L’AMOUR, FIL CONDUCTEUR DE LA VIE

 

AUTEUR : India

EMAIL : India@free.fr

DATE : écrite en janvier 2002 en France.

CATEGORIE : romance Sam/Jack, aventure.

ETAT : entière.

RESUME : SG1 part en mission sur la planète Silac et à quelques problèmes.

ARCHIVES : Je serai très heureuse que cette fanfic soit diffusée sur d’autres sites, merci de m’en informer si vous vous en servez.

DISCLAIMER : les personnages présents dans cette fanfic sont la propriété de la MGM et de la SHOWTIME. Je ne suis pas payée pour cette fanfic que j’ai écrite pour le plaisir.

NOTE DE L’AUTEUR : je serai très heureuse de recevoir vos commentaires.

 

 

CHAPITRE UN : Des vacances compromises

BASE SGC , MATIN

Jack marchait d’un pas décidé dans les couloirs du SGC. Il repensait à la mission de la veille, son équipe et lui étaient sur P6X159 où ils étaient tombés entre les mains de créatures immondes et peu sociables. Ils avaient failli servir de repas à ces cannibales et avaient réussi au dernier moment à détacher les liens qui les maintenaient au dessus du feu crépitant. Il avait eu très chaud mais aussi très peur de mourir carbonisé et de nombreuses idées lui avaient traversées l’esprit. Il avait notamment pensé à tout ce qu’il n’avait jamais eu l’occasion de faire. Ils s’en étaient finalement sortis tous les quatre sains et saufs. Pendant la nuit, il avait beaucoup réfléchi à sa vie et ses sentiments. Il ne pouvait plus se cacher la vérité, il aimait Sam : il n’avait plus aucun doute et voulait le lui dire quoi qu’il arrive. Il l’aimait depuis longtemps et ne voulait plus s’en tenir à des relations professionnelles. Il arriva enfin devant le labo où il était quasiment sûr de la trouver. Il entra et la regarda silencieusement quelques secondes. Il avait préparé son discours mais se trouvait déstabilisé devant elle.

Sam : colonel, que puis-je pour vous ?

Jack : …le général nous a donné quelques jours, je voudrais vous inviter à venir avec moi dans mon chalet.

Sam : heu…

Jack : attendez et écoutez moi ! Hier, j’ai eu une trouille bleue et ça m’a permis de réfléchir. J’ai envie qu’on se connaisse mieux , hors de cette base, pas uniquement major-colonel. Je sais qu’il y a un règlement mais on sait tous les deux qu’Hammond n’est pas du genre à faire des histoires . Juste un week-end, peut-être que ça ne nous mènera à rien mais j’ai envie qu’on ait une chance d’essayer quelque chose. Je ne veux rien précipiter et encore moins vous forcer, mais pas d’excuses bidons, je vous en prie.

Sam : oui.

Jack : mais si vous ne…oui, vous avez dit oui.

Sam : d’accord.

Jack : génial, on se rejoint dans une heure devant l’ascenseur.

Sam : OK.

Jack : à tout à l’heure !

Il sortit et souriait tout seul dans le couloir. Il lui avait parlé ouvertement et elle avait accepté son offre. A cet instant, il était le plus heureux des hommes. De son côté, Sam alla dans ses quartiers préparer ses affaires. Elle aussi l’aimait énormément et elle avait envie de partager un week-end avec lui, voir s’ils pouvaient réellement s’entendre hors du cadre militaire, dans un environnement normal, rien que tous les deux.

1 HEURE PLUS TARD

Jack attendait impatiemment devant l’ascenseur. Il piétinait sur place et était très excité. Finalement, Sam arriva et lui lança un magnifique sourire.

Jack (stupéfait) : au moins, on voit que vous êtes en vacances !

Sam (rougissant) : ça vous gène ?

Jack (souriant jusqu’aux oreilles): non, au contraire !

En effet, elle portait une jupe assez courte et un tee-shirt moulant qui mettait en valeur ses formes et contrastait énormément avec ses treillis militaires habituels.

Jack : vous êtes prête ?

Sam : pas de problème !

Il appuya sur le bouton pour appeler l’ascenseur.

" SG1 EST DEMANDE EN SALLE DE BRIEFING IMMEDIATEMENT, SG1 EST DEMANDE EN SALLE DE BRIEFING IMMEDIATEMENT ! "

Jack (mettant des coups de pieds contre le mur): c’est pas vrai, pourquoi le sort s’acharne sur moi comme ça ? Toutes les fois que je pars au chalet, c’est pareil, toujours une saleté d’alerte pour gâcher mes vacances !

Sam (stoïque mais déçue) : je crois qu’on devrait y aller.

Jack : je sais mais vous ne pouvez pas savoir à quel point ça me prend la tête. J’espère qu’Hammond a une bonne raison.

Ils allèrent directement en salle de briefing où Hammond, Daniel, Teal’c et un inconnu étaient déjà assis.

SALLE DE BRIEFING

Hammond : colonel, major, je sais que vous alliez partir mais vous allez devoir remettre à plus tard vos projets.

Jack (marmonnant) : toute façon, on n’a pas le choix.

Hammond : colonel ?

Jack : rien, qu’est ce qui se passe ?

Hammond : tout d’abord, je vous présente Articulicum, il est de la planète Silac avec laquelle nous avons signé un traité. C’est SG8 qui avait découvert ce peuple et s’était chargée de l’alliance…

Jack : pourquoi ce n’est pas eux qui sont là alors ?

Hammond : parce qu’ils sont déjà en mission. Les autres équipes sont soit en mission soit déjà en vacances hors de la base. Cela prendrait trop de temps de faire revenir les uns et les autres. Articulicum va nous exposer son problème et c’est SG1 qui partira si nous pouvons les aider.

Jack : toute façon, c’est toujours sur nous que ça tombe ce genre de mission !

Hammond : colonel, taisez-vous ! Articulicum, nous vous écoutons.

Arti : merci général Hammond. Comme vous le savez, Silac est une planète paisible. Depuis deux semaines deux groupes de jaffas ont passé la porte des étoiles puis un vaisseau est arrivé par le ciel. Il est immobile en ce moment mais nous avons très peur qu’un maître-goa’uld essaie de prendre possession de notre planète. Je vous demande donc votre aide.

Jack : on dirait un tokra, toujours au mauvais moment, toujours des missions suicides !

Hammond : silence colonel !

Daniel: savez-vous qui est ce maître-goa’uld ?

Arti : non.

Jack : Articum, qu’est-ce que vous savez exactement ?

Arti : sur ma planète tout le monde m’appelle Arti, vous pouvez faire de même. Pour être honnête, je ne sais pas grand chose.

Jack : ouais, encore une mission qui ne va pas être de tout repos.

Hammond : vous allez partir pour Silac évaluer la situation. Vous emmenez tout le matériel pour faire exploser le vaisseau.

Arti : merci général Hammond.

Hammond : la Terre a signé une alliance avec Silac, c’est tout à fait normal. SG1, vous partez dans une heure avec Arti.

Tous : à vos ordres !

COULOIR

Jack et Daniel discutaient en allant aux vestiaires.

Daniel : alors, on comptait partir en vacances ?

Jack : évitez de remuer le couteau dans la plaie !

Daniel : pour une fois que Sam était d’accord !

Jack : arrêtez immédiatement ce petit jeu !

Daniel : et en plus elle était habillée de façon très décontractée, ça lui allait drôlement bien comme tenue. Pour une fois qu’elle vous avait fait passer avant le réacteur à naquada.

Jack : Daniel Jackson, si vous continuez, je vous assomme et je vous promet qu’après vous vous tairez.

Daniel : d’accord, d’accord. Et puis, elle acceptera peut-être de partir quand on reviendra de mission.

Jack : j’espère bien.

SILAC

L’équipe SG1 et Arti venaient de traverser le vortex.

Arti : nous allons d’abord nous rendre au village pour voir s’il y a du changement depuis tout à l’heure.

Jack : c’est loin ?

Arti : non, deux kilomètres.

Après une courte marche, ils arrivèrent au village mais une mauvaise surprise les attendait. Ils virent tout de suite des corps ensanglantés dans la rue. Après une rapide vérification, ils s’aperçurent qu’il n’y avait aucun survivant et que le village était désert : beaucoup de personnes avaient disparu.

Teal’c : c’est l’œuvre des goa’ulds.

Jack : est-ce qu’ils pourraient être allés se cacher ailleurs ?

Arti : venez avec moi, ils sont peut-être à la grotte.

Tous suivirent Arti qui les guidait à travers la forêt jusqu’à l’entrée d’une grotte.

Arti : est-ce qu’il y a quelqu’un, montrez vous, on vient vous aider !

A ses mots, plusieurs femmes accompagnées d’enfants sortirent.

Arti : Balkie, qu’est-ce qui s’est passé pendant mon absence ?

Balkie : le vaisseau s’est posé. Il….Il y a eu des jaffas, pleins de jaffas qui ont débarqué au village. Ils ont tiré sur tous ceux qui résistaient. On était un petit groupe et on est parti se cacher dans cette grotte. Certains n’ont pas eu le temps de fuir et ils ont emmené une trentaine de personnes dont la moitié d’enfants. Vous allez vraiment nous aider ?

Jack : oui, on va avoir la tête de cette saleté de serpent qui a gâché mes vacances ! Il va falloir nous donner quelques renseignements.

Balkie : nous vous aiderons du mieux que nous pourrons.

Sam : avez-vous des blessés ?

Balkie : tous ceux qui sont ici vont bien.

Jack : est-ce qu’il y a des risques à rester ici ?

Arti : non, je pense qu’on peut rester ici quelques temps.

Jack : OK, on s’y met tout de suite avant qu’ils n’envoient d’autres troupes. Où est le vaisseau ?

Balkie : environ à quatre kilomètres, juste après la forêt.

Sam : combien y avait-il de jaffas ?

Balkie : environ quarante mais il doit y en avoir d’autres.

Teal’c : il n’y a aucun doute sur ce fait.

Jack : la priorité n°1 est de sortir les prisonniers et la n°2 de faire sauter ce vaisseau avec le serpent.

Daniel : comment on fait tout ça ?

Jack : comme d’habitude, pour le vaisseau, on utilise du C4 qu’on met dans la salle des réacteurs.

Arti : attendez, et les prisonniers ?

Jack : on va s’en occuper avant. On va au vaisseau, on neutralise les gardes, un groupe les récupère pendant que l’autre installe les bombes. Puis tout le monde sort avant l’explosion.

Arti : comment on les neutralise ?

Sam : avec les zats, un coup les paralyse, deux les tuent et trois les désintègrent.

Arti : quand y allons nous ?

Jack : on part maintenant, il y aura un effet de surprise, ils ne s’attendront pas à nous voir débarquer. Les femmes et les enfants restent ici s’il n’y a pas de danger. A l’intérieur, Carter et moi, on s’occupe de l’installation du C4, Teal’c, Daniel et Arti, vous cherchez les prisonniers, vous devrez peut-être vous séparer. On reste en contact en permanence et pour faciliter les choses, on va utiliser un système d’émetteur-récepteur. On aura tous une oreillette et un micro sur nos vestes, ce sera plus pratique. Avez-vous des questions ?

Tous : non.

Ils partirent tous les cinq en direction du vaisseau.

Jack : il y a six gardes à l’extérieur, on va les prendre par surprise et les liquider vite fait bien fait.

Ils arrivèrent discrètement jusqu’à l’entrée du vaisseau et n’eurent aucun mal à les neutraliser avec leurs zats. Ils entrèrent.

VAISSEAU

Jack : Teal’c, une idée sur la direction à suivre ?

Teal’c : les vaisseaux goa’ulds se ressemblent beaucoup. Je pense que le major et vous devriez partir à gauche, et nous devrions chercher les cellules à droite.

Jack : on essaye comme ça. N’oubliez pas qu’on est toujours en contact, mettez bien vos oreillettes.

Ils se séparèrent et fouillèrent les salles. Le groupe de Teal’c arriva soudain près des cellules d’où s’élevaient des cris. Aidé de Daniel et Arti, ils se débarrassèrent des quatre gardes qui étaient en faction puis ouvrirent toutes les cellules et réunirent les prisonniers devant eux.

