Spolier: Divide and Conquer (après la mort de Martouf) si je ne me trompe pas dépisode

Genre : romance J / S, aventure

Résumer : SG1 rencontre une petite princesse lors de leur mission (désolé mais je ne préfère pas tout dévoiler !)

Disclamer : ses personnages ne mappartiennent pas, jécris pour le plaisir et je ne suis pas payé pour çà (malheureusement ! ! !)

Note de lauteur : cest un peu long mais je pense que les sentiments ne peuvent pas se construire en deux pages.

Renote de lauteur : un grand grand merci dabord au fondateur de ce site qui est génial et dont les mises à jour sont suffisamment fréquentes et surtout aux précédents auteurs dont jai lu les fanfics avec plaisir qui mont donné envie décrire

Rerenote : Envoyez-moi vos commentaires bons ou mauvais ! ! ! merci libe78@yahoo.fr

Rerenote : si vous désirez publier cette histoire sur votre site ce sera un plaisir mais demandez-moi la permission !

 

KELLIA

 

 

PARTIE I :

 

Sg1rentrait à peine d’une mission de deux jours sur P3X2212, leurs vestes étaient d’ailleurs recouvertes d’une poussière extraterrestre et leurs visages tirés.

Comme à son habitude le Général accueilli son équipe favorite avec le sourire et les invita à se rendre à l’infirmerie. Le Colonel n’avait même pas rechigné à cette visite obligatoire tant il était las et désirait être au calme dans ses quartiers. Il en était de même pour l’ensemble de l’équipe qui aspirait à un repos bien mérité. Le débriefing fut donc mené rapidement le Général constatant l’empressement de tous à vouloir partir.

L’eau coulait sur le dos égratigné du Colonel : d’anciennes cicatrices le faisaient légèrement souffrir. Mais en réalité, il profitait délicieusement de ce massage liquide et brûlant. La pièce embrumée semblait appartenir à une autre dimension et c’était un lieu intime ou il pouvait enfin se laisser aller. Le visage devant la glace il se rendit compte enfin de l’usure de ses traits. Il avait besoin de dormir. Il fallait qu’il dorme. Pourtant quelque chose le tracassait et allongé sur son lit encore tout habillé, le regard dans le vide, cherchant désespérément à effacer son tourment, la mission précédente défila.

 

 

 

 

Après une arrivée sans encombre, SG1 fut tout d’abord émerveillé par le site. Un ciel rouge dans lequel scintillaient deux superbes lunes. Et, à perte de vue un paysage désertique parsemé d’une multitude de petits arbustes gris. Ce paysage féerique et irréel était soufflé continuellement par des vents de sable rouge. Personne à des kilomètres à la ronde.

J : " Carter ! Qu’indique votre machine ? Y a-t-il des p’tits bonhommes verts ou plutôt rouges sur cette terre ? "

Au lieu du sourire qui aurait dû accompagner la réponse de Sam, cette dernière lança ces quelques mots avec un détachement complet :

S : " Mon Colonel, je détecte des présences humaines à 14 kilomètres plein sud "

J : " Humaines, humaines, …. C’est vite dis.. "

Il regarda Sam du coin de l’œil pour savoir si là, enfin, il aurait une réaction de sa part. Mais rien. Pas même le clignement d’une paupière ; elle semblait être ailleurs. Quelque peu peiné, il se dirigea d’un pas ferme vers le sud.

Durant cette marche forcée les conversations allaient bon train. Daniel s’étonnait de chaque nouvel aspect de ce lieu s’étendant à l’infini tandis que Teal’c, d’habitude si stoïque, discutait avec le Colonel de la meilleure façon de mettre un homme à terre. Cette dernière discussion, d’ailleurs, animait un débat enflammé entre l’homme et le Jaffa. Seule Sam n’avait pas ouvert la bouche et avait à peine laissé ses yeux se détacher de ses instruments d’analyse.

L’archéologue nota cette inhabituelle distance et décida d’engager le dialogue avec son amie :

D (qui ne voulait pas renter tout de suite dans le vif du sujet) : " Sam, avez-vous noté des différences notables au niveau climatique sur cette planète par rapport à notre bonne vieille terre ? "

S (sans enthousiasme) : " oui, cette planète est très différente : la température est moins élevée, l’air est très sec et il ne semble pas y avoir de différence entre le jour et la nuit. "

D (avec une voix des plus douces, presque silencieuse) : " vous aussi, vous paraissez différente… "

S (un peu sur la défensive) : " je ne vois de quoi vous voulez parler "

D (avec encore plus de délicatesse) : " je suis votre ami et après tout ce que vous avez vécu, vous avez le droit d’être triste. Mais je me fais du souci "

Sam mis quelque temps à répondre à Daniel. Elle se souvenait des mots du Colonel lors de l’interrogatoire fait par Anise/Freya : " je tiens à Carter bien plus que je ne suis sensé le faire… ". Puis les images de la mort de Martouff défilèrent.

