Spolier: (saison 4)

Genre : romance J / S, aventure

Résumé : Le Colonel ONeil est mal (désolée mais je ne préfère pas tout dévoiler !)

Disclamer : ces personnages ne m’appartiennent pas, j’écris pour le plaisir et je ne suis pas payée pour çà (malheureusement ! ! !)

note de l’auteur : un grand grand merci d’abord au fondateur de ce site qui est génial et dont les mises à jour sont suffisamment fréquentes et surtout aux précédents auteurs dont j’ai lu les fanfics avec plaisir qui m’ont donné envie d’écrire

Renote : cette fanfic est dédiée à Pascou pour sa gentillesse au quotidien

Rerenote : Envoyez-moi vos commentaires bons ou mauvais ! ! ! merci libe78@yahoo.fr

Rererenote : si vous désirez publier cette histoire sur votre site se sera un plaisir mais demandez-moi la permission !

 

 

LES LIENS DU Cœur

(partie 1/3)

 

Une goutte d’eau ruisselait le long des parois rocheuses. Elle fut happée par une langue humaine qui semblait s’être jetée sur elle tel un fauve sur sa proie. La pièce était sombre et l’on ne distinguait aucune sortie. Une odeur de cave envahissait l’espace et personne n’aurait voulu rester dans un pareil endroit plus de quelques secondes. Mais, lui n’avait pas le choix. Les traits perçant la roche trahissaient le nombre de jours passés et on ne saurait jamais comment il était parvenu à rester en vie jusque là.

Il se tenait, l’air renfrogné, accroupi dans un coin. Ses vêtements, de véritables souillons, recouvraient sa maigre peau. Ils laissaient par ailleurs apparaître par de nombreux trous d’imposantes ecchymoses. Ses grandes mains entouraient ses genoux. Il était là, immobile, sans doute depuis plusieurs heures. 

Il reconnut immédiatement le grincement de la porte lorsqu’elle s’ouvrit mais ne leva pas la tête. Un soldat amenait chaque journée sa pitance et ce bruit était devenu bien trop familier.

Une femme vêtue d’une longue robe bleue recouverte de poussière fut jetée dans l’antre, poussée avec vigueur par deux gardes. Perdant son équilibre, son corps toucha le sol violemment pour ne plus se relever.

Des heures passèrent durant lesquelles seuls les cris étouffés des ras signifiaient la vie. Puis, soudain l’homme s’approcha de la femme étendue à ses côtés. La curiosité était trop forte. Il voulait savoir.

Ses yeux scrutèrent ce corps allongé dans les moindres détails. Malgré le noir qui l’enveloppait, il semblait ne pas lui être étranger totalement. Pourtant, impossible de se souvenir…sa tête était vide.

Brusquement le visage s’anima et des yeux couleur azur lui firent face. Apeuré, il retourna dans le fond de la cellule.

Sam venait à peine de se réveiller et avait atrocement mal à la tête. Elle se redressa et cru d’abord qu’elle était seule. Mais, un bruit derrière elle lui prouva le contraire. La vision d’un homme penché sur elle était donc bien réelle.

Elle s’approcha lentement vers l’homme et le regarda étrangement ; elle ne l’avait jamais vu ainsi.

S (murmurant) : " Mon Colonel ? …. "

Ce dernier se tenait recroquevillé et ne la regardait pas. Il était effrayé. La militaire décida de prendre l’initiative et lui prit la main.

S : " N’ayez pas peur je suis là tout va bien se passer… "

Il aurait voulu se dégager mais ce geste était le premier contact qu’il avait eu depuis bien longtemps et ce touché, même s’il ne voulait pas l’admettre, était délicieux.

S (le regardant intensément) : " Je vais vous sortir d’ici "

Après avoir toussé pour retrouver une voix qu’il n’avait pas utilisée depuis plus d’un mois

J (méfiant) : " Qui êtes-vous ? "

S (surprise) : " Vous ne me reconnaissez pas ? "

Le Colonel fit un signe négatif de la tête.

S (continuant) : " Je suis le Major Carter, je suis sous vos ordres et vous êtes le Colonel O’Neil "

J (détournant le regard) : " Vous dîtes n’importe quoi ! ! "

Sam, dépitée ne pensait pas retrouver le Colonel dans un tel état. Elle décida de poursuivre et de tout faire pour le convaincre. Il fallait qu’ils sortent de là, et vite.