Arti : nous sommes venus vous aider, n’ayez pas peur.

Daniel : Jack, vous m’entendez, l’oreillette marche bien ?

Jack : allez-y, parlez normalement, on vous reçoit parfaitement comme si on était à coté de vous.

Daniel : on a trouvé les prisonniers.

Sam : vous n’avez pas eu de problème ?

Teal’c : nous avons neutralisé les gardiens.

Jack : OK, vous sortez le plus rapidement possible du vaisseau.

Teal’c : et vous ?

Jack : on vient juste de trouver la salle des réacteurs.

Daniel : vous en avez pour longtemps ?

Jack : Carter ?

Sam : 10 minutes.

Jack : dès que vous êtes sortis, vous vous dirigez vers la grotte. Carter et moi, on vous rejoindra.

Teal’c : d’accord, O’neill.

Les prisonniers étaient apeurés mais la présence d’Arti les rassurait. Suivant les ordres de Teal’c, ils étaient silencieux et marchaient le discrètement possible tout en étant très rapide. Ils sortirent finalement sans encombre et coururent à travers la forêt.

DANS LE VAISSEAU

Jack : Carter, pas de problème ?

Sam : non, mais je ne peux pas aller plus vite, il reste encore trois charges à mettre dans différents endroits pour être sûr de l’efficacité.

Jack : OK.

Teal’c: colonel O’Neill?

Jack: je vous écoute Teal’c.

Teal’c : nous sommes à l’extérieur et tout le monde est sain et sauf. Nous nous dirigeons vers la grotte.

Jack : Carter a presque fini.

Sam : j’ai fini, je programme l’explosion pour 45 minutes, comme ça on aura le temps de rejoindre Teal’c.

Teal’c : bonne chance à vous deux !

Jack : merci !

Sam : on aura juste le temps.

Jack : on y va. Gardez votre zat à portée de main.

Ils sortirent de la pièce et marchaient prudemment à travers les couloirs du vaisseau quand un groupe de jaffas apparut face à eux. Ils utilisèrent aussitôt leur zat et en éliminèrent quelques uns mais les autres utilisaient des lances et étaient de plus en plus nombreux.

Jack : il faut reculer, on n’a pas le choix.

Il continuaient à tirer tout en reculant et furent finalement coincés par le mur c’est pourquoi ils entrèrent dans une pièce dont la porte était ouverte et fermèrent derrière eux.

Jack : qu’est-ce qu’on fait ?

Sam (regardant autour d’elle) : il n’y a rien, on est coincé.

Les hommes de l’extérieur avaient toujours leurs émetteurs : ils entendaient tout ce qui se passait et commençaient à s’inquiéter pour leurs amis.

Daniel : Jack, qu’est-ce qui se passe ?

Jack : les jaffas nous ont eus, on est dans une pièce déserte et on ne peut plus sortir.

Daniel : dépêchez vous de trouver quelque chose, dans combien de temps explosera la bombe ?

Sam : 35 minutes.

Les jaffas frappaient contre la porte qui risquait à tout moment de céder.

Jack : ils vont réussir à rentrer dans quelques secondes.

Teal’c : nous revenons vous aider O’neill.

Jack : c’est hors de question. Vous vous feriez prendre aussi. De toute façon, ce serait trop tard pour nous.

Daniel : on ne peut pas vous abandonner.

Jack : ils vont entrer. Arrêtez tous les deux de parler, on enlève nos oreillettes et on garde les micros, vous suivrez ce qui se passe.

Un bruit sourd se fit entendre puis une bousculade. Sam et Jack eurent juste le temps de se protéger derrière un placard et tiraient désespérément. Puis les jaffas cessèrent de tirer suivant les ordres de leur chef.

Jaffa : rendez-vous, vous n’avez pas le choix. Votre vie sera sauve, notre dieu veut vous voir.

Jack n’avait aucune confiance mais il avait aussi conscience que pour eux, c’était peut-être la seule chance de tenter de s’enfuir.

Jack (à Sam) : on est mort si on reste là, faudra saisir l’occasion si on en a une.

Sam : sinon ?

Jack : sinon …. De toute façon, avec la bombe, on est sûr de mourir si on attend ici. Combien de temps ?

Sam : 25 minutes, colonel.

Jack: n’hésitez pas, à la moindre occasion, profitez-en! (criant) On se rend !

Jaffa : envoyez vos armes !

Ils exécutèrent les ordres et se levèrent en gardant les mains en l’air. Ils prièrent tous les deux pour ne pas mourir sous les coups de lances mais rien ne se passa. Les jaffas les entourèrent et vérifièrent qu’ils étaient bien désarmés puis les firent avancer. Malheureusement, ils étaient beaucoup plus nombreux que Jack ne le pensait et, Sam et lui n’avaient aucune possibilité de manœuvre. Ils arrivèrent finalement dans une grande pièce où un goa’uld qu’ils ne connaissaient pas était assis sur un trône.

Jaffa : à genou devant votre Dieu !

Jack : toujours le même refrain !

Il reçut un coup de pied dans le dos et se retrouva à genoux à coté de Sam qui observait quelque chose. Il suivit son regard et fut surpris : en effet, au fond de la salle, ils pouvaient voir une porte des étoiles.

Goa’uld : qui êtes-vous et que faites-vous dans mon vaisseau, soldats ?

Jack : on est des inspecteurs de l’espace et on vérifiait que tout est bien conforme dans le vaisseau.

Goa’uld : ne soyez pas insolent où vous le regretterez amèrement !

Sam (chuchotant) : grand, brun, yeux bleus, un oiseau autour d’un cercle comme marque à la cheville et la même dans le cou.

Jack (entre ses dents) : qu’est-ce que vous fabriquez ?

Sam : Daniel, qu’il sache au moins qui on a fait exploser.

Jack se rappela alors que son micro était toujours branché. A ce moment plusieurs jaffas entrèrent.

Jaffa : maître, les prisonniers nous ont échappé, les cellules ont été ouvertes, nous avons aussi trouvé ça. (il tendit une charge de C4)

Goa’uld : voilà donc ce que vous êtes venu faire !

Jack (chuchotant) : combien ?

Sam : 4 charges dans cinq minutes.

Goa’uld : avez-vous mis d’autres charges.

Jack : non.

Goa’uld : jaffa, programme le chapaï, nous partons d’ici, je suis sûr qu’il ment. (il entra le code)

Jaffa : C’est fait, maître ! (montrant Sam et Jack) Que fait-on d’eux ?

Goa’uld : attachez les, ils viennent avec vous.

Tous les jaffas les encadrèrent et leur passèrent des sortes de menottes puis les obligèrent à avancer.

Sam (chuchotant): il y a une porte que nous allons passer , tout sautera dans trois minutes. Bonne chance à tous !

Jack : j’espère qu’on se reverra. Au revoir.

Ils avancèrent et avaient conscience qu’ils perdraient le contact avec leurs amis au moment de passer la porte. Poussés par les jaffas, ils traversèrent le vortex.

Daniel et Teal’c avaient entendu tout ce qui s’était déroulé et restaient silencieux. Ils entendirent soudain une violente explosion et surent que pour la planète Silac le problème goa’uld était réglé cependant le sort de leurs amis était devenu leur principale préoccupation.

Daniel : faut rentrer sur Terre et trouver qui est ce goa’uld, c’est notre seule et unique chance de les récupérer. La description vous dit quelque chose ?

Teal’c : je suis désolé Daniel Jackson mais je n’ai aucune idée.

Daniel : on va trouver, avec la description, on a déjà quelques indices.

Arti : nous vous remercions pour votre aide, grâce à vous nos prisonniers vont bien et nous sommes débarrassés de ce vaisseau. Je suis désolé pour le colonel et le major, j’aimerai qu’ils soient avec nous pour fêter ça.

Daniel : on doit partir tout de suite sur Terre, j’ai mes livres et mon ordinateur.

Arti : je comprend, si nous pouvons vous aider, n’hésitez pas.

Teal’c : merci, au revoir.

Ils partirent en direction de la porte.

TERRE, SALLE DE BRIEFING

Daniel venait de raconter ce qui s’était passé.

Hammond : donc, d’après vous, ils sont encore en vie.

Daniel : l’explosion ne les a pas tués parce qu’ils ont traversé la porte avec ce goa’uld.

Hammond : savez-vous qui est ce goa’uld ?

Teal’c : non.

Hammond : docteur Jackson, vous commencez vos recherches dès maintenant, il faut absolument les retrouver le plus rapidement possible.

Daniel : je vais faire mon possible.

Hammond : je vais essayer de contacter nos alliés pour voir si la description leur rappelle quelqu’un cependant, il ne faut pas trop compter sur les Tokras, on a beaucoup de mal à les contacter en ce moment.

Daniel : j’y vais.

Teal’c : je viens vous aider.

Daniel : d’accord.

Hammond : allez-y !

Ils sortirent en direction du bureau de Daniel.

 

CHAPITRE DEUX : Prisonniers

AU MEME MOMENT, DE L’AUTRE COTE DE LA GALAXIE

Jack et Sam étaient dans une situation des plus inconfortable : ils étaient agenouillés devant le goa’uld et celui-ci était de fort mauvaise humeur.

Goa’uld : vous mourrez pour cet acte, mais avant vous me donnerez tous les renseignements que je désire.

Jack : on a déjà entendu ces conneries.

Il reçut un violent coup sur l’épaule.

Goa’uld : personne n’a jamais défié Horus. Votre mort à tous les deux sera lente et atroce, vous me direz d’abord tout ce que je veux et vous me supplierez de vous tuer. Je vais vous laisser quelques minutes pour réfléchir : soit vous parlez vite et vous mourrez tout de suite, soit vous vous taisez et vous agoniserez pendant des heures avant de mourir. Gardes, emmenez-les !

4 gardes les escortèrent dans une cellule et les enfermèrent.

Jack : Je crois qu’on a un problème.

Sam (un regard noir): c’est un euphémisme, on a le choix entre mourir vite ou doucement face à un goa’uld qui semble avoir très envie de nous torturer.

Jack : vous n’allez pas commencer à être négative, ça va pas nous aider.

Sam : avez-vous un plan parce que personnellement, je ne vois rien de possible, il n’y a aucune issue et des jaffas partout.

Jack : on va trouver.

A ce moment, la porte s’ouvrit et les jaffas armés firent sortir Jack alors que Sam restait à l’intérieur. Il fut ramené dans la grande salle.

Horus : es-tu prêt à parler ?

Jack : va en enfer !

Il avait à peine terminer sa phrase qu’un violent coup l’assomma. Deux jaffas le soulevèrent et placèrent ses menottes dans un cran contre le mur : il était maintenant debout dos au mur les mains accrochées.

Horus : tu as tort de ne pas saisir la chance que je viens de te donner. Tu parleras et si tu meurs avant, je me chargerai de ta compagne. Qui es-tu et d’où viens-tu ?

Jack restait silencieux et avait compris qu’il devait économiser son énergie. Suivant les consignes d’Horus, deux jaffas commencèrent à le rouer de coups des pieds à la tête. Au bout de quelques minutes, il était à moitié assommé et de nombreuses blessures sanglantes apparaissaient. Il essayait de canaliser ses pensées sur autre chose pour ne plus sentir les coups. La première image qui lui vint à l’esprit fut le visage de Sam, il devait tenir le coup pour elle. Finalement tout s’arrêta mais une autre douleur le saisit : en effet, Horus utilisait désormais son arme au poing et fixait le front de Jack. Rapidement, la douleur devint insupportable, Jack avait l’impression d’Horus lui broyait le cerveau, qu’il allait mourir. Petit à petit, il perdait connaissance.

Horus : ramenez le en cellule ! (soulevant la tête de Jack) Ceci n’est qu’un petit aperçu ! Réfléchis bien car dans quelques minutes ton amie sera à ta place et je ne crois pas qu’elle puisse résister.

Il ne tenait pas debout et deux gardes l’emmenèrent et le jetèrent sans ménagement dans sa cellule.

Sam : mon Dieu, qu’est-ce qu’ils vous ont fait ?

Il fit un grand effort et se releva. Il avait les mains dans le dos et c’était très difficile.

