Spolier: Divide and Conquer (après la mort de Martouf) si je ne me trompe pas d’épisode…
Genre : romance J / S, aventure
Résumer : SG1 rencontre une petite princesse lors de leur mission (désolé mais je ne préfère pas tout dévoiler !)
Disclamer : ses personnages ne m’appartiennent pas, j’écris pour le plaisir et je ne suis pas payé pour çà (malheureusement ! ! !)
Note de l’auteur : c’est un peu long mais je pense que les sentiments ne peuvent pas se construire en deux pages….
Renote de l’auteur : un grand grand merci d’abord au fondateur de ce site qui est génial et dont les mises à jour sont suffisamment fréquentes et surtout aux précédents auteurs dont j’ai lu les fanfics avec plaisir qui m’ont donné envie d’écrire
Rerenote : Envoyez-moi vos commentaires bons ou mauvais ! ! ! merci libe78@yahoo.fr
Rerenote : si vous désirez publier cette histoire sur votre site ce sera un plaisir mais demandez-moi la permission !
KELLIA
PARTIE III :
En repensant à cette mission et en se remémorant toutes ces actions, Jack ne mit pas longtemps à faire éclater une vérité qu’il voulait se cacher : le Major Samantha Carter allait mal. Plus que cela, elle semblait brisée. Il dût bien le reconnaître, il n’y était pas totalement étranger. Cela le rendait profondément triste et irrité ; il se sentait coupable mais aussi tellement impuissant.
La sonnerie du système d’alerte le tira brusquement de ses pensées et d’un bond il fut hors de sa chambre. Lorsqu’il arriva dans la salle des commandes un grand nombre de sous-officiers s’affairaient et il remarqua tout de suite que Carter était déjà devant le clavier ; à ses côtés le général Hammond visiblement soucieux.
J : " Que se passe-t-il ? "
Pour toute réponse, l’iris jusqu’alors fermée s’ouvra totalement et une tablette métallique fut projetée à travers le vortex. Tous les gardes pointèrent leurs armes sur cet étrange objet prêts à tirer.
Aussi rapidement qu’elle s’était ouverte, l’iris se referma. SG1 au grand complet se dirigea alors dans la salle d’embarquement pour examiner plus précisément cette mystérieuse tablette.
D (fasciné) : " C’est la même écriture que sur P3X2212 ! "
Teal’c : " Que signifient ces signes docteur Jackson ? "
Jack (plus intéressé par la sécurité) : " Comment l’iris a-t-elle pu céder si facilement ? Ce n’est pas normal "
D (ne prêtant pas attention à la remarque de l’officier) : " Le premier symbole que je reconnais facilement est celui de la planète elle-même. L’autre, je crois l’avoir remarqué dans le musée Goaul’d que nous avons visité "
Il continua sa phrase à l’attention toute particulière de Jack " Bien sûr, j’aurais pu en être sûr si on nous avait laissé plus de temps dans le musée… "
Hammond : " La question n’est pas là, professeur. La base est mise sous alerte jusqu’à nouvel ordre. "
Teal’c : " Je crois que la planète de la petite reine a des difficultés, nous devrions aller l’aider "
S (murmurant) : " La planète de Kellia… "
D (rassurant) : " Ne vous en faites pas Sam, je suis sûr que Kellia n’a rien souvenez-vous qu’elle a déjà protégé son peuple contre les Goaul’d "
S (affichant un sourire forcé mais peu convaincue) : " Vous avez tout à fait raison Daniel "
Tous sortir de la salle pour se rendre dans la pièce où avait lieu le briefing. Mais avant que le Colonel n’ait pu prendre le petit escalier qui y menait, il fut agrippé par le bras recouvert d’une blouse blanche de Janet.
Janet : " Colonel, puis-je vous parler une seconde ? "
J (pressé) : " euh, voyez-vous ce n’est pas trop le moment pour me faire d’autres piqûres ! "
Janet (très sérieuse) : " C’est important "
Jack qui était intrigué par les propos du médecin fit prévenir le Général qu’il aurait un peu de retard mais que pour une fois il avait une excuse véritable et que cela était important pour la mission à venir.
Dans l’infirmerie :
Janet : " je vous en prie Colonel, asseyez-vous "
Jack (surpris) " : " Ah, non ! Vous m’avez prévenu pas de piqûres "
Janet (impatiente que Jack cesse de faire l’imbécile décida d’y aller franchement) : " Colonel, il ne s’agit pas de vous, mais de Sam "
Le Colonel voyant que la discussion prenait un ton plus grave se tût et laissa parler la jeune femme.
