Spolier: Divide and Conquer (après la mort de Martouf) si je ne me trompe pas d’épisode…
Genre : romance J / S, aventure
Résumer : SG1 rencontre une petite princesse lors de leur mission (désolé mais je ne préfère pas tout dévoiler !)
Disclamer : ses personnages ne m’appartiennent pas, j’écris pour le plaisir et je ne suis pas payé pour çà (malheureusement ! ! !)
Note de l’auteur : c’est un peu long mais je pense que les sentiments ne peuvent pas se construire en deux pages….
Renote de l’auteur : un grand grand merci d’abord au fondateur de ce site qui est génial et dont les mises à jour sont suffisamment fréquentes et surtout aux précédents auteurs dont j’ai lu les fanfics avec plaisir qui m’ont donné envie d’écrire
Rerenote : Envoyez-moi vos commentaires bons ou mauvais ! ! ! merci libe78@yahoo.fr
Rerenote : si vous désirez publier cette histoire sur votre site ce sera un plaisir mais demandez-moi la permission !
KELLIA
PARTIE V :
Daniel maladroitement avait perdu son arme et restait à couvert attendant le secours de Teal’c selon les ordres du Colonel.
Sam s’était à présent redresser n’ayant que faire qu’on la prenne pour cible lorsque soudain elle entendit des paroles Goaul’d. En se retournant, elle s’aperçut qu’à quelques mètres se trouvaient quatre gardes serpents qui servaient visiblement de bouclier humain à un alien plus important. Appuyé contre le mur, portant par on ne sait quelle force son corps épuisé, ses pas lui permirent de traverser la dernière galerie du musée. Elle voulait le tuer, peu importe son nom, sa place dans la galaxie, son importance, sa force ; sans raisonnement, seul existait pour elle des envies de meurtres. Ces réflexes militaires reprenant le dessus, elle s’engouffra dans une minuscule petite salle pour ne pas qu’ils la voient. En son centre se trouvait une dernière vitrine dans laquelle était entreposée une arme de poing Goaul’d.
Sans réfléchir, désespérée, de sa main droite elle brisa la vitre. Entre ses doigts coulait un flot de sang provenant des nombreuses coupures qu’avaient fait les morceaux de verre encore présent dans sa paume. Elle retira de la vitrine l’objet de sa vengeance déterminée à en finir.
Jack pour sa part ne savait pas où était exactement Sam et à mesure que les secondes défilaient sur sa montre il éprouvait une inquiétude qu’il n’avait jamais connue auparavant. Il bouillonnait. Il allait la perdre et çà il ne pouvait l’admettre ; il fallait absolument qu’il la retrouve au plus vite peu importe les risques.
La jeune femme observait son avant-bras recouvert de liquide rouge. Au cœur de sa main gisait une pièce de verre. Sans songer une seconde à la douleur, elle fit glisser ce couteau sans lame entaillant plus encore sa peau et parvenant jusqu’au plus profondes veines. Elle regardait son corps se vider du fluide vital sans réaction. Puis, brusquement elle retira le morceau de verre qui était maintenant au niveau de son poignet, sans un cri. Sam plaça alors l’arme de poing sur sa main devenue rouge comme celle de sa fille décédée.
Le grand maître se dirigea vers le musée Goaul’d souriant à la vue de la petite reine à terre. Sans prévenir la militaire tua les quatre gardes protégeant cet alien avide de pouvoir. Désemparé et surpris, il lança le faisceau de son arme de point
Alien : " Tu vas mourir pour avoir éliminer ma garde personnel stupide Tauri ! "
Il n’eut pas le temps d’ajouter autre chose que Carter, elle aussi mis en route son arme de poing. Les deux jets de lumière se joignirent dans un éclat illuminant toute la pièce. La jeune femme et l’alien ne voulait céder ni l’un ni l’autre. Tous deux s’affrontaient avec un acharnement sans précédent.
Cependant Sam avait beaucoup moins de force et lentement le peu d’énergie qui lui restait s’évaporait. Elle posa un genoux à terre…puis l’autre. Finalement, elle s’aida de son autre bras pour maintenir sa main droite et l’empêcher de fléchir. Mais, rien n'y faisait. Elle savait que sa fin était proche.
Devant sa victoire à venir le Goaul’d jubilait. Une fois encore, il instaurerait sa supériorité. Des larmes coulaient maintenant le long du visage de Sam. Devant elle défilait les bonheurs de sa vie : sa famille, son père sauvé de la mort par les Tok’ra, la réconciliation avec son frère, Cassandra, toute l’équipe du SGC et les aventures qu’elle avait partagé avec eux, son amitié avec Teal’c et Daniel, sa complicité avec Janet, la compréhension du Général Hammond et son amour pour Jack, la découverte de Kellia. Puis ses regrets : elle ne dirait pas adieu à tous ceux qui étaient dans son cœur, Jack ne saurait jamais à quel point il avait pu compter pour elle, elle n’avait pas su protéger Kellia. Un sentiment d’amertume et de solitude l’envahit. Finalement sa mort lui permettrait, croyait-elle, d’effacer la douleur de la perte de sa fille. Mais elle aurait tellement voulu dire à Jack qu’elle l’aimait d’un amour tendre et immense…
A bout de force, son arme cessa de fonctionner. Elle fut alors projetée à l’autre bout de la pièce. Abasourdie, elle se tenait tel un pantin contre la paroi du mur les jambes étendues et le regard brumeux observant son bourreau.