Jack : ne vous inquiétez pas, c’est impressionnant mais ça va, c’est superficiel.

Elle n’était pas dupe et voyait sa souffrance, ses vêtements déchirés et ensanglantés mais n’osa pas insister. Il repensait aux paroles d’Horus qui lui faisait peur : il savait qu’ils emmèneraient Sam et savait aussi ce qu’ils allaient lui faire.

Jack : je ne leur ai rien dit mais…(il hésita de longues secondes) il va essayer de vous faire parler.

Sam sentit un frisson lui traverser tout le corps en pensant à cela. Elle savait en voyant le corps de Jack, qu’Horus n’hésiterait pas à la torturer. Jack s’aperçut que la peur était en train de l’envahir.

Jack (doucement) : vous devez vous concentrer sur autre chose, sinon vous ne pourrez pas tenir. Tant qu’ils ne savent pas qui nous sommes et qu’on ne dit rien, on a une chance de rester en vie parce qu’on devient un défi pour lui. Il faut absolument tenir le coup même si ça fait mal, même si vous avez l’impression de votre corps se casse.

Sam : est-ce que ça vaut le coup de lutter pour rien ? Il va finir par nous tuer, on est au milieu de l’espace et on est coincé ici.

Jack compris qu’elle était choquée par l’état dans lequel il se trouvait et il sentait qu’il devait lui remonter très rapidement le moral sinon elle laisserait Horus la tuer car il était certain qu’elle mourrait plutôt que de parler. Il voulait qu’elle résiste à Horus, à la mort.

Jack : on a déjà subi tous les deux des choses atroces et des souffrances inimaginables mais on s’en est toujours sorti. Je sais que c’est très difficile mais si vous le laissez faire sans lutter, il vous tuera et si cela arrive…. je mourrai aussi.

Sam : mais…

Jack : je mourrai parce que je n’aurai plus aucune raison de vivre, pourquoi survivre si je suis seul.

Il se rapprocha encore d’elle et posa son front contre le sien, il continuait à lui parler avec toute la conviction dont il pouvait faire preuve.

Jack : je ne veux pas rester seul, ma vie n’aurait aucun sens sans toi. On sortira d’ici tous les deux…

Leurs lèvres n’étaient qu’à quelques centimètres et Jack voulait lui faire comprendre à quel point il l’aimait, il se rapprocha encore: un baiser d’abord timide puis de plus en plus passionné unit les deux soldats. Ils ne voulaient ni l’un ni l’autre interrompre ce moment unique, un moment auquel ils avaient tous les deux déjà pensé mais qu’ils avaient préféré éviter. A bout de souffle, ils se séparèrent à regret et Jack posa sa tête sur son épaule tout en parlant.

Jack : tu dois résister pour moi, pour nous, qu’on ait une chance d’aller plus loin que ce baiser, qu’on ait le temps de construire quelque chose.

Ils entendaient les pas des gardes se rapprocher.

Sam : on aura tout le temps quand on sortira d’ici.(chuchotant) Je t’aime.

Il n’eut pas le temps de répondre car la porte s’ouvrit. Les gardes poussèrent Sam à l’extérieur sans que Jack puisse faire quoi que ce soit. Quand il fut seul, il se laissa tomber par terre en grimaçant et s’allongea : il supportait difficilement toutes ses blessures et avait encore très mal à la tête. Il était seul et pouvait se permettre de craquer, d’avoir peur pour lui, pour elle. Il lui avait dit ce qu’il pensait et maintenant qu’il était certain que c’était réciproque, il avait encore plus peur de la perdre.

GRANDE SALLE

Sam était attachée à la place de Jack et à son tour recevait de nombreux coups sur tout le corps. Horus était impressionné par son mutisme et son manque de réaction, cela l’énervait grandement. Elle fermait les yeux : elle pensait uniquement au baiser qu’ils venaient d’échanger et voulait ne penser qu’à cette sensation de bonheur qui l’avait envahie. Soudain, une décharge électrique lui traversa le corps et elle hurla. Horus magnait une arme qu’elle ne connaissait pas, une sorte de lance qui envoyait des décharges. Horus lui infligea plusieurs coups de suite et Sam sentait tout son corps la brûler.

Horus : parle sinon ta souffrance deviendra telle que tu auras l’impression que ton corps sera entièrement fracturé.

Sam ne répondit pas car ouvrir la bouche aurait été synonyme d’hurler. Les décharges reprirent de plus en plus violemment et elle sentit le sol se dérober sous ses pieds. Elle s’évanouit à bout de force.

CELLULE

Sam avait mal partout et ne savait plus où elle était. Une voix lointaine lui parlait.

Jack : allez Sammy, je t’en prie, réponds moi ! Fais un effort !

Sam : J…ack.

Jack: c’est bien, continue.

Elle sentait le froid du sol et essayait de se relever, mais elle ne put réprimer un léger cri.

Jack : doucement, prends ton temps.

Avec beaucoup de difficultés, elle s’adossa au mur à coté de Jack.

Jack : comment tu te sens ?

Sam : depuis combien de temps, suis-je là ?

Jack : environ une heure que tu es inconsciente. Est-ce que tu as mal ?

Sam : c’est rien.

Jack : ne mens pas, ton pull est plein de sang et tu portes des marques au visage et aux bras. Qu’est-ce qu’ils t’ont fait ?

Sam : des coups et des décharges électriques. J’ai pas envie de parler de ça. Et toi, tes blessures ?

Jack : ça fait un peu moins mal. Dans quelques jours, il n’y aura plus rien.

Sam : si on est encore en vie dans quelques jours.

Jack : je t’en prie.

Sam : excuse-moi, c’est plus fort que moi.

Jack (souriant) : d’accord. Est-ce que tu as la moindre idée pour partir d’ici ?

Sam : pas pour le moment, et toi ?

Jack : pas vraiment. Ce qui m’énerve le plus, c’est d’avoir les mains attachées dans le dos, j’ai l’impression d’être impuissant.

Sam (soupirant) : je sais.

Jack (hésitant) : Sam….est-ce que tu pensais ce que tu as dis, juste avant de sortir.

Sam : oui.

Jack : alors on sortira d’ici et rien ne nous séparera.

Sam : j’espère.

Il se décala un peu et se colla à elle. Elle mit la tête sur son épaule et ce simple contact les rassurait tous les deux. Longtemps, ils restèrent silencieux en réfléchissant à leur situation qui leur paraissait de plus en plus désespérée. Soudain, une violente secousse les bouscula.

Jack : qu’est-ce que c’était ?

Sam : on dirait que le vaisseau a ralenti brusquement.

Les gardes ouvrirent les portes et leurs ordonnèrent de sortir ce qu’ils firent. Une fois dans la grande salle, ils furent surpris de voir d’autres personnes en aussi mauvais état qu’eux. De nombreux jaffas braquaient leurs armes sur le groupe de prisonniers qui représentait environ 20 personnes. Horus apparut sur son trône.

Horus : vous êtes arrivés sur une de mes planètes, Xavax, vous allez rejoindre les esclaves qui travaillent à mon service. Vous n’aurez aucune chance de vous enfuir et si vous essayez, vous serez abattus sur le champ par mes jaffas. Ici, il n’y a rien, toute cette planète n’est peuplée que de jaffas et d’esclaves.

Il s’approcha de Jack et Sam.

Horus : je dois régler des problèmes sur une autre planète mais je vous promets que je m’occuperai de vous dès mon retour. Je suis très patient et j’ai tout mon temps, en attendant, vous partez avec les autres.

 

CHAPITRE TROIS : Arrivée en enfer

Suivant les ordres des jaffas menaçants, tout le groupe sortit du vaisseau et se retrouva sur la route.

Jack : je me demande ce qu’ils entendent par travailler.

Sam : aucune idée.

Elle n’avait pas envie de parler et préférait économiser ses forces car les décharges électriques l’avaient affaiblie. Jack n’insista pas et se concentra sur la route. A un moment, un des prisonnier tenta de partir en courant mais il n’avait pas fait 30 mètres qu’un coup de lance le tua net. Pendant quelques secondes, tout le monde se figea puis la marche reprit comme si rien n’était pendant quinze kilomètres. Finalement, ils arrivèrent devant une immense prison où ils entrèrent : il y avait de grandes murailles sur lesquelles étaient en faction des jaffas armés, et, à part la porte, il n’y avait aucune possibilité de sortie. A l’intérieur, il y avait un bâtiment et un immense terrain où travaillait des esclaves. Dès leur arrivée, Sam et deux autres femmes furent emmenées dans une pièce alors que tous les hommes étaient mis dans une autre. Quelques minutes plus tard, ils étaient tous de nouveau réunis dans la cour mais avaient maintenant d’autres habits identiques : une chemise et un pantalon rouge comme en portaient tous les esclaves. Leurs mains étaient maintenant détachées et ils attendaient debout.

Jack : au moins, ils ne veulent pas nous perdre.

Sam : ils ont pris tous nos vêtements et nous ont ordonné de mettre ceux-là.

Jack : c’est sûr que ça ne vaut pas la jupe et le tee-shirt moulant.

Sam sourit à sa remarque, c’était la première fois depuis qu’ils étaient dans cette galère et cela le réconforta.

? : esclaves, silence ! Je me nomme Tikos et je suis le chef de ce camp au nom de notre Dieu Horus . Vous êtes ici pour travailler et si vous tentez de vous rebeller ou de fuir vous mourrez. Ici les règles sont simples : un coup de sirène, vous travaillez en silence, vous serez dans une chaîne d’extraction du minerai pendant 12 heures, un coup, vous vous arrêtez et vous pouvez manger pendant 30 minutes, deux coups, vous entrez dans vos cellules.

Jack : des vacances tous les deux, j’en rêvais depuis longtemps mais je ne voyais pas vraiment les choses ainsi.

Une sirène retentit et tous les travailleurs se dirigèrent vers le bâtiment.

Tikos : vous pouvez aller manger avec les autres. Pour les cellules, mettez vous où vous voulez mais ensuite vous devrez y rester.

Jack et Sam rentrèrent comme tout le monde dans un immense réfectoire. Ils commençaient à avoir faim et même la bouillie verte leur paraissait mangeable. Ils discutaient à voix basse tout en mangeant.

Jack : à ton avis, c’est quoi comme minerai ?

Sam : je n’ai pas pu le voir de près, demain on verra.

Jack : il faut qu’on reste ensemble tout le temps, je n’aime pas du tout la façon dont tous les mecs te regarde. Il n’y a presque pas de femme ici.

Sam : je sais me défendre, il me semblait te l’avoir déjà prouvé.

Jack : je le sais mais certains n’ont sans doute pas vu de femmes depuis longtemps. Essaie de rester avec moi, s’il te plait. C’est moi que ça rassura.

Sam : d’accord.

Jack : demain, on repérera le terrain et après on réfléchira sur ce qu’on fera. N’oublie pas que personne ne sait qui on est et d’où on vient, c’est beaucoup mieux ainsi, faut faire confiance à personne.

Sam : Jack, j’ai dit que j’avais reçu des décharges électriques pas que mon cerveau était grillé.

Jack (souriant) : excuse moi , j’essaie juste de penser à tout.

Deux sirènes se firent entendre et tous les esclaves bougèrent en même temps. Ils suivirent le mouvement et entrèrent dans n’importe quelle cellule sous la menace des gardiens. La cellule n’était pas très grande et plusieurs personnes s’y trouvaient déjà : il y avait un homme grand et costaud adossé contre un mur ainsi que 4 hommes qui discutaient dans un coin et les dévisageaient. Jack et Sam s’assirent contre le mur l’un à coté de l’autre.

Jack (chuchotant) : je crois que j’ai rarement eu une journée pareille, d’abord mes vacances annulées, puis un vaisseau explosé, une porte passée, des tortures et finalement on termine dans ce trou à rats. Ceux du Pentagone ne le croiront jamais si j’écris ça dans un rapport.

Sam : on réfléchira à ce problème plus tard.

Jack (souriant) : la seule chose que je retiendrai de tout cela c’est le goût de tes lèvres et ce que tu as dit.

L’homme costaud : eh tous les deux, fermez la et dormez, demain on travaille tôt !