S : " Je vous assure. Nous sommes partis en mission de nombreuses fois ! Nous faisons partie d’une équipe qui s’appelle SG1 ! "

J (retirant sa main de celle de Sam) : " Je ne vous connais pas et je ne sais pas de quoi vous parlez ! Alors, laissez-moi tranquille ! ! "

S (se rapprochant et plaçant désormais sa main sur l’épaule de son supérieur) : " Tout cela va vous revenir. Ne vous en faites pas. "

Jack se sentant agressé par cette présence si proche se leva rapidement et Sam s’écroula sur le côté sa tête frappant durement contre la paroi. Elle avait été surprise par le geste de son ancien supérieur ne l’ayant jamais vu violent avec elle.

La jeune femme sentait que cela n’allait pas être simple de déterminer le Colonel à sortir d’ici pourtant il le fallait absolument et surtout rapidement : le C4 exploserait dans peu de temps.

Sam se releva en frottant énergiquement la bosse qu’elle avait à présent sur la tête. Elle décida désormais de garder ses distances avec Jack…

S : " Ecoutez, vous n’avez pas besoin de me croire. Je vous propose juste de sortir d’ici. Est-ce que vous n’aimeriez pas retrouver une vraie vie ? "

J (sarcastiquement) : " Je ne sais pas ce que c’est qu’une vraie vie ! "

S (autoritaire) : " Bon, je vous offre une chance de sortir d’ici…Acceptez-la ! ! ! "

Le Colonel s’approcha du Major un grand sourire aux lèvres. Son expression avait radicalement changée.

J (enlaçant sa partenaire) : " Sam ! ! C’est vous ! ! Je ne croyais jamais vous revoir ! ! Je suis si content que vous soyez là ! ! "

La militaire fut choquée d’un tel geste et ne comprit pas ce qui arrivait cependant elle s’abandonna totalement aux bras qui l’entouraient.

J (ses mains sur les joues de Sam, commençant à l’embrasser avec frénésie) : " Sam….vous…vous n’avez….pas ….changé…je …suis…si heureux…. "

Sam se laissa aller à ces attouchements. Elle aussi était enchantée de le retrouver après tant de jours de recherche. Après avoir parcouru l’ensemble du visage de la jeune femme, il la fixa profondément. De ses doigts râpeux il caressa sa bouche pulpeuse dont il ne connaissait pas encore le goût.

Mais soudain ses yeux reflétèrent une terrible noirceur.

J (se jetant en arrière) : " Mais…Mais…Qui êtes-vous ? " 

S (encore troublée par ce qui venait de se passer) : " Je…Je suis le Major Carter "

J (furieux) : " Laissez-moi tranquille ! ! Je ne veux plus de tortures ! ! "

La réponse de Sam se perdit dans un fracas assourdissant…..

 

A quelques mètres de la base :

D (apeuré) : " Elle ne s’en est pas sortie ! ! On n'aurait jamais dû la laisser seule ! ! "

Teal’c : " Docteur Jackson, je ne serais sûr de la mort du Major Carter qu’en voyant son corps. "

D (ému) : " Non, je ne veux pas…pas après Jack….SG1 n’aurait plus de raison d’exister ! ! "

Teal’c (gardant son clame) : " Allons voir de plus prêt, Docteur Jackson. (comme ce dernier ne réagissait pas)…Suivez-moi ! "

Daniel suivit donc les pas du Jaffa en direction de ce qui restait de la base des Ashens. Une odeur de plastique cramé envahit leurs narines au fur et à mesure de leur approche. Ce fut ensuite les yeux piqués par une poussière de cendre qu’ils durent poursuivrent leur route. Mais les obstacles étaient encore nombreux. Sur le sol, des dédales de matériaux encore fumants et des corps s’étalaient.

D : " Sam ! O-oh ! Sam ! Où êtes-vous ? "

Daniel désespéré appelait dans le vide. Mais rien. Pas une réponse.

Teal’c de son côté se concentrait pour tenter d’apercevoir une présence humaine malheureusement seul des êtres extraterrestres jonchaient le sol. Lui, pourtant si neutre, envisageait le pire : aucun humain n’aurait pu résister à une telle déflagration, le Major Carter était sans doute décédée. Il ne montra pourtant rien de ses pensées et continuait sans relâche à chercher.

L’archéologue déambulait à droit puis à gauche sans savoir réellement dans quelle direction aller. Soudain, il distingua au loin un reflet diamantaire. Il s’approcha et découvrit entre les gravas deux plaques militaires.

