Spolier: (saison 4)

Genre : romance J / S, aventure

Résumé : Le Colonel ONeil est mal (désolée mais je ne préfère pas tout dévoiler !)

Disclamer : ces personnages ne m’appartiennent pas, j’écris pour le plaisir et je ne suis pas payée pour çà (malheureusement ! ! !)

note de l’auteur : un grand grand merci d’abord au fondateur de ce site qui est génial et dont les mises à jour sont suffisamment fréquentes et surtout aux précédents auteurs dont j’ai lu les fanfics avec plaisir qui m’ont donné envie d’écrire

Renote : cette fanfic est dédiée à Pascou pour sa gentillesse au quotidien

Rerenote : Envoyez-moi vos commentaires bons ou mauvais ! ! ! merci libe78@yahoo.fr

Rererenote : si vous désirez publier cette histoire sur votre site se sera un plaisir mais demandez-moi la permission !

 

 

LES LIENS DU Cœur

(partie : 2/3)

Une semaine plus tard, l’ambiance de la base était au plus bas. Le bruit était confirmé et tout le monde au SGC était au courant de la fin prochaine du Colonel O’Neil, figure emblématique.

 

Bureau du Général :

Hammond : " Oui, …j’y veillerais personnellement…non…pour l’instant nous n’en savons pas plus…bien…au revoir Monsieur le Président. "

Raccrochant le combiné, il se dirigea vers l’armoire. Il saisit le quatrième dossier en partant de la gauche et l’extirpa lentement. Il se rassit avec lourdeur sur son fauteuil de cuir comme si le poids du dossier était déjà trop pénible à porter. Page après page, il vit défiler les états de service du Colonel. Au fil de la lecture un sourire ou une tristesse se dessinait sur son visage. Il se rappelait l’intégration de Jack au corps de l’armée, de son évolution marquée par ses talents et son caractère si spécial, de l’homme, enfin, si exceptionnel. Soudain une vive douleur l’étreina, cela faisait trop longtemps qu’il tentait de résister mais ses sentiments d’amertume étaient trop puissants….il pleura…

Les autres membres de l’équipe refusaient de baisser les bras. Daniel avait ressorti tous les documents sur les Ashens et, aidé par Teal’c, tentait de trouver des informations supplémentaires sur le virus.

Plongé dans ses lectures, il sursauta lorsque l’alarme retentit.

Alerte ! Alerte ! Equipe de sécurité demandée d’urgence à l’infirmerie ! !

Quatre gardes puissamment armés firent irruption dans la salle de repos. Bientôt suivit de SG1 ; la scène qui se déroulait devant eux les tétanisa.

Au fond de la pièce dévastée, se tenait le Colonel, les yeux révulsés et les mains tremblantes. De l’autre côté, Janet, terrorisée, tentait de le résonner.

Janet : " Colonel, calmez-vous, et revenez vous assoire, s’il vous plaît ! ! "

J (criant) : " Je ne veux plus de tortures ! ! Je ne veux de tortures ! ! "

Hammond (qui vit Jack prendre un scalpel) : " Colonel, lâchez cette arme immédiatement, C’est un ordre ! ! "

J (poussant avec vigueur le lit qui se trouvait à ses côtés) : " Vous ne me torturerez plus…je vais y mettre fin "

Janet bousculée par le lit se dégagea rapidement et sorti de la pièce.

Le militaire plaça son couteau de fortune sous sa gorge et commença à le faire glisser. Sam, qui était rester immobile jusque là, se rapprocha vivement :

S : " Non, je vous en supplie, ne faite pas çà ! ! "

J (arrêtant son geste alors que des gouttes de sang perlaient déjà sur son cou) : " Pourquoi ? Pourquoi ? Devrais-je vivre ? "

S (profondément émue) : " Parce que….parce que nous sommes vos amis et que nous ne voulons pas votre mort ! "

J (ayant du mal à respirer) : " Je…Vous.. . vous n’êtes pas des amis ! "

S (s’approchant un peu plus de lui) : " Mais si regardez Daniel, Teal’c, le Général…ils sont là pour vous soutenir et vous aidez …allez posez ce scalpel… "

J (s’appuyant contre une armoire pour ne pas s’effondrer) : " des amis…eux…je ne les connais pas….ils m’ont abandonné "

S (faisant encore quelque pas) : " Vous ne pouvez pas dire çà ! Ils ont tout fait pour vous retrouver… "

J (dont le nez commençait à saigner) : " et vous aussi, je ne vous aime pas… "

Sam eu tout juste le temps de parvenir au niveau de son supérieur pour le rattraper avant que ses jambes n’aient plus la force de le soutenir.

J (murmurant dans les bras de Sam) : " Je vous déteste. Vous m’avez laissé seul……….je vous aime "

Sam était en pleur lorsque Janet arriva pour vérifier l’état du Colonel. Daniel prit la jeune femme dans ses bras pour la réconforter et l’emmena à l’extérieur.