Alien (victorieux) : " Tu vas enfin connaître le pouvoir de ton Dieu ! "
Il s’apprêtait à braquer une dernière fois son arme sur son immobile victime qui n’avait pas peur de regarder la mort en face lorsque le Colonel tira trois coup de Zaniktel sur l’horrible faux Dieu. Ce dernier s’effondra sans pouvoir réagir.
Jack ne pu s’empêcher d’accourir auprès de son Major. Sans autre manière, il la prit dans ses bras.
J (tendrement) : " Je suis désolé Carter, tellement désolé ! "
Sam ne réagissait pas, elle tentait de reprendre ses esprits.
J (n’y prêtant pas attention prit le visage de sa partenaire entre ses mains) : " Oh ! Ma Sam que tu es courageuse ! "
Cette douceur retrouvée, ces mots dévoilés parvenaient lentement au Major Carter mais elle doutait encore de leur véracité : était-elle déjà morte ?
Jack, devant le peu de réaction de sa voisine colla ses lèvres aux siennes dans un baiser délicat. Il voulait lui montrer à quel point il était heureux de la savoir toujours en vie.
S (enfin, elle balbutia) : " Mon Colonel… "
J (la reprenant dans ses bras) : " Je sais…je sais… "
S (murmurant) : " Elle est morte… "
J (rassurant) : " Vous ne l’oublierez jamais, vous lui avez promis "
Sam enferma son visage sur le torse de son supérieur : sa solitude s’effaçait petit à petit. Puis, elle s’affala totalement contre lui, visiblement inconsciente. Jack qui la soutenait remarqua enfin la flaque sanguine qui stagnait à côté de sa jambe. Subitement il réalisa que Sam était en train de se vider de son sang. Il eut un mouvement de panique et se releva rapidement gardant ses bras autours de la militaire. Portant délicatement le corps de son amour évanouit, il couru à travers des couloirs de ce "vaisseau-cimetière".
Daniel et Teal’c étaient toujours face aux quelques gardes qui restaient encore. Jack en arrivant et plus que déterminé à sauver son amie éleva la voix.
J : " Dehors maintenant ! Votre chef est mort ! ! "
Tous se retournèrent en entendant cette voix. Les gardes, déstabilisés, ne mirent pas longtemps à s’éclipser. Quant aux deux autres membres de SG1 il restèrent là, bouche bée, persuadés que non seulement la mission avait échoué mais qu’en plus il avait perdu leur coéquipière.
D (les larmes aux yeux ) : " Est-ce qu’elle est…? "
J : " Non mais si on ne se dépêche pas de se tirer d’ici ce sera le cas ! ! "
Sur terre :
Airman : " Mon Général, activation de la porte ! "
Hammond : " a-t-on un signal ? "
Airman : " Oui, c’est SG1 "
Hammond (descendant le petit escalier qui menait à la salle d’embarquement) : " Ouvrez l’iris ! "
L’image bleutée du flux d’énergie dégagé par la porte des étoiles vit sortir trois hommes. Daniel, Teal’c et Jack étaient recouvert de sable ; visiblement ils avaient dû affronter à nouveau une tempête. Apercevant le corps sans vie de Sam et le T-shirt couvert de sang du Colonel, Janet cria aux infirmiers d’apporter deux brancards.
J (aussitôt précisa) : " Ce n’est pas moi qui ai mal c’est elle ! "
Hammond (tandis que Sam était emmenée à l’infirmerie) : " Bon, Colonel, je vous accorde une demi-heure pour vous changer et vous reposer un peu après vous me faîtes un compte rendu de la mission "
J (en partant et nullement intéressé par ce que lui racontait le Général mais beaucoup plus par l’état de Carter) : " mouai… "
Les trente minutes s’étant écoulées, SG1 (excepté le Major Carter) se rendit dans la salle de briefing. Juste avant que le airman ne ferme la porte Janet se joignit à la réunion.
