez d’être mauvaise langue.
Daniel : vous ne le défendez pas autant quand il est présent (Sam commença à rougir). Si vous avez autant confiance en lui, on n’a qu’à parier : 50 dollars qu’il est pas là à 7h00 et en plus celui qui perd fera la cuisine pour tout le monde pendant toute la prochaine mission.
Sam (se sentant piégée) : c’est d’accord.
Daniel : marché conclu. Teal’c vous voulez parier aussi ?
Teal’c : non merci Daniel Jackson. De toute façon, j’ai déjà gagné puisque ce n’est pas moi qui m’occuperai de la nourriture pendant la prochaine mission.
Sam et Daniel étaient toujours impressionnés par le calme de Teal’c et sa capacité à toujours raisonner comme si sa vie en dépendait. A ce moment le général Hammond entra dans la pièce.
Hammond : bonjours messieurs, major ! Le colonel O’neill est encore en retard !
Daniel : pas encore, il est 6h58.
Au même moment, Jack entra tout essoufflé dans la pièce, les salua et alla s’asseoir à sa place.
Daniel (entre ses dents) : c’est pas vrai, il a justement choisi aujourd’hui pour être pile à l’heure.
Sam fit un grand sourire pour saluer le colonel O’neill qui en fut ravi car il adorait commencer un briefing en voyant ce superbe sourire.
Hammond : Hier, nous avons envoyé une sonde sur P2X543. Major, que pouvez-vous nous dire ?
Sam : cette planète est un peu différente de la nôtre, elle a deux soleils rouges et la température est très élevée, environ 35° à l’ombre. Excepté cela, elle n’a rien de très remarquable.
Daniel : savez-vous pourquoi, il y a deux soleils rouges ?
Sam : c’est dû aux rayons….
Jack : arhh, est ce que cela à un quelconque intérêt pour la mission ?
Sam : en fait …pas vraiment..
Jack : bon alors on va passer sur l’explication et se contenter de les regarder ça sera aussi bien. Daniel, évitez de poser ce genre de question s’il vous plait sinon vous allez m’achever de grand matin.
Daniel : d’accord. J’aurai quand même une autre question : y-a-t-il des habitations ?
Sam : il semble qu’il y ait des maisons à 15 km au nord de la porte.
Jack : des goa’ulds ?
Sam : pas de traces visibles.
Hammond : vous partirez dans une heure en mission de reconnaissance. Tachez de voir s’il y a des choses intéressantes et contactez la population locale pour voir s’ils sont hostiles ou pas. Des questions ?
Tous : non.
Hammond : rompez !
Le général sortit et SG1 se dirigea vers les vestiaires.
DANS LE COULOIR
Daniel : Sam, est-ce que vous pourriez arrêter de sourire, ça m’énerve beaucoup. Tenez vos 50 dollars (lui tendant le billet) mais arrêtez de sourire.
Teal’c : et les repas ?
Daniel : merci de me le rappeler, je m’en occuperai pendant toute la mission.
Jack : c’est vrai ?
Daniel : oui, c’est vrai. Pourquoi vous étiez à l’heure ce matin ?
Jack (souriant) : pour changer un peu.
Ils arrivèrent aux vestiaires et prirent ce dont ils avaient besoin. Teal’c et Sam sortirent les premiers.
Daniel (énervé) : je peux savoir ce qui vous fait autant rire ?
Jack : c’est vous. En fait ce matin, j’étais hyper en retard, je suis arrivé à la base à 6h40 et en allant me changer je suis passer par la salle de briefing et j’ai entendu vos paris, c’est pour ça que j’ai couru comme un malade pour être pile à l’heure et pas arriver avec 10 minutes de retard comme d’habitude. J’ai fait un sacré effort (éclatant de rire). Rien que pour vous voir faire les repas.
Daniel : ça c’est très drôle et en plus j’ai perdu 50 dollars. (voulant le calmer) En fait, je me demande si vous vouliez que JE perde ou qu’ELLE gagne ? En tout je peux dire que Sam vous a bien défendu.
Jack : alors là, si j’étais vous j’entrerai pas sur ce terrain miné, ça pourrait exploser.
Daniel : enfin, je suis pas stupide, entre ses sourires et vos regards qui la déshabille faudrait être aveugle pour rien voir.
Jack (mal à l’aise) : Bon, le général nous attends alors dépêchez-vous (il se leva et sortit).
Daniel était content de son effet et le suivit jusqu’à la porte qu’ils traversèrent avec les deux autres membres de l’équipe.
P2X543
Jack : effectivement, il fait pas froid. On a bien fait de mettre des shorts et tee-shirts. Remarquez ça nous change de ces affreuses planètes froides. Carter, vous faites vos expériences, Daniel, vous cherchez vos pierres et Teal’c et moi on vous regarde et on bronze.
Teal’c : O’neill, je crois qu’on devrait….
O’neill : Teal’c, un jour faudra vraiment apprendre à plaisanter. On va vérifier s’il y des traces de goa’ulds que la sonde n’aurait pas vu. Allez, chacun va de son coté et on se retrouve ici dans deux heures. Au fait, n’oubliez pas la crème solaire sinon vous allez griller.
Daniel : oui papa !
Sam et Daniel s’éloignèrent pour vérifier si la planète avait des particularités pendant que Jack et Teal’c scrutaient les alentours de la porte à la recherche de signe goa’uld.
2 heures plus tard.
Daniel : j’ai rien trouvé d’intéressant.
Sam : moi non plus, rien de plus que sur terre.
Jack : la sonde était juste, je pense que les goa’ulds ne sont jamais venus ici.
Ils commençaient à s’éloigner de la porte.
Jack : je crois que pour le moment on va chercher un coin à l’ombre et manger.
Daniel : on part pas pour le village ?
Jack : faut attendre, on va pas marcher 15 km sous deux soleils de plomb, on va complètement se déshydrater, d’ailleurs y’a pas l’air d’avoir beaucoup de points d’eau ici.(pause) Dites donc, vous essayez pas de passer à travers la corvée de repas.
Daniel (souriant) : non, y’a pas de problème. J’espère juste que je vais pas vous empoisonner, par accident.
Jack : Teal’c, vous goûterez tout avant moi, vous êtes le plus coriace et junior vous protégera si Daniel veut m’empoisonner.
Teal’c : je ne crois Daniel Jackson capable de cela O’neill.