 

Salle de Briefing, 4 heures plus tard :

Hammond (déterminé) : " Il a été décidé de placer le Colonel dans une chambre d’isolement avec une camisole de force. Il devient trop dangereux pour les autres et pour lui-même. Docteur où en est-on ? "

Janet (remise de ses émotions) : " Le corps du Colonel est infesté totalement par le virus. Ses globules blancs n’arrivent pas à faire face et tout à l’heure, il a eu une hémorragie interne ; ce qui a provoqué ce saignement au nez. "

D (triste) : " Janet, il faut trouver une solution….on n’a pas le droit de le laisser… "

Hammond : " Je sais docteur, c’est dur pour tout le monde mais on a déjà cherché partout les Tok’ra nous ont proposé un symbiote mais ce n’est pas la solution et les autres peuples vers lesquels nous nous sommes tournés sont, eux impuissants. Quant à Thor, il est introuvable… "

Teal’c : " Pourquoi ne pas faire confiance à la race humaine ? "

D (intrigué) : " Comment ? Que voulez-vous dire Teal’c ? "

Teal’c : " L’Homme n’a-t-il pas déjà trouvé de nombreux remèdes face aux maladies de votre peuple ? "

Janet : " Bien sûr, mais là, nous avons tout essayé sur le Colonel…il nous faudrait plus de temps, peut-être des années de recherche ! pour parvenir à un mince résultat… "

Teal’c : " Je ne comprends pas votre race. "

Tous le regardèrent très surpris, il continua :

" Chaque jour vous réalisez des exploits sans précédent, chaque mission recule un peu plus loin l’isolement de la Terre et la prépare à affronter une possible attaque Goaul’d, chaque soldat de cette base porte en lui un courage sans pareil, déterminer à faire face à des dangers inconnus pour donner aux autres un avenir meilleur. Et vous, voulez me faire croire que vous allez baisser les bras face à un virus ? "

Devant ce discours, les spectateurs restèrent ébahis et bouches bées.

Hammond (après quelques secondes de réflexion) : " Vous avez raison Teal’c. Professeur Jackson reprenez tous vos bouquins un par un. Ne laissez pas une seule phrase, pas un seul mot de côté. Quant à vous, docteur Frasier retournez au labo et reprenez toutes vos expériences. Il faut trouver une solution et le plus tôt possible…. Je ne permettrais pas que cette mission soit un échec. Rompez ! "

 

Laboratoire :

Sam était concentrée sur la énième expérience qu’elle effectuait sur le réacteur. C’était pour elle le seul moyen de se détacher du drame qui était en train d’advenir. Elle travaillait, sans relâche, sans s’accorder une minute de répit…

Toc toc toc…

D : " Je peux entrer ? "

S (qui ne détacha pas son regard du microscope) : " Qu’y a-t-il Daniel ? "

D : " Eh bien, je venais vous faire le compte rendu du Briefing que nous venons d’avoir… "

S (distraite) : " Vous voyez c’est fantastique ce qu’on parvient à faire avec le Naquada... "

D : " Nous avons décidé de nous ressaisir, de garder courage, …nous allons le sortir de là… "

S (lui tournant le dos, elle alla chercher une fiole) : " J’ai réussi à séparer deux molécules de Naquada et je ne vais pas tarder à réussir à établir un courant ascendant entre les deux pôles… "

D (dépité) : " Sam… "

S (lui faisant face) : " Pourquoi ? Pourquoi êtes-vous si cruel ? "

D : " … "

S (s’énervant) : " Que voulez-vous ? "

D : " Sam, on peut le sauver et on va le sauver ! "

S (les larmes aux yeux) : " Foutaise ! ! "

D : " Il va nous falloir votre aide, il faut que tout le monde s’y mette ! "

S (criant) : " Vous êtes stupide ou quoi ? "

D (choqué) : " non, on est capable de… "

S (le coupant) : " même si on trouvait un moyen…il ne veut pas qu’on le sauve ! ! Vous n’avez toujours pas compris ! Dans sa tête, nous sommes des ennemis et plus rien ne changera ! ! "

D (la prenant dans ses bras alors que ses jambes flanchaient) : " Nous y arriverons… "

S (recroquevillée dans les bras de son ami) : "  Il nous déteste…il me déteste… "

D (prenant la tête de la jeune femme dans ses mains) : " C’est donc çà….c’est pour ce qu’il vous a dit que vous vous en voulez ? "

Sam, sans voix, le fixa tristement

D : " Il ne vous déteste pas. Il ne peut pas vous oublier…lorsque Teal’c et moi nous vous avons retrouvé après l’explosion de C4, son corps était sur le vôtre, il a voulu vous protéger…Sam…Alors, croyez-moi, il ne vous déteste pas…loin de là… "

S : " Mais,…. "

D (la coupant à son tours) : " Il n’y a pas de –mais- qui tienne... maintenant relevez-vous, prenez un peu de repos, et battez-vous ! "

Sam quitta le laboratoire pour la première fois depuis longtemps, mais, peu convaincue par les dire de l’archéologue, elle restait dubitative.

 

Début avril. Minuit, couloir des chambres d’isolement :

Seul deux néons éclairait le couloir d’une lumière maussade. Un garde se tenait devant la porte. Un silence pesant l’entourait. Soudain, le bruit caractéristique de talons se fit entendre. L’homme se teint prêt à tirer.