Hammond : " Colonel vous ne vous êtes pas changé "
J (arborant la même tenue pleine de sable qu’à son arrivée) : " Non… "
Hammond : " Qu’avez-vous fait pendant une demi-heure ? "
D (ne laissant pas à son ami le temps de répondre) : " Il était derrière la porte de l’infirmerie à faire les cent pas ! "
Hammond : " au fait, docteur, comment se porte le Major Carter ? "
Janet (embarrassée) : " Permission de parler librement mon Général ? "
Hammond : " Oui "
Janet : " J’ai bien failli ne rien pouvoir faire. Elle a perdu beaucoup de sang et n’étant déjà pas très en forme au début de la mission ; son état était désastreux. Maintenant, elle récupère. Mais ce sera long même très long en particulier pour son bras droit qui est en très mauvais état. "
Hammond (intrigué) : " Comment se fait-il que le Major Carter soit partie en mission alors que son état ne le lui permettait pas ! "
Janet (ne sachant quoi répondre) : " Je… Je …. "
J (la coupant) : " Tout est entièrement ma faute Général. Le docteur Frasier m’a fait part de ses préoccupations quant à l’état de Carter mais je l’ai tout de même laissé partir avec nous….je lui devais bien çà… "
Hammond (en colère) : " Colonel, vous avez laissé parler vos sentiments pour diriger une action de secours ! !….Venez dans mon bureau. La réunion est levée pour le moment. "
Tous se levèrent et regardèrent partir le Colonel comme si c’était la dernière fois. Restant quelques instants en place, ils entendirent la voix du Général Hammond gronder et Jack se défendre en vain.
Sam émergeait progressivement. Le regard flou, elle ne distinguait que des masses blanches et métalliques autour d’elle. Le bip des appareils auxquels elle était branchée par quelques électrodes raisonnaient atrocement dans sa tête. Elle tenta de soulever son bras pour masser son cuir chevelu et faire disparaître son mal de crane mais elle n’en eut pas la force. Elle se rendormit.
Trois jours étaient passés depuis le retour de P3X2212, les trois hommes étaient retournés à leurs tâches quotidiennes Daniel dans ses bouquins, Teal’c regardant intensément la télévision pour apprendre quelques coutumes terriennes et Jack toujours avec Carter mais cette fois-ci dans l’infirmerie.
Janet : " Toujours rien… "
J (désolé) : " Non, elle n’a pas bougé depuis ce matin… "
Janet : " Ne vous inquiétez pas son corps à seulement besoin de temps pour reprendre des forces. "
J (absent) : " Je sais mais c’est long.. "
Janet : " Vous devriez aller vous reposer. Je vous appelle dés qu’il y a du nouveau "
J (pensant tout haut) : " Je ne peux pas la laisser "
Janet prit le parti de ne faire aucun commentaire sur cette marque d’affection beaucoup trop forte entre deux officiers.
Daniel, la commère de toute la base, curieux de savoir ce qui s’était dit quelques jours plus tôt dans le bureau du Général, décida de s’accorder une pause et d’aller fouiner.
Toc Toc Toc
Hammond : " Entrez ! "
D : " Bonjour Général "
Hammond : " Que puis-je faire pour vous, Docteur Jackson ? "
D (confus) : " Eh bien c’est au sujet de la mission sur P3X2212 et en particulier du comportement de Jack… "
Hammond (officiellement) : " Le Colonel n’a pas joué correctement son rôle d’encadrement et en faisant partir le Major Carter en mission la mise, elle, et le reste de l’équipe en danger. C’est inadmissible ! En conséquence, il est mis aux arrêts pendant une période d’un mois non rémunéré. "
D (ayant plus d’explication qu’il ne lui en fallait tenta de défendre son ami) : " Il n’était pas le seul à savoir que Sam n’allait pas très bien et pourtant on l’a tous laissé partir … "
Hammond (strict) : " Docteur Jackson, ce n’est pas vous qui êtes responsable "
D : " Général, je vous demande de prendre en compte l’ensemble de la situation : Vous connaissez les liens forts qui unissent cette équipe. Comment Jack pouvait-il interdire à Sam, l’un des meilleurs éléments du SGC et la mère adoptive de Kellia, de partir pour cette mission ? "
Hammond (gardant le même ton officiel) : " Professeur m’a décision est rendue depuis deux jours. Le Colonel est aux arrêts. Maintenant si vous avez autre chose à me dire faite le sinon j’ai encore beaucoup de travail… "
D (dépité) : " D’accord Général, je vous laisse….(en partant) mais vous savez si j’avais été à la place de Jack, j’aurais fait la même chose "
L’officier regarda partir le jeune homme avec un air compatissant. Quelques fois, il détestait cette position. Il savait au plus profond de lui que le Colonel O’Neil, son ami, avait bien agi mais il se devait de faire respecter le règlement. Ce dernier signalait qu’un officier dont la santé n’était pas satisfaisante ne devait pas partir en mission point à la ligne.
Une voix grave et douce parvenait aux oreilles du Major Carter. Cela aurait pu être celle de son père ou de son frère tellement elle lui semblait familière. Ouvrant simultanément ses paupières elle ne put, au départ, rien distinguer tant la lumière de l’infirmerie l’éblouissait. Elle se sentait profondément engourdie c’est pourquoi elle évita de bouger. Le Colonel se tenait là, assis sur un petit tabouret, appuyé contre la rambarde du lit, sa tête était tournée vers une jeune femme et il discutait avec elle.