D : " Teal’c ! Venez vite ! ! "

Teal’c (en courant) : " Que se passe-t-il  Docteur Jackson ? "

Il n’eut pas de réponse mais lorsqu’il put lire le matricule gravé il reconnut immédiatement celui du Colonel O’Neil. Les deux hommes tentèrent de dégager les pierres recouvrant le corps. Ils aperçurent enfin après de nombreux efforts les bras égratignés du militaire. Daniel plongea son pouce sur la nuque de l’homme figé.

D : " Il a un pouls ! Sortons-le de là ! ! "

Teal’c avec vigueur souleva O’Neil. Mais, quelle ne fut pas sa surprise de voir apparaître juste en dessous de lui le Major Carter.

D (fou de joie) : " Teal’c ! Elle est juste ici ! "

L’archéologue vérifiant l’état de Carter se rendit compte qu’elle aussi était en vie. Les deux compagnons décidèrent alors de retourner au plus vite sur terre : leurs amis avaient besoin de soins sans attendre.

Salle d’embarquement :

 

Airman : " Je reçois un signal Général, c’est SG1 ! "

Hammond :  " Ouvrez l’iris, sergent et appeler immédiatement l’infirmerie. SG1 aurait dû rentrer il y a quatre heures maintenant… "

L’officier descendit ensuite dans la salle de la Porte des Etoiles pour accueillir son équipe. Sur la rampe d’accès apparaissait SG1 au grand complet : Teal’c portant le Colonel dans ses bras tandis que Daniel s’occupait de Sam.

Hammond : " Vous avez retrouvé le Colonel O’Neil ? Est-ce qu’il va bien ? Et le Major Carter ? "

D : " Une seule question à la fois Général ! ! "

Teal’c : " Nous avons retrouver le Colonel O’Neil dans la base Ashens comme nous l’avait dit la Tok’ra. Ce dernier ainsi que le Major Carter sont inconscients, Général ! "

Hammond :  " Bien, nous discuterons plus tard des détails de cette mission. Maintenant allez vous reposer et félicitation messieurs ! "

Teal’c et D : " Merci mon Général à tout à l’heure… "

 

A l’infirmerie :

Sam venait de se réveiller. Ses oreilles bourdonnaient encore mais, par miracle, elle allait bien. Elle s’assit sur son lit, pensive...

Janet (surprenant Sam) : " Vous êtes réveillée. Comment allez-vous ? "

S : " J’ai la tête qui tourne un peu mais çà va. Je peux y aller sinon je pense que je vais louper le débriefing ? "

Janet (conciliante) : " Sam, vous avez dormi pendant 12 heures, le débriefing est passé depuis longtemps… "

S (étonnée) :  " Oh….Et comment va le Colonel ? "

Janet : " D’un point de vue physique çà va mais je n’ai pas encore tous les résultats … "

S : " Je peux lui parler ? "

Janet : " Il est encore inconscient mais vous pouvez aller le voir "

Lentement le Major se leva, alla s’habiller et se dirigea vers son supérieur. Il dormait si paisiblement. Pourtant cette douce quiétude était perturbée par le sursaut de ses paupières. Sam instinctivement savait que cela allait être un dur combat que de retrouver le Colonel tel qu’elle l’avait connu. Leurs retrouvailles avaient été si étranges. Le retrouverait-elle un jour comme avant ? Les larmes lui montèrent aux yeux et elle quitta l’infirmerie pour que Janet ne s’aperçoive pas de son désarroi.

 

Comme un automatisme, elle se rendit d’un pas énergique dans son labo. Elle cherchait quelque chose à faire, quelque chose qui puisse occuper son esprit, quelque chose qui lui donnerait des réponses….

Elle prit frénétiquement les deux pochettes bleues déposées sur la paillasse et en lu le contenu. Mais, toutes deux portait la même mention : " Rapport clos ".

Le soin et l’acharnement qu’elle mettait dans son travail rendaient tout retard impossible. Il y avait bien le rapport de la dernière mission à rédiger mais il était inconcevable qu’elle revienne sur cette aventure pour le moment.

Ses yeux se mouillèrent pour la seconde fois et c’est avec une fureur terrible qu’elle balaya du bras tous les objets posés sur sa table d’expérimentation.

Alerté par le fracas le Jaffa accouru dans le laboratoire. Il trouva la jeune femme à genoux n’ayant pas la force de se relever.

