LITTLE JACK
AUTEUR : india
EMAIL : india@free.fr
DATE : écrite en janvier 2002 en France
CATEGORIE : aventure (un peu), humour, romance Sam/Jack.
RESUME : Jack aurait mieux fait de ne pas provoquer le sorcier du village.
ARCHIVE : Je serai très heureuse que cette fanfic soit diffusée sur d'autres sites, merci de m'en informer si vous vous en servez.
DISCLAIMER : les personnages présents dans cette fanfic sont la propriété de la MGM et de la SHOWTIME. Je ne suis pas payée pour la fanfic que j'ai écrite pour le plaisir.
NOTE DE L'AUTEUR : j'attends vos commentaires avec impatience.
P5X515
Après une marche de 20 kms, SG1, suivant les indications de la sonde, arrivait près d'un petit village constitué d'une multitude de petites maisons en bois et en paille.
Jack : il ne manque plus que la mer et on dirait un village de vacances, ça a l'air tranquille mais restez sur vos gardes !
Daniel : comment voulez-vous que les gens nous accueillent bien si on débarque avec nos armes prêt à tirer sur n'importe qui ?
Jack : et s'ils ne sont pas très accueillants ?
Daniel : allons à leur rencontre et on verra. Mais, vu leurs maisons, je ne crois pas qu'ils soient très dangereux pour nous.
Jack : d'accord, je vous laisse faire mais s'ils sont hostiles, on tire dans le tas.
Les quatre membres de l'équipe entrèrent dans le village où les gens vaquaient à leurs occupations sans se soucier d'eux. Daniel accosta une femme qui était au lavoir.
Daniel : excusez moi, je m'appelle Daniel Jackson, mes amis et moi voudrions voir le chef du village, s'il vous plaît.
Femme : est-ce que vous venez de l'anneau de fer ?
Daniel : oui, nous sommes des voyageurs pacifistes.
Femme : de temps en temps, des voyageurs arrivent par là, vu qu'on est le village le plus proche, ils passent par ici. Notre chef se nomme Maliky, c'est un grand sorcier. Je vais vous mener jusqu'à lui.
Jack (grimaçant) : on fera des échanges de formules magiques.
Daniel : peut-être qu'ils auront des choses intéressantes à nous apprendre.
Jack : ouais.
Ils suivirent la femme jusqu'à la plus grande case du village et attendirent devant l'entrée. Un homme assez vieux en sorti.
Homme : je suis Maliky, chef de ce village et grand sorcier de la zone entourant l'anneau de fer.
Jack : je suis Jack O'Neill, colonel de l'équipe SG1 de la Terre, voici le major Carter, le professeur Daniel Jackson et Teal'c.
Il s'approcha de Teal'c.
Maliky : deux esprits dans un seul corps, n'est-ce pas dangereux ?
Teal'c : non, mon symbiote et moi vivons en parfaite harmonie.
Maliky : l'harmonie est essentielle pour le bonheur de tous. Que puis-je pour vous ?
Daniel : nous voyageons à travers la porte des étoiles, votre anneau de fer, afin de trouver des alliés, faire des échanges. Avez-vous déjà entendu parler des goa'ulds ?
Maliky : non. Je pense que nous pourrions être alliés mais je ne sais pas si nous pourrons faire des échanges. Qu'avez vous à nous proposer ?
Jack : ça dépend ce dont vous avez besoin : des outils, des médicaments ou des armes. Et vous ?
Maliky : je pourrai vous apprendre ma magie.
Jack : excepté si vous pouvez faire disparaître les goa'ulds, ça ne nous intéresse pas vraiment.
Maliky (étonné) : vous ne croyez pas en la magie ?
Daniel : sur Terre, la magie n'est pas reconnue comme un savoir universel et de nombreuses personnes n'y croient pas.
Maliky : est-ce votre cas colonel ?
Jack : jamais je ne croirai en toutes ces conneries....
Daniel : Jack !
Maliky : non, non, laissez le parler librement.
Jack : il faut être assez stupide pour croire en tout cela.
Maliky : et vous major Carter, qu'en pensez-vous ?
Sam : mon domaine est plutôt la science et je n'y crois pas mais je comprends ceux qui y croient. Chaque peuple a ses références et ses croyances, et celles-ci évoluent au fil du temps. Ici tout le monde croit en la magie comme sur Terre tout le monde croit en la science.
Maliky : merci de votre franchise. Et vous Teal'c ?
Teal'c : j'ai déjà vu tellement de choses que rien ne me surprend.
Maliky : colonel, que puis-je vous proposer si vous refusez ma magie ?
Jack : on peut être alliés sans échanges, vous ne seriez pas le premier peuple avec qui on fait cela.
Maliky : c'est d'accord. Mon peuple sera heureux d'être allié aux habitants de la Terre. Etes-vous vraiment certain de ne pas vouloir apprendre ma magie ?
Jack : certain.
Maliky : c'est bien dommage colonel, vous avez perdu votre âme d'enfant. Voulez-vous rester ici cette nuit, il y a plusieurs chambres que je vous prêterai tandis que j'irai dans une autre case ?
Jack : il faut absolument que l'on repasse la porte avant demain à midi sinon notre code sera annulé. Vu qu'il est déjà 20h00 et qu'il nous reste 20 kms pour le retour, nous repartirons à 8h00 demain. Nous acceptons votre offre.
Maliky : très bien colonel. Vous êtes les bienvenus.
Tous les membres de l'équipe posèrent leurs affaires et se rejoignirent à l'extérieur pour aller au banquet organisé en leur honneur. Tout en marchant, ils discutaient.
Daniel : franchement Jack, vous auriez pu être un peu plus courtois avec Maliky.
Jack : écoutez, je dois déjà subir la science avec Carter, les pierres avec vous alors, je vous en prie, pas la magie. Je ne pourrai jamais gober des trucs pareils. D'ailleurs, Carter, ce que vous avez dit m'a étonné !
Daniel : c'est juste qu'elle n'est pas aussi arrogante que vous !
Sam : pour ces gens, la magie semble primordiale, c'est juste une façon de penser différente de la notre.
Jack : vous avez l'esprit le plus carré que je connaisse , comment pouvez-vous admettre la notion de magie ?
Sam : il y a dix ans, si quelqu'un m'avait parlé de la porte de étoiles, j'aurai trouvé cette idée complètement stupide. Je n'admets pas et ne cautionne pas la magie mais je peux comprendre que certains y croient. C'est comme si quelqu'un arrivait sur Terre et qu'on lui explique notre religion, il serait sans doute ahuri par le fait qu'autant de personnes puissent croire en un Dieu dont ils ne peuvent pas prouver l'existence.