Daniel : c’est de l’humour terrien Teal’c, ne vous inquiétez pas.
Tout en discutant, ils virent une grotte et y entrèrent pour manger et se reposer avant de repartir : en effet, ils n’étaient pas habitués à des températures aussi hautes et excepté Teal’c, les autres commençaient à être fatigués. Après deux heures de repos et un repas préparé par Daniel, ils décidèrent de continuer leur route vers le nord : ils suivaient le chemin, qui d’après la sonde, devait les amener au village.
Au bout de 10 kms.
Jack : finalement, ça fait quand même un peu chaud. On va s’arrêter quelques minutes.
Daniel : c’est pas de refus, j’ai l’impression de bouillir.
Tous s’assirent près d’un arbre.
Jack (regardant Sam) : Carter, quand je parlais de crème soleil, c’était pas des blagues. Vous être en train de changer de couleur.
Sam : je sais, j’en ai déjà mis. En général, le soleil et moi, on est pas très copains alors deux, n’en parlons même pas.
Jack : en tout cas…
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que des cris se firent entendre et avant qu’ils n’aient pu réagir des armes étaient pointées sur leurs têtes par un groupe qui ressemblait à un commando.
Jack : Daniel ?
Daniel : nous sommes des explorateurs pacifiques, nous ne…
Homme n°1 : Silence ! Ne bougez pas !
Voyant leur infériorité numérique, Jack fit signe aux autres de lâcher leurs armes. Il n’aimait pas la situation mais il ne voulait pas prendre de risque pour rien. Il préférait attendre la bonne occasion et savait parfaitement que les autres feraient de même. Le groupe d’hommes les placèrent autour d’eux et les obligèrent à parcourir les 5 derniers kilomètres. Ils arrivèrent dans le village repéré par la sonde.
AU VILLAGE
Jack : est-ce qu’on pourrait voir votre chef ?
Homme n°1 : j’ai dit silence ! (il asséna un violent coup de poing à Jack)
Les hommes les firent avancer et entrer dans une petite cabane en bois au milieu du village.
Daniel : ça va ?
Jack : j’ai déjà connu mieux mais ça ira avec les goa’ulds je suis entraîné. Daniel, qu’est-ce que ce village vous inspire ?
Daniel : il me paraît relativement proche des nôtres, des bâtiments en briques, en béton, des routes goudronnées. D’un point de vu architectural ils nous ressemblent ; en plus ils ont de sacrées armes. Je pense qu’ils sont assez évolués.
Jack : Ouais, en tout cas chez nous, y’a pas de cabane en bois pour mettre des prisonniers dont on ne sait rien. J’aimerai bien savoir ce qu’ils vont nous faire.
Sam : j’espère qu’ils vont pas nous laisser ici trop longtemps.
Jack : j’ose demander pourquoi.
Sam : vu la superficie et vu qu’il n’y a pas d’ouverture, la température va très vite augmenter et l’air va manquer.
Jack : ouais et vu le verrou, on peut pas faire grand chose. En plus, vu leurs armes, ils rigolent pas.
Daniel : ça fait vraiment chaud.
Jack : on a tous intérêt à s’asseoir et rester le plus calme possible. Teal’c, si vous pouviez entrer en phase de méditation ça nous permettrait de gagner un peu d’oxygène.
Teal’c : d’accord O’Neill. (il se mit aussitôt en position)
Ils s’appuyèrent contre la paroi et essayèrent de se détendre au maximum. Au bout de cinq heures, ils avaient tous l’impression de suffoquer excepté Teal’c. Sam fut la première à ressentir le manque d’air et tomba peu à peu dans l’inconscience. Jack la prit par les épaules et le cou et l’allongea sur le sol puis il se rassit à sa place ruisselant de sueur.
Daniel (difficilement) : j’espère que vous serez aussi délicat avec moi !
Jack : vous attendez les situations extrêmes pour devenir drôle ! Là franchement, c’est pas le moment ! Vaut mieux économiser l’énergie.
Une heure plus tard , la porte s’ouvrit enfin. Jack aida Daniel à se relever et à sortir. Teal’c sortit de son état de transe et souleva Sam pour l’amener dehors. Un groupe armé les entourait toujours mais ils étaient trop occupés à respirer correctement pour s’en soucier.
Homme n°1 : allez debout !
Jack : je me demande si les autres savent parler ?
Daniel (entre ses dents) : Jack, pas de provocation, on n’en a pas besoin.
Homme n°1 (les poussant): avancez plus vite !
Ils furent tous quatre amenés une estrade publique surmontée d’un préau où se tenaient aussi plusieurs hommes masqués. L’un d’eux ordonna qu’ils soient menottés ce qui fut fait.
Jack : Daniel, c’est à vous de jouer.
Daniel : messieurs, nous sommes des explorateurs pacifiques et nous ne vous voulons aucun mal, que nous reprochez nous au juste ?
Un des homme en noir : étrangers, je me nomme Bossac et je suis le premium de ce territoire.
Jack : premium ?
Daniel : chef.
Bossac : silence ! Vous avez violé un territoire sacré et pour cela nous vous condamnons.
Daniel : attendez, quel territoire ?
Bossac : personne n’a le droit de se situer à moins d’un kilomètre de l’anneau de fer. Mes hommes vous ont vus sur cette terre et c’est pour cela que vous avez été arrêtés.
Daniel : nous avons traversé la porte des étoiles, nous sommez désolés mais nous ne savions pas que cette terre était interdite.
Bossac : vous avez commis un sacrilège même si vous ignoriez ce que vous faisiez. La terre autour de l’anneau est sacrée, c’est un sol religieux et seul le grand prêtre peut donner l’autorisation d’y aller pour une cérémonie.
Jack (énervé) : mais enfin, on pouvait pas savoir !
Bossac : mes compagnons et moi vous avons jugé et vous êtes tous condamnés à la peine du pendu. Ne cherchez pas à discuter, cette sanction prend effet immédiatement ! (se tournant vers la foule) Après délibération du conseil de la ville, les étrangers ont été condamnés à la peine du pendu pour s’être introduit sur notre terre sacrée.
La foule : hourra !
Jack : c’est pas vrai, moi qui croyait qu’ils étaient évolués et bien je peux dire que j’avais tort. Au fait, c’est quoi ce truc du pendu ?
Daniel : j’en sais rien.