Janet : " D’après ses résultats, l’état de Sam n’est absolument pas satisfaisant… "
Jack, gêné, l’interrompit :
J : " Ne devriez-vous pas plutôt en parler à Carter ; c’est confidentiel il me semble ? "
Janet (déterminée) : " Vous avez parfaitement raison mais c’est en amie que je vous parle ici. Et c’est en tant qu’amie que je me dois de faire quelque chose pour Sam "
Jack lui fit un petit signe compréhensif de la tête lui indiquant de poursuivre. Après tout il était le premier à trahir un règlement pour venir en aide à un ami.
Janet : " Sam durant les quinze derniers jours a perdu 8 kilos, elle est anémiée de plus ses résultats sanguins sont préoccupants et elle n’a pas dû dormir normalement depuis un certain temps. Mais je suppose que vous l’aviez remarqué ? "
Jack (se sentant un peu coupable de n’avoir rien fait) : " oui… "
Janet : " Ce n’est pas qu’elle soit un peu fatiguée qui me soucie le plus. En réalité, être un peu las après les missions que vous menez est tout naturel. Mais, c’est l’accumulation de ces facteurs et ce qu’elle a vécu auparavant qui m’ont mis en alerte "
Jack (prenant le parti du docteur) : " Et que voulez-vous que je fasse ? "
Janet (suppliante) : " Tout ce que je viens de vous dire, je l’ai déjà dis à Sam. Immédiatement elle m’a rétorquée que ce n’était que passager. N’y croyant pas, je l’ai menacé de ne pas lui permettre de poursuivre ses missions. "
Jack : " Et qu’a-t-elle fait ? "
Janet (un peu vexée) : " Elle m’a claquée la porte au nez "
Le militaire eu presque un sourire car c’est une réaction que lui aurait pu avoir. Puis, devinant dans les pensées de Janet.
J (triomphalement) : " et vous désirez que je lui parle "
Janet (comme pour se justifier) : " Vous comprenez, je ne sais plus quoi faire…et comme je ne veux pas la mettre aux arrêts…Et puis, je pensais que quelqu’un qui compte beaucoup pour elle… "
Jack : " Moi, je compte beaucoup pour Carter ? "
Janet était très troublée, sans le vouloir elle était dans la peau d’un traître. Sam lui avait confié qu’elle éprouvait des sentiments envers son supérieur et là elle venait presque de tout lui avouer.
Janet (se rattrapant aux branches) : " vous êtes son supérieur et vous passez tant de temps avec elle. "
Jack qui avait parfaitement compris mais qui savait qu’il avait aussi une situation d’urgence à gérer, sortit.
J (en partant) : " Vous vous enfoncez docteur, vous vous enfoncez… "
La frénésie avait gagné l’ensemble de la base et tout le monde s’afféraient ; et en particulier dans la salle de briefing où se tenait Sam, Daniel, Teal’c et le Général. La sonde d’observation avait déjà été envoyée mais les résultats n’étaient pas très concluants. En effet, il n’y avait comme lors de la mission précédente rien d’autre qu’un environnement de sable rouge. Le Général était alors hésitant à envoyer de nouveau SG1 sur cette planète devant le peu d’information qui lui parvenait. Mais les trois membres présent de l’équipe insistait sur la nécessité d’un nouveau voyage en direction de P3X2212.
S (ne tenant plus en place) : "Mon Général, nous devons y aller, il en va de notre parole ! "
Hammond (fermement) : " Major Carter, je voudrais bien prendre une telle décision mais êtes-vous consciente des risques d’une nouvelle mission sur la planète de Kellia ? "
Jack entra alors le plus discrètement possible dans la pièce. Faisant rapidement un tour de table, il put constater que son entrée ne passa pas inaperçue : tous les regards étaient fixés sur lui. Il y avait celui de Daniel, plutôt surpris puis celui du Général mêlé de reproches et de compréhension, celui de Teal’c toujours aussi énigmatique et enfin, celui de Sam d’une froideur sans pareil.