Jack : d'accord, puisque vous êtes tous contre moi, on change de sujet !
Daniel : dès que vous êtes en minorité et surtout que Sam ne vous soutient pas, vous préférez renoncer à discuter.
Sam ne put s 'empêcher de sourire pendant que Jack envoyait des regards assassins à Daniel. Finalement, ils arrivèrent au banquet présidé par Maliky. Ils passèrent la soirée à manger et boire tout en discutant avec les autres villageois qui les accueillirent avec enthousiasme. La soirée se déroula sans problème. Vers minuit, ils rentrèrent dormir.
Jack : on a passé une bonne soirée.
Daniel : c'est vrai, ils sont vraiment accueillants.
Teal'c : c'est dommage qu'ils n'aient pas d'armes ou d'outils technologiques à échanger parce que ce serait sans doute de très bons alliés dans notre lutte contre les goa'ulds.
Jack : ils préfèrent les tours de passe-passe pour se défendre.
Daniel : peut-être mais pour eux, l'harmonie est essentielle.
Jack : c'est pas avec l'harmonie, qu'on peut se défendre des goa'ulds.
Daniel : vous êtes obsédé par les armes.
Sam : je vous laisse débattre, je préfère aller dormir. Bonne nuit !
Elle rentra et alla dans sa chambre.
Jack : vous l'avez fait fuir.
Daniel : c'est vrai que vous auriez sans doute préféré rester avec elle plutôt qu'avec nous.
Jack : je crois que je vais aussi aller me coucher.
Daniel : c'est ça, évitez le sujet.
Jack : je préfère ne pas m'énerver contre vous juste avant de me coucher. Bonne nuit !
Ils allèrent tous ce coucher pour une paisible nuit de sommeil.
LENDEMAIN, 7H00
Sam, Daniel et Teal'c furent réveillés en sursaut par des hurlements provenant de la chambre de Jack. Ils se levèrent rapidement et se retrouvèrent devant sa porte. Ils entrèrent et restèrent stupéfaits et immobiles.
Jack (hurlant) : c'est pas possible ! dites moi que je fais un cauchemar et que je vais me réveiller ! C'est pas vrai !
Sam : mon Dieu !
Daniel : c'est.....étonnant !
Teal'c : je crois que nous avons un problème.
Jack (hurlant et gesticulant) : c'est un cauchemar, juste un cauchemar !
Daniel : Jack, c'est bien vous ?
Jack : évidemment que c'est moi. Arrêtez de me regarder comme ça !
Daniel : vous semblez avoir … sept ans.
En effet, Jack n'était plus le colonel âgé et robuste mais un enfant. Il paraissait très chétif et ses habits trop grands amplifiaient ce phénomène. Face à ses amis, Jack comprit qu'il ne rêvait pas et s'assit sur le bord du lit pour analyser la situation. Les autres revenaient petit à petit de leur surprise mais avaient du mal à voir le colonel en cet enfant.
Teal'c : comment vous sentez-vous dans la peau d'un enfant ?
Jack : c'est bizarre, mentalement, je me sens tout à fait normal mais quand je vois mes mains, je me sens très petit. Rassurez moi, je n'ai plus mes bouclettes, n'est-ce pas ?
Sam : si colonel.
Jack : mon Dieu, la dernière fois que je les ai eues, j'avais six ans.
Sam : vu votre corps, ça correspond. Vous avez l'esprit d'un adulte dans un corps d'enfant. C'est d'ailleurs assez surprenant de discuter avec vous.
Jack : mais enfin, qu'est-ce qui s'est passé ?
Sam : j'aurai bien une idée mais ça risque de ne pas vous plaire.
Jack (désabusé) : dites toujours.
Sam : peut-être qu'il a fait de la magie d'une façon ou d'une autre.
Jack : ah NON, vous n'allez pas commencer avec ça. Je n'aurai jamais cru dire ça un jour mais j'aimerai mieux une explication scientifique.
Sam : je n'en ai pas.
Daniel : hier, Maliky a dit que vous aviez perdu votre âme d'enfant.
Jack : vous n'allez pas vous y mettre aussi.
Teal'c : c'est pourtant l'explication la plus plausible O'Neill.
Daniel : on n'a qu'à aller voir Maliky.
Jack : pourquoi pas. De toute façon, au point où j'en suis.
Il se leva et tomba sur le sol car il venait de marcher sur son caleçon beaucoup trop grand pour lui. Daniel et Sam accoururent pour l'aider.
Jack : ah non, vous n'allez pas commencer à me traiter comme si j'étais en sucre. Je peux me relever tout seul. Je n'ai que des vêtements d'adulte.
Daniel : attendez quelques instants, je reviens. (il sortit et revint 3 minutes plus tard). Tenez, j'ai emprunté ça au gamin d'à coté.
Il lui tendit des vêtements.
Jack (soupirant) : sortez tous, je vous rejoins dehors.
Ils sortirent, allèrent s'habiller et se retrouvèrent dehors.
Daniel : je crois que c'est le truc le plus bizarre qu'on ait jamais vécu.
Sam : on a intérêt à trouver une solution pour qu'il reprenne son apparence normal. De toute façon, il faut qu'on parte dans une heure à cause du code pour l'iris.
Jack sortit, Daniel et Sam durent se retenir pour ne pas éclater de rire ce qui mit Jack en colère.
Jack : je suis sûr que vous l'avez fait exprès Daniel et je me vengerai d'une façon ou d'une autre mais ce sera terrible.
Jack portait une salopette bleue et un tee-shirt rouge avec un grand soleil.
Jack : arrêtez de rire comme ça ! Major, n'oubliez pas que c'est encore moi le colonel !
Daniel : même si vous mesurez 1,20m et que vous avez une voix de fille.
Jack : OUI ! Où est ce maudit sorcier ?
Ils se dirigèrent vers la case où dormait le sorcier et rencontrèrent un homme à l'entrée.
Homme : je vous attendais, Maliky m'a dit que vous alliez passer.
Jack : où est-il ?
Homme : il est parti ce matin en retraite spirituelle.
Jack (écarlate) : quoi ? Qu'est-ce que vous venez de dire ?
Homme : du calme gamin. Il revient dans cinq jours.
Sam : où est-il allé ?
Homme : personne ne le sait, il disparaît quelques jours pour se ressourcer et personne n'est jamais allé avec lui. Il m'a dit de vous dire de revenir dans cinq jours et que tout rentrera dans l'ordre.
Jack : c'est tout !
Homme : oui. Vous pouvez attendre cinq jours ici si vous voulez, mais il ne reviendra pas avant et vous ne le trouverez pas.