Bossac (se tournant vers l’homme n°1) : Yake, tes hommes et toi vous les attachez à la poutre et les surveillez.
Yake : si l’un de vous bouge ou résiste je le descends sur le champs.
Yake les aligna sous la poutre et plaça leurs menottes dans des crochets au-dessus de leur tête. Il fit signe à deux de ses hommes de se mettre en faction devant l’estrade puis descendit et appuya sur un bouton : à ce moment, le sol de l’estrade tomba et SG1 se retrouva les pieds dans le vide.
Jack (hurlant) : non, mais vous allez pas nous laisser comme ça, on va crever de chaud.
Yake : vous avez été condamnés alors économisez vos forces.
Daniel : combien de temps allons-nous rester là ?
Yake : d’après nos lois, jusqu’à ce que l’un de vous meurt. Il représentera le sacrifice pour expier votre faute (sur ces mots, il s’éloigna).
L’équipe SG1 pouvait enfin parler librement bien que deux gardes les surveillaient.
Jack : Vu la situation, je crois qu’on doit trouver une solution assez rapidement, on va pas attendre sans rien faire. Teal’c, Carter, vous avez quelque chose à dire, on vous a pas entendus depuis la cabane en bois.
Teal’c : nous pourrons dire au général Hammond qu’ils sont hostiles !
Jack (grimaçant) : merci Teal’c, Carter, quelque chose à ajouter ?
Sam : avec les deux soleils, je crois que même pendant ce qui est la nuit pour nous, la température va rester le même. Il doit quasiment pas y avoir de nuit ici. C’est déjà 22h et ils sont toujours présents.
Jack : tâchez d’être un peu plus optimiste tous les deux ça vous ferait pas de mal. Daniel, à votre avis, y’a un moyen de négocier ?
Daniel : je pense que ça va être difficile ; il semble que leur religion soit en parti basée sur la surface autour de la porte et on est passé sur leur sol sacré.
Jack (énervé) : on peut discuter ou pas ?
Daniel : je crois pas.
Jack : est-ce que l’un de vous a une idée brillante ?
Daniel : c’est vous qu’on suit d’habitude même si vos plans sont pas très élaborés.
Jack : je ne suis pas d’accord avec les termes " pas très élaborés " et sachez que pour le moment je n’ai aucune idée, toute façon, ça fait trop chaud pour me concentrer.
Sam : j’ai une idée mais on peut pas le faire maintenant.
Jack : je savais bien qu’on pouvait vous faire confiance pour trouver quelque chose. On vous écoute.
Sam : tout à l’heure, pendant que vous discutiez avec Bossac, j’ai entendu les gens qui parlaient devant l’estrade, ils disaient que demain matin à 8h le grand prêtre fera une cérémonie. Vu comme ils ont l’air d’y tenir, je suis sûre qu’ils vont tous y aller même les gardes et ce sera le bon moment pour s’échapper.
Daniel : heu… comment on se détache ?
Sam : par le système du cochon pendu.
Jack : ça pourrait marcher.
Daniel : c’est quoi le système du cochon pendu ?
Jack : pour une fois que je sais quelque chose que Daniel ignore. C’est un jour à marquer d’une croix blanche. Carter, expliquez lui ?
Sam : vous tirez sur les bras pour attraper la poutre comme ça vous avez un appui. Après vous relevez les jambes sur la poutre comme pour faire le cochon pendu puis vous basculez la tête en bas donc c’est vos genoux qui supportent tout votre poids et vous pouvez ainsi décoincer les menottes. Après y’a plus qu’à reposer les mains sur la poutre et vous laisser tomber.
Daniel : c’est clair mais si on attend demain matin ça veut dire encore dix heures et ça va pas être évident physiquement.
Jack : c’est vrai mais je pense que c’est faisable et de toute façon on a pas le choix , ce sera sans doute notre seule chance. On va pas attendre gentiment que l’un de nous meurt pour que les autres repartent.
Sam : par contre, y’a un problème.
Jack : j’en étais sûr. Allez-y expliquer !
Sam : si le prêtre fait la cérémonie, ils vont tous être sur la terre près de la porte et après, ils vont utiliser le sentier pour revenir ce qui veut dire qu’il va falloir passer par un autre chemin pour retourner à la porte et prier pour que la cérémonie ne s’éternise pas sinon on pourra pas y accéder. On aura intérêt à faire très attention car Yake et ses hommes ont l’air de surveiller la zone puisqu’ils nous ont vu ce matin donc on devra être sur nos gardes. Cependant si on arrive à rentrer dans la zone sacrée on devrait être tranquille puisque eux n’ont pas le droit d’y aller.
Jack : je vous en prie, faites des phrase moins longues à suivre, mais vous avez raison on aura intérêt à être prudents parce que s’ils nous rattrapent, c’est pas par les mains qu’ils vont nous pendre.
Daniel : vous avez réussi à suivre tout ce qu’elle a dit depuis qu’on est pendu sans décrocher, vous être vraiment en grande forme.
Jack : pas la peine d’insister là dessus, de plus, je vous ferai remarquer qu’elle n’a utilisé aucun terme scientifique. En tout cas on a intérêt à suivre ce plan à la lettre. Mais pour le moment, c’est comme dans la cabane, on se détend et on attend demain matin. (pause) Faut tenir alors le mieux est d’essayer de dormir un moment, ça fera passer le temps plus vite.
Ils avaient mal aux bras et les soleils leur avaient brûlé la peau mais la longue marche, la forte température et l’enfermement dans la cabane les avaient fatigués : ils sentaient le sommeil les envahir et, suivant les ordres de Jack, ils ne résistèrent pas et commencèrent à dormir.
6 heures plus tard
Daniel commençait à émerger.
Jack : alors, c’est presque aussi confortable qu’un lit n’est-ce pas ?
Daniel (baillant) : ouais, sauf que j’aimerai bien sentir mes bras.
Jack : vous inquiétez pas, je suis sûr qu’ils ont grandi.
Daniel : depuis combien de temps on est là ?
Jack : d’après ma montre, 6 heures.
Teal’c (ouvrant les yeux) : le major Carter avait raison, la température ne baisse pas et il fait de nouveau jour alors qu’il n’y a quasiment pas eu de nuit.
Daniel (regardant Sam) : en tout cas, ça n’a pas l’air de la déranger pour dormir.