S (les yeux brillants de larmes) : " Ne vous en faite pas Daniel je vais très bien "

D (inquiet) : " Pourtant on ne dirait pas "

S (reprenant une fausse assurance) : " Mais si, ne vous en faites donc pas je suis un militaire, il m’en faut bien plus pour m’abattre "

Le major accéléra le pas comme pour semer Daniel. Mais celui-ci n’en démordait pas et il la suivit.

D (arrivée à la hauteur de Carter) : " Sam, je ne remets pas en cause vos compétences mais… "

Mais déjà elle ne l’écoutait plus, les yeux rivés sur l’horizon tout comme le Colonel et Teal’c elle était comme absorbée par ce qu’elle apercevait.

Devant eux, trônait un pan de mur dont la conception semblait être métallique. Malgré ses dimensions impressionnantes il flottait tel un ballon à quelques centimètres du sol.

Le Colonel brisa ce silence admiratif :

J : " Carter ! Qu’est-ce que ce bidule ? C’est la première fois que nous avons à faire à une chose aussi étrange. Croyez-vous qu’elle présente un quelconque danger ? "

S (à bout de souffle) :  " Cette matière paraît être plus…légère que l’air. …C’est fascinant !…Mais je ne comprends..….pas encore son …utilité. Je ne détecte pas de présence directement…autour. "

J ( surpris) : " Carter, ça va ? "

Carter reprenant son souffle ne répondit pas. Daniel dont l’intensité de l’émerveillement était piqué à vif par une curiosité maladive lança :

D : " Allons voir ! ! "

J : " Doucement Dannyboy, je passe le premier ! "

L’équipe descendit donc vers ce mur si spécial. Il se tenait là, majestueux, droit, déroutant. Daniel, le regard aiguisé, remarqua immédiatement la marque qui se dessinait au travers de la plaque métallique. Il tenta de la toucher pour mieux parfaire son appréciation avant que Jack ne lui interdise mais au contact de sa paume la matière se déroba.

D (interrogatif) : " Ce n’est pas dure. Cela semble n’être que de la poussière. Qu’en pensez-vous Sam ? "

Sam de son côté était encore fatiguée de la courte marche qui les avaient fait se rapprocher de cette plaque. Elle avait chaud et on pouvait distinguer de nombreuses gouttes de sueur sur son front.

S (avec une voix faible) : " En réalité, je pense que cette porte est faite de gaz. Ce qui expliquerait qu’elle flotte ainsi. "

L’ensemble de l’équipe semblait plus choquée par l’état vulnérable du Major que par ses propos mais personne ne voulait aborder le sujet.

D (après avoir dévisagé Sam) : " Mais oui Sam ! ! Vous avez tout à fait raison ! C’est une porte ! La marque gravée dessus est un mélange de gaélique et de latin qui signifie si je ne me trompe pas PAIX. " 

J (perplexe) : " Ce serait donc un passage vers un monde de paix ? "

Teal’c : " il n’y a qu’une façon de le savoir, O’Neil, il faut le traverser "

J (autoritaire) : " Il en est hors de question ! C’est beaucoup trop dangereux. On ne sait même pas si on pourra revenir ! "

D : " Jack, à chaque fois que vous passez la porte des Etoiles vous ne savez pas si vous allez revenir et pourtant vous le faites toutes les semaines ! "

J (dépourvu, se tournant vers Sam ) : " Carter, vous qui êtes la plus intelligente de tous, dîtes leurs que j’ai raison et qu’il faut se méfier ! "

Sam dont le visage était de plus en plus blanc répondit par l’affirmative : " Oui, mon Colonel, je suis d’accord avec vous "

Le Colonel se retourna vers le Jaffa et l’archéologue avec un sourire de vainqueur.