Teal'c : avez-vous déjà vu Maliky faire de la magie ?
Homme : bien sûr, c'est notre grand sorcier. Il fait apparaître des choses, peut déplacer des objets, soigner les gens ou même se soulever du sol.
Daniel : et rajeunir quelqu'un ?
Homme : non mais il doit en être capable si quelqu'un est hostile.
Sam : colonel, il est 8h00.
Jack : et alors ?
Sam : si on veut rentrer sur Terre par la porte, il faut que l'un d'entre nous parte immédiatement.
Jack : on va tous rentrer sur Terre et on reviendra dans cinq jours, ça sert à rien d'attendre ici.
Homme (à Sam) : vous vous laissez commander par un gamin !
Sam (gênée) : nous allons partir, nous reviendrons dans cinq jours.
Homme : comme vous voulez. Au revoir.
Ils repartirent en direction de la porte. Au bout de 10 kms, Jack se sentait très fatigué, tout lui paraissait immense et il faisait deux pas quand les autres n'en faisaient qu'un.
Jack : stop, on s'arrête quelques minutes.
Daniel : pour une fois que ce n'est pas moi qui le demande.
Teal'c : colonel O'Neill, vous semblez exténué, êtes-vous sûr que ça va?
Jack : c'est rien, c'est que mon corps n'est pas habitué à un tel effort.
Daniel : peut-être que Teal'c pourrait vous porter sur ses épaules.
Il éclata de rire tout comme Sam alors que Jack essayait de garder son calme ce qui lui demanda un grand effort. Ils reprirent finalement la route jusqu'à la porte.
Jack : Daniel, entrez les coordonnées et le signal puis passez le premier, il vaut mieux que ce ne soit pas moi.
CHEYENNE MOUNTAIN
Sergent : c'est le signal SG1 général !
Hammond : ouvrez l'iris.
Le vortex s'ouvrit et SG1 apparut. Hammond les rejoignit sur la passerelle.
Hammond : major, où est le colonel O'Neill et qui est ce petit garçon ?
Jack : c'est moi général !
Hammond se baissa à son niveau.
Hammond : comment t'appelles-tu mon garçon ?
Jack : c'est moi général , je suis le colonel O'Neill.
Hammond (à Sam) : si c'est une blague, elle n'est pas drôle.
Sam : ce n'en est pas une, je vous assure, c'est vraiment le colonel O'Neill.
Daniel : il a été hostile avec le sorcier du village et depuis il est comme ça.
Jack : c'est pas une blague, je vous le promets.
Hammond (abasourdi) : allez à l'infirmerie et débriefing dans une heure !
SALLE DE BRIEFING, 1 HEURE PLUS TARD
Hammond : alors Docteur ?
Janet : c'est bien le colonel O'Neill, les analyses ADN correspondent, sauf qu'il a le corps d'un enfant de six ans.
Jack : je vous l'avais bien dit !
Hammond : avouez que c'est quand même surprenant.
Jack : je sais mais il faut qu'on y retourne dans cinq jours, le sorcier m'aidera à redevenir normal.
Hammond : pourquoi n'a-t-il transformé que vous ?
Daniel : parce qu'il n'a pas voulu croire en la magie et l'a fortement critiqué avec son tact habituel.
Hammond : donc c'est une sorte de punition. Il fallait bien qu'un jour quelqu'un n'apprécie pas vos sarcasmes.
Teal'c : c'est cela général Hammond.
Hammond : pendant ces quelques jours colonel, vous resterez dans la base. Je veux que tout ceci reste au niveau 28, il vaut mieux éviter que le gouvernement apprenne la situation parce que votre cas risquerait d'intéresser quelques scientifiques pas très catholiques qui vous réduirait en cobaye.
Jack : très peu pour moi, merci.
Hammond : je vous ferai amener des vêtements à votre taille et vous tâcherez de vivre le plus normalement possible.
Jack : à vos ordres.
Hammond : major, SG6 a ramené des échantillons de P6X348 à étudier et pour vous, docteur Jackson, des traductions. Je pense que Teal'c pourra vous aider. Vous serez donc occupés pendant cette semaine puisque SG1 ne peut plus partir en mission.
Tous : à vos ordres !
Ils se levèrent et sortirent. Le général ne put s'empêcher de sourire en regardant Jack sortir.
QUELQUES HEURES PLUS TARD
Jack entra dans le labo de Sam.
Jack : bonsoir Carter !
Sam (baissant les yeux) : bonsoir colonel !
Jack : vous avancez dans vos expériences ?
Sam : ça va, et vous, tout va comme vous voulez ?
Jack (désabusé) : pas vraiment.
Sam : qu'est-ce qui se passe ?
Jack : je déteste être petit, c'est atroce !
Sam : ce n'est quand même pas si terrible.
Jack : c'est facile à dire quand on mesure 1,70m. Tout à l'heure, j'ai bousculé deux soldats dans le couloir et l'un d'eux a dit qu'il allait me mettre une fessée, sans parler de l'infirmière qui m'a pincé la joue en disant que j'étais mignon.
Sam éclata de rire et finalement il la suivit dans son fou-rire ce qui le détendit.
Jack : vous vous rendez compte, je m'habille en 8 ans, j'utilise un coussin pour atteindre la table et en plus j'ai des bouclettes.
Sam : ça vous va bien, on dirait un ange.
Jack : arrêtez, on dirait ma mère. Dès que j'ai grandi, je me suis fait couper les cheveux ras.
Sam : dites vous que dans cinq jours, tout sera fini.
Jack : j'espère sinon sorcier ou pas, il regrettera son geste. En tout cas pour le moment, j'ai faim, voulez vous m'accompagner au mess ?
Sam : je dois terminer cette expérience mais dès que j'ai terminé, je vous rejoindrai.
Jack : d'accord, prenez votre temps, je vais aller en salle de repos, j'en profiterai pour écrire mon rapport, je vous attends là-bas.
Sam : à tout à l'heure.
Il sortit du labo de bien meilleure humeur : il aimait discuter avec Sam et elle avait réussit à le faire rire de la situation. Il savourait ce genre de moment, trop rare à son goût, bien que d'habitude, c'était plutôt lui qui faisait de l'humour. Il s'installa en salle de repos et sentit soudain une sensation indescriptible l'envahir.
UNE HEURE PLUS TARD, SALLE DE REPOS
Sam avait terminer son travail et arrivait en salle de repos. La première chose qui la frappa fut la télévision qui diffusait un épisode de " Pokémon ". Elle s'approcha de Jack et fut encore plus surprise : il utilisait sa feuille de rapport pour dessiner et semblait passionné par ce qu'il faisait.