J : " Ah ! Oui ! Moi la première fois c’était à quatre ans avec mon père… "
Sam tentait de comprendre quelque chose à cette conversation. Elle voulait aussi savoir, par une jalousie inexplicable, qui discutait avec celui qu’elle avait identifié comme son supérieur.
Janet (amusée) : " Mes premiers pas étaient très difficiles et j’ai failli ne jamais y retourner ! "
Sam ne parvenait à entendre que des bribes de la discussion et cela commençait à l’agacer. Ses sensations physiques revenant petit à petit. Elle se rendit compte que si l’attention du Colonel était toute portée vers la blouse blanche, sa main, elle, était sur la sienne. D’un geste régulier, il passait et repassait son pouce sur le dos de la main de sa coéquipière caressant les différentes cicatrices encore fraîches. La jeune femme referma un instant ses yeux pour ressentir plus profondément le plaisir de ces effleurements.
Janet : " Oh et puis que de jeux nous avons pu faire avec tous les amis qui venaient à la maison ! "
Jack et Janet oublièrent un instant la situation et éclatèrent de rire. Cela faisait tellement longtemps qu’il n’avait pas eu l’occasion de se distraire face à tant de pressions.
J (en rigolant) : " Moi, on m’appelait le Caïd des marais. Je parvenais souvent à en couler plus d’un ! ! "
Soudain le Docteur cessa de rigoler et prit un air extrêmement sérieux.
J (intrigué) : " Quoi ? "
Comme Janet regardait au-dessus de son épaule, il tourna sa tête en direction du lit de la malade. Un silence tomba. Sam avait réouvert les yeux et pouvait à présent repérer distinctement le Colonel et Janet.
Ils lui sourirent. Elle tenta de leur répondre à son tour mais sa peau était si sèche qu’elle n’y parvint pas.
Janet (tout en vérifiant les divers appareils proches de Sam) : " Comment vous sentez-vous Sam ? "
S (tentant d’articuler quelque chose) : " ……… "
J (lisant sur ses lèvres et cessant de lui toucher la main) : " Vous êtes à l’infirmerie depuis quatre jours maintenant. "
S (qui essayait toujours de parler) : " … "
J (devinant encore une fois et la regardant tendrement) : " Doc, pourriez-vous apporter un verre d’eau à notre patiente ? "
Janet (de loin) : " J’arrive !"
J (rassurant) : " Ne vous inquiétez pas, vous serez bientôt sur pied. "
Sam tenta de se relever mais ne réussit pas à s’appuyer sur ses avant-bras. Le Colonel s’approcha alors au plus prêt pour l’y aider. Il plaça ses deux mains derrière le dos du Major et en la paquant contre lui déposa un second oreiller derrière elle. Durant les quelques secondes que dura cette opération banale le cœur de Sam se mit à battre violemment. Cette présence si proche, cette douceur faussement innocente tout lui rappelait ce moment si intime et si particulier échangé dans le palais de Kellia.
J (les machines traduisant l’emballement du cœur de Carter) : " Si j’ai bien compris c’est moi qui vous fait cet effet là ? "
S (toujours la gorge nouée et rougissante) : " …… "
Janet (qui venait d’arriver un verre à la main) : " Quel effet ? "
J (gêné) : " Non, non….rien "
Sam, à l’aide de sa main valide but goulûment l’eau qu’on venait de lui apporter. Alors qu’elle avait retrouvé sa voix elle se sentit un peu idiote car elle ne savait pas quoi dire.