Cependant Sam ajouta : " Mais je dois bien reconnaître que cette porte m’intrigue énormément et que nos missions sont en partie diriger vers la connaissance d’autres peuples. Je crois qu’il faut donc pousser plus loin nos recherches. "

Jack était dépité mais il devait bien admettre que le raisonnement de Carter était sans faille. Pour reprendre son aplomb, et comme à son habitude il lança une boutade :

J : " et qui va se jeter le premier dans la gueule du lion ? ! "

Il n’avait pas encore fini sa phrase que Sam se jeta dans la masse nuageuse et fut aspirée.

Profondément choqué qu’elle n’ait pas attendu l’ordre de le faire Jack fit signe autoritairement aux autres de la suivre.

 

 

 

Derrière, un autre espace mystérieux et merveilleux attendait nos aventuriers. Ils se trouvaient au centre d’une salle ronde immense entourée de piliers entre lesquels ballottaient de larges rideaux rouges.

Tous attendaient visiblement que quelqu’un vienne à leurs rencontres car ils étaient sur le " qui-vive " et tenait leurs armes en joue. Pourtant, au bout d’un quart d’heure et après avoir soigneusement inspecté les alentours, ils relâchèrent leurs vigilances. Il n’y avait personne.

Mais soudain, alors que Daniel exposait une autre de ses théories, la pièce au départ sombre, s’illumina. SG1 fut ébloui et il fallut quelques secondes à chacun pour qu’il puisse voir à nouveau. Devant chaque pilier se tenait un être. Il semblait humain mais sous leurs toges blanches, ils n’avaient pas de pied mais flottaient. De plus, leurs visages étaient rouges et leurs ongles et leurs yeux d’un bleu très vif.

SG1 fixait ces nouveaux arrivants avec méfiances et tenait leurs armes prêtes à tirer. L’un d’entre eux s’approcha du groupe de militaire. C’était une petite fille ou du moins çà y ressemblait. Elle avait les cheveux jaunes et une sorte de pierre lumineuse au milieu du front. Ces grands yeux bleus étaient interrogateurs et elle semblait chercher quelque chose.

Elle se dirigea vers le Major Carter qui baissa immédiatement sa garde. Jack regardant la scène s’exclama sur un ton qui ne pouvait laisser place au doute :

J : " Carter, braquez votre arme ! ! " (il précisa comme pour être tout à fait clair) " C’est un ordre ! "

S (pleine de reproches) : " Voyons, ce n’est qu’un enfant ! "

La jeune fille porta lentement sa main au front du major. Mais avant qu’elle n’y parvienne, Sam avait déjà posé un genoux à terre et laissé tomber son arme.

Jack ne put s’empêcher de vouloir protéger le membre de son équipe le plus précieux sans doute à ses yeux mais il fut arrêter fermement par Daniel qui l’attrapa par le bras et lui murmura à l’oreille.

D (autoritaire) : " S’ils avaient voulu nous faire du mal nous serions déjà morts depuis longtemps ! "

Jack fusilla du regard son collègue mais réfléchissant que Daniel n’avait pas totalement tord, resta désormais en place. Il finit tout de même par ajouter furieux :

J : " Ce n’est pas quand elle sera morte qu’on pourra discuter ! ! "

La main de la blondette atteignit enfin le front de Carter. Une lumière jaillit bientôt et sembla pénétré l’esprit du militaire.

Sam ferma les yeux et l’on vit pour la première fois depuis le début de la mission se dessiner un sourire sur son visage. Quelques minutes s’écoulèrent qui parurent une éternité à Jack quand enfin Carter s’exprima.

S (sereine) : " Elle apprend… "

J : " Quoi ? Qui apprend ? "

D : " Je crois que ce petit être tente à travers l’esprit de Sam d’apprendre notre langage "

Jack se tourna vers Teal’c pour savoir si, lui, avait compris quelque chose ;

Teal’c (soulevant un sourcil) : " C’est la première fois que je vois un tel phénomène, Colonel O’Neil "

Puis, retirant son bras, la petite fille se recula pour observer SG1 attentivement.

Kellia : " Je m’appelle Kellia et je suis l’enfant roi de ce peuple "

Tous furent interpellés par ces révélations :

J : " Un enfant roi on aura tout vu ! ! "

Daniel passant devant et voulant éviter un incident diplomatique

D : " Vous êtes seul à commander ce peuple, mais vous êtes si jeunes ! ! "

Sam quant à elle ne bougeait pas. Elle était toujours à genoux les yeux perdus dans le vide. Jack détourna son regard vers elle et inquiet, alla la rejoindre.