Sam : colonel !
Il ne répondit pas c'est pourquoi elle se plaça face à lui.
Sam : colonel !
Il ne lui prêtait aucune attention.
Sam : Jonathan O'Neill !
Jack (levant la tête) : oui.
Sam : qu'est-ce que vous faites ?
Jack : un dessin. (la fixant) Comment tu t'appelles ?
Sam se sentit défaillir à ses mots mais essaya de se ressaisir.
Sam : je m'appelle Sam Carter .
Jack : enchanté Sam, moi c'est Jonathan mais tu peux m'appeler Jack.
Sam : quel est ton âge ?
Jack : 6 ans.
Sam : pourquoi attends-tu ici ?
Jack : je n'en sais rien mais je crois que c'est ce qu'il faut faire.
Il lui fit un grand sourire à Sam qui le lui rendit.
Sam : tu veux bien venir avec moi, on va aller voir Janet, elle est médecin.
Jack (soupçonneux) : est-ce qu'elle va me faire des piqûres ?
Sam (rassurante) : non, elle va juste te poser des questions. Et si tu es gentil avec elle, elle te donnera des bonbons.
Jack : des bonbons, alors c'est d'accord.
Ils sortirent ensemble et Jack mit naturellement sa main dans celle de Sam. Il ne la reconnaissait pas mais elle lui paraissait gentille et rassurante c'est pourquoi il lui faisait confiance.
DEUX HEURES PLUS TARD, SALLE DE BRIEFING
Les membres de SG1 excepté Jack, et le général Hammond attendaient Janet. Sam leur avait raconté l'épisode de la salle de repos et l'état de Jack les inquiétait tous. Janet vint s'asseoir avec eux.
Hammond : où est le colonel O'Neill ?
Janet : il est 21h00 et il était fatigué, il dort à l'infirmerie, il y passera la nuit.
Daniel : comment va-t-il ?
Janet : il a le physique et le QI d'un enfant de six ans. Quand vous êtes revenus tout à l'heure, il n'avait que le métabolisme de changé mais maintenant, son état mental correspond à sa physionomie. Ne me demandez aucune explication, je n'en ai pas, la magie n'est pas mon domaine. Le seul qui puisse vous aider, c'est ce sorcier et d'après ce que vous avez dit, il ne revient pas avant cinq jours.
Teal'c : c'est cela docteur Frasier.
Hammond : est-ce qu'il est perturbé d'être ici ?
Janet : pas vraiment, il s'y sent en sécurité et ne se pose pas de questions. Il ne nous connaît pas mais je pense qu'inconsciemment, il sait qu'on ne lui fera pas de mal.
Hammond : dans ce cas, on doit jouer le jeu pendant ces quelques jours, je pense qu'il vaut mieux éviter de le perturber.
Janet : c'est ce que j'allai suggérer et ce qui sera le mieux pour lui. Par conséquent, ne l'appelez pas colonel et tutoyez le, n'oubliez jamais qu'il n'a que six ans et agi comme tel.
Daniel : on va essayer.
Hammond : je pense que pour ce soir, on peut tous aller se coucher, on verra demain.
Tous : à vos ordres !
LENDEMAIN, MESS
Daniel : est-ce qu'il est toujours à l'infirmerie ?
Janet : il dort comme un bébé. J'ai envoyé un soldat lui chercher des vêtements et des jeux, je préfère qu'il reste dans la chambre de l'infirmerie que dans ses quartiers, c'est plus facile pour le surveiller.
Sam : je me demande quel genre d'enfant, il était à six ans ?
Daniel : espérons qu'il n'était pas trop turbulent.
" LE DOCTEUR FRASIER EST ATTENDUE A L'INFIRMERIE "
Janet : il vient de se réveiller, j'avais donné l'ordre qu'on m'appelle à son réveil. Voulez-vous le voir ?
Sam/Daniel : oui.
INFIRMERIE
Ils entrèrent dans la chambre de Jack qui regardait un livre.
Janet : bonjour Jack !
Jack : bonjour. (montrant Daniel) Est-ce que c'est un nouveau copain ?
Sam : oui, il s'appelle Daniel.
Daniel : salut.
Jack : salut. Toi aussi, t'es un militaire ?
Daniel : non, je suis archéologue.
Jack : je sais pas ce que c'est.
Daniel : si tu viens avec moi, je te ferai voir mon travail.
Jack (souriant) : d'accord.
Il sortit avec Daniel.
Janet : je crois qu'on a trouvé un baby-sitter pour la journée.
Sam : Jack en train d'étudier avec Daniel, c'est assez étonnant comme situation.
Janet : c'est certain.
BUREAU DANIEL
Jack : waou, t'as plein de livres et même un ordinateur.
Daniel : en fait, j'essaie de trouver ce que, sur de vieilles pierres, les mots inconnus veulent dire.
Jack : c'est super cool.
Daniel : est-ce que tu veux m'aider ?
Jack : ouais mais...je sais pas lire.
Daniel : c'est pas grave.
Jack : alors, je veux bien t'aider.
Daniel : merci.
Daniel regarda Jack et restait médusé devant son intérêt pour son travail, ils restèrent ensemble plusieurs heures.
LABO SAM, APRES-MIDI
Quelqu'un frappa à la porte et Sam alla ouvrir. Jack entra.
Sam : qu'est-ce que tu fais là ?
Jack : c'est génial, je ne me suis pas trompé, j'ai demandé à un soldat de m'emmener où Sam travaille.
Sam : pourquoi tu n'es pas resté avec Daniel, tu t'ennuyais ?
Jack : non, j'adore tous ces cailloux et ces plaques avec plein d'inscriptions bizarres mais c'est son copain qui n'est pas gentil.
Sam : quel copain ?
Jack : un grand noir qui s'appelle Teal'c, il dit presque rien et en plus, il veut même pas sourire. Est-ce que je peux rester avec toi, je ferai pas de bruit ?
Sam : d'accord.
Jack : je peux faire un dessin ?
Sam : installe toi au bureau, je vais te donner des feuilles et des crayons.
Ils passèrent ainsi le reste de l'après midi, Sam sur ses expériences et Jack sur ses dessins. Sam était étonné par son calme et son application. Cet enfant était tellement différent du colonel O'Neill. Le soir, ils se rendirent au mess tout en discutant.
Jack : j'espère qu'il ne sera pas là !
Sam : qui ?
Jack : Teal'c, il me regarde méchamment.
Sam : il regarde tout le monde comme cela, ne t'inquiète pas, il ne sourit presque jamais. Mais c'est un grand guerrier et un ami fidèle.