Jack : toute façon, on a rien à faire alors autant la laisser dormir tranquille.
Daniel (riant) : il est mignon , vous inquiétez pas, on va pas la réveiller.
Jack (menaçant) : arrêtez ça ou c’est pas le soleil qui va vous tuer.
Teal’c : colonel O’neill, vous êtes attaché.
Jack : je sais Teal’c mais j’utiliserai mes pieds faites moi confiance. (pause) Trêve de plaisanteries, faut tenir encore quatre heures, on crève de faim, de soif et on est écarlate. C’est dingue, on pourrait croire que le préau nous protège des soleils mais c’est encore pire, la chaleur devient insupportable.
Daniel : je sais, je commence à avoir la tête qui tourne.
Teal’c : je pense que vous devriez vous taire et gardez les yeux fermés, les soleils vous fatigueront moins.
Jack : vous avez raison, on va suivre vos conseils.
Ils restèrent immobiles et silencieux pendant encore 3h30 ce qui demanda un grand effort à Jack.
Teal’c : colonel O’neill, il va bientôt falloir agir.
Jack : c’est vrai (haussant le ton) Daniel, Carter, ouvrez les yeux !
Ils furent bientôt tous réveillés.
Jack : bon maintenant qu’on s’est bien reposé, on va penser à se tirer d’ici.
Sam : colonel, on va avoir un problème pour mettre le plan en place.
Jack : pourquoi ?
Sam : après avoir dormi dans cette position, j’ai l’impression d’être complètement courbaturée et je crois pas que je puisse attraper la poutre. Et vous ?
Jack : j’avoue que ça va être aussi difficile pour moi.
Teal’c : ne vous inquiétez pas O’neill, j’ai suffisamment de force pour me détacher comme l’a expliqué le major Carter, ensuite je vous descendrai.
Jack : OK, c’est rassurant, y’a plus qu’à attendre qu’ils partent pour leur cérémonie religieuse.
A ce moment, les alarmes du village retentirent et tous les habitants se dirigèrent vers le sentier et commencèrent à descendre.
Jack : j’en reviens pas, ils laissent les prisonniers tous seuls pour aller assister à une messe. Si on faisait un truc pareil, on passerait directement en cour martiale.
Daniel : c’est intéressant de voir à quel point la religion à l’air de compter, en plus, ils ont l’air de tous y adhérer sans exception, c’est impressionnant.
Jack : ouais et bien, on a pas vraiment le temps de l’étudier. Teal’c, tout repose sur vous.
Teal’c, après quelques contorsions, se retrouva sur le sol. Ensuite, il aida les autres qui furent contents d’être de nouveau sur les jambes bien qu’ils aient, au début, un peu de mal à tenir en équilibre.
Jack : est-ce que quelqu’un a vu où ils ont mis nos affaires ?
Les autres : non.
Jack : on a pas le temps de tout fouiller, on s’enfuit et on réfléchira après à une solution pour se faire ouvrir l’iris.
Daniel : on pourra passer par P3X368, Buck et ses hommes nous aideront, on utilisera leur signal.
Jack : eux, ils sont peut-être loin d’être aussi évolués que nous mais au moins ils n’ont de terre sacrée autour de la porte. Ca fait un problème de régler alors maintenant on y va. Teal’c, vous passez devant et attention, on prend pas le même chemin qu’hier.
Ils commencèrent à s’éloigner du village et rentrèrent dans une forêt.
DANS LA FORET
Jack : tant mieux, un peu d’ombre, ça nous fera du bien.
Depuis une heure, ils avançaient silencieusement, ils avaient du mal à supporter la chaleur et le terrain devenait de plus en plus difficile à aborder. Tout à coup, un bruit strident se fit entendre.
Jack : je crois qu’ils viennent de voir notre absence et en plus, avec une sirène pareil on peut être sûr que tout le monde est au courant dans un rayon de 20 km et on a intérêt à accélérer. Carter, depuis combien de kilomètres on marche ?
Sam (écarlate) : environ 4 km.
Jack : que ça !
Sam : on avance pas très vite et avec un terrain pareil, on va mettre beaucoup de temps pour arriver à la porte.
Ils marchèrent péniblement encore 2 km lorsque Teal’c marcha sur une pierre plate et qu’un déclic se fit entendre.
Jack/Sam : STOP !
Teal’c et Daniel s’immobilisèrent.
Jack : vu le déclic qu’on vient d’entendre, je dirais que si l’un d’entre nous bouge, il va exploser. Teal’c, je crois que c’est vous.
Teal’c : qu’est-ce que c’est ?
Sam : on dirait une sorte de bombe antipersonnelle mais c’est pas tout à fait le même déclic.
Jack : une solution ?
Sam (enlevant la terre autour de la bombe) : je crois que c’est un système assez simple. Il faut trouver quelque chose pour bloquer la bombe dans cette position pendant que Teal’c enlèvera son pied. Je crois que des pierres feraient l’affaire si elles sont suffisamment lourdes.
Jack amena une grosse pierre.
Sam : Teal’c, vous allez enlever votre pied et je fais contre-poids en plaçant mes mains aux même moment sur la bombe, ensuite colonel, on fait la même manœuvre en mettant la pierre.
Jack : pourquoi on met pas directement la pierre ?
Sam (irritée) : problème de masse et de physique, vous voulez les détails ?
Jack : c’est pas peine, je vous fait confiance.
Sam : je vais compter deux fois de suite jusqu’à quatre, au premier quatre, Teal’c vous vous poussez et au deuxième, colonel vous mettez la pierre. Prêt ?
Teal’c/Jack : oui.
Ils effectuèrent les manœuvres rapidement et avec précision ce qui leur permit à tous de se dégager sans être tuer.
Jack : waou ! J’aurai jamais cru que ma tension nerveuse pouvait monter aussi haut en si peu de temps.
Teal’c : merci colonel O’Neill, major Carter.
Jack (sarcastique) : oh, de rien, c’était tellement simple. En tout cas, faites tous attention où vous mettez les pieds, je suis certain qu’il y a plein d’autres pièges du même genre.
Daniel (reprenant le marche) : c’est dommage qu’ils nous aient condamnés parce que je suis sûr qu’ils sont au moins aussi évolués que nous et ils auraient pu être de bons alliés si…..(un sifflement se fit entendre).
Sam (plongeant devant lui) : non !