J (coupant le calme qui venait de s’installer) : " Alors, dites-nous si après ce repos forcé vous allez mieux "
S (bredouillant) : " Mal partout….j’ai mal partout "
J (à Janet) : " Doc, vos médicaments ne servent à rien ! ! "
Janet (ne prêtant pas attention à la remarque de Jack) : " Voulez-vous des anti-inflammatoire Sam ? "
S : " Non merci Janet….Comment vont les autres ? "
J (ironiquement) : " eh bien, Daniel c’est perdu dans ses bouquins et Teal’c se cultive devant la dernière version de Santa Barbara quant au Général il joue au grand chef. Vous voyez tout le monde vous a oublié ! ! "
Janet (rétablissant un semblant de vérité) : " Le Colonel exagère. Si les autres sont retournés à leurs activités c’est que, premièrement je leur annonçais régulièrement l’amélioration de votre état mais surtout que le Colonel O’Neil agissait avec vous comme un véritable chien de garde ! A la fin, il fallait presque un laissez-passer rien que pour vous voir "
J (se rendant compte de la tyrannie qu’il avait exercé) : " Enfin, là aussi, c’est un peu exagéré… "
Janet (enfonçant le clou pour qu’il n’y ait aucun doute) : " Il est resté à votre chevet jours et nuit… "
Jack lança un regard noir vers Janet puis ajouta plus tendrement vers Sam
J : " Comment elle peut le savoir….Il faut que je dise au Général qu’il y a des espions parmi nous ! "
S (souriante) : " Je suis touchée que vous soyez restés auprès de moi, mon Colonel mais vous avez l’air vraiment fatigué, vous devriez aller vous reposer maintenant que vous vous êtes assurés que j’allais bien "
J : " Vous voulez vous débarrasser de moi Carter ? "
S (gentiment) : " Absolument pas. Seulement je n’aimerai pas que vous finissiez à votre tour dans un lit à cause de moi "
J : " Vous parlez comme le docteur, cela ne vous réussi pas de rester aussi longtemps à l’infirmerie... "
S (suppliante) : " Mon Colonel, allez vous reposer. Je suis sûr que SG1 ne tardera pas à repartir en mission et il nous faut un chef en forme "
J (sans parler de sa mise aux arrêts) : " Vous avez raison Carter, mais promettez-moi, vous aussi de vous reposer "
Il se leva puis vint déposer délicatement un baiser sur son front puis il prit la main endolorie de la jeune femme et l’embrassa à son tour. Sam ne quittant pas les yeux de son supérieur répondit à ces marques d’attention par un large sourire et lui serra à son tour la main. Janet apercevant de loin cette scène amoureuse les envia. Comment un tel amour pourrait-il encore rester caché ?
Le docteur après avoir fait rapidement quelques examens complémentaires sur le corps de Sam alla prévenir le Général et lui déposée dans son bureau les premières conclusion de son rapport.
Janet : " Sam, je vous laisse seule quelques instants mais le lieutenant Sims est juste derrière la porte s’il y a quoique se soit… "
S : " Ne vous en faites pas Janet, tout va bien. Je vais encore me reposer. "
Fermant les yeux, elle plongea bien vite dans un sommeil trop agité. Sans cesse ses émotions s’entremêlaient ne laissant aucun répit à son esprit pour faire un quelconque tri. Tantôt déchirée par la douleur indicible de la perte d’un enfant tantôt rassasiée par le réconfort des bras de l’homme qu’elle aimait.
C’est en entendant des gémissements que Daniel et Teal’c entrèrent dans l’infirmerie. L’archéologue courra aussitôt auprès de son amie et lui prenant les bras l’empêcha de se débattre.
D : " Sam, Sam ce n’est qu’un cauchemar ! "
S (encore endormie) : " Mon Colonel, il va la tuer, il l’a tué ! ! "
D (la prenant dans ses bras) : " N’ayez pas peur, je suis là. "
S (ouvrant les yeux) : " Daniel ? Mais que faites-vous là ? "
Teal’c : " Nous vous avons entendu crier, Major Carter "
S (se replaçant dans son lit, le visage triste) : " Elle est morte n’est-ce pas Daniel ? "
Daniel (la tête basse) : " Oui… "
S (essuyant une larme qui coulait sur sa joue) : " Je ne m’en souvenais plus mais maintenant… "
D (amicalement) : " Sam, vous avez fait votre possible ; ce n’est pas votre faute… "
S (en pleure et énervée) : " J’aurais dû la ramener. Je suis vraiment une incapable ! "
D : " Je vous interdis de penser çà. Après tout vous l’avez vengée ; vous avez tué le Goaul’d qui s’en était pris à elle "
S (peu persuadée) : " Oui…. "
Un blanc s’installa…
Teal’c (changeant de conversation) : " Je suis content que vous alliez mieux Major Carter "
S : " Hein !…euh….oui, merci Teal’c "
D : " Moi aussi Sam ; j’ai hâte de pouvoir reprendre nos débats scientifiques mouvementés ! Mais prenez votre temps… "
S : " SG1 n’a pas de mission prévue pour l’instant ? "
Teal’c : " Non, nous sommes au repos pour deux semaines "
Le Général entra à ce moment dans l’infirmerie pour prendre des nouvelles de son officier
Hammond : " et plus pour le Colonel O’Neil….Comment allez-vous Major Carter aujourd’hui ? "
S (intriguée mais n’osant pas poser la question) : " Je vais mieux, dans quelques jours je pourrais sans doute sortir… "
Janet (toussant pour l’interrompre) : " Vous voulez dire quelques semaines, Sam "
Hammond : " En tous les cas, sachez que je suis ravi que vous soyez sur la voix de la guérison Major "
S : " Merci, mon Général "
Janet : " Il est temps de la laisser se reposer. Tout le monde dehors "
Les trois hommes quittèrent la salle en promettant de revenir bientôt.