Jack : d'accord, j'y penserai.
Ils arrivèrent au mess et mangèrent avec Daniel.
Daniel : alors, qu'est-ce que t'as fait au labo ?
Jack (fier) : des dessins et on les a affichés aux murs.
Sam : il est déjà 21h00, tu dois aller te coucher.
Jack : déjà ?
Daniel : Sam a raison, si tu veux je t'accompagne à l'infirmerie et je te raconterai une histoire.
Jack : sur l'Egypte ?
Daniel : d'accord.
Jack : alors on y va.
Il se leva s'approcha de Sam et l'embrassa sur la joue.
Jack : bonne nuit !
Sam (surprise) : bonne nuit !
Il s'éloigna en sautillant à coté de Daniel.
INFIRMERIE
Jack était couché et écoutait attentivement Daniel.
Daniel : ... et le dieu du Nil bénit leur mariage et ils eurent beaucoup d'enfants.
Jack : c'est génial comme fin !
Daniel : tu devrais dormir maintenant.
Jack : est-ce que je peux poser une question ?
Daniel : vas-y.
Jack : pourquoi je peux pas sortir de la base ?
Daniel : euh... tu dois te préparer et on doit vérifier que tu es en bonne santé parce que dans quatre jours, on va faire un super voyage.
Jack : où ?
Daniel : à travers un super engin qui s'appelle la porte des étoiles et on arrivera dans un autre pays.
Jack : génial.
Daniel : oui, mais pour être en forme, il faut dormir.
Jack : bonne nuit !
Il se coucha et s'endormit rapidement.
LENDEMAIN MATIN
Quelqu'un frappait à la porte de Daniel. Il se leva rapidement et se trouva face à Sam et Janet.
Sam : est-ce que Jack est avec vous ?
Daniel : non.
Janet : il a disparu, il n'est pas à l'infirmerie.
Daniel : est-ce que vous avez déjà donné l'alerte ?
Janet : j'ai eu peur de l'effrayer.
Daniel : c'est vrai. Je m'habille et je vous aide à le chercher.
Ils se séparèrent pour multiplier les chances de le trouver et commençaient tous à être anxieux. Soudain Sam passa devant la salle de repos et s'arrêta pour vérifier. Elle ouvrit la porte et sourit.
Jack : t'es venu voir les Pokémons avec moi ?
Sam : pas vraiment.
Elle s'assit à coté de lui.
Sam : Jack, tu ne dois pas quitter l'infirmerie sans rien dire à personne, on s'est beaucoup inquiété.
Jack : tu m'en veux ?
Sam : non, ce n'est pas grave mais préviens quelqu'un quand tu quittes l'infirmerie.
Jack : d'accord. Tu restes avec moi ?
Sam : je dois aller travailler.
Jack : tu travailles tout le temps !
Sam : c'est vrai. Tu peux continuer à regarder la télé si t'en as envie mais un soldat reste avec toi.
Jack : OK.
Elle sortit et intercepta un soldat pour qu'il surveille la salle de repos, et alla rassurer Janet et Daniel. Jack regarda les dessins animés pendant deux heures mais commença à s'ennuyer. Il jeta un coup d'œil dehors et ne vit personne, le soldat devait être occupé ailleurs. Il sortit et se promena à travers les couloirs. Il rentra dans une pièce dont la porte était ouverte et regarda autour de lui. Il y avait des ordinateurs et des boutons clignotants au mur, il garda quelques instants les mains dans le dos mais ne put résister longtemps à la tentation et appuya dessus pour voir ce qui allait se passer.
"ALERTE ROUGE, ALERTE ROUGE, TOUTE LA BASE EST EN ETAT D'ALERTE "
Un fort va-et-vient suivit cet appel et Jack regarda tous les soldats armés se diriger vers la salle d'embarquement. Daniel passa aussi et Jack l'appela.
Jack : et Daniel !
Il s'arrêta et rentra dans la pièce.
Daniel : qu'est-ce que tu fais ici ?
Jack : je visitais.
Daniel : c'est toi qui a appuyé sur un bouton ?
Jack (d'une petite voix) : oui.
Daniel attrapa le téléphone mural et appela Hammond.
Daniel : général, c'est une fausse alerte.
Hammond : qu'est-ce qui se passe ?
Daniel : ce n'est rien, Jack a essayé d'appuyer sur un des boutons de la salle 28R2.
Hammond : d'accord, j'interromps l'alerte. Au fait, amenez le dans mon bureau, j'ai deux mots à lui dire.
Daniel : d'accord général.
Quelques minutes plus tard, le calme était revenu et chacun avait repris ses occupations.
BUREAU DU GENERAL HAMMOND
Jack était assis dans un grand fauteuil face au général Hammond et était très mal à l'aise. Le général l'impressionnait énormément avec toutes ces décorations sur sa veste.
Hammond : alors jeune homme, pourquoi as-tu appuyé sur le bouton ?
Jack : je voulais voir ce que ça ferait.
Hammond : écoute, dans cette base, il y a beaucoup de boutons et tu ne dois pas les toucher, c'est dangereux.
Jack : je savais pas que ça ferait ça.
Hammond : je sais mais tu ne dois rien toucher, absolument rien. Est-ce que tu comprends bien ce que je t'explique ?
Jack : j'ai ... pas fais ... exprès...(il éclata en sanglots).
Le général resta stupéfait, il ne s'attendait pas à cela, le colonel O'Neill pleurant face à lui à cause d'une réprimande. Hammond avait tendance, jusque là, à voir cet enfant comme le colonel O'Neill en plus petit mais il se rendait maintenant compte qu'il devait juste le voir comme un enfant naïf et sensible : autant les sarcasmes l'énervaient, autant les larmes le mettaient mal à l'aise.
Hammond se leva et fit le tour du bureau. Il lui tendit un mouchoir.
Hammond (d'une voix paternel) : calme toi, ce n'est pas une catastrophe mais ne recommence pas, d'accord ?
Jack (essuyant ses larmes) : c'est promis.
Hammond : tu devrais retourner voir Daniel, il doit être au mess à cette heure ci.
Jack : j'y vais.
Hammond : bonne appétit !
Jack : merci. (il sortit)
Hammond le regarda sortir d'un œil amusé, il regrettait de ne pas avoir de caméra car cette scène aurait sans doute amusé de nombreuses personnes de la base.
MESS
Daniel : alors , cette discussion avec le général ?
Jack : il n'a pas été trop méchant mais je dois plus toucher les boutons même pour voir ce que ça fait.
Daniel : sage décision.
Teal'c arriva et s'installa près d'eux.