Avant qu’ils n’aient pu réaliser ce qui se passait, Sam était allongée sur le sol.
Jack (s’approchant d’elle en courant) : Carter, qu’est-ce qui se passe ?
Sam (grimaçant) : ma jambe, j’ai très mal !
Elle était pliée sur elle-même et flot de sang coulait le long de sa jambe.
Jack : Teal’c, aidez-moi, mettez la sur le dos.
Il enleva sa main pour voir ce qui la faisait autant souffrir : trois fléchettes de 1 cm de diamètre lui traversait la jambe de part en part au genou, au mollet et à la cheville.
Jack (s’essuyant le front) : Teal’c avancez, faites attention par terre et trouvez un endroit où on peut se cacher, Daniel, trouvez moi des morceaux de bois longs et réguliers, moi je transporte Carter. (se tournant vers Sam) : Carter, je sais que vous allez souffrir mais il faut que je vous soulève on peut pas rester ici pour vous soigner.
Sam ne répondit pas, elle se mordait fortement les lèvres pour éviter de crier. Teal’c revint au bout de 15 minutes et indiqua un endroit à Jack où ils ne seraient pas visibles : il s’agissait d’une petite grotte dont l’entrée était presque cachée par de nombreux branchages et arbres. Daniel les suivit les bras chargés de bouts de bois.
Teal’c : allez-y, avant d’entrer, je vais chercher de l’eau, j’en ai vu un peu plus bas. Il n’y en a pas beaucoup sur cette planète mais pour une fois, on a de la chance. Je vais la mettre dans un fond de bocal que j’ai trouvé, des villageois ont dû l’oublier la dernière fois qu’ils sont venus.
Daniel et Jack entrèrent et il posa Sam à terre. Tout le sang qui n’arrêtait pas de couler faisait paniquer Jack mais il ne voulait pas que Sam s’en aperçoive : en tant que militaire, il avait déjà vu des blessures telles que celles-là, il avait même appris à les soigner mais cela était théorique et il n’était pas certain d’y arriver, de plus, le fait que ce soit Sam le perturbait encore plus.
Jack : Carter, essayez de rester éveiller.
Sam : qu’est-ce que vous voulez faire ?
Jack (d’un ton sûr de lui) : il faut que je retire les fléchettes sinon vous risquez l’infection. Ensuite, je compresserai les blessures pour éviter l’hémorragie et je vous mettrai une attelle pour que votre jambe ne prenne pas une mauvaise position surtout pour le genou.
Sam : non, on devrait partir maintenant, sinon ils risquent de …
Jack : et faire 10 km comme ça ? C’est hors de question, c’est moi le colonel et c’est moi qui donne les ordres. On reste ici sinon vous risquez de faire une hémorragie.
Sam ne répondit rien, elle avait beaucoup trop mal pour tenter de résister. Teal’c entra dans la grotte . Jack, faisant discrètement signe à Daniel, alla à sa rencontre.
Teal’c : ça y est O’neill, j’ai l’eau.
Jack (à voix basse) : merci Teal’c. Maintenant, va falloir la soigner et je vais avoir besoin de votre aide à tous les deux.
Daniel : on vous écoute.
Jack : je vais enlever les fléchettes et la douleur va être très dure à supporter pour Sam, vous devrez l’immobiliser car si elle bouge, je risque de la blesser encore plus. Daniel, vous lui maintiendrez les épaules au sol pour la plaquer sur le dos. Teal’c, vous allez lui bloquer la cuisse, il faut absolument que sa jambe ne bouge pas même quand je vais la toucher et ça va être très difficile.
Teal’c : elle ne bougera pas.
Jack : attendez 5 minutes, je veux lui parler seul à seul. Daniel, allez nettoyer les bouts de bois dans la rivière pendant ce temps, enlevez toutes les saletés autour, je sais que c’est pas génial mais faut faire avec les moyens du bord.
Il s’approcha de Sam.
Jack (lui parlant doucement) : Sam, on va enlever ces foutues fléchettes. Ca va faire très mal, j’ai pas besoin de vous mentir, vous le savez. On n’a pas le choix, faut passer par ce mauvais moment, d’accord (il lui caressa le front). Ca va ?
Sam : j’ai la tête qui tourne, je sens que ma jambe est en feu, j’ai tellement mal….
Jack : je sais mais ça va aller, on va y arriver.
Teal’c et Daniel s’approchèrent. Jack enleva son tee-shirt et le déchira en lanières.
Jack : on va s’en servir pour l’attelle et pour compresser les blessures.
Il prit un bout de bois et le tendit à Sam qui le mis entre ses dents : c’était la seule solution pour coincer sa langue et, en même temps, éviter de hurler et d’alerter leurs poursuivants. Daniel et Teal’c se mirent en position. Jack débuta sa délicate manipulation : il enleva la sang pour mieux voir les blessures et Sam se mit à trembler de façon incontrôlable.
Jack : nom de Dieu, bloquez la, faut pas qu’elle bouge!
Teal’c : c’est bon, allez-y O’neill, sa jambe est totalement bloquée.
Jack commença à retirer la fléchette traversant la cheville. Il se concentrait pour être le plus rapide et efficace possible en essayant d’ignorer les hurlements étouffés de Sam. Il compressa ensuite la plaie avec un bandage serré et recommença la manœuvre avec les deux autres fléchettes. Tout à coup, il releva la tête car le silence envahissait la grotte : Sam s’était évanouie.
Jack : c’est peut-être mieux comme ça, au moins, elle souffrira moins pendant quelques minutes. Je vais mettre l’attelle.
Il mit trois bout de bois autour de sa jambe et les accrocha avec les lanières du tee-shirt.
Jack : j’ai fini, vous pouvez la lâcher.
Ils purent tous lâcher la pression qu’ils exerçaient sur elle et Daniel enleva aussi le bâton entre ses dents.
Jack (regardant ses mains) : Je veux d’abord enlever tout ce sang et après on verra ce qu’on fait.
Il alla à la rivière et revint.
Daniel : Jack, elle est bouillante, elle a toujours pas repris connaissance…
Teal’c : en plus, elle a perdu beaucoup de sang et elle est vraiment blanche.
Jack : je sais tout ça, mais pour le moment, je pense que le mieux est de voir comment elle va réagir quand elle reprendra connaissance et à mon avis ça va pas tarder.
