Spolier: Divide and Conquer (après la mort de Martouf) si je ne me trompe pas d’épisode…
Genre : romance J / S, aventure
Résumer : SG1 rencontre une petite princesse lors de leur mission (désolé mais je ne préfère pas tout dévoiler !)
Disclamer : ses personnages ne m’appartiennent pas, j’écris pour le plaisir et je ne suis pas payé pour çà (malheureusement ! ! !)
Note de l’auteur : c’est un peu long mais je pense que les sentiments ne peuvent pas se construire en deux pages….
Renote de l’auteur : un grand grand merci d’abord au fondateur de ce site qui est génial et dont les mises à jour sont suffisamment fréquentes et surtout aux précédents auteurs dont j’ai lu les fanfics avec plaisir qui m’ont donné envie d’écrire
Rerenote : Envoyez-moi vos commentaires bons ou mauvais ! ! ! merci libe78@yahoo.fr
Rerenote : si vous désirez publier cette histoire sur votre site ce sera un plaisir mais demandez-moi la permission !
KELLIA
PARTIE II :
Les trois hommes avaient terminé de contempler le musée Goaul’d reconnaissant au passage un sarcophage qui n’était plus en fonction, quelques lances et une arme de poing.
Ou plutôt, non. Jack avait décidé que tous avaient besoin de repos et que, par ce fait, la visite était terminée. Au grand désespoir de Daniel, ils allèrent se coucher.
J : " Bonne nuit Daniel, bonne nuit Teal’c " puis il ajouta " N’oubliez pas que nous partons à 3 heures du matin alors Daniel inutile de retourner en douce dans le musée, il faut dormir ! "
Le Colonel alla se coucher après ces mots d’ordre. Il passa devant la chambre de Sam et détournant son regard triste et plein de regrets accéléra le pas.
2H50, Jack ouvrit lentement les yeux. Il avait prévu le départ de l’équipe dans quelques minutes car il devait être rentré à la base à 18H00. Kellia l’avait prévenu que les vents de sables ralentiraient leur marche et que s’ils avaient mis une demi-journée pour venir ; ils pourraient facilement mettre le double pour retourner à la porte. Dés qu’il fut prêt et un peu plus réveillé, il alla droit vers la chambre de Daniel. Ce dernier, le regard brumeux se leva difficilement n’ayant pas entendu son réveil.
Pendant que Daniel s’habillait, Jack se dirigea vers la chambre du Major. A son arrivée, n’entendant aucun bruit, il entra en se cachant les yeux avec sa main :
J : " Carter, je ne vous dérange pas ? Vous n’êtes pas en train de vous changer ? "
Comme il n’eut aucune réponse, il souleva lentement sa main pour découvrir le plus beau des paysages : Sam et sa petite fille endormies dans les bras l’une de l’autre ; les cheveux jaunes de la plus jeune se mélangeant avec ceux blonds de la femme. Dans l’esprit de Jack défilèrent toutes les images d’une Sam resplendissante et joyeuse. Oh ! Il l’aimait d’un amour si fou et ce portrait volé d’une Sam maternelle était sans doute le plus beau.
Lentement il s’approcha, il voulait profiter seul de ce moment merveilleux. Il se plaça au bord du lit et le plus délicatement possible il remit en place la couverture sur l’épaule de la femme sans qui sa vie n’aurait aucun sens.
Soudain, Daniel entra sans ménagement dans la chambre. Le militaire reprit une position plus descente à ses yeux et s’éloigna du lit. Regardant sévèrement l’archéologue il lui fit signe de ne pas faire de bruit.
D (chuchotant et complice) : " Je comprends que vous ne vouliez pas les réveiller "
J (affichant une tendresse qui ne lui était pas coutumière) : " Il le faut bien…. "
Egoïstement, il voulait retrouver sa précédente solitude et être l’unique personne que Sam verrait à son réveil, c’est pourquoi il envoya Daniel arranger les paquetages. Mais ce dernier ne fut pas dupe et après s’être fait prier plusieurs fois, il quitta la pièce avec un large sourire.
Lentement, les doigts de l’officier effleurèrent la joue du Major puis reprenant un peu de recul quelques mots murmurés sortir de sa bouche
J : " Carter, il est l’heure de se lever… "
Sam ouvrit les yeux et tout doucement se redressa. Elle était un peu troublée que son supérieur la voit dans cette position mais la présence de Kellia lui donnait un bon alibi.