Jack : OK, excuse moi. (s’adressant à Sam) Allonge-toi si tu veux, je préfère rester ainsi, je sens moins les blessures.

Sam : bonne nuit.

Elle s’allongea près de lui. Les blessures étaient encore douloureuses mais la fatigue prit rapidement le dessus et elle s’endormit au bout de quelques minutes. Jack luttait contre le sommeil, en fait, il préférait cette position pour éviter de se faire surprendre : il n’aimait pas l’homme costaud mais se méfiait surtout des quatre autres avec leur air sournois et mauvais. Il attendit que ceux-ci s’endorment pour dormir à son tour.

DEUXIEME JOUR DE PRISON

Un bruit strident les fit sursauter. Quelques minutes plus tard, ils étaient hors de leur cellule et incorporés dans la même chaîne de travail : Jack creusait à la pioche et Sam transportait le minerai d’un endroit à un autre. Le travail était assez fatiguant mais ce n’était rien à coté des tortures qu’ils avaient subies la veille. En tant que militaires, ils avaient une certaine endurance et la journée fut dure mais tenable.

SOIR, REFECTOIRE

Jack : c’est quoi cette matière ?

Sam : du cuivre, je me demande ce qu’ils peuvent en faire.

Jack : qu’est-ce que tu as repéré ?

Sam : 22 gardes sur le mur, ils changent toutes les quatre heures, 12 chaînes de travail gardées chacune par 5 gardes armés, plus 10 autres qui surveillent l’ensemble. Il y a une centaine de prisonniers qui viennent d’un peu partout. Tous les jaffas ont des lances. Une seule porte qui ne s’est pas ouverte de toute la journée. Et toi ?

Jack : je les ai écoutés parler. Il semble effectivement qu’il n’y ait que des esclaves ici. Il y a plusieurs prisons du même type que celles-ci. Certains disaient qu’il y a 1 an, il y a eu une rébellion dans l’une d’elles et qu’ils n’ont pas hésité à exécuter tous les esclaves.

Sam : c’est pas vraiment étonnant, tout à l’heure, ils ont abattu un type parce qu’il était trop lent et un autre parce qu’il était trop près du mur.

Jack : il faut absolument sortir d’ici mais tant qu’on est coincé, il faut rester le plus discret possible.

Sam : d’habitude, c’est toi qui te fait remarqué avec tes réflexions.

Jack (souriant): je sais, je vais tâcher de tenir ma langue. Sinon, j’ai des renseignements sur nos compagnons de cellule, le grand costaud s’appelle Keb et les quatre autres forment une bande dont celui qui a l’air le plus mauvais est le chef et s’appelle Carl, il faut s’en méfier, il a déjà tué d’autres prisonniers.

La perspective de passer la nuit en cellule avec eux ne les enchantait guère mais ils y allèrent quand même. Quand ils entrèrent, Carl siffla et les regarda en souriant.

Carl : tu sais poupée, tu serai mieux avec moi qu’avec lui !

Jack (agressif): fout nous la paix, tu restes dans ton coin et nous dans le notre.

Carl : tu devrais apprendre à te taire, je pourrai te tuer en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.

Keb (derrière lui) : laisse les tranquille. Reste de ton coté et eux du leur, sinon je les aiderai !

Carl : OK, t’énerve pas.

Keb venait de parler assis contre le mur. Sa voix était glaciale et ne supportait aucune contestation ; lorsque Carl et sa bande eurent reculé, il recommença à somnoler. De leur coté, les deux soldats respiraient, ils avaient peur malgré leur visage déterminé, ils sentaient encore les blessures de la veille et ne se sentaient pas assez fort pour se battre. Ils s’assirent contre le mur.

Jack : je n’ai pas vraiment envie de dormir pour le moment.

Sam : on va se relayer pour dormir, je crois qu’on sera plus tranquille.

Jack : si tu veux, je prends le premier tour, je dormirai quand tu te réveilleras. Dors bien !

Ils dormirent à tour de rôle pour pouvoir se détendre un peu.

TROISIEME JOUR DE PRISON

Jack piochait en permanence et regardait les gens autour de lui : ils avaient peur de finir comme eux, certains ressemblaient à des zombis. Ils devaient s’échapper rapidement sinon ils risquaient eux aussi de perdre tout espoir. Il avait l’impression que cette journée ne se terminerait jamais. Il observait Sam, elle suivait le rythme sans trop de problème et cela le rassurait. Il avait l’habitude de la regarder discrètement pendant les briefings : sa beauté et son intelligence le fascinaient. Un coup de coude de son voisin le fit revenir à la réalité. Le soir, ils se retrouvèrent pour manger car c’était le seul moment où ils pouvaient discuter discrètement sans risquer les coups.

Sam : je me demande ce que c’est.

Jack : quoi ?

Sam : la bouillie.

Jack : je sais que tu es une scientifique et que tu veux tout savoir mais là, il vaut mieux l’ignorer sinon on ne mangera plus rien.

Sam : ou on mourra empoisonné.

Jack : alors, c’est une raison de plus pour sortir d’ici.

Sam : j’ai réfléchi. Même si on arrivait à sortir de cet endroit, qu’est-ce qu’on ferait ? Tout est désert, il n’y a personne excepté des jaffas et des esclaves. On ne pourra pas repartir sur Terre. Tout ce qu’on fera, c’est fuir indéfiniment.

Jack : je ne sais pas où on ira mais si on reste ici, on ne tiendra pas. On n’a pas une mentalité à se laisser faire et, à un moment ou l’autre, l’un de nous réagira par réflexe et sera tué par les gardes.

Sam : on est dans une impasse mais tu as raison, il faut essayer quelque chose.

Jack : le tout est de savoir quoi.

Ils n’eurent pas le temps de continuer leur discussion car la sonnerie se fit entendre et ils se dirigèrent vers leur cellule. Ils devaient être rentrés avant la fermeture automatique de la porte sous peine de mort. Ils entrèrent tous les deux alors que leurs cinq compagnons de cellule étaient déjà là. Keb dormait alors que les quatre autres étaient debout contre le mur. Au moment où ils passaient à leur niveau, le chef fit signe à ses acolytes. Deux d’entre eux agrippèrent Jack avant qu’il n’ait eu le temps de réagir et commencèrent à le frapper sauvagement. Simultanément, Carl et un de ses homme avaient attrapé Sam et l’avaient mise au sol. Pendant que Carl arrachait violemment sa chemise tout en mettant tout son poids sur elle, l’autre la maintenait par terre par les avant-bras. Elle hurlait et essayait de se dégager mais les deux hommes étaient beaucoup plus fort qu’elle. Jack, revenu de sa surprise, tentait de se débarrasser des deux assaillants mais il ramassait autant de coups qu’il en donnait. Il entendait Sam crier et pouvait voir ce qui se passait, il sentait la rage monter en lui. Sam se sentait impuissante et la peur remplaçait petit à petit la résistance. Carl était de plus en plus excité et ses larges mains parcouraient le haut de son corps. Elle entendait Jack se débattre mais savait pertinemment qu’il ne pouvait pas empêcher ce qui allait arriver. Elle rassemblait ses forces pour bouger et empêcher Carl d’aller au bout de son projet mais elle avait l’impression que rien ne pouvait arrêter le prisonnier qui semblait fou et était de plus en plus oppressant. Soudain, la pression exercée par Carl cessa et elle vit Keb le soulever et l’envoyer se fracasser le crane contre le mur face à eux, le deuxième homme subit rapidement le même sort . Il aida ensuite Jack, s’occupant d’un des attaquant pendant que le colonel assommait l’autre. Le silence envahit soudain la pièce : tout s’était passé en quelques secondes et les quatre hommes étaient étendus au sol. Sam se releva et alla s’asseoir dans un coin de la pièce : elle était torse nu et remonta ses jambes sur sa poitrine, elle enfouit sa tête contre ses genoux puis s’immobilisa. Jack allait la rejoindre quand Keb le retint.

Keb : attends ! Laisse la quelques minutes !

Jack (gesticulant) : laisse moi tranquille ! Je vais pas la laisser comme ça !

Keb : calme toi si tu veux l’aider !

Jack : quoi ?

Keb : tu vois bien qu’elle est choquée, laisse lui reprendre ses esprits. Reprends d’abord toi-même ton calme et donne lui quelques minutes pour comprendre ce qui vient de se produire sinon tu risques d’aggraver l’état de choc.

Jack observa Sam recroquevillée sur elle même et admit que Keb n’avait peut-être pas tort, il était lui même dans un tel état d’agitation qu’il risquait de l’effrayer davantage. Il tendit la main à Keb qui lui répondit.

Jack : merci de nous avoir aider.

Keb : de rien, Carl et ses hommes sont des chiens, jamais ils n’auraient dû la toucher.

Jack : en tout cas, je te remercie pour le coup de main.

Keb : je devais bien ça aux habitants de la Terre.

Jack (étonné) : qu’est-ce qui te fait dire qu’on vient de la Terre ?

Keb : ton amie et toi appartenez à SG1, et moi, je viens de la planète Lakanie, il y a quatre ans vous êtes venus sur ma planète et nous avez aidés.

Jack : je ne me rappelle plus très bien.

Keb : vous nous avez débarrassés d’un goa’uld pas très puissant mais qui faisait régner la terreur.

Jack : comment as-tu atterri ici ?

Keb : avec deux compagnons, nous étions chargés de trouver des alliés en passant la porte. Malheureusement, nous sommes tombés face à face avec Horus. Il a tué mes deux amis et cela fait deux mois que je suis ici. (montrant Sam) Maintenant, tu devrais t’occuper d’elle, on continuera à discuter plus tard.

Jack : j’y vais.

Sam tremblait de tout son corps et commençait à pleurer doucement : elle ne contrôlait plus ses réactions. Il s’approcha lentement en enlevant sa propre chemise et la lui mit doucement. Elle se laissa faire et ne dit rien. Elle semblait encore sous le choc et Jack hésitait sur la conduite à tenir. Finalement, il l’attira près de lui et elle posa sa tête contre lui : elle pleurait et tremblait de plus en plus. Jack la serra dans ses bras pour qu’elle se sente en sécurité. Pour le moment, il se sentait impuissant face à sa détresse et s’en voulait énormément ne n’avoir rien pu faire pour l’aider. Ils restèrent ainsi pendant de longues minutes puis elle se calma petit à petit. Elle ne bougeait plus et restait blottie dans ses bras. Elle était incapable du moindre geste et n’arrivait pas à se ressaisir. Petit à petit la fatigue l’envahit mais elle résistait au sommeil car tout ce qui s’était passé défilait en boucle dans sa tête. Finalement, elle s’endormit à bout de nerfs et épuisée. Keb s’assit à coté de Jack après avoir regardé l’état des hommes étendus au sol. Ils chuchotaient pour ne pas la réveiller.

Keb : arrête de culpabiliser, c’est pas ce qui l’aidera !

Jack : je sais mais ça m’obsède, j’aurai dû l’aider.

Keb : tu ne pouvais rien faire, ils t’ont eu par surprise.

Jack : les militaires sont entraînés contre ça ! De toute façon, c’était mon rôle de la protéger.

Keb : ne t’inquiète pas, ça va aller. Ce chien n’a pas eu le temps d’aller au bout de son idée. Elle est choquée, c’est normale parce qu’elle a eu peur mais je pense que ça ira beaucoup mieux demain quand elle aura dormi quelques heures.

Jack : j’espère que t’as raison. (regardant les hommes au sol) Et eux ?

Keb : tu sais quand je me suis réveillé et que j’ai compris ce qui se passait, je me suis précipité sur lui sans contrôler ma force. Carl est mort, sa tête a tapé trop fort contre le mur, les autres sont justes assommés.

Jack : on va avoir des problème pour la mort de Carl ?

Keb : ici, on est tous prisonniers, tout le monde se fiche de ce qui peut arriver aux autres. On n’aura aucun problème, ils vont juste enlever son corps.

Jack : heureusement que tu étais là.

Keb : tu sais c’est la colère qui m’a fait agir ainsi mais j’aurai préféré ne pas le tuer. D’habitude, je ne suis pas violent mais c’est les circonstances.