Teal'c (se forçant à sourire) : bonjour Jack.
Jack (timidement) : bonjour.
Teal'c : tu sais, je ne te veux aucun mal.
Jack : est-ce que c'est vrai que t'es un grand guerrier, c'est Sam qui me l'a dit ?
Daniel : c'est vrai, Teal'c est un grand guerrier.
Teal'c : si tu veux, tu peux venir avec moi, après manger, je vais m'entraîner.
Jack : super !
Daniel était impressionné par la façon dont le jaffa l'avait mis en confiance. Teal'c emmena Jack en salle d'entraînement : il s'amusa énormément surtout avec les gants de boxes trop grands pour lui.
LABO DE SAM, SOIR
Jack connaissait maintenant le chemin et n'hésitait pas à s'y rendre. Il ne comprenait pas ce qu'elle disait mais tous ses mots scientifiques l'amusaient beaucoup et il aimait cet endroit.
Jack : Sam, tu es là ?
Sam : entre !
Jack : est-ce que tu viens manger avec moi ?
Sam : donne moi dix minutes et j'ai fini.
Jack : t'avais raison à propos de Teal'c, il est super sympa. Il m'a appris à boxer cet après-midi et aussi à marcher sur les mains. Il a aussi joué au ballon avec moi.
Sam : je te l'avais dit, il ne sourit pas mais est très gentil.
Jack : c'est vrai.
Sam : allez, on va manger, je suis sûr que les autres y sont déjà.
Jack : OK.
INFIRMERIE, APRES REPAS
Jack se coucha et Sam le borda.
Jack : est-ce que je peux te poser une question ?
Sam : d'accord et après tu dors.
Jack : sur ton bureau, il y a une photo où il y a Teal'c, Daniel et toi, et aussi un autre homme, grand avec des cheveux gris et des yeux marrons. Qui c'est ?
Sam (gênée) : c'est un ami.
Jack : c'est ton amoureux ?
Sam : non, juste un ami.
Jack : est-ce que t'es mariée ?
Sam : t'es trop curieux jeune homme.
Jack : t'es mariée ?
Sam : non.
Jack (souriant) : alors quand je serai grand, je serai beau et costaud, et je pourrai sortir avec toi. Est-ce que t'accepteras de sortir avec moi ?
Sam : tu devrais dormir maintenant.
Jack : réponds d'abord à ma question et après je dors.
Sam (souriant) : d'accord, quand tu seras grand.
Jack : génial.
Elle l'embrassa sur le front et il s'allongea.
Sam (sortant) : bonne nuit !
Jack : bonne nuit !
Sam sortit en souriant, l'espace de quelques minutes, elle avait oublié qu'il était le colonel O'Neill et elle trouvait cet enfant vraiment adorable.
QUATRIEME JOUR, LABO SAM
Jack : est-ce que je peux entrer ?
Sam : bien-sûr, il est vraiment tôt !
Jack : j'étais réveillé et j'ai dit au soldat où j'étais.
Sam : d'accord, c'est bien.
Jack : toi aussi tu travailles tôt.
Sam : c'est pour terminer plus tôt ce soir.
Jack : à quoi servent toutes ces fioles ?
Sam : je n'aurai jamais cru t'entendre dire ça un jour !
Jack : quoi ?
Sam : rien. Si ça t'intéresse, on peut faire des mélanges et obtenir de superbes couleurs et même, des bulles et de la fumée.
Jack : c'est pas comme les boutons, je peux les toucher ?
Sam : si tu restes avec moi.
Jack : Daniel dit que tu sais fabriquer des bombes !
Sam : pas aujourd'hui, on aurait des problèmes avec le général Hammond.
Jack : d'accord alors on en reste aux mélanges, on va bien s'amuser.
Il passa sa matinée au labo à expérimenter les mixtures et s'extasier devant ses découvertes.
MESS
Ils rejoignirent Teal'c et Daniel.
Jack : vous vous rendez compte, on a fait plein de sorte de mélanges et quand on a mis le bleu et le rouge ensemble, on a fait de la fumée partout dans le labo, c'était super !
Daniel : ce travail a l'air de t 'avoir plu !
Jack : ouais, c'est génial, quand je serai grand, je serai scientifique ou même archéologue, en fait, je serai scientifique-archéologue.
Daniel (souriant) : on en rediscutera dans trois jours.
Teal'c : je vous laisse, je dois aller faire mon Kel-nu-rim.
Jack : c'est quoi ?
Sam : de la méditation.
Jack : je peux venir avec toi ?
Teal'c : si tu veux.
Il sortit avec Teal'c.
Daniel : vous vous rendez compte que c'est le colonel O'Neill.
Sam : c'est difficile à imaginer. Ce matin, il s'extasiait devant des flacons, hier il pleurait devant le général et avant-hier, il se passionnait pour l'archéologie.
Daniel : en fait, il est très attachant. J'adore ce gamin. (souriant) On est vraiment obligé de le ramener au sorcier ?
Sam : moi aussi je l'aime bien comme ça mais l'adulte qu'il était me manque aussi.
Daniel : c'est vrai qu'il y a moins d'ambiance maintenant. En tout cas, même en enfant, il est toujours attiré par votre labo, en plus il vous adore et a toute confiance en vous.
Sam : il a 6 ans et ferait confiance à n'importe lui promettant des bonbons.
Daniel : 6 ans, 50 ans, mêmes sentiments sauf que maintenant, il est plus décontracté et naturel.
Sam : Daniel !
Daniel : d'accord, on fait comme avec Jack, on change de sujet dès que vous êtes mal à l'aise.
Sam : c'est cela.
Daniel : de toute façon, il faut retourner travailler. Au fait, à quelle heure repart-on sur P5X515 ?
Sam : le général a dit 13h00.
Daniel : tant mieux, ce soir je lui ai promis qu'il pourrait regarder la télé avec les soldats en salle de repos. Est-ce que vous vous joindrez à nous ?
Sam : non merci, il faut que je récupère le retard pris ce matin.
Il rejoignirent chacun leur bureau.
MESS, SOIR
Daniel (étonné) : où est Jack ?
Teal'c : à l'infirmerie, dans sa chambre. C'est un très gentil petit garçon et semble avoir apprécier le Kel-nu-rim.
Daniel : c'est vrai. Si je n'avais pas été là au moment de la transformation je ne pourrais pas croire qu'il s'agit de Jack.
Teal'c : demain tout rentrera dans l'ordre.
Daniel : et il sera de nouveau sarcastique et allergique à toutes sciences.
Teal'c : il redeviendra le vrai colonel O'Neill.