Ils échangèrent un sourire ; tels deux parents émerveillés devant le sommeil innocent de leur enfant. Mais bientôt, Kellia dont les rêveries prenaient fin, interrompis ce moment trop intime.
K (à voix basse) : " Maman… "
Jack fut extrêmement surpris mais il n’osa faire aucun commentaire lisant dans le regard de sa partenaire qu’elle ne voulait pas s’étendre sur le sujet.
S (plus distante) : " Il va falloir que je parte Kellia "
Un quart d’heure plus tard, SG1 se trouvait dans la salle ronde aux rideaux rouges prêt à partir. Le départ fut émouvant mais les adultes insistèrent sur le fait qu’il reviendrait voir Kellia. Les trois hommes furent profondément attristés par les adieux déchirants de la petite fille avec sa mère factice.
S (d’un ton sévère et le plus détaché qu’elle pouvait) : " Kellia, je te rends ta pierre et je reviendrais bientôt "
K (en pleure) : " Est-ce que les enfants de ta terre sont tristes quand leur maman part ? "
S (qui tentait de retenir ses larmes) : " Ne t’en fait pas ma petite Kellia, c’est tout à fait normal. "
Elle prit l’enfant dans ses bras.
K : " Promet moi une chose, Sam, ne m’oubli pas. Moi, je n’oublierai jamais ma maman "
Sam qui s’efforçait d’être rassurante se détacha de Kellia et prit la main de la petite reine qu’elle posa délicatement sur son côté gauche.
S (avec une profonde affection) : " Tu seras toujours là. "
Kellia prit à son tour la main de la militaire et la dirigea vers son cœur
K : " Toi aussi, tu seras toujours là "
Les trois spectateurs de cette scène attendrissante, se rendirent compte de l’attachement véritable qui était né, pourtant en si peu de temps, entre ces deux êtres.
Après avoir passé la porte au nuage métallique, SG1 se lança à nouveau dans une allure dynamique vers la porte des étoiles. Mais, cette randonnée fut bien plus silencieuse. Tous, et particulièrement Sam, étaient tristes. Les vents sableux tournoyaient et emprisonnaient l’équipe. SG1 avançaient donc difficilement. La tête penchée en avant pour éviter les grains de poussière la jeune femme profitait de ce que personne ne la regardait pour pleurer silencieusement.
Trois heures avaient passé lorsqu’une profonde tempête éclata. Les quatre acolytes n’allaient déjà pas très vite mais là leur progression était très ralentie. Chaque pas devenait une lutte contre les forces du vent et chacun distinguait à peine le coéquipier qui le précédait.
Le Colonel avait décidé d’organiser deux groupes de deux. Daniel était en tête, lui juste derrière afin de le surveiller et il avait demandé discrètement à Teal’c de rester le dernier pour prendre soin de son Major. Cette stratégie fut payante. En effet, si Daniel marchait lentement au moins il avançait poussé de temps en temps par les récriminations de Jack. Quant à Sam, elle cheminait avec beaucoup de mal et serait tombée plusieurs fois si le Jaffa ne l’avait pas soutenue. Elle était soulagée que ce soit Teal’c qui lui porta aide : elle n’aurait pas voulu montrer sa faiblesse à son supérieur.
A midi, le Colonel estima que son équipe était suffisamment épuisée ; il décida donc de faire une pose. Tous les membres de SG1 s’asseyèrent derrière un abri de fortune constitué de quelques arbustes disposés sur une dune. Appuyé contre la pente de cet amas de sable, ils tentaient de se protéger des vents. Daniel sortit du sac les rations de chacun. Les trois hommes se jetèrent dessus sans ménagement tandis que pour Sam chaque bouchée était une souffrance. Cependant, elle se força à terminer son plat car elle savait que cette randonnée infernale était loin d’être terminée.
La conversation avait repris, et si au départ elle était peu enjouée (discutant du royaume de Kellia) elle dériva bien vite sur les chamailleries de Jack et Daniel.