S (curieuse) : " Le Colonel O’Neil a pris des jours de congé supplémentaires ? "
Janet (détournant le regard) : " je crois que c’est à lui de vous en parler "
S (insistante) : " Janet s’il vous plaît dites-moi "
Janet (changeant de conversation) : " Il faut vous reposer à présent Sam. Vous avez encore besoin de récupérer. "
Sam contrariée fixa le plafond. Plus les heures passaient plus elle trépignait. Elle n’en pouvait plus d’être dans son lit. Profitant de l’inattention du personnel de l’infirmerie, elle se leva tout doucement et s’éclipsa. Son corps avait du mal à rester debout tant son équilibre était peu sûr mais par un mystérieux hasard, elle se rendit jusqu’au quartier du Colonel.
Les gardes présents dans les différents couloirs étaient très surprit de voir le Major Carter se promener en robe médicale mais à chaque fois d’un sourire ravageur elle leur faisait signe de ne rien dire et pour les moins convaincus (il y en avait très peu) elle leur expliqua qu’elle cherchait deux trois affaires dans ses quartiers.
Une résonance émergea soudain de la porte de la chambre du Colonel. Ce dernier, concentré sur son dernier rapport cru d’abord que son imagination lui jouait des tours puis le son se répétant, il alla ouvrir.
J (stupéfait) : " Carter ! Mais que faites-vous là ! ? "
S (les bras tremblant et fatiguée) : " …. "
J (l’accompagnant) : " Venez vous assoire… "
S (se sentant un peu bête) : " Je m’excuse de vous déranger Colonel "
J (assis à côté d’elle au bord du lit) : " Vous ne me dérangez jamais Carter, vous le savez… "
S (rougissante) : " Je n’en pouvais plus d’être dans cette infirmerie "
J (ironique) : " C’est vrai que pour des vacances, y a mieux… "
Sam posa délicatement sa tête sur l’épaule de son supérieur car elle avait besoin de s’appuyer contre quelque chose. Jack un peu mal à l’aise fit semblant de ne pas faire attention à ce nouveau contact.
S (naturellement) : " Qu’étiez-vous en train de faire ? "
J : " Mon activité favorite ! "
J&S (ensemble) : " De la paperasse ! ! "
Ils se regardèrent un instant puis rigolèrent. S’il y avait bien une chose qui ne changerait pas c’est leur complicité.
Sam après quelques secondes silencieuse repris tout d’un coup son sérieux.
S (les yeux baissés) : " Elle me manque vous savez… "
J (plaçant son bras autour des épaules de la jeune femme) : " J’en suis conscient…à la mort de Charlie çà a été très dure aussi "
S (les yeux mouillés) : " Vous croyez que l’on peut survivre à une telle épreuve… "
J (la regardant) : " Je crois qu’on ne peut pas y arriver sans trouver un soutien quotidien "
S : " C’était quoi votre soutien quotidien ? "
J (passant sommairement sa main sur la joue de Carter pour effacer une larme) : " Je ne sais pas…sans doute le SGC, SG1, Daniel, Teal’c, le Général, Janet, …. …vous… "
Sam et Jack se perdirent mutuellement dans la profondeur de leur regard. Incapable de résister à une pulsion attractive, petit à petit leurs lèvres se rapprochèrent. La sonnerie de l’alarme coupa ce moment intense avant qu’ils n’atteignent leur but.
J (énervé d’avoir été coupé dans son élan) : " Je crois qu’on s’est aperçu de votre absence Carter. "
S (toute rouge et reprenant ses distances) : " Oui… "
Janet arriva en courant et sans même frapper pénétra dans la chambre du Colonel O’Neil.
Janet : " Sam a disparu ! !….(puis, observant la pièce) j’aurais dû m’en douter. "
J : " Pourquoi ? Ce n’est pas toujours ma faute ! "
Janet (à Sam) : " Sam, vous n’auriez pas dû vu votre état ce n’est pas raisonnable "
S (confuse) : " Je suis désolée Janet mais il fallait que je voie le Colonel O’Neil. "
J : " Oui, elle voulait se plaindre des GO du Club Med de l’infirmerie "
Janet (agacée) : " Vous auriez pu me prévenir, je me suis fait du souci ! "
S : " Il fallait que je lui demande quelque chose… "
Janet : " Bon, et bien maintenant que c’est fait, je vais vous chercher un fauteuil et retour immédiat à l’infirmerie. C’est que je suis responsable de vous ! "
S (gênée) : " Euh…C’est que…je n’ai pas encore eu le temps… "
Janet : " Mais çà fait un quart d’heure qu’on vous cherche ! ! ….Bon je vous laisse un instant. Je vais chercher le fauteuil après fini ou pas vous retournez à l’infirmerie "
Janet ferma la porte et le supérieur et son officier se retrouvèrent à nouveau seuls.