Daniel : c'est cela.
MEME MOMENT, INFIRMERIE
Jack jouait avec un circuit de voitures quand quelqu'un frappa à la porte.
Jack : entrez !
Le général Hammond apparut.
Jack : j'ai pas appuyé sur un bouton, c'est pas moi.
Hammond : je sais, je suis juste venu voir comment tu allais.
Jack : alors, vous êtes plus en colère ?
Hammond : non, je t'ai même amené un cadeau.
Jack : super.
Il lui tendit un paquet et Jack l'ouvrit rapidement.
Jack (enthousiasme) : c'est Willy l'ourson, je vais pouvoir dormir avec lui, je lui ferai une place à coté de moi. C'est très gentil, j'adore ce cadeau.
Hammond : tant mieux.
Jack : est-ce que vous voulez jouer avec moi aux voitures ?
Hammond : je n'ai pas le temps, j'ai encore de la paperasse à terminer. Tu ne devrais pas être en train de manger ?
Jack : je vais y aller, en plus, Daniel a promis que je pourrai regarder la télé ce soir avec les soldats.
Hammond : bonne soirée.
Jack : merci.
Il sortit en même temps que le général pour rejoindre Daniel.
UNE HEURE DU MATIN, QUARTIER DE SAM
Un bruit fit sursauter Sam qui venait de s'endormir. Elle se leva et ouvrit . Jack était devant la porte en pyjama avec son ours dans les bras et pleurait.
Sam (surprise) : entre, qu'est-ce qui t'arrive ?
Jack : je...je...
Sam : calme toi et raconte moi ton problème.
Elle le souleva et l'assit sur le bord du lit. Elle essuya avec douceur ses larmes et il se calma.
Jack : il y a un monstre dans ma chambre, sous le lit.
Sam : quel genre de monstre ?
Jack : un vampire qui attend que je dorme pour me mordre et prendre mon sang.
Sam : les vampires n'existent pas.
Jack : si, si, je suis sûr qu'il se cache.
Sam : dis moi, comment s'appelait le film que t'as regardé avec Daniel tout à l'heure ?
Jack : je crois que c'est " Le bal des vampires ".
Sam : Jack, ce n'est qu'un film, les vampires n'existent pas.
Jack : je veux pas y retourner, je veux pas rester tout seul, je suis sûr qu'il va prendre tout mon sang.
Il recommença à pleurer.
Jack : est-ce que je peux rester avec toi ?
Sam : heu...
Jack : s'il te plait, je tiendrai pas de place.
Sam hésita quelques secondes, il semblait vraiment apeuré mais restait quand même le colonel O'Neill. Cependant, elle ne put résister longtemps à son regard noisette.
Sam : tu peux rester.
Jack : merci, je suis sûr qu'il n'osera pas venir jusque ici.
Sam : couche toi, il est déjà tard.
Jack (soucieux) : est-ce que Willy peut rester aussi ?
Sam : qui est Willy ?
Jack : mon nounours, c'est le général qui me l'a donné et maintenant, il reste avec moi.
Sam (souriant) : d'accord.
Jack s'allongea sous la couverture et se sentant rassuré, s'endormit rapidement. Sam le regarda quelques minutes et le trouva très attendrissant, son ours dans la main et le pouce dans la bouche. Elle se coucha et s'endormit à son tour.
CINQUIEME JOUR, MESS
Janet et Daniel discutaient lorsque Sam les rejoignit.
Janet : Jack n'est pas avec vous ?
Sam : il dort encore, vu qu'il s'est endormi tard, j'ai préféré ne pas le réveiller, on ne part qu'à 13h00.
Janet : pourquoi est-il allé dans votre chambre ?
Sam : demandez à Daniel !
Janet : alors Daniel ?
Daniel : je n'en sais rien.
Sam : quel film avez-vous regardé ensemble hier soir ?
Daniel : Le bal des ....vampires.
Janet : et pourquoi pas Dracula pendant que vous y étiez !
Daniel : il y avait plein de soldats dans la salle, on n'allait quand même pas regarder un dessin animé. De plus, le film avait l'air de l'intéresser. Je suis désolé, je n'ai pas pensé que ça pouvait le terroriser.
Sam : c'est le cas.
Daniel : il a vraiment passé la nuit dans votre chambre ?
Sam : là , c'est vous qui changez de sujet et je vous rappelle que ce n'est qu'un enfant de six ans. Je dois vous laisser, j'ai quelques vérifications à faire avant notre départ. A tout à l'heure. (elle sortit)
Daniel : en tant que médecin, pensez-vous qu'il se souviendra de cette période ?
Janet : je n'en sais rien, son cas dépasse de loin mes compétences.
Daniel (souriant) : j'espère qu'il se rappellera qu'il a passé la nuit dans le lit de Sam et que la seule chose qu'il a serré dans ses bras, c'est son nounours.
Janet : si j'étais vous, je prierai plutôt pour qu'il ne se souvienne pas que vous l'avez terrorisé.
Daniel : effectivement, ce serait mieux.
13H00, SALLE D'EMBARQUEMENT
L'équipe SG1 se tenait prête à partir.
Daniel : tu sais, on va traverser la porte et on arrivera dans un grand pré.
Jack : je ne te crois pas, c'est pas possible de faire ça.
Sam : si, c'est possible.
Jack (soupçonneux) : et c'est dangereux ?
Sam : non. Je te promets que tu ne risques rien, on va passer dans un grand tunnel et on arrivera dans un pré comme l'a dit Daniel.
Jack : d'accord, je veux bien te croire.
Sergent : ...chevron sept enclenché.
La masse bleu apparut.
Jack (ébahi) : waou, c'est super beau.
Sam : es-tu prêt ?
Jack : oui.
Il mit sa main dans la sienne et suivirent Daniel et Teal'c.
Daniel : est-ce que ça va ?
Jack : ça secoue mais ça va. C'est magique, on était dans la base et maintenant on est là. Qu'est-ce qu'on fait ?
Sam : on va voir un ami dans un village un peu plus loin.
Ils prirent la direction du village, Jack courait et sautillait devant eux. Il se défoulait après quatre jours enfermé dans la base mais fut rapidement fatigué c'est pourquoi il termina le trajet perché sur les épaules de Teal'c.
VILLAGE, TROIS HEURES PLUS TARD
Jack descendit des épaules de Teal'c et toute l'équipe se retrouva devant la case de Maliky.
Daniel (à l'homme à l'entrée) : est-ce que Maliky est là ?
L'homme alla le chercher.
Maliky : bonjour amis terriens, je suis content de vous revoir.
Daniel : vous deviez quand même vous attendre à notre visite.