Jack : ne t’excuse pas auprès de moi parce que si j’en avais eu l’occasion, j’aurai fait la même chose. Je ne pourrai jamais supporter que quelqu’un la touche.

Keb : je vous ai observé tous les deux, tu sembles l’aimer énormément et réciproquement , vous êtes mariés ?

Jack : non, ce serait trop long à expliquer mais je l’aime et je donnerai tout pour elle.

Keb : je sais, moi aussi je donnerai tout pour ma femme et mes enfants. La vie ici est atroce et je ferai tout pour en sortir. On devrait essayer de dormir et on réfléchira demain à ce qu’on va faire.

Jack : " on va faire " ?

Keb : pourquoi pas. Je suis sûr que vous y avez déjà réfléchi, les Terriens ne sont pas du genre à se laisser faire.

Jack : réflexion pertinente. On verra demain tous les trois.

Keb : OK, bonne nuit.

Ils s’endormir à leur tour. Jack n’était pas dans une position très confortable mais il avait peur de réveiller Sam qui maintenant dormait profondément bien qu’agitée.

QUATRIEME JOUR DE PRISON

Jack ouvrit les yeux et avait froid parce qu’il n’avait plus de chemise. Il sentit Sam se réveiller. Elle se dégagea et se leva pour faire quelques pas. Ses yeux fixaient les hommes allongés par terre et elle semblait terrorisée. Jack se leva aussitôt et s’approcha d’elle.

Jack : Carl est mort et les trois autres sont encore dans les vapes.

Il la força à détourner le regard en se mettant entre elle et eux.

Jack (hésitant) : ..est-ce que ça va ?

Sam : je…j’ai l’impression qu’il a encore ses mains sur moi.

Jack : il est mort et je te promet que ça n’arrivera plus jamais.

Sam : j’ai eu très peur. Je peux supporter les tortures physiques même mentales mais ça….ça.…

Elle recommençait à trembler et Jack la serra dans ses bras quelques secondes.

Jack : c’est fini. Je sais que c’est difficile mais tu dois essayer de te calmer. Dans quelques minutes, ils vont venir nous chercher pour aller travailler.

Sam : ça va aller mais je crois que je serai mieux une fois dehors. J’étouffe ici.

Keb se leva pour discuter avec eux.

Jack : Keb sait d’où nous venons et qui nous sommes. On a tous les trois la même idée en tête et je pense qu’on a intérêt à s’allier pour sortir de ce guêpier.

Keb (à Sam): ça va mieux ?

Sam : oui, merci d’être intervenu.

Keb : c’était normal.

Les trois hommes au sol commençaient à remuer : Sam recula de deux pas alors qu’au contraire, les deux autres les attrapèrent rapidement par le cou.

Jack (très menaçant) : votre chef est mort, si l’un de vous s’approche à moins de trois mètres d’elle, il subira le même sort. Est-ce que c’est compris ?

Les autres firent un signe de la tête silencieusement. Le signal du départ au travail se fit entendre et les cellules s’ouvrirent automatiquement. Les trois hommes sortirent en courant.

Keb : je crois qu’on est tranquille avec ceux là.

Jack : ce soir, on mange rapidement chacun de notre coté pour pas attirer les soupçons et on discutera ici.

Keb : OK. (il sortit)

Sam allait le suivre mais Jack le retint par le bras et l’embrassa tendrement.

Jack : je sais que c’est ni l’endroit ni le moment mais rappelle toi que je serai toujours là pour toi.

Ils n’avaient pas le temps de discuter sous peine de lourdes sanctions et rejoignirent en courant leur chaîne de travail.

Tout en travaillant, Sam repensait à tout ce qui s’était passé la veille. Même si elle essayait de ne pas le montrer, la peur était maintenant ancrée en elle et la mort de Carl n’y changeait rien . Elle aurait voulu se laver, se changer, être le plus loin possible de cet enfer. Jack l’observait du coin de l’œil, il n’aimait pas la voir ainsi : elle semblait tellement triste. Il savait parfaitement qu’elle était plus touchée qu’elle ne le laissait voir ; en d’autres circonstances, elle aurait pu évacuer sa peur mais là, cela faisait quatre jours qu’ils passaient des tortures à l’enfermement et de l’enfermement à la violence. Jack se sentait lui aussi de plus en plus mal : il commençait à redouter le pire et pensait au moment où Horus ne serait plus occupé ailleurs. Il pensait que ni Sam ni lui ne pourraient résister à ses tortures, ils n’avaient plus assez d’énergie et de motivation. Finalement, il se concentra sur sa pioche pour chasser ses idées noires.

 

CHAPITRE QUATRE : comment sortir de l’enfer ?

PLANETE TERRE

Depuis quatre jours, Daniel travaillait et cherchait qui pouvait être le goa’uld qui avait emmené ses amis. Il n’avançait pas et travaillait par élimination ce qui lui prenait un temps considérable. Il était très inquiet tout comme le reste de la base car chacun savait ce qui arrivait aux soldats capturés. Connaissant Jack et Sam, il savait qu’ils ne parleraient jamais et cela ne pouvait se terminer que par leur mort après d’atroces souffrances. Il fallait agir le plus vite possible mais Daniel se sentait très impuissant face à la situation. Tout à coup, l’alarme se déclencha et il accourut en salle de contrôle où le général était déjà.

Sergent : c’est le signal Tokra général.

Hammond : ouvrez l’iris !

Jacob et Anise apparurent en salle d’embarquement où Hammond, Teal’c et Daniel les rejoignirent.

Jacob : Georges, est-ce que tu as des soldats portés disparus ?

Hammond : ça fait quatre jours qu’on essaie de vous joindre, qu’est-ce que tu sais exactement ?

Jacob : plusieurs tokras étaient sur une planète appelée Vartis. Ils ont poussé la population locale à se rebeller contre un goa’uld appelé Horus. Ce dernier est revenu avec plusieurs jaffas, et comme les tokras avaient besoin d’informations ils en ont attrapé un et l’ont fait parler. Il a, entre autre, parlé d’une planète nommée Xavax où ils venaient juste de déposer des prisonniers parmi lesquels il y avait deux soldats qui venaient de faire sauter un vaisseau. Il ne les a pas vus mais cette histoire c’est répandue comme une traînée de poudre.

Il s’arrêta soudain de parler et son regard fit le tour de la pièce.

Jacob : où est Sam ?

Hammond : c’est elle.

Jacob : alors je suppose que le deuxième est Jack.

Daniel : oui, Ils se sont fait prendre en faisant exploser un vaisseau sur Silac il y a quatre jours. Ca correspond à la description de Sam, elle a dit qu’il avait un oiseau sur la cheville, c’était un faucon, Horus est le dieu à tête de faucon.

Hammond : est-ce qu’il y a un moyen d’aller sur Xavax ?

Anise : il n’y a pas de porte répertorié là-bas. On sait où c’est, mais je ne sais pas si nous pourrons monopoliser un vaisseau pour sauver seulement deux personnes.

Jacob : nous irons.

Anise : je ne sais pas si…..

Jacob : je vais convaincre le conseil. Les deux personnes comme vous dîtes, connaissent assez d’informations sur la Terre et la Tokra pour tous nous envoyer en enfer.

Daniel : puis-je venir avec vous ?

Teal’c : puis-je venir aussi ?

Jacob : oui. Vu les risques le conseil acceptera et on partira le plus vite possible. Même s’ils acceptent tout de suite, on en a pour une journée de voyage. J’espère qu’on arrivera à temps. On repart tout de suite.

Hammond : sergent programmez la porte immédiatement ! Bonne chance à vous tous !

Le vortex s’ouvrit et tout le groupe passa la porte.

XAVAX

Après leur journée de travail, Jack et Sam mangèrent rapidement et allèrent dans leur cellule pour voir Keb. Les autres prisonniers s’y trouvaient aussi : ils étaient installés dans un coin, donc les soldats se mirent à l’opposé où Keb était déjà assis. Ils parlaient suffisamment bas pour que personne ne les entendent.

Sam : tu viens de quelle planète ?

Keb : comme je l’ai expliqué à Jack, je viens de Lakanie.

Sam : la planète des arcs-en-ciel ?

Keb : exact, sur ma planète il y a en permanence une multitude d’arc-en-ciel. Depuis qu’on n’est plus sous l’emprise de ce faux dieu, c’est d’ailleurs devenu notre symbole de reconnaissance auprès des peuples que nous rencontrons.

Jack : en parlant de faux dieu, on en a un costaud ici. T’as déjà réfléchi à une idée pour t’évader.

Keb : j’avoue que c’est difficile.

Sam : en fait cet après-midi, j’ai entendu quelque chose de très intéressant mais ça ne règlera qu’une partie de nos problèmes.

Jack : dis toujours, on est ouvert à toutes propositions.

Sam : ce n’est pas pour sortir mais plutôt pour ce qu’on fera une fois sorti. Je sais comment quitter cette planète.

Jack : là, tu m’intéresses.

Sam : deux jaffas discutaient et l’un d’eux a dit qu’il devait aller au vaisseau pour chercher des armes.

Jack : et alors ?

Sam : Horus est allé sur une autre planète de la même façon qu’on est arrivé sur le vaisseau…

Jack (souriant) : la porte ! on pourra aller jusqu’au vaisseau en passant par la forêt et se tirer de cette maudite planète par la porte.

Sam : c’est ça.

Keb : c’est pas mal comme idée. Mais comment on sort d’ici ?

Sam : ça c’est LE problème.

Jack : est-ce que tu as déjà vu des tentatives d’évasion ?

Keb : oui et ils sont tous morts.

Jack : ouais, autrement dit on a intérêt à bien réfléchir.

Keb : à mon avis, il faut tenter quelque chose la nuit, la jour c’est impossible. Il y a trop de surveillance et on est tous les trois dans des endroits différents, c’est ingérable.

Jack : tu as raison. Qu’est-ce qui se passe si quelqu’un ne réintègre pas sa cellule au moment de la fermeture des portes ?

Keb : ils vérifient en regardant par l’œilleton et déclenche l’alarme s’il y a un absent. Quand ils le retrouvent, ils le tuent.

Sam : et s’ils ne le trouvent pas ?

Keb : ce n’est jamais arrivé.

Jack : une idée ?

Sam : peut-être mais….non c’est trop dangereux.

Jack : dis toujours.

Sam : demain on ne réintègre pas la cellule et on se cache. On reste planqué pendant deux nuits et deux jours. A la fin de la deuxième journée, ils finiront par penser qu’on a réussi à sortir et ils seront eux aussi nombreux à aller nous chercher dehors. A ce moment-là, on aura une marge de manœuvre beaucoup plus importante pour partir d’ici puisqu’ils seront moins nombreux et qu’il fera nuit.

Jack : dans le genre idée suicidaire, je crois que tu pouvais difficilement faire mieux.

Keb : c’est certain mais…

Jack : mais c’est peut-être notre seul espoir, c’est ça qui me désole.

Sam : même si on essaie ce plan, il reste beaucoup de problème à régler.

Jack : trouver où se cacher, sortir, marcher 15 kilomètres alors qu’on n’est pas en grande forme et qu’il y a des jaffas partout. Ouais, ça fait beaucoup.

Sam : entrer dans le vaisseau sans être repéré, accéder à la porte et passer ailleurs que sur Terre à cause de l’iris.

Keb : ça sera dur mais c’est peut-être jouable. Quoi qu’il en soit, je n’en peux plus de cet enfer, il faut sortir parce que si on attend, vous aussi allez perdre tout espoir. Il faut y aller pendant qu’on en a le courage.

Jack : on n’a pas le choix, on va tenter quelque chose. …j’ai peut-être une idée pour la cachette.

Keb : où ?

Jack : les bouches d’aération.

Sam : c’est une idée comme une autre.

Jack : je suis sûr que ça peut marcher.

Sam : par où entre-t-on dans les bouches ?

Jack : dans la salle où on s’est changé, il y en a une au plafond. On s’y rejoint discrètement et séparément pendant le repas. Ca nous laisse une demie heure pour s’installer, on tâchera de trouver un endroit confortable et on pourra même bouger en cas de besoin.

Keb : quand voulez-vous essayer ?