Teal’c : " Est-ce que tout va bien Major Carter ? "

S (essuyant avec sa manche son visage humide) : " euh…oui….je suis tombée "

Teal’c (gardant sa réserve naturelle) : " Je vais vous aider à tout ramasser … "

S (se relevant et reprenant son calme) : " Merci "

….Elle le remerciait plus pour sa discrétion que pour son aide.

Soudain :

Haut-parleur : " SG1 est demandée en salle de Briefing !. SG1 est demandée en salle de Briefing ! ! "

 

Salle  de Briefing :

Tous étaient assis à leurs places habituelles. Seule, celle du Colonel était vide. Personne n’avait osé s’y mettre.

Hammond : "  Major, Professeur, Teal’c, si je vous ais convoqué c’est parce que le Docteur Frasier à quelque chose à vous dire à propos du Colonel. "

Janet : "  Merci mon Général ! "

Un blanc s’installa, le docteur n’osant poursuivre…

S (impatiente) : " Alors ! "

Janet (regardant chacun à tour de rôle) : " Je voulais être sûre. J’ai donc fait deux séries de test au Colonel…. Ses résultats définitifs me sont parvenus aujourd’hui…. "

S (ne tenant plus en place) : " que disent-ils, allez-y ! "

Hammond (autoritaire) : " Major !…Laisser le docteur Frasier finir ! "

Janet (gardant désormais les yeux figés sur son rapport) : "  Nous savons que le Colonel a été sévèrement torturé par les Ashens…mais j’ai découvert en plus, au regard des derniers examens, la présence d’une substance étrange dans tout son corps…(elle contenait son émotion)…elle se répand en lui comme un virus sans que je puisse en arrêter la propagation… "

Un silence de mort suivit cette déclaration ; les visages étaient sombres.

S (vigoureusement) : "  Mais ne vous en faîtes pas Janet, il y a une solution ! ! Il y a toujours une solution ! "

D (qui prit pitié de son amie posa sa main sur le bras de la militaire) : " Sam… "

S (se levant brusquement et tournant le dos à l’assemblée) : " On ne le laissera pas tomber… "

Hammond (touché et triste) : "  Quelles sont les perspectives, docteur ? "

Janet : "  Ne connaissant pas exactement ce virus, je ne peux dire ce qui va advenir….cependant il est vigoureux et affaibli chaque jour un peu plus le corps du Colonel… "

D (déchiré) : " Vous voulez dire que ce n’est plus qu’une question de jours… "

Janet (hésitante) : "  Je…Je ne me prononcerais pas là dessus… "

Sam quitta sans attendre la pièce. Elle n’en pouvait plus. Elle ne l’avait pas cherché si longtemps pour le laisser partir comme çà.

D : " Sam ! ! ! "

Hammond : " Laissez-là professeur, je pense qu’elle a besoin d’être un peu seule….comme tout le monde ici, d’ailleurs…Rompez ! "

 

Quartier du Major Carter :

Toc Toc Toc

S : " Entrez ! "

Janet  (sur le pas de la porte) : " Je ne vous dérange pas Sam… "

S (farfouillant dans sa commode répondit agressivement) : "  Non ! Que voulez-vous ? "

Janet (doucement) : " Que cherchez-vous ? "

S (totalement ailleurs) : " Qu’est-ce que je cherche ? Qu’est-ce que je cherche ? "

Janet (compréhensive) : " Je sais que c’est dur…. "

S (se relevant et furieuse) : " Oh non ! ! Vous ne savez pas ! ! "

Janet : " Sam….Pourquoi tant de colère ? "

S (rangeant nerveusement tous les vêtements qu’elle avait sortis) : " Pourquoi ? Pourquoi ? Peut-être parce que tout va mal, parce que c’est la réalité et non pas un cauchemar, peut être parce qu’il va mourir, peut être parce que VOUS ne faîtes rien pour empêcher çà ! ! !(reprenant un peu son souffle)… peut être parce que JE ne fais rien pour empêcher çà… "

Janet (pris son amie dans les bras tandis que la jeune femme blonde éclatait en sanglots) : "  Si je pouvais Sam, si je pouvais faire quelque chose pour lui, je vous assure…. "

C’est ainsi que se termina la soirée du lundi 4 mars 2001. Chaque minute qui passait n’était désormais que le compte à rebours qui mènerait à la mort….


A suivre dans la seconde partie…