J (en aidant délicatement Sam à se relever) : " Carter, on n’est pas dans une église… "

Il n’eut, là encore, aucune réponse et Sam s’appuyait légèrement contre lui. Il sentait que sans son soutien elle pourrait tomber ; les autres étaient absorbés par les paroles de Kellia.

K (sûr d’elle) : " Je suis la descendante des anciennes générations de Drops et à ce titre je suis seule apte à gouverner ce peuple "

Teal’c : " Comment se nomme ce peuple ? "

K : " Nous nous appelons les Kokolix et nous connaissons bien les Goaul’d "

Cette petite fille avait tellement d’assurance que tous furent impressionnés. Sam avait repris ses esprits et cessa immédiatement de s’appuyer contre Jack. Ce dernier lui lança un sourire entendu et celle-ci y répondit timidement.

Teal’c : " Etes-vous en guerre contre eux ? "

K : " Non….ils sont morts "

J (ironiquement) : " Je suis désolée de vous l’annoncer mais il en reste encore quelques-uns uns. OK, on en a détruit beaucoup mais… "

Il fut couper dans son discours par un coup de coude dans les côtes venant de Daniel.

D : " Nous sommes venus en ami nous aussi avons tenté de nous débarrasser d’eux "

K : " Daniel, accepteriez-vous que je lise dans vos pensées pour connaître votre passé et savoir si l’on peut vous faire confiance ? "

J (interrompant la conversation) : " Ah ! Non, vous n’allez pas m’en hypnotiser un autre ! ! "

K (avec sagesse) : " Ne vous en faîte pas Jack, cela ne prendra que quelques secondes et cela ne provoquera pas d’état de trans. "

J (en alerte) : " Et comment savez-vous nos prénoms ? "

K (souriante) : " C’est enfoui dans la mémoire de Sam "

Jack fut surpris et ne résistant pas au sourire de cette petite fille la laissa faire. De nouveau elle utilisa sa main mais à peine avait elle passé sa paume devant le visage de l’archéologue qu’elle déclara :

K : " C’est fini. "

D : " Quoi ? Déjà ? "

K : " Maintenant que vous êtes tous digne de confiance, je vais vous faire découvrir mon royaume "

J (méfiant) : " C’est bien gentil que vous ayez confiance en nous mais nous qu’est-ce qui nous prouve que nous ne courons aucun risque ! "

K(très délicatement) : " Approchez-vous Jack, je vais vous montrer "

Flatté qu’on s’intéresse enfin à lui et qu’on lui donne de la considération il s’avança rapidement et se baissa pour être à la hauteur de la petite fille. Kellia toucha la pierre étincelante qu’elle portait au milieu du front et soudain Jack ressentit un profond bien être.

K (en détachant sa pierre) : " Tenez, voici ce qui me permet de vivre ; sans elle, je meurs…je vous confie ma vie "

Elle déposa donc sa pierre dans les mains de Jack. Ce dernier sentit une profonde émotion l’envahir. Il avait pris la vie de son fils Charlie et voilà qu’un autre enfant lui donnait la sienne. Il ne put poser la question qui le démangeait car il ne pouvait parler ; mais Kellia lui répondit :

K (déterminée) : " Déposée là sur le front de Sam, car seules les femmes peuvent porter ce diamant. Vous me la rendrez quand vous partirez. "

J (profondément touché et hésitant) : " je ne veux pas vous tuer…ni vous faire éprouver une quelconque douleur "

K (simplement) : " rendez-la-moi avant 12 de vos heures terrestres et je ne souffrirai pas. "

Jack s’approcha lentement de Sam qui scrutait les gestes de son supérieur avec attention. Au contact des mains de cet homme sur son front, elle frissonna. Le Colonel eu un geste de recul

J (s’adressant à Kellia) : " Cela ne va pas lui faire mal "

Sam fut touchée de cette attention

K : " Ne vous inquiétez pas ce n’est pas douloureux "

 

 

 

 

 

 

 

Une fois cette opération terminée, Kellia emmena notre troupe dans le dédale de couloire qui constituait son palais. Tout était rouge et désert. De temps en temps, des portes intouchables leur barraient le chemin mais d’un geste de la main la petite reine les effaçait. Tandis que Daniel discutait âprement sur les coutumes du peuple des Kokolix, Jack observait chaque pièce dont il entrevoyait l’ouverture (sans doute les habitudes militaires). Teal’c suivait la discussion de Daniel soucieux de comprendre pourquoi ce peuple croyait les Goaul’d morts. Sam, elle, suivait de loin et s’appuyait contre les parois des murs pour se soutenir tentant par tous les moyens de ne pas montrer qu’elle n’était pas au mieux de sa forme.