S : " Je suis encore une fois désolée mon Colonel "
J : " Cessez de vous excuser et dites-moi plutôt ce que vous aviez à me dire avant que blouse blanche ne vous emmène "
S (bafouillant) : " Bien…je, j’aurais voulu savoir si vous aviez des projets pour les vacances… "
J (plein sourire) : " Pourquoi ? Vous voulez venir avec moi ? "
S (peu à l’aise) : " Non,… enfin oui,… enfin là n’est pas la question. C’est que quelque chose m’intrigue : vous prenez des semaines supplémentaires alors que vous adorez partir en mission alors je voulais savoir si tout allait bien.. "
J : " J’ai quelques pièces à repeindre dans mon chalet…c’est tout… "
S (devinant que le Colonel ne lui disait pas tout) : " Colonel dites moi ce qu’il y a vraiment… "
J (plus sérieux) : " Ne vous en faites pas Carter, ce n’est rien de grave… "
S (n’en démordant pas) : " Alors vous pouvez me dire de quoi il s’agit ! "
J (amusé) : " Vous savez que vous êtes vraiment têtue ! "
S (souriante) : " Alors… "
Le Colonel qui ne pouvait décidément pas résister au charme de ce sourire.
J (se levant et tournant le dos à Sam) : " ….On m’a obligé à prendre des vacances forcées….(se reprenant) mais ce n’est pas grave cela me donnera l’occasion de faire un peu de rangements… "
S (curieuse) : " Et pour quelles raisons ? "
J (ne voulant pas trop entrer dans les détails) : " De toute manière je suis d’accord avec cette sanction, alors, à quoi bon en discuter "
S (déterminée) : " Colonel, je ne partirais pas d’ici avant de tout savoir ! "
J : " Ce n’est pas moi que çà gênera, vous pouvez rester autant de temps que vous voulez ! "
S : " Mon Colonel ! "
J (sérieusement) : " Bon…on m’accuse de n’avoir pas pris assez soin de mon équipe "
S : " Je ne comprends pas…vous m’avez pourtant sauvez la vie ! "
J (la fixant le regard triste) : " Vous n’auriez jamais dû vous trouver là… "
S (comprenant tout) : "…car je n’avais pas un état de santé satisfaisant pour partir en mission. C’est donc çà dont on vous accuse. C’est donc à cause de moi que vous êtes aux arrêts. "
J (qui ne voulait pas que Sam se sente coupable) : " Ce n’est pas votre faute c’est la mienne… "
Janet revint à ce moment auprès des quartiers du Colonel.
Janet : " Sam, si vous voulez bien prendre place… "
S (soutenue par Jack pour aller dans son fauteuil) : " Mon Colonel, cette histoire ne va pas en rester là ! "
J : " Carter laissez tomber OK "
S (assise) : " Mais… "
J (alors qu’elle partait poussée par Janet) : " C’est un ordre ! ! "
La semaine passa rapidement. Daniel restait au près de Sam la plupart du temps en véritable ami. Malgré l’insistance de la jeune femme, il n’avait pas voulu partir en vacances. Il l’aidait donc chaque jour à manger (car sans pouvoir utiliser sa main droite ce n’était pas évident) et aussi à faire ses exercices de rééducation qu’elle n’appréciait pas du tout.
Désormais, la militaire était autorisée à sortir de l’infirmerie durant la journée mais elle devait subir de nombreux examens et avait ordre de rester à la base.
Teal’c lui aussi rendait souvent visite au Major Carter et celle-ci l’avait découvert sous un autre jour ; une amitié franche s’était créée entre eux. Seul le Colonel O’Neil brillait par son absence. Malgré sa présence dans le complexe de Cheyenne Montain il évitait soigneusement Carter.
La douleur se faisait sentir à chaque mouvement : ouvrir – fermer –ouvrir –fermer sans cesse les mêmes gestes…
D : " Allez encore deux et vous aurez fini ! "
S (les dents serrées) : " J’en peux plus ! !ahh ! "
D : " Bravo Sam ! vous avez réussi vous êtes vraiment une battante "
S (souriant) : " Heureusement que vous êtes là "
D : " Bientôt il n’y aura plus aucune trace de cette aventure ! "
S (le visage décomposé et les yeux au sol) : " Oui…. "
D (s’apercevant qu’il ne pouvait qualifier la mort de Kellia d’aventure) : " Pardon Sam, ce n’est pas ce que je voulais dire… "
S (quittant la pièce) : " Ce n’est rien…Veuillez m’excuser un moment… "
Il fallait qu’elle se retrouve seule.
Le visage en face de la glace de sa chambre, elle tenta d’esquisser un sourire mais non, rien n'y faisait des larmes se formaient déjà dans ses yeux. Depuis quelques semaines, en effet, si la douleur physique s’effaçait lentement la douleur de son cœur, ne trouvait, elle, aucun médicament pour être soigner.