Maliky : c'est vrai.
Sam : pourquoi l'avez vous transformé ?
Maliky : pour lui faire comprendre que la magie est possible.
Sam : vous ne pensez pas que c'est un peu excessif !
Maliky : j'ai conscience que l'esprit terrien est trop différent pour accepter la magie et la considérer comme ce que vous appelez science. C'est d'ailleurs pour cela que son apprentissage vous serait impossible, je voulais lui montrer que même si nos valeurs sont différentes, les nôtres n'en sont pas moins bonnes.
Sam : qu'est-ce que vous allez faire maintenant ?
Maliky : ne vous inquiétez pas. Jack ?
Jack : oui.
Maliky : je m'appelle Maliky et je suis le sorcier de ce village.
Jack : est-ce que vous savez faire des tours ?
Maliky : oui.
Jack : alors vous êtes un vrai magicien. Est-ce que vous savez faire apparaître un lapin dans un chapeau ?
Maliky : je le ferai plus tard. Est-ce que tu veux bien venir te promener avec moi ?
Jack (regardant Sam) : est-ce que je peux y aller ?
Sam : vas-y.
Il s'éloigna avec Maliky.
Daniel : Sam, qu'est-ce qu'on fait ?
Sam : on attend.
Daniel : est-ce qu'on ne devrait pas le suivre ?
Sam : si on les suit et que ça contrarie le sorcier, le général Hammond n'aura plus qu'à ouvrir une garderie dans la base. Je pense que le colonel O'Neill ne risque rien avec lui.
Teal'c : le major Carter a raison.
Daniel : d'accord, on attend.
Ils allèrent discuter avec les habitants du village en attendant leur retour et furent étonnés de voir le sorcier seul.
Sam : où est le colonel ?
Maliky : je l'ai emmené dans un endroit où il est en sécurité, c'est une grotte un peu retirée. Je lui ai fait boire une mixture et demain matin, il aura retrouvé son apparence normale. Il nous rejoindra ici, je lui ai laissé quelques habits.
Daniel : est-ce qu'il se rappellera tout ce qui s'est passé ?
Maliky : il se souviendra de tout.
Sam : comment avez-vous réussi à le transformer ?
Maliky : il a bu une mixture préparée par mes soins au cours du banquet. Avant que vous ne posiez d'autres questions, sachez qu'en tant que sorcier, je ne peux pas partager la composition avec vous. Il y a certains aspects de la magie dont je ne parle avec personne.
Daniel : d'accord, nous comprenons que vous ayez des secrets, sur Terre cela s'appelle le secret professionnel.
Maliky : très bien. Voulez vous passer la nuit ici ?
Sam : oui.
LENDEMAIN
Daniel, Sam et Teal'c étaient assis à l'entrée du village quand ils virent arriver Jack qui avait l'air normal.
Daniel : Jack, est-ce que ça va ?
Jack : je vais le tuer, où est-il ?
Daniel : qui ?
Jack : ce maudit sorcier.
Sam : colonel, essayez de vous calmer, on ne sait pas trop de quoi il est capable si on le menace.
Jack arrêta de gesticuler et réfléchit quelques secondes.
Jack : vous avez raison.
Teal'c : vous semblez en forme, O'Neill.
Jack : ça va bien. J'ai un physique normal et je ne raisonne plus comme un gamin de six ans. C'est très étrange, je me rappelle parfaitement tout ce qui s'est passé ces derniers jours et en même temps, j'ai l'impression que c'est irréel. D'ailleurs, je vous remercie tous les trois de m'avoir ramener ici et de vous êtes occupés de moi comme ça, je remercierai aussi le doc et le général. Vous avez tous été de vrais amis.
Daniel : c'est normal.
Maliky arriva.
Maliky : colonel O'Neill, comment vous sentez-vous ?
Jack (avec un regard noir) : comme un adulte.
Maliky : je voulais juste que vous compreniez que la magie est possible pour un sorcier.
Jack : j'ai bien compris, merci. Voulez-vous toujours signer le traité ?
Maliky : bien sûr, même si nos références et nos croyances sont totalement différentes, nos peuples peuvent être alliés.
Jack : pour le moment, nous devons rentrer sur Terre, sinon ils risquent de s'inquiéter mais nous reviendrons bientôt pour mettre tout cela au point.
Maliky : c'est avec plaisir que nous vous recevrons.
Tous : au revoir.
Maliky : au revoir !
SG1 reprit le chemin de la Terre.
Daniel : est-ce que vous vous souvenez de tout ce que vous avez fait ?
Jack : oui et j'avoue que j'en reste surpris moi-même. J'étais vraiment un enfant calme par rapport à l'adulte que je suis devenu. Au fait, pourquoi avez-vous voulu me faire peur ?
Daniel : je vous assure que c'était totalement involontaire. Je ne pouvais pas deviner que vous étiez aussi sensible aux vampires. Je suis vraiment désolé, je voulais juste vous faire plaisir en vous laissant regarder la télé.
Jack : d'accord, j'accepte votre argumentation.
Jack s'éloigna et se mit au niveau de Sam qui était plus en avant.
Jack : major ?
Sam : oui, colonel.
Jack : en fait, je voulais vous remercier. Vous avez été très attentionnée avec moi ces derniers jours.
Sam : vous étiez un petit garçon calme et attendrissant, surtout lorsque vous jouiez avec les fioles au labo.
Jack : c'était très drôle pour un enfant. Merci.
Sam : de rien.
Jack (hésitant) : ...heu.. puisque vous vous rappelez de ça, vous devez aussi vous rappelez de ce que vous avez dit quand vous m'avez bordé. Personnellement, je m'en souviens parfaitement.
Sam se souvint de cette discussion et rougit.
Jack : maintenant que je suis grand et beau, on pourrait peut-être aller au restaurant une fois sur Terre. Ce serait une façon de vous remercier pour vous être bien occupé d'un enfant de six ans.
Sam : je ne sais pas si c'est une bonne idée, c'est peut-être un peu trop....fraternel comme rendez-vous.
Jack : j'ai passé une nuit dans votre lit alors je ne suis pas sûr que l'adjectif "fraternel" soit approprié.
Sam hésita quelques secondes.
Sam : effectivement vu comme ça....c'est d'accord.
Jack : génial, je connais un resto qui sera parfait.
Ils continuèrent leur chemin gaiement. L'équipe était de nouveau normale et chacun avait repris sa place. Jack se sentait heureux entouré de ses amis, tout lui semblait parfait : une équipe soudée, un corps normal et Sam acceptant son invitation au restaurant. Il ne pouvait rêver mieux.
FIN J