Jack : le plus tôt possible, demain soir, on ne va pas attendre le retour d’Horus. De toute façon, on aura deux jours pour réfléchir au reste du plan.

Keb : OK.

Jack : Sam ?

Sam: je te suis.

Jack: pour le moment, on se repose jusqu’à demain matin, il est déjà tard. Bonne nuit !

Tous trois s’allongèrent : ils étaient détendus, ils avaient enfin une solution et la mort de Carl la veille leur avait enlevé un poids. Ils s’endormirent profondément jusqu’au lendemain.

QUELQUE PART DANS L’ESPACE

Jacob venait de prendre les commandes du vaisseau en direction de Xavax. Il avait avec lui Teal’c et Daniel qui s’inquiétaient énormément pour leurs amis. Il savait que chaque heure comptait quand quelqu’un était aux mains d’un goa’uld et faisait fonctionner les moteurs à leur puissance maximale.

Daniel : qu’est-ce qu’on fait quand on arrivera là-bas ?

Jacob : on ne peut pas descendre à terre, ce serait du suicide. Je vais essayer de les transporter avec les anneaux de transportation du vaisseau.

Teal’c : comment les repérerez-vous s’il y a de nombreux prisonniers?

Jacob : je vais utiliser le détecteur de traces tokra dans lequel est programmé la trace de tous les tokras. C’est un peu compliqué comme technologie mais pour résumer il devrait détecter Sam puisse qu’elle a des traces de Jolinar dans le sang. Je me placerai au dessus d’elle et la transportera. Avec un peu de chance, ils seront ensemble.

Daniel : sinon ?

Jacob : Sam pourra nous donner toutes les informations dont on aura besoin pour récupérer Jack, de toute façon, on ne partira pas sans lui.

Daniel : j’espère qu’ils sont encore en vie.

Jacob : moi aussi.

Daniel (réagissant à ce qu’il venait de dire): désolé, que je ne voulais pas vous faire de peine.

Jacob : c’est pas grave.

Ils continuaient leur voyage en priant pour la réussite de leur projet.

XAVAX, CINQUIEME JOURS

Ils travaillaient à leur poste et tâchaient de ne pas se faire remarquer. Cela faisait plusieurs heures qu’il piochait, lorsque deux jaffas entourèrent Jack. Il leva la tête et fut surpris de voir deux Jaffas pointer leur arme sur Sam de la même façon. Il chercha Keb mais ne le vit pas ce qui l’inquiéta grandement. Il fut conduit dans une cellule où Tikos l’attendait.

Tikos : tu dois comprendre esclave qu’ici je suis le maître. Tu n’a aucune marge de manœuvre et surtout aucun ami. Tu vois ton ami Keb, tant qu’il est désespéré tu peux mettre au point un plan d’évasion avec lui mais si moi, je lui propose la vie sauve et la liberté contre toutes informations sur ta compagne et toi, il crache tout ce qu’il sait. Tes trois autres compagnons de cellule ne savaient rien donc n’avaient aucun intérêt pour moi mais Keb, c’est différent. Il m’a raconté beaucoup de choses intéressantes, Jack O’Neill de l’équipe SG1 qui vient de la Tauri.

Jack se sentait défaillir, non seulement son plan tombait à l’eau mais en plus Tikos savait beaucoup trop de choses. Il sentait la peur monter en lui et les deux jaffas dans son dos ne le rassuraient pas.

Tikos : mon maître me récompensera pour ma découverte; il paraît même que votre tête est mise à prix. Tu as beaucoup de chance qu’il m’ait ordonné de ne pas vous tuer avant son retour cependant je peux faire ce que je veux de vous tant que vous restez en vie. Je déteste quand quelqu’un veut s’évader de MA prison.

Un violent coup dans le dos déséquilibra Jack qui s’étala.

Tikos : au fait, Keb est mort, ce n’était qu’un crétin qui voulait jouer sur tous les tableaux. (aux jaffas) Allez-y.

Jack n’eut pas le temps de se relever qu’un autre coup le toucha puis une multitude d’autres suivirent. Les jaffas frappaient autant avec leurs pieds qu’avec leur lance dont ils se servaient comme d’un bâton. Les coups pleuvaient et Jack ne pouvait rien faire excepté se protéger au maximum. Dans la cellule à coté, Sam était étendue sur le sol. Tikos lui avait tenu le même discours et elle avait tout de suite compris que la situation allait devenir critique. Comme Jack , elle recevait des coups qu’elle n’arrivait plus à éviter. Elle sentait sa résistance s’affaiblir et au bout d’un certain temps, elle avait complètement perdu toute envie de se défendre, elle voulait juste que tout s’arrête d’une façon ou d’une autre. Jack avait l’impression d’être complètement brisé, cela faisait près d’une heure qu’ils le frappait et il sentait la mort de plus en plus proche. Soudain, quelqu’un le souleva et le jeta dans une autre cellule. Il tourna la tête et vit Sam près de lui, elle lui tournait le dos et ne bougeait pas. Il perdit une nouvelle fois connaissance. Il revint à lui plusieurs heures plus tard. Sam était toujours allongée. Il voulait lui parler, vérifier qu’elle allait bien et surtout qu’elle était en vie. Il se redressa : tout son corps n’était qu’une plaie et le moindre geste lui occasionnait de violentes douleurs. Il sentait plusieurs côtes cassées et avait mal partout. Il fit un grand effort et s’assit près d’elle. Il appuya sur son épaule pour la retourner et ce qu’il vit le paralysa quelques secondes. Son visage était tuméfié, ses vêtements plein de sang et elle avait du mal à respirer.

Jack : Sam, réponds, essaye de répondre !

Elle ne bougea pas et Jack restait impuissant. Il sentait des larmes couler sur ses joues et était partagé entre la rage et le désespoir. Il repensait à Tikos et savait que ce qu’ils venaient de subir n’était qu’un début par rapport à ce que Horus leur ferait en sachant qui ils étaient. Sam remua légèrement.

Jack (essuyant ses larmes) : ouvre les yeux, réponds moi !

Sam : j’ai ….mal….

Jack(doucement) : je sais ce qu’ils t’ont fait, j’ai subi la même chose. Est-ce que tu peux bouger ?

Elle essaya de se redresser mais préféra rester allongée. Elle avait envie d’hurler à chacun de ses gestes mais se retenait pour ne pas faire paniquer Jack. Elle n’avait jamais eu aussi mal, comme si chaque partie de son corps avait été broyée. Elle regardait Jack qui était aussi dans un état catastrophique.

Sam : je crois qu’on partira pas ce soir.

Jack : évite de faire de l’humour, mes côtes ne vont pas y résister.

Il s’allongea à coté d’elle car lui aussi préférait cette position. De plus, ils étaient plus proches pour parler.

Jack : on sortira d’ici.

Sam : tu mens, on est incapable de tenir debout et encore moins de marcher. Ils ne nous ont pas tué uniquement pour que Horus le fasse. On est déjà mort Jack.

Sam avait la voix pleine d’émotion et retenait ses larmes mais elle venait d’énoncer une vérité qui fendait le cœur à Jack. Ils se taisaient tous les deux : ils essayaient chacun de leur coté de contenir leur peur et leur douleur. Ils n’arrivaient plus à espérer et croire quoi que ce soit. Ils attendaient ainsi de voir ce qui allait arriver.

 

CHAPITRE CINQ : Sauvetage

Les heures passèrent ainsi sans qu’ils bougent quand, au moment où ils ne s’y attendait plus, une lueur les entoura et des anneaux de transport les encerclèrent. Ils se retrouvèrent dans le vaisseau tokra qui démarra rapidement. Ils n’avaient pas compris ce qui était arrivé et était toujours au sol. Les autres les entourèrent.

Jacob : Dieu soit loué, ils étaient ensemble.

Daniel : est-ce que vous m’entendez ?

Jack : oui.

Daniel: Sam?

Sam : oui.

Jacob : Teal’c, prenez Jack et emmenez-le dans la pièce au fond, je prends Sam. Ils ont besoin de soins.

Teal’c : vous pouvez les soigner général Carter ?

Jacob : on nous apprend le minimum dans l’armée, ici, j’ai une trousse de secours pour atténuer leur douleur. On en a encore pour une journée de voyage, on ne peut pas les laisser comme ça.

Teal’c : si vous permettez, je prendrai les commandes pendant que vous les soignerez.

Jacob : d’accord.

Teal’c souleva Jack en essayant de ne pas toucher ses blessures et le déposa sur un lit pendant que Jacob emmena sa fille dans une autre salle.

Jacob : Sam, où as-tu mal ?

Sam : partout.

Jacob: qu’est-ce qu’ils ont utilisé pour vous frapper?

Sam : coups de pieds….leur armes comme barres.

Jacob : je vais t’appliquer une crème qui te soulagera et te permettra de cicatriser plus vite.

Sam était incapable de lui répondre et était au bord de l’évanouissement. Jacob la déshabilla et essaya de ne voir en elle qu’un soldat qu’il fallait soigner et non le corps de sa fille couvert d’ecchymoses et d’hématomes. Il la sentait se contracter à chaque contact mais il savait que le produit agirait vite. Il lui fit ensuite une piqûre contenant un sédatif et l’aida à s’allonger en la recouvrant.

Jacob : tu vas dormir quelques heures, tu seras sur Terre quand tu te réveilleras.

Sam : reste avec moi.

Jacob : je vais m’occuper de Jack et je reviens.

Sam : d’accord.

Il sortit pour rejoindre l’autre pièce où Jack était assis au bord du lit.

Jacob : comment vous sentez-vous ?

Jack : cassé.

Il se déshabilla et Jacob le soigna à son tour : lui aussi avait le corps couvert de bleus.

Jack : c’est quoi cette crème ?

Jacob : une fabrication Tokra pour atténuer la souffrance.

Jack : efficace ?

Jacob : oui. Ca calmera aussi la douleur au niveau des côtes, j’en compte six cassées. A mon avis, vous avez aussi une fracture à la cheville et l’épaule déboîtée….

Il avait à peine terminer sa phrase qu’il tira un coup sec sur le bras de Jack.

Jack : AIE !

Jacob : fallait la remettre en place le plus vite possible.

Jack : je sais mais ça fait sacrément mal.

Jacob lui injecta un sédatif et il s’allongea.

Jack : comment va Sam ?

Jacob : autant d’ecchymoses que vous, huit côtes cassées, fracture au poignet, des brûlures. Vous êtes tous les deux dans un état impressionnant. Sur Terre, vous devrez passer de nombreux examens pour vérifier votre état de santé général. Le docteur soignera tout ce qui concerne les fractures et vérifiera que vous n’avez pas de lésions internes. Maintenant vous devriez essayer de dormir.

Jack : j’ai pas sommeil.

Jacob : laissez le sédatif agir.

Jack : c’est pas une bonne idée. Je préfère rester éveillé.

Jacob : Pourquoi ?

Jack : parce que…

Il ne le savait même pas lui-même mais il avait l’impression que dormir était dangereux pour lui, il ne pouvait pas expliquer cette sensation.

Jacob : fermez les yeux et laissez agir le sédatif, il ne vous arrivera plus rien dans ce vaisseau et dans quelques heures on sera sur Terre.

Jack : OK.

Le sédatif était puissant et fit son effet: Jack s’endormit rapidement sans s’en rendre compte. Jacob sortit et retourna voir Sam, il fut étonné qu’elle ne dorme pas encore.

Jacob : Sam, arrête de résister au sommeil !

Sam : et Jack ?

Jacob : il dort et tu devrais en faire autant.

Sam : je ne veux pas dormir.

Jacob : pourquoi ?

Sam : je ne pourrai pas contrôler mes cauchemars, il y a tellement de choses dans ma tête, toutes ces images, tout ce qui s’est passé…

Jacob : il ne t‘arrivera plus rien maintenant.

Sam : papa…

Jacob : chut !

Elle ferma finalement les yeux. Jacob posa sa main sur son front, seul endroit de son visage qui n’était pas marqué, et commença à chuchoter.