Bureau du Général Hammond :
Hammond : " Entrez ! "
J (au garde à vous) : " Vous m’avez fait demander, Général ? "
Hammond : " Repos Colonel asseyez vous….Si je vous ai demandé de venir, Colonel, c’est pour vous faire part de ma décision d’abandonner les charges retenues contre vous et de lever votre sanction. "
J (étonné) : " Je ne comprends pas très bien la raison de ce revirement "
Hammond : " Voyez-vous, le Major Carter est venue me voir et m’a convaincu "
J : " Puis-je savoir ce qu’elle vous a dit ? "
Hammond (souriant) : " je regrette c’est confidentiel. Mais vous savez que le Major Carter peut être très persuasive quand elle le veut ! "
J (se levant) : " Je vous remercie Général "
Hammond (le conseillant avec insistance) : " C’est peut-être à elle que vous devriez dire merci au lieu de l’éviter, non ? "
J (surpris de cette familiarité) : " A vos ordre mon Général ! "
Toit du complexe de Cheyenne Montain
Le vent transperçait ses cheveux dorés que la lune éclairait. Le Major après avoir versé un flot de larmes s’était réfugier sur le toit de la base et retrouvait petit à petit un semblant de quiétude. Elle respira profondément et accoudée à la rambarde laissa pénétré en elle les parfums nocturnes.
Des pas dans les graviers qui couvraient le sol la firent sursauter mais elle ne se retourna pas : comme par une obscure magie elle devinait que s’était lui.
J (tout doux) : " Carter…. "
S (toujours lui faisant dos) : " Colonel… "
J (qui vint s’accouder à son tour à la rambarde sans la regarder) : " Je ne vous dérange pas ? "
S : " Non, je prenais seulement un peu l’air… "
J (sortant une banalité) : " Cela fait du bien d’être dehors, n’est ce pas ? "
S : " Oui…. "
J : " En fait, je vous cherchais… "
S (ironique) : " Depuis une semaine ? "
J (baissant la tête) : " Je sais….je n’ai pas été très présent… "
S (mentant mal) : " Ce n’est pas grave vous savez, je n’étais pas seule de toute façon et vous, vous aviez sûrement beaucoup d’autres choses à faire. "
J (gêné) : " …. "
S : " Donc, vous vouliez me voir ? "
J (reprenant ses esprits) : " Oui, pour vous remercier car s’est grâce à vous que ma réprimande a été levée. Je ne sais pas quel coup vous avez joué au Général mais je ne suis plus aux arrêts ! "
S (très sérieuse et le regardant en face pour la première fois) : " Je vous ai tout simplement décrit et le Général a été d’accord avec ma description… "
Jack remarqua alors pour la première fois à quel point Sam avait dû pleurer quelques minutes auparavant ; ses yeux étaient encore brillants.
J : " Carter, si vous saviez comme je suis désolé "
S (troublée de laisser apparaître de nouveau sa faiblesse) : " Cà va…. "
J : " Si je ne suis pas venu vous voir ces derniers temps c’est que j’hésitais (il sortit un minuscule coffret) à vous montrer çà "
S (très intriguée) : " Qu’est-ce que c’est ? "
J : " Le soir où vous nous avez laissez dîner seul avec la petite princesse elle m’a donnée cette petite boîte. Au départ, je ne l’ai pas ouverte. Puis, je me suis décidé "
S (le coupant) : " Et qu’y a-t-il à l’intérieur ? "
J (la regardant à présent dans les yeux et très hésitant ): " C’est que…. "
S (déterminée) : " dites-moi tout, ne me cachez rien… "
Jack ouvrit le petit écrin. L’intérieur était couvert d’un velours rouge (le même rouge particulier que sur la planète de Kellia). Sur le haut était gravés en lettre argentée un S et un J ; tous deux enlacés. Et, dans le fond de la boîte, on pouvait voir un petit diamant pareille à celui que portait Kellia. Jack n’avait pas compris la signification de ce présent mais les deux lettres gravés le perturbait.
Sam, quant à elle, était émerveillée et triste. C’était tout ce qui lui restait de sa petite fille et c’était tellement étrange.
J (murmurant) : " Prenez-le et gardez-le auprès de vous "
S (relevant la tête, profondément touchée) : " Je ne peux pas, Kellia vous l’a offert ; il est à vous "
J : " Considérez-le alors comme un cadeau que je vous fais….et vous savez très bien qu’on ne peut refuser un cadeau…alors n’essayez même pas "
S (posant sa paume sur la joue de son supérieur et profondément émue) : " Merci "
J : " Vous pourriez peut-être étudier les propriétés de cette pierre et… "
S ( l’interrompant) : " Je ne le souhaite pas….il y a des choses qui doivent rester un mystère… "
Elle prit le boîtier qu’elle plaça tout contre son cœur et le long de sa joue un filon salé se mit à couler. Jack sous le choc de la femme qu’il adorait, si fragile se plaça derrière elle et l’enveloppa de ses bras. Les doigts recouvrant ceux de son Major, il commença à la bercer paisiblement.
Ils restèrent ainsi de nombreuses minutes ne pouvant lâcher leur étreinte commune qu’aucun mot n’aurait pu définir…
THE END
Merci d’avoir lu cette fic jusqu’au bout si vous avez aimé ou pas, dites-le-moi ! ! ! libe78@yahoo.fr