Daniel : Jack, vous êtes sûr que ça, vous êtes presque aussi blanc qu’elle.
Jack (s’asseyant par terre) : oui, oui, c’est bon mais j’ai vraiment cru que j’allai pas y arriver. J’espère que j’ai fait ce qu’il fallait, j’en suis même pas certain moi-même.
Daniel : moi, j’en suis certain. Toute façon, on pouvait pas continuer comme ça.
Sam commença à remuer et tous accoururent près d’elle.
Jack : ne cherchez pas à bouger.
Sam (doucement) : aidez-moi à m’asseoir contre le mur, je serai mieux positionner.
Teal’c l’aida à se mettre dos au mur.
Jack : on en est au même point qu’hier à midi : avec cette chaleur et le nombres de kilomètres qu’il reste, ce serait suicidaire de sortir maintenant, faut attendre à nouveau deux heures.
Teal’c : très bien.
Jack : Daniel, j’aurai besoin de votre tee-shirt et Teal’c, il faudrait sortir me chercher deux branches résistantes pour faire une civière. Faites attention au sol et à Yake et ses homme
Teal’c : j’y vais.
Daniel : je vais avec vous. En même temps on ira effacer toutes les traces de sang à l’extérieur.
Ils sortirent tous les deux et Jack s’assit près de Sam.
Jack : votre jambe ?
Sam : des moments, ce ne sont que des picotements mais quelques minutes plus tard, j’ai l’impression d’avoir la jambe complètement broyée…(elle tourna la tête du coté opposé à Jack)
Jack : qu’est-ce qui se passe ? (il l’obligea à le regarder de nouveau en passant sa main derrière son cou)
Sam : j’ai perdu beaucoup trop de sang et je sens la fièvre qui monte. Ca veut dire que je vais mourir, j’arriverai jamais jusqu’à la porte, c’est pas la peine de se raconter des histoires.
Jack (la regardant dans les yeux) : vous n’allez pas mourir, on va tous retourner sur Terre et Janet s’occupera bien de vous mais en attendant, il va falloir tenir bon parce que je compte pas vous laissez mourir comme ça.
Sam (se sentant réconfortée) : vous êtes toujours plus optimiste que moi.
Jack : heureusement.
Sam était fatiguée et préféra arrêter de parler. Elle s’endormait doucement et trouva la bonne position en laissant sa tête contre l’épaule de Jack. Ce dernier resta immobile de peur de la réveiller. Il sentait sa joue bouillante : il avait très peur que sa jambe soit infectée et que cela se répercute sur tout le corps provocant une issue fatale. Il aimait la sentir près de lui mais aurait préféré que cela soit dans d’autres circonstances. Il aurait tellement aimé lui dévoiler ses sentiments mais il avait conscience que s’il le faisait à ce moment, il risquait de lui faire penser que sa mort était proche et il voulait surtout éviter de la faire paniquer plus qu’elle ne l’était déjà.
Teal’c et Daniel rentrèrent dans la grotte.
Daniel (chuchotant) : on va faire la civière, vaut mieux que vous bougiez pas. Au fait, on a vu des hommes armés dehors, on a préféré se planquer, ils nous ont pas vus; je crois que, tant qu’on reste là, ils nous trouveront pas mais dès qu’on sortira on devra se méfier.
Jack : OK, faites la civière, ensuite vous vous reposez pendant une heure et on repart.
1 heure plus tard.
Jack : allez, il faut repartir, on va se relayer, deux tiennent la civière et le troisième ouvre la marche.
Jack écarta lentement la tête de Sam et se redressa.
Jack : Carter, vous m’entendez ?
Elle ouvrit les yeux. Elle entendait la voix de Jack mais celle-ci lui semblait si lointaine qu’elle n’arrivait pas à répondre et s’évanouit de nouveau. Ils la posèrent le plus délicatement possible sur le brancard improvisé et recommencèrent leur marche. Ils avancèrent en se relayant pendant 6 km. Sam était inconsciente et la fière augmentait de façon impressionnante. Ils s’arrêtaient assez souvent soit pour éviter Yake et ses hommes soit pour se reposer quelques minutes. Tout à coup, ils se retrouvèrent sur le même chemin que pour l’aller.
Jack : ça c’est bon signe, au moins on connaît un peu le chemin et on s’est pas mal rapproché.
Tout à coup, il fit signe à Teal’c et Daniel de s’arrêter, et leur montra deux hommes qui étaient assis sur une pierre un peu plus loin d’eux.
Jack : on va les attraper et prendre leurs armes, c’est une occasion qu’on peut pas laisser passer. Teal’c, vous venez avec moi et vous Daniel, vous restez avec Carter.
Teal’c posa la civière et le suivit : ensemble, ils attrapèrent les 2 gardes par derrière et les assommèrent. Ils cachèrent leurs corps, prirent les armes et rejoignirent Daniel pour repartir.
Quatre kilomètres plus tard.
Jack : on est presque arrivé, heureusement car je supporte plus cette planète…
Des coups de feu se firent entendre et se rapprochaient dangereusement d’eux.
Jack : on change de tactique. Teal’c, vous prenez Sam dans vos bras, Daniel et moi on prend les armes, un devant, un derrière et on ouvre le feu à la moindre alerte. C’est compris ?
Daniel/Teal’c : très bien.
Ils posèrent le brancard au sol et Sam commença à ouvrir les paupières.
Sam : colonel…
Jack : on est presque arrivé.
Sam : je sens plus rien, c’est comme si je pouvais plus bouger .
Jack (passant la main sur sa joue) : écoutez-moi, ça va aller. Dans peu de temps vous serez à l’infirmerie.
Sam : on va jamais y arriver, vous devriez me laisser et partir d’ici…..
Jack : sûrement pas, vous restez avec nous et on va s’en sortir.
Sam : j’ai vraiment très chaud.
Jack : je vous promet que dès qu’on est sur Terre, je vous emmènerai dans un endroit où y’a plein de neige comme les Alpes en France. On ira skier et on aura très froid.
Sam (souriant) : d’accord , on ira skier.
Jack : marché conclu. Maintenant, faut continuer !
Teal’c souleva doucement Sam mais elle ne put retenir un léger cri. La douleur revenait de plus en plus insupportable au moindre contact.
Teal’c : je suis désolé major Carter.
Sam : c’est pas votre faute.