Jacob : Sammy, concentre toi sur ma voix, uniquement sur ma voix. Tu ne risques plus rien, tu es en sécurité. On a mis du temps pour vous retrouver mais on a réussi. Je sais que tu as mal mais cette douleur va disparaître, je te promets que dans peu de temps tu ne sentiras plus rien. Ne résiste pas à l’envie de dormir, laisse toi partir dans un long sommeil, tu ne risque rien.

Sam sentait ses muscles se décontracter et la présence de son père l’apaisait grandement. Tout en l’écoutant, elle plongeait petit à petit dans un profond sommeil. Jacob resta longtemps près d’elle pour être sûr qu’elle ne se réveille pas : il avait énormément de mal à voir sa fille dans cet état mais devait se contenir devant elle. Finalement, il rejoignit Teal’c et Daniel.

Daniel : vous avez mis du temps, ils sont vraiment en mauvais état ?

Jacob : non, j’étais avec Sam. En fait, leur état est inquiétant à cause des nombreux coups qu’ils ont reçus mais le but n’étaient pas de les tuer, juste leur faire mal. Ils ont le corps couvert de bleus mais pas de blessures mortelles, juste quelques fractures. Il faudra vérifier pour les blessures internes, je n’ai pas le matériel ici.

Daniel : tout ce sang et ces marques, on a vraiment eu peur.

Jacob : moi aussi. Physiquement, dans quelques semaines, ils seront remis mais mentalement, faudra voir à leur réveil.

Daniel : pensez-vous qu’ils auront des séquelles?

Jacob : on ne sait pas ce qu’ils ont subi pendant six jours mais je ne pense pas que ça ressemblait à des vacances. Pour le moment, ils sont tous les deux extrêmement perturbés. Ils ont conscience d’être dans ce vaisseau avec nous puisqu’ils répondent à mes questions mais ne savent plus s’ils sont en danger ou non. Je pense que petit à petit, ils avaient fini par s’habituer à l’idée qu’ils allaient mourir et maintenant ils sont complètement perdus. Ils avaient tous les deux peur de dormir, sans doute qu’ils avaient inconsciemment peur de ne pas se réveiller dans ce vaisseau mais dans leur cellule. On verra tout ça plus tard. Dans 20 heures, on arrivera au dessus de la Terre. Teal’c, pas de problème aux commandes ?

Teal’c : non général Carter.

20 HEURES PLUS TARD

Ils avançaient dans l’espace sans encombre depuis de nombreuses heures.

Jacob : ils dorment encore profondément, je leur ai donné des doses de sédatifs très puissantes. Vous allez les porter et vous placez au centre de ce cercle, je vous télétransporterai directement en salle d’embarquement. Ensuite, je repartirai pour ramener le vaisseau aux tokras, dites à Georges que je reviendrai par la porte des étoiles pour prendre des nouvelles.

SALLE D’EMBARQUEMENT

Une violente lumière envahit la salle d’embarquement et SG1 apparut.

Hammond (au micro) : " deux équipes médicales sont attendues en salle d’embarquement de toutes urgences ".

Janet et ses assistants arrivèrent en courant et Teal’c posa Jack sur un brancard pendant que Daniel faisait de même avec Sam.

Daniel : ils sont sous sédatifs, Jacob les a soignés avec une pommade tokra, il faut regarder en priorité les fractures.

Janet : d’accord, je m’occupe d’eux.

Ils furent rapidement transportés à l’infirmerie.

SALLE DE BRIEFING, PLUSIEURS HEURES PLUS TARD

Le général Hammond, Daniel et Teal’c attendaient le docteur Frasier avec impatience. Elle arriva enfin.

Hammond : comment vont-ils ?

Janet : mieux qu’ils en ont l’air. Ils ont des marques partout mais ça va s’atténuer d’ici quelques jours, la crème que Jacob leur a mis est assez efficace. Sinon, le colonel a une fracture au tibias et une à la cheville, cinq côtes cassées et deux fêlées, l’épaule déboîtée que Jacob lui a déjà remise en place. Pour Sam, double fractures au poignet, six côtes cassées et deux fêlées ainsi que des traces de brûlures, je pencherai pour des décharges électriques. Il est clair qu’ils ont été torturés plusieurs fois à divers moments. Pour le moment, ils sont sous sédatifs et calmants, ils resteront inconscients pendant les trois prochains jours : ils souffriront moins et ils reprendront des forces grâce aux perfusions parce qu’ils n’ont sans doute pas mangé grand chose depuis cinq jours.

Hammond : très bien docteur, nous verrons plus tard avec eux ce qui s’est passé là-bas. Vous pouvez disposer.

 

CHAPITRE SIX : Le départ

TROIS JOURS PLUS TARD, INFIRMERIE

Sam ouvrit les yeux et mit quelques minutes pour reconnaître l’infirmerie. Elle se sentait nauséeuse mais la douleur avait en partie disparue.

Janet : pouvez-vous parler?

Sam : oui.

Janet : on vous a récupéré il y a trois jours sur Xavax. Jacob a commencé à vous soigner et j’ai fini. Vous n’avez pas de blessures qui laisseront des séquelles. Jack va bien aussi, il dort à coté.

Sam l’écoutait mais avait du mal à enregistrer ses paroles.

Janet : vous voulez me raconter tout ce qui s’est passé depuis le début ?

Sam : non. Je veux voir Jack.

Janet sentait qu’il valait mieux ne pas insister et voyant son inquiétude, préféra la laisser faire.

Janet : d’accord, je vais vous aider.

Elle la soutint et poussa le fauteuil roulant jusqu’à la chambre de Jack. Après le départ de Janet, Sam s’assit sur le bord du lit. Elle passa sa main le long de sa joue et le regardait dormir. En le voyant ainsi, elle repensait à tout ce qu’ils avaient vécu en si peu de jours. Elle resta ainsi près d’une heure.

Sam (chuchotant) : Jack, cette fois, c’est toi qui doit faire un effort, réponds moi, s’il te plait !

Jack entendait une voix douce qui l’appelait et ouvrit les yeux avec difficulté. Il fut surpris et heureux de voir Sam près de lui.

Jack : je….je t’avais bien dit qu’on s’en sortirait.

Sam : toujours optimiste, quoi qu’il arrive.

Jack : je le suis pour nous deux.

Il aurait voulu se lever, la serrer dans ses bras, être sûr qu’ils étaient tous les deux en bonne santé. Il sentait sa main chaude contre sa joue et aimait ce contact. Il l’attira contre lui et l’embrassa avec passion. Il voulait que cet instant ne s’arrête jamais, effacer tout ce qu’ils avaient vécu et ne penser qu’à eux deux.

Jack : maintenant, je suis certain qu’on est bien en vie.

Sam : et moi, que tu vas bien.

Jack : on aura tout le temps de faire ce qu’on veut.

Elle tourna la tête pour éviter son regard.

Jack (l’obligeant à le regarder) : qu’est-ce qu’il y a, tu ne veux plus de moi ?

Sam : si, mais c’est plus compliqué que ça. Pendant que tu dormais, j’ai pas mal réfléchi et je ne veux plus continuer à vivre comme ça, passer mon temps en mission, risquer ma vie une fois sur deux. Je ne veux plus jamais revivre ce qu’on a vécu ces derniers jours. (sa voix tremblait de plus en plus) J’ai eu peur Jack, peur de mourir, et encore plus de souffrir. Je n’en peux plus de tout ça. (hésitant quelques secondes) …Je vais démissionner.

Jack : tu sais, quand on était en cellule, j’ai compris que rien n’était plus important que toi et je comprends parfaitement ce que tu ressens en ce moment. Tout à l’heure , je donnerai ma démission à Hammond et on s’éloignera d’ici, de cette guerre incessante, de toutes ses souffrances.

Sam : attends, tu ne dois pas le faire pour moi. On ne travaillera plus ensemble mais rien ne nous empêche d’être ensemble. Je ne te demande pas d’arrêter et je ne le ferai jamais.

Jack : je le fais pour moi. Je t’ai demandé de résister pour qu’on construise quelque chose ensemble. Maintenant, on est vivant et libre, et on a tout les deux besoin de changer d’air. Enfin, si tu veux bien venir avec moi.

Sam : bien sûr, je t’aime.

Elle s’allongea près de lui en posant sa tête sur son épaule valide. Sam se sentit tout à coup délivrée d’un poids immense car elle redoutait la réaction du colonel face à sa décision.

Jack aimait la sentir contre lui, il était hors de question qu’il continue les missions sans elle, il n’en voyait pas l’intérêt. Il voulait passer du temps avec elle et si elle préférait partir, il ferait de même sans aucune hésitation.

L’après-midi, le général Hammond les trouva dormant ensemble et n’eut plus aucun doute sur les sentiments unissant les deux militaires. Il les réveilla avec douceur.

Hammond : est-ce que vous allez bien ?

Jack : oui. Pour tout ce qui concerne la dernière mission, on vous fera un rapport mais franchement, on n’a pas très envie d’en parler pour le moment.

Hammond : d’accord, je comprends, on en parlera plus tard.

Jack : en fait, dans quelques heures, vous aurez nos lettres de démission sur votre bureau.

Hammond : quoi ?

Jack : nous avons pris notre décision, nous voulons nous éloigner d’ici et vivre tranquille.

Hammond : êtes-vous certain de votre décision ?

Sam : oui.

Hammond : alors je vous souhaite bonne chance. Sachez que vous êtes les plus intrépides soldats que j’ai eu sous mes ordres mais vous êtes aussi les plus courageux et les meilleurs.

Jack/Sam : merci.

Le lendemain, ils annoncèrent la nouvelle à leurs amis qui furent tristes mais en même temps comprenaient qu’ils veuillent vivre normalement et pour cela il était difficile de continuer à parcourir diverses planètes risquant mille dangers à chaque fois.

DEUX MOIS PLUS TARD, MINNESOTA

Après une semaine à l’infirmerie et les soins efficaces de Janet, Sam et Jack partirent de Cheyenne Mountain. Ils avaient encore de nombreuses blessures mais voulaient sortir de la base le plus vite possible parce qu’ils avaient la sensation d’être enfermés. Ils voulaient vivre leur amour et rompre avec la vie qu’ils menaient jusque là. Jack avait proposé son chalet pour sa tranquillité et Sam avait accepté : un chalet au milieu de nulle part, une vie sans stress, sans contrainte. Ils savaient qu’ils ne pourraient pas vivre éternellement ainsi, coupés du monde, mais ces quelques semaines leur permettaient de reprendre goût à la vie et surtout de mieux se connaître. Ils n’avaient plus à respecter le règlement et la barrière des grades était levée. Au début, vu leurs blessures respectives, ils avaient passé de nombreuses heures à discuter et s’étaient rendus compte qu’ils ignoraient énormément de choses l’un sur l’autre. Puis, leurs blessures notamment leurs côtes avaient cicatrisées petit à petit, en même temps que leurs cauchemars devenaient de moins en moins violents. Ils arrivaient à partager leurs émotions et leurs peurs, et cela leur permettait d’extérioriser leurs sentiments. Ensemble, ils se libéraient de leurs peurs et réapprenaient à vivre sans crainte.

Ils étaient maintenant en forme et vivaient selon leurs envies sans se soucier de rien. Jack passait ses journées à pêcher et Sam à lire des bouquins de science qu’elle n’avait jamais eu l’occasion d’étudier. Leurs nuits étaient consacrées à des activités beaucoup moins reposantes et ils découvraient des facettes inconnues de l’autre avec plaisir et sans retenue.

Un après-midi, ils discutaient assis au bord de l’eau.

Jack : tu sais qu’il va falloir retourner à la civilisation un jour ou l’autre. J’avoue que partager mon temps entre faire l’amour et pêcher est assez agréable mais il va quand même falloir de nouveau faire face à la réalité.

Sam : je sais mais les quelques semaines passées ici ont été merveilleuses, j’en avais besoin pour reprendre une vie normale sans avoir peur d’être réveillée par l’alarme de sécurité ou de me retrouver face à des jaffas armés.

Jack : je ne pensais pas que tu pourrais te passer d’un ordinateur et de tes expériences aussi facilement.

Sam : moi non plus, mais c’était nécessaire pour arrêter de réfléchir constamment.

Jack : quand veux-tu repartir ?

Sam : j’en sais rien, une ou deux semaines.