 

L’après-midi passa rapidement et Kellia offrit l’hospitalité à ces étrangers et nouveaux amis. A l’heure du repas, tous se dirigèrent vers la salle du trône. Là, ils trouvèrent une immense table rouge couverte de mets tous rouges. Le Colonel ne put s’empêcher de faire une remarque :

J : " Eh bien, très bel intérieur "

Sam, avant d’entrer dans la pièce, prit Kellia à part. Les autres n’avaient pas attendu et regardaient avec intérêts la nourriture toute rouge.

S (blême) : " Kellia, je suis désolée mais je ne vais pas pouvoir assister à votre repas. Il faut que j’aille terminer quelques travaux "

K : "  je comprends très bien ce n’est pas grave vas te reposer "

Sam voulu rétorquer qu’elle n’était pas fatiguée et qu’elle voulait juste terminer quelques petites choses mais la petite fille avait déjà rejoins le reste de l’équipe. Elle décida donc d’aller dans sa chambre.

K : "  Veuillez excuser Sam mais elle voulait terminer certains travaux c’est pourquoi elle n’assistera pas au dîner "

Tous furent surpris et un blanc s’installa. Jack, qui pensait que d’abord Sam aurait du lui demander son autorisation (il était tout de même son supérieur jusqu’à preuve du contraire) et que surtout cette excuse " bidon " confirmait son inquiétude, décida d’aller voir sa collègue.

J : " Veuillez m’excuser à mon tour, Kellia, je n’en ai que pour quelques instants " et il se leva sans attendre de permission.

Arrivé devant la porte de la chambre de Carter, le Colonel frappa. Mais, en réalité sa main traversa le nuage dense. Agacé d’avoir oublié cet artifice et n’osant pas entrer, il décida d’appeler

J (avec autorité) : " Carter ! ! "

Aucune réponse

J (insistant) : " Carter ! !….. Carter ! ! "

Rien

J (vraiment énervé) : " Major Carter répondez-moi si vous êtes là ! "

S (froidement) : " Je suis là mon Colonel que voulez-vous ? ! "

J (qui pensait avoir été un peu trop fort et qui ne savait plus quoi dire) : " Venez là j’ai besoin de vous parlez face à face "

S (qui ne voulait pas le voir) : " C’est vraiment indispensable, mon Colonel, je suis incommodée "

J (qui ne comprenait vraiment rien et qui ne savait pas ce que Carter mettait derrière le terme " incommodé " décida de ne pas aller plus loin et partit) : " Laissez tomber Major ! "

Il l’avait appelé " Major " et cela signifiait qu’il était vraiment énervé. Sam se demanda si elle aussi n’était pas allée trop loin. Ses réflexions furent coupées par une profonde nausée et elle se dirigea précipitamment vers ce qui ressemblait à des toilettes (évidemment rouges !). Lorsqu’elle eut vidé le peu que contenait son estomac, elle retourna se coucher sur son lit. Elle ne parvenait pas à arrêter le tremblement de ses mains et les battements de son cœur raisonnaient en elle. C’est dans cet état, encore en tenue militaire, qu’elle plongea dans un sommeil profond qu’elle espérait réparateur.

 

 

Autour de la table tous évitait de parler de Sam. Rien qu’au regard de Jack lorsqu’il était revenu, Daniel avait compris qu’il ne devait rien ajouter à ce sujet. Mais Kellia trouva vite un moyen de distraire ses hôtes et proposa. K : " Si vous voulez nous pouvons après s’être rassasiés aller visiter le musée Goaul’d.

Teal’c : " Il vous reste des objets de la civilisation que vous avez détruite "

K : "  En réalité, nous n’avons pas détruit cette civilisation, ils ont tout simplement disparu très vite lorsqu’une tempête s’est abattu sur notre planète. "

D : " Comment votre peuple a fait pour survivre alors que ces aliens ont disparu ? "

K : " C’est très simple. J’avais eu une prémonition sur ce phénomène de tempête et j’ai mis mon peuple à l’abri dans mon royaume que je peux agrandir selon ma volonté "

J : " Les Goaul’d ne se sont doutés de rien "

K : " Non, car j’ai rendu mon peuple invisible ainsi que la première porte que vous avez passé. "

J : " Parce que vous pouvez aussi vous rendre invisible ! ! "

D : " Pourquoi avons-nous pu voir la porte ? "