Ils se déplaçaient prudemment lorsqu’un tir passa tout près de Jack. Il se retourna en même temps que les autres et se retrouvèrent face à Yake et ses hommes.
Deux secondes plus tard, les tirs fusaient des deux cotés. Bien qu’en infériorité numérique, SG1 eut vite le dessus : en effet, Jack était un excellent tireur et, contrairement à Yake, ne ratait pas sa cible, quant à Daniel, il ne se débrouillait pas mal non plus même s’il n’aimait pas faire ça. Les cinq ennemis étaient à terre au bout de quelques minutes.
Jack : tout le monde va bien ?
Daniel : ça va.
Teal’c : O’neill, le major Carter s’est encore évanouie.
Jack : elle a reçu une balle ?
Teal’c : non mais je crois que c’est la fière qui agit.
Jack : alors on presse le pas. (se tournant vers les hommes à terre) Attendez, je reviens. (il s’approcha de Yake à moitié inconscient) Ecoutez moi bien, on va repartir mais si jamais elle meurt, je reviendrai et je vous tuerai tous.
Il avait les yeux exorbités, il assomma Yake et retrouva auprès de ses compagnons. Ils avançaient rapidement et finalement rejoignirent la porte.
Jack : Daniel, vous mettez les coordonnées de P3X368, on a plus de boîtier de signal, si on essaie directement sur Terre, on va s’écraser contre l’iris.
Daniel : très bien (il appuya sur le clavier de commande).
La porte s’ouvrit et toute l’équipe passa.
Daniel : faut aller jusqu’au village voir Buck pour qu’il nous prête son boîtier de signal. Teal’c vous pourriez venir avec moi ?
Jack : pourquoi pas moi ?
Daniel : parce qu’il faut être un minimum diplomate et vous êtes pas le mieux placé, la dernière fois vous avez failli vous battre.
Jack : il m’avait provoqué.
Daniel : vous lui aviez dit qu’il était sous-évolué.
Jack : bah, allez-y vous puisqu’il vous aime bien, (sarcastique) Teal’c, vous l’accompagné, on sait jamais il pourrait se perdre.
Teal’c fit un signe de la tête et installa Sam à terre puis ils s’éloignèrent. Jack s’approcha d’elle et mit la main sur son front.
Jack : c’est pas vrai, j’ai jamais vu une fièvre pareil !
Sam (ouvrant les yeux): colonel…
Jack : on est presque sur terre.
Sam : on est où, ça fait moins chaud ?
Jack : sur P3X368.
Sam (souriant) : vous êtes pas allé voir Buck ?
Jack : c’est Daniel le diplomate alors je le laisse faire.
Sam était sur le point de tomber de nouveau inconsciente.
Jack (hurlant) : major Carter, vous ouvrez les yeux, vous entendez : vous restez éveillée, c’est un ordre.
Sam (lentement) : j’y arrive plus.
Jack : on n’a pas fait tout ça pour rien, pas maintenant Carter ? Ecoutez moi bien, entre la fièvre et vos blessures, vous tiendrez pas si vous perdez connaissance. Vous m’entendez ?
Sam (faiblement) : oui.
Jack : vous allez me parler, de ce que vous voulez, mais parlez-moi.
Sam : y’a beaucoup de chose que j’aurai aimé faire (sa voix devenait à peine audible).
Jack : quoi ? Racontez-moi (il regardait au loin en espérant voir Daniel).
Sam : aller dans les Alpes avec vous mais toute façon, je sais pas skier.
Jack : c’est pas grave je vous apprendrai. Vous verrez c’est génial.
Sam (ne sentant plus aucune force) : j’aurai voulu qu’on discute tous deux.
Jack : on est presque toujours ensemble, on peut pas dire qu’on parle pas.
Sam (ses yeux se fermaient lentement mais elle continuait à parler) : pas comme ça. (pause) je vais mourir et j’ai jamais pu dire ce que je ressentais pour vous…C’est dommage (elle perdit connaissance).
Jack regardait désespérément autour de lui et vit arriver Daniel accompagné de Buck qui avait le boîtier à la main.
Jack : dépêchez-vous, y’a pas de temps à perdre.
Il souleva Sam qui ne réagit même plus. Daniel entra les coordonnées de la Terre pendant que Buck envoyait le signal.
Buck : c’est bon vous pouvez y aller. Bonne chance et renvoyez nous des nouvelles de Sam.
Jack : merci pour tout.
Ils traversèrent tous.
BASE SGC
Hammond (au micro) : une équipe médicale est attendue de toute urgence en salle d‘embarquement.
L’équipe et Janet arrivèrent en courant et Sam fut posée sur le brancard.
Janet : qu’est-ce qui s’est passé ?
Jack : elle est gravement blessée à la jambe, trois fléchettes qu’on a retirées. C’est arrivé il y a plusieurs heures et depuis la fièvre ne fait qu’augmenter.
Janet (la main sur son front) : mon Dieu, on l’emmène en salle de radios, je veux des clichés de sa jambes et en même temps, je lui ferai des exams pour voir où elle en est physiquement.
Ils partirent vers l’infirmerie.
Hammond (au reste de l’équipe) : allez vous habiller correctement puis rendez-vous pour le débriefing et après vous irez à l’infirmerie.
Une heure plus tard, le débriefing était terminé.
Infirmerie
Jack (interpellant un infirmier) : où est le major Carter ?
Infirmier : en salle d’opération, c’est le docteur Frasier qui s’occupe d’elle.
Jack : comment va-t-elle ?
Infirmier : je sais pas colonel. Si vous voulez me suivre tous les trois, je soignerai vos coups de soleil et je vais vous faire quelques examens comme ça vous serez tranquille après.
Jack grimaça et tous trois entrèrent pour quelques analyses qui ne révélèrent rien d’anormal ce qui leur permit de ressortir rapidement et de s’asseoir dans le couloir.
DEUX HEURES PLUS TARD.
Jack : mais qu’est-ce qu’elle fait, on va pas attendre indéfiniment.
Daniel : asseyez-vous et arrêtez de vous agiter. On est tous sur les nerfs.
Janet apparut dans le couloir.
Jack : alors ?
Janet : qui a retiré les fléchettes ?
Jack (devenant blanc) : c’est moi.
Janet (souriant) : vous avez bien fait, vous avez sans doute sauver sa jambe. Elle a perdu beaucoup trop de sang et elle est très faible, j’ai dû lui faire une transfusion sanguine mais ça va aller. Je lui est aussi donné une sacrée dose d’antibiotiques pour arrêter l’infection qui se diffusait dans son corps.