Jack : OK, et qu’est-ce que tu feras, t’es un peu jeune pour prendre ta retraite définitivement.

Sam : je peux donner des cours à l’université, écrire un livre ou des articles pour des magazines scientifiques, ou encore travailler pour un labo privé. Je n’y ai pas encore trop réfléchi mais ce n’est pas très inquiétant.

Jack : de toute façon avec ton QI et ton expérience, ils se battront pour t’avoir. Le réacteur à naquada te manque ?

Sam : il me manque un peu c’est vrai, mais je ne regrette rien. Rien ne peut remplacer les moments de joie passés ici, même le réacteur à naquada. Pour le futur, on verra après.

Jack (souriant): je t’aime à la folie.

Il attrapa ses lèvres et l’embrassa avec fougue tout en passant ses mains sous son pull et l’allongeant sur l’herbe. Soudain, un bruit énorme se fit entendre et un hélicoptère apparut au dessus de leur tête. Ils se séparèrent et se relevèrent.

Sam : qu’est-ce que c’est ?

Jack : les ennuis !

 

CHAPITRE SEPT : Une aide bien venue

L’hélicoptère se posa près du chalet et un militaire en descendit pour leur parler.

Le militaire : colonel O’Neill, major Carter, le général Hammond m’a envoyé vous chercher.

Jack : il ne peut plus se passer de nous.

Le militaire : le professeur Jackson et le jaffa Teal’c ont disparu alors que les deux autres membres de SG6 ont traversé la porte, blessés.

Jack : on arrive dans cinq minutes.

Ils prirent quelques affaires dont ils avaient besoin et rejoignirent Cheyenne Mountain.

BUREAU DU GENERAL HAMMOND

Hammond : je vous remercie être venu. Je sais que vous n’êtes plus en service mais j’avais besoin de quelqu’un de toute urgence et vous étiez disponibles alors que mes autres équipes sont indisponibles ou sur d’autres planètes. J’ai seulement deux hommes libres pour vous suivre mais vous êtes les plus qualifiés pour les aider, vous êtes les plus habitués aux méthodes goa’ulds, à l’utilisation de leurs armes.

Jack : qu’est-ce qui s’est passé ?

Hammond : Daniel et Teal’c étaient en mission avec SG6 sur P3X679 pour faire quelques repérages mais ils sont tombés sur un camp goa’uld et ont été repérés. Le colonel Savage et le sergent Brosnan ont pu passer la porte en mauvais état mais en vie, vos amis n’en ont pas eu le temps. J’ai envoyé une sonde, il n’y a plus personne près de la porte, ils ont dû les emmener au camp. Je ne peux plus vous donner des ordres mais je voudrai que vous y alliez.

Jack : OK.

Hammond : Sam ?

Sam: d’accord.

Hammond: très bien, vous partirez tous les deux dans une heure avec le lieutenant Mac Cornicks et le sergent Richards.

Sam : permission d’aller à l’infirmerie, je voudrais leur poser quelques questions.

Hammond : accordée major !

Elle sortit du bureau.

Hammond : j’ai bien cru que je n’arriverai jamais à vous contacter.

Jack : disons que depuis deux mois, on était un peu déconnecté de la réalité mais on pensait reprendre contact avec nos amis en revenant à Colorado Springs.

Hammond : et maintenant, ça va mieux ?

Jack : les premières semaines ont été difficiles entre nos blessures physiques, notre stress et nos cauchemars mais petit à petit, on a repris une vie normale. Après cette mission, on était tous les deux à bout tant physiquement que nerveusement, on était incapable de repartir sereinement et je pense que ç’aurait été dangereux pour nous mais aussi pour notre entourage. (souriant) On avait besoin d’un break pour nous retrouver et savourer la vie en toute simplicité.

Hammond : je comprends, vous aviez subi plusieurs chocs en très peu de temps et ce n’est pas dans une base militaire que vous pouviez oublier tout ça. Vous pensez rester encore longtemps dans le Minnesota ?

Jack : non, on pensait revenir dans une semaine.

Hammond : qu’est-ce que vous comptez faire ?

Jack : on ne sait pas trop encore. Je suis assez vieux pour rester à la retraite, pour Sam, elle choisira ce qui lui plait.

Hammond : vous aimeriez revenir sous mes ordres maintenant que ça va mieux ?

Jack : j’avoue que maintenant que j’ai eu un peu de repos, ça me plairait de reprendre du service mais… je ne suis pas tout seul pour prendre ce genre de décision.

Hammond : l’offre est aussi valable pour Sam, je n’ai encore trouvé personne capable de continuer ses travaux.

Jack : j’en discuterai avec elle quand on reviendra de mission.

Hammond : d’accord, allez vous préparer maintenant !

Jack (souriant) : à vos ordres !

UNE HEURE PLUS TARD, P3X679

Les quatre militaires venaient de traverser la porte.

Jack : lieutenant, sergent, vous vous mettez en embuscade vers la porte. Quand on va revenir avec Daniel et Teal’c, on sera sans doute poursuivi par ces saletés de serpents. Tenez vous près à nous couvrir et ouvrir la porte ! Compris ?

Richards/ Mac Cornicks : à vos ordres colonel!

Sam et Jack s’éloignèrent en direction du camp suivant les indications de la sonde. Après trois kilomètres, ils arrivèrent à destination.

Jack : tu les vois ?

Sam (aux jumelles) : oui. Ils sont dans la cabane en toile marron, ils ont l’air en forme mais sont attachés. Il y a deux gardes devant et très peu dans le camp, ils doivent être en patrouille.

Jack : derrière ?

Sam : personne.

Jack : il faut en profiter, on va passer discrètement par derrière et on neutralise les deux de devant avec nos zats, on les récupère et on repart. Prête ?

Sam : oui.

Ils coururent rapidement derrière la tente sans se faire remarquer et tirèrent trois coups en même temps sur les deux gardes. Ils entrèrent sous la tente.

Jack : voilà les secours !

Daniel : vous ne pouvez pas savoir à quel point ça me fait plaisir de vous voir !

Jack : on vous détache et on s’en va mais je n’oublierai pas la phrase que vous venez de prononcer.

Ils enlevèrent les liens de leurs amis.

Sam : pas de problèmes physiques ?

Teal’c : non major Carter.

Jack : on essaie de ne pas se faire repérer. On repasse par derrière.

Ils passèrent sous la toile et se retrouvèrent derrière le campement.

Jack : on va jusqu’à la porte, les autres nous attendent là-bas.

Ils marchaient rapidement en se tenant sur leurs gardes. Tout à coup, une décharge passa près d’eux.

Jack (criant) : courez ! c’est des chasseurs de la mort goa’ulds, il faut passer la porte. (au talkie-walkie) Richards, ouvrez la porte et envoyez le signal, on a des chasseurs de la mort aux trousses.

Richards : à vos ordres ! (quelques secondes plus tard) Porte actionnée, on vous couvre !

L’équipe SG1 courait à perdre haleine en essayant d’éviter les tirs. Ils étaient à proximité de la porte alors que les deux autres les couvraient du mieux possible.

Jack : dépêchez vous, on y est presque !

Ils arrivèrent enfin et, comme les deux autres soldats, plongèrent dans le vortex.

CHEYENNE MOUNTAIN, SALLE D’EMBARQUEMENT

Sergent : nous recevons le signal SG1 général.

Hammond : ouvrez l’iris !

Les six soldats roulèrent violemment à terre au milieu de la salle d’embarquement où Hammond les rejoignit.

Hammond : est-ce que tout le monde va bien ?

Tous : oui.

Hammond : docteur Jackson, Teal’c ?

Teal’c : je vais bien général Hammond.

Daniel : moi aussi, merci d’être venu.

Hammond : allez tous à l’infirmerie et débriefing dans deux heures.

Jack : général…

Hammond : c’est un ordre même pour ceux qui ne sont plus sous mes ordres !

Ils s’y rendirent tous.

UNE DEMIE HEURE PLUS TARD, SALLE DE BRIEFING

Sam était assise et écrivait son rapport. Jack arriva.

Jack : t’es occupée ?

Sam : non, je finirai plus tard.

Il s’assit face à elle.

Jack (hésitant) :..est-ce…

Sam : ça t’as plu, n’est-ce pas ?

Jack : quoi ?

Sam : de reprendre les commandes, de repartir en mission.

Jack : c’est vrai.

Sam : tu veux reprendre du service ?

Jack : je ne sais pas.

Sam : tu mens mal. Tu meurs d’envie de repartir en mission.

Jack : t’as raison.

Sam : et tu penses qu’Hammond accepterait.

Jack : en fait, il me l’a déjà proposé mais je ne veux pas reprendre sans toi.

Sam : quand on était dans le Minnesota, on a passé de très bons moments. Pendant deux mois, j’ai eu suffisamment de temps pour me reposer et laisser s’estomper mes peurs, toi aussi je pense. J’aime ton chalet mais il est clair qu’on ne peut pas vivre comme des ermites et qu’il va falloir revenir à Colorado Springs. Je sais que tu as démissionné en partie à cause de moi. Alors, quitte à revenir, pourquoi pas Cheyenne Moutain !

Jack : tu serais d’accord.

Sam (souriant): oui. J’avoue que ça m’a aussi plu de retraverser la porte. Je pensais que ça m’effrayerait mais en fait ça m’a manqué aussi. De plus, je n’aurais jamais l’occasion de travailler sur des phénomènes aussi passionnant que le naquada. Donc si c’est possible, je ne suis pas contre l’idée de repartir en missions.

Derrière eux : très bonne décision major Carter.

Jack : content de vous voir général.

Hammond (s’asseyant) : tenez, c’est à vous, brûlez les.

Il leur tendit des enveloppes.

Hammond : j’ai fait le calcul de tous vos jours de congés jamais pris depuis cinq ans à cause de situations urgentes et cela fait un total de onze semaines, compte tenu que vous venez de prendre deux mois de vacances, il vous restera deux semaines à prendre. Cette enveloppe là (la sortant de sa poche), évitez de la brûler, c’est une lettre de dérogation pour vous deux.

Jack : comment…

Hammond : j’ai une longue carrière derrière moi et moi aussi, j’ai quelques fois eu envie de tout arrêter, m’éloigner de ce monde de violence. Quand vous m’avez remis vos lettres de démission, vous étiez beaucoup trop choqués pour avoir les idées claires. J’ai voulu vous laisser le temps de réfléchir, d’être sûr de vous et de vous remettre de vos épreuves. Je pensais vous recontacter la semaine prochaine mais finalement c’est aussi bien comme ça. D’après ce que je viens d’entendre, je peux considérer que vous étiez en vacances et que vous êtes prêt à reprendre votre service.

Sam/Jack : oui général !

Hammond : alors tout est réglé, SG1 repart en mission dans deux jours, j’ai une belle planète à vous faire explorer.

Sam : merci général.

Hammond : de rien. C’est pour toutes les fois où vous nous avez sortis de situations catastrophiques. En plus, pour être complètement honnête avec vous, je culpabilisais parce que vous n’auriez jamais dû partir pour Silac puisque vous étiez en vacances. Enfin, tout rentre dans l’ordre.

Daniel et Teal’c arrivèrent.

Sam : est-ce que vous allez bien ?

Teal’c : oui, merci.

Daniel : grâce à vous, je suis très content que vous aillez quitté le chalet.

Jack : on y retournera pour les deux semaines de congés qu’il nous reste à prendre.

Daniel : comment ça  " qu’il nous reste à prendre " ?

Jack : deux mois c’est suffisant, on prendra plus tard les deux dernières semaines.

Daniel : vous revenez ici?

Jack : on repart en mission dans deux jours.

Daniel : vraiment ?

Sam : oui.

Daniel : super, on commençait à s’ennuyer sans vous.

Teal’c : je suis très heureux de votre retour.

Jack : moi aussi.

Hammond : je pense que SG1 est de nouveau en service actif.

Jack : oui général ! Nous serons prêt dans deux jours, n’est-ce pas ?

Sam/Teal’c/Daniel : oui !

Hammond sortit en souriant, il avait devant lui la meilleure de toutes ses équipes et ils étaient visiblement près pour d’autres aventures.

 

FIN