D (agacé) : " Je ne suis pas un âne, je n’ai pas besoin de recevoir des ordres pour avancer ! "
J : " Se ne sont pas des ordres se sont de simples remarques pour vous encourager "
D : " Vous avez une drôle de manière d’encourager vos coéquipiers ! Vous n’agissez pas de la sorte avec Teal’c ! "
J (ironiquement) : " Oui mais lui, il avance tout seul "
D (pour lui renvoyer la balle) : " C’est surtout que vous n’aimeriez pas vous frotter à un Jaffa en colère ! ! "
Teal’c suivait la conversation sans dire un mot. Il ne comprendrait jamais pourquoi ces deux hommes qui étaient de vrais amis se disputaient sans cesse.
Sam s’était mise un peu à l’écart et les trois hommes avaient décidé de la laisser tranquille. Dans sa tête restait l’image de l’enfant. Ses paupières étaient lourdes, elle ressentait à nouveau de légers tremblements et elle frissonnait. Ayant du mal à supporter la position assise tant les vertiges qui l’étrennaient étaient forts, elle s’allongea sur le côté, recroquevillée sur elle-même, dos à ses coéquipiers.
Le militaire et l’archéologue dont le sujet de débat avait dérivé, continuaient à dialoguer vivement ; une demi-heure s’était écoulée. Jack, voulant se débarrasser de Daniel et ayant décidé de lever le camp se mis debout. A la vue de Sam allongée sans mouvement et le visage peint de fatigue, il fut prit d’inquiétude et se précipita vers elle.
Se jetant à genoux à côté du corps de la jeune femme, il la souleva doucement en plaçant sa main derrière sa nuque :
J (bouleversé) : " Carter…Carter, répondez-moi ! "
S (sortie de son sommeil) : " Mon Colonel ? Que se passe-t-il ? "
J (un peu rassuré) : " Vous allez bien ? "
S (ne comprenant pas pourquoi Jack se tenait si proche d’elle mais ne voulant pas bouger) : " Oui, je crois que je me suis assoupie "
J (se sentant un peu bête) : " Ah bon… "
Il se releva et ajouta pour toute l’équipe : " Bon, alors on y va ! "
Daniel s’approcha à son tours de Sam et lui tendit la main pour l’aider à se relever :
D (souriant) : " Sam, il ne faut pas lui faire des frayeurs comme çà, vous savez c’est pas bon pour son cœur ! "
Teal’c : " Colonel O’Neil, je crois qu’il faut se dépêcher ; il semble qu’une nouvelle tempête se prépare ! "
J (déterminé) : " OK, les paquetages sont terminés donc on est parti. Teal’c, vous prenez la tête avec Daniel et Carter et moi nous fermerons la marche "
Visiblement, le Colonel était toujours préoccupé par Sam et voulait rester auprès d’elle. Cette dernière ne l’entendait pas ainsi et tenta une échappatoire ;
S : " Je pourrais prendre la tête mon Colonel si vous le voulez "
J (qui avait bien compris son manège) : " Ce ne sera pas nécessaire, Carter " (voyant les yeux noirs de son Major répondant à cette remarque il ajouta) " et puis si on se sépare Teal’c est le roi pour retrouver une piste mais je préfère être avec celle qui a les instruments de repérage parce qu’avec ces vents on y voit rien ! "
Sam se tut et entreprit de mettre son sac à dos ne pouvant pas aller contre l’ordre de son supérieur.
Le groupe continua donc son périple à travers le sable rouge. Le souffle du vent était si puissant que souvent ils manquaient de trébucher et chacun était concentré sur l’endroit où il pouvait poser ses pieds. Tout d’un coup Carter s’engouffra dans une poche d’air recouverte de sable. Déstabilisée, elle tomba de tout son long. Le Colonel vexé de ne pas avoir eu le réflexe de la rattraper, l’aida à se relever. Sam avait un léger hématome sur le front et toussait beaucoup car le vent et la poussière l’empêchaient de respirer. Jack pour l’aider mis ses bras autour d’elle et recouvra sa tête et la sienne de son blouson pour l’aider à reprendre son souffle.
S (exténué) : " Merci…mon…Colonel "
J (gentiment) : " Prenez votre temps Carter… "
S (gênée et ne voulant pas plus longtemps montrer sa faiblesse) : " Ca va maintenant, on peut continuer "
L’arrivée à la porte fut un soulagement pour tout le monde. Le Général dés que toute l’équipe fut descendue de la rampe décida de tout faire pour que SG1 aille se reposer le plus vite possible tellement leurs mines étaient à faire peur.
A suivre dans la troisième partie…