J (embarrassé) : " Je m’excuse de ce retard mais je devais voir le docteur Frasier "
S (glaciale) : " Ce n’est pas grave, si vous aviez quelques bobos à soigner…. "
Hammond (voulant éviter toute tension supplémentaire) : " Colonel, en tant que supérieur de cette équipe et expert en techniques militaire, pensez-vous une mission vers P3X2212 envisageable ? "
J (consciencieux) : " Général, j’ai intensément pesé cette situation et je pense qu’il y a certains risques dus notamment au fait que nous ne savons absolument pas ce qui peu s’être passé… "
S (insubordonnée et interrompant son supérieur) : " Cela m’est égal que vous n’ayez pas le cran d’y aller j’irais seule ! "
Hammond (sévère) : " Veuillez immédiatement présenter des excuses et vous taire Major Carter ! ! Je ne permettrais pas d’insubordination dans cette pièce ! "
J (calmement) : " Carter, laissez moi finir s’il vous plaît "
S (très officiellement et à regret) : " Je vous présente mes excuses, Colonel O’Neil "
J (continuant en regardant Sam fixement) : " Malgré ces risques nous nous devons d’aller aider Kellia qui nous a offert son hospitalité immédiatement. "
Sam baissa la tête ; elle se sentait très mal. Son comportement n’était pas digne d’un Major. Elle réfléchit alors et décida d’aller parler en particulier au Colonel après le briefing pour s’excuser à nouveau.
Quelques détails furent encore mis au point et le Général pris la décision d’envoyer SG1 seule pour une première mission d’approche dans les trente minutes.
Tous étaient alors en train de se préparer dans les vestiaires. Chacun vérifiant convenablement son sac afin de ne rien oublier. Progressivement Teal’c et Daniel sortirent de la pièce laissant le Major et son supérieur seuls.
Ravie de cette solitude Sam s’approcha timidement de jack
S (très polie) : " Mon Colonel, je désirerais vous parler "
J (relevant la tête) : " Cà tombe bien moi aussi "
Cette dernière remarque installa un silence pesant autour d’eux. Jack qui n’aimait pas la tournure trop intime que prenait cette conversation qui aurait dû rester anodine :
J : " Alors… ? "
S (un peu perdue) : " Alors… ? "
J (prenant les choses en main) : " Qu’aviez-vous à me dire Major ? "
S : " Je tenais à nouveau à vous présenter mes excuses pour ce que j’ai dis tout à l’heure. Je ne devrais pas douter de vous "
J (touché) : " Ecoutez Carter, vous vous êtes rendue compte de votre erreur. Maintenant tout est oublié "
S (soulagée) : " Merci mon Colonel "
Sam resta un moment à côté de jack et cette nouvelle promiscuité commençait à faire monter la tension entre les deux officiers. Jack, qui ne comprenait pas pourquoi Sam restait si prêt de lui l’interrogea.
J : " Carter ? "
S (tentant de garder son aplomb) : " Vous n’aviez pas vous aussi quelque chose à me dire ? "
Jack qui s’était perdu dans le regard immense de la jeune femme mis quelque temps à redescendre sur terre. Puis, instaurant plus de distance recula de quelques pas.
J (officiellement) : " En effet, avant de partir pour cette nouvelle mission j’ai certaines choses à vous dire... "
S (intriguée) : " Je vous écoute "
J (qui ne savait pas comment il allait si prendre) : " Bien….Nous avons remarqué que depuis quelques semaines vous n’étiez pas très en forme "
Sam dont les traits commençaient à se durcir comprenant tout d’un coup où son supérieur voulait en venir pris, elle aussi, ses distances.
J (sentant qu’il rentrait sur un terrain glissant) : " C’est normal qu’on s’inquiète et c’est pourquoi je voudrais que vous fassiez plus attention à vous sinon je me verrais contraint de prendre une décision "
S (retenant sa colère) : " Vous me menacez, Colonel ? "
J (qui pensait que la discussion allait dégénérer) : " Bon écoutez Carter, je ne fais que mon devoir de supérieur qui est de veiller à chaque membre de mon équipe "
S (se dirigeant vers la porte) : " Je n’ai pas besoin de baby-sitter Colonel ; prenez les décisions que vous avez à prendre ! "
J (qui ne voulait pas que cela se termine comme çà, l’attrapa par la manche) : " Carter, vous savez l’affection que j’ai pour vous. ..Je vous demande d’en tenir compte. Ne vous enfermez pas sur vous-même ; vous n’êtes pas seule. Je sais ce que vous êtes en train de vivre "
A ces mots, le cœur de Sam se mis à battre très fort. Elle était partagée par deux sentiments contradictoires. Elle voulait à la fois se jeter au coup de cet homme qui était tant dévoué pour elle et qui, là, lui avait parlé avec tant de tendresse. Mais, ce délicieux soutien, elle n’avait pas le droit d’en profiter. Ce serait prouver qu’elle était faible et s’ouvrir à quelqu’un sans penser aux conséquences. Aussi, après quelques secondes d’immobilité, elle se détacha du Colonel et partit rejoindre les autres sans un mot.
A suivre dans la quatrième partie…