K : " Les aliens sont partis, il n’y a donc plus de raison pour cacher la porte mais nous ne sommes pas retournés sur la planète par peur d’une nouvelle tempête de sable. "

Teal’c : " Mais vous nous avez dis que vous pouviez les prévoire ? "

K : " Non, je n’ai pas dis cela. J’ai eu pour la première une prémonition. Sans doute j’étais destinée à sauver ce peuple pour le commander. Venez, je vais vous faire voir toute notre histoire. "

 

Tous la suivirent dans une autre salle où siégeaient de nombreuses bais vitrées derrières lesquelles étaient exposées toutes sortes d’objets. Elle laissa le soin à Jack, Daniel et Teal’c de découvrir par eux-mêmes cet espace et, prétextant une affaire urgente, leur souhaita une bonne nuit.

 

La petite reine se tenait désormais en face de la jeune femme. Cette dernière avait le sommeil agité et au touché de la paume de la petite fille sur son bras, elle se releva brusquement.

S : " Que fais-tu là ? Y a-t-il un problème ? C’est le Colonel ? "

K : " Du calme Sam tout se passe bien "

Cela était bizarre qu’une petite fille parvienne à la soulager mais cela était pourtant bien le cas. Chaque mot prononcé par Kellia réconfortait un peu plus le cœur de Sam et elle était presque délivrée de ses démons tant ce petit bout d’être lui faisait tout oublier.

S (gentiment) : " Que désires-tu Kellia ? "

K : " j’espère que tu ne m’en voudras pas mais j’ai vu dans ton esprit ce qu’était des " enfants " sur ta planète. Apprends-moi à devenir un enfant ! "

Sam était bouleversée. Comment apprendre à un enfant à être un enfant ? Elle réfléchit quelques instants. Puis eu une idée. Elle invita la petite à s’assoire sur le grand lit et la prit dans ses bras.

S (dont l’instinct maternel venait en surface violemment) : " Les enfants sont sur ma planète le bien le plus précieux. Ce sont les parents qui s’en occupent et leur apportent tout l’amour nécessaire. "

K (curieuse) : " Comment leurs donnent-ils de l’amour ? "

S (consciencieuse) : " Eh bien, les parents sont là quand leur enfant à peur, quand il rigole ; ils les accompagnent au quotidien et ne les laisse jamais tomber "

K (naïvement) : " Pourtant Jack n’était pas tout le temps là pour Charlie ? "

Sam surprise mis un peu de temps à répondre à la fillette qui se tenait à ses côtés maintenant engouffrée dans ses bras.

S (tristement) : "  La vie sur terre est loin d’être facile et quelques fois les parents ne peuvent pas être aussi souvent auprès de leur enfant qu’ils le veulent mais ce n’est pas pour autant qu’ils ne les aiment pas. " 

Et, comme pour défendre plus fortement Jack, Sam ajouta :

S : " Je n’ai jamais vu un père aimer autant son fils. Sa perte a noirci le cœur et l’âme de Jack. Pourtant si tu pouvais savoir à quel point il l’aimait… "

K (pertinente) : " Tu n’as pas besoin d’insister je sais que Jack à un cœur immense ; en quelques minutes je l’ai vu "

Sam sourit en pensant que cette petite fille avait deviné le jeu de Jack en quelques instants ;

K (doucement) : " Sam, veux-tu bien être ma maman ? "

Sam ne savait plus quoi dire : elle l’aurait tant voulu car son amour pour cet enfant était de plus en plus puissant mais elle savait qu’encore une fois cet amour serait impossible. Elle contempla le visage de sa voisine et avec le plus de délicatesse osa dire

S : " Je t’aime tellement petite reine…. "

K (insistante) : " Juste pour ce soir… s’il te plaît ! "

La militaire considéra un instant les conséquences d’une telle action : la petite allait s’attacher à un espoir sans lendemain il faudrait lui dire au revoir sans laisser apparaître ses sentiments. Pourtant, pour une fois, Sam décida de laisser libre court à ses pulsions maternelles.

S (souriante) : " c’est d’accord ma petite fille " et elle l’embrassa sur le front " Sais-tu ce que font les mamans avant que leur enfant s’endorme ? "

K : " Non "

S (fière de sa trouvaille de jeune maman) : " Elles leur racontent une histoire "

Sam commença donc son histoire par " il était une fois… " et sa fille d’un soir fut sans nul doute la plus heureuse de P3X2212.

A suivre dans la seconde partie…