Daniel : et pour la fièvre, elle risque rien ?
Janet : en fait, c’est ce qui me laisse le plus perplexe. Avec les antibiotiques elle a déjà commencé à redescendre mais d’un point de vue humain, elle devrait déjà être morte.
Jack : pourquoi ?
Janet : parce que personne ne peut résister à une température de 45° degrés. D’un point de vue médical, c’est impossible. En fait, je crois que c’est les protéines de Jolinar qu’elle a dans le corps qui la protège d’une façon ou d’une autre. Je vais faire des analyses pour vérifier mais je suis quasiment certaine que ça vient de là.
Jack : pour une fois qu’un symbiote sert à autre chose qu’à nous faire souffrir on va pas s’en plaindre.
Janet : en tout cas elle est en vie et c’est ce qui compte.
Daniel : on peut la voir ?
Janet : elle est encore sous l’effet des anesthésiants donc vaut mieux que vous reveniez dans quatre ou cinq heures mais vous devez aussi avoir à l’esprit qu’elle est encore faible et le sera sans doute pendant plusieurs jours.
Jack : est-ce qu’elle pourra marcher normalement ?
Janet : pas tout de suite, elle devra être patiente et utiliser des béquilles quelques temps mais elle remarchera normalement. Je lui ai aussi donné des calmants pour éviter qu’elle souffre trop.
Jack : c’est bien !
Daniel : on va aller au mess, ça fait longtemps qu’on a rien mangé, on reviendra dans quelques heures (prenant Jack par les épaules), on va pas rester ici pendant quatre heures.
Ils s’installèrent à une table mais Jack ne tenait pas en place.
Daniel : arrêtez de regarder votre montre, ça fera pas passer le temps plus vite.
Jack : je sais mais ça m’énerve tellement de pas pouvoir y aller.(il se leva) J’en ai marre, ça fait deux heures qu’on est là, je vais la voir (il partit à toute vitesse).
Daniel (à Teal’c) : décidément, dès qu’il s’agit de Sam, il devient complètement dingue. (en riant) C’est mignon tout plein. On les rejoindra tout à l’heure.
A L’INFIRMERIE
Jack entra dans la chambre en faisant tout pour éviter Janet. Il s’approcha du lit et observa Sam : elle était blanche mais respirait calmement ce qui le rassura.
Jack (lui caressant le front) : eh Sam, vous m’entendez ?
Elle remua un peu.
Jack : allez, faites un petit effort, ouvrez les yeux !
Elle les ouvrit péniblement et son regard se posa sur Jack.
Jack : pour une fois que vous écoutez ce que je dis sans discuter. (souriant) Vous pouvez pas savoir à quel point ça me fait plaisir.
Elle répondit à son sourire et essaya de parler.
Sam : finalement, on est rentré sur terre.
Jack : ouais et en un seul morceau.
Sam : c’est vrai. (pause) Merci pour tout, merci de m’avoir aidée.
Jack : oh, de rien. J’allai quand même pas vous laissez mourir alors que vous étiez d’accord pour venir skier avec moi.
Sam : toute façon, je sais pas skier et en plus, vu ma jambe, ça va être difficile.
Jack : on attendra c’est pas grave, mais j’oublierai pas.
Un silence pesant envahit soudain la pièce.
Jack : heu…vous avez dit que vous vouliez qu’on parle tous les deux. (pause) Franchement, je crois que c’est le bon moment, on est tranquille et y’a personne pour nous déranger ce qui est assez rare dans une base militaire.
Sam (mal à l’aise) : c’était différent, je croyais que j’allai mourir.
Jack : en fait, y’a rien de différent. On est à la base mais les sentiments ne changent pas. La seule différence c’est qu’on préfère essayer de les ignorer.
Sam l’écoutait attentivement et préférait le laisser continuer. Elle posa sa main sur la sienne pour l’encourager à parler.
Jack (prenant une inspiration) : j’ai eu très peur ces dernières heures et j’en ai assez de me taire .(il sentait qu’il devait se libérer d’un poids qu’il portait depuis longtemps) Sam, je t’aime, et je veux plus le cacher.
Sam : cela fait longtemps, que je rêve de cet instant mais j’avoue que c’est difficile à entendre…
Jack : et ?
Sam : le règlement me fait peur et l’idée d’une relation avec un militaire encore plus…
Jack : c’est.. (elle mit sa main sur sa bouche).
Sam (souriant): mais, j’ai très envie de tenter l’expérience et je crois que tu es la personne idéale.
Jack : hier, avec la bombe antipersonnelle, j’ai dit que ma tension était jamais montée aussi vite et bien là elle vient exploser tous les records…
Tout en disant cela, il se rapprocha d’elle et commença à l’embrasser. Elle passa le bras autour de son cou pour l’inviter à continuer. Ils avaient, tous les deux, toujours préféré se réfugier derrière le règlement militaire mais les événements sur P2X543 avaient été un déclic pour eux. Ils en avaient assez de jouer au chat et à la souris, et avaient parfaitement conscience qu’une fois leurs sentiments avoués, ils ne pourraient plus revenir en arrière. Ils s’aimaient et se sentaient tellement heureux que rien ne pouvait les séparer et gâcher ce moment qu’ils attendaient depuis si longtemps.
Dans le couloir
Daniel voulait voir Sam car il n’avait pas encore eu l’occasion de la remercier de s’être mise devant lui. Il ouvrit doucement la porte pour ne pas la réveiller si elle dormait encore. Il les vit lèvres contre lèvres et préféra refermer la porte.
Daniel (parlant tout seul) : ils auront mis du temps, mais ça a l’air de marcher pour eux.
Le général Hammond arrivait.
Hammond : je cherche Jack, est-ce qu’il est dans la chambre, je dois lui parler ?
Daniel : euh…. Oui (le général avait la main sur la porte). Général, ils sont occupés, vraiment OCCUPES.
Hammond (souriant) : je vois. On va dire que je ne suis pas encore venu le chercher ici et qu’on reviendra plus tard puisque maintenant ils sont VRAIMENT OCCUPES.
Ils partirent en riant et en pensant aux deux tourtereaux qui n’avaient sans doute pas envie d’être déranger pour le moment.
FIN