X : " Bonsoir, je viens le voir… "

Airman (saluant) : " Bien madame "

Il ouvrit la porte et resta à côté de la jeune femme

X : " Vous pouvez y aller….(le regardant avec insistance) je vous assure, je ne risque rien… "

Airman : " Mais, madame, mes ordres sont… "

X : " Rompez soldat ! "

Airman : " A vos ordres "

Le sol était caoutchouteux tout comme les murs. Elle décida d’enlever ses chaussures.

Elle ne voulait pas craquer et s’était promis d’être forte, mais à la vue de l’homme maigre et sans vigueur assis au fond de la pièce, elle laissa échapper quelques larmes.

S : " Mon colonel ? "

Elle n’eut aucune réponse. Lentement, elle se rapprocha jusqu’à ce que sa veste effleure la camisole. Après quelques minutes elle décida de poursuivre :

S (retenant son émotion) : " Aujourd’hui, je suis allée voir Cassy. On a été faire quelques courses au supermarché…Elle a bien grandi, vous savez, elle ne veut plus des vêtements de bébé que lui fait porter Janet…elle devient femme.. c’est difficile à imaginer… "

Brusquement, le Colonel se tourna vers son Major et ses yeux prirent enfin une expression.

J (dans les vapes) : " femme…vous…femme… "

S (dissimulant mal sa douleur) : " oui, moi femme et vous Colonel "

J (visiblement mécontent) : " Non ! "

Plus un mot…

S (tentant de reprendre le dialogue) : " Moi amie "

silence

J (ému, la fixant à nouveau) : " toi….pour moi "

S (touchée, en le désignant) :  " toi…. pour moi "

J (détournant le regard) : " jamais "

Sam ne put rien ajouter et se releva. Un dernier regard non partagé et elle quitta la pièce. Dévisagée par le garde, elle se mit à déambuler dans le couloir, ses chaussures à la main. Elle était désemparée.

 

Quatre jours plus tard, salle de Briefing

Hammond : " Docteur Jackson, vous vouliez me parler ? "

D (excité) : " Oui, Général, j’ai peut-être trouvé quelque chose… "

Hammond : " Allez-y "

D : " Et bien, lorsque nous sommes allés sur la planète Ashens pour retrouver Jack, j’ai pu prendre quelques notes. J’ai eu du mal à les traduire mais c’est fait…et d’après ce que j’ai découvert une chose effrayait au plus au point les Ashens : les Goaul’d ! "

Teal’c (entrant dans la pièce à ce moment) : " C’est faux docteur Jackson, les Ashens n’ont jamais craint les Goaul’d ! ! "

D : " Non, je ne veux pas dire les Goaul’d tels que nous les connaissons mais je pense plutôt à la Tok’ra ! "

Hammond : " Pourquoi ? Et que craignent-ils de la part des Tok’ra ? "

D : " Cà, malheureusement, je ne le sais pas…ils parlent tout le temps du désir d’avoir une "lignée pure " mais je ne sais pas ce que çà signifie… "

Teal’c : " Ce terme pourrait signifier qu’ils ne voulaient pas de mélange entre les races ? "

D (passionné) : " Mais, oui Teal’c vous avez sans doute raison ! ! Donc pas de mélange sanguin ! ! "

Hammond : " D’accord …mais çà ne nous dis pas comment soigner le colonel… "

D (déçu) : " Non, mais c’est une piste… "

 

 

Trois jours passèrent et aucune avancée supplémentaire n’avait été faite. Daniel recherchait toujours ardemment des renseignements sur les Ashens ; ce début de piste lui faisait croire qu’il était sur le bon chemin. Janet, de son côté avait eu moins de succès, toutes les expériences, tentées à nouveau, n’avaient rien donné de satisfaisant.

Sam l’aidait parfois, mais le plus souvent elle était auprès de Jack. Intuitivement, elle sentait que la fin était proche. Chaque jour l’état du colonel empirait. Il avait à présent totalement perdu la tête. Il se jetait régulièrement contre les parois comme s’il désirait fuir cette vie qui n’en était pas une.

 

Entrée de la Salle d’isolement :

Airman (la main devant la porte) : " Je regrette Major mais vous ne pouvez pas rentrer "

S (agacée) : " Comment çà ? ! "

Airman : " C’est sur ordre du Général, ce type est devenu trop dangereux "

S (très énervée) : " Ce type, comme vous le nommez s’appelle le Colonel O’Neil, et je vous interdis de le nommer autrement, c’est un ordre ! ! "

Airman (gêné)  : " Excusez-moi, madame, ce n’est pas ce que je voulais dire.. "

S (reprenant son calme) : " Bien, ce n’est pas grave… " (le dossier qu’elle avait contre elle lui échappa des mains à ce moment) "oh ! Que je suis maladroite ! ! "

Poliment, le garde se baissa pour aider la jeune femme à le ramasser. Mais, il n’eut pas aussitôt terminer qu’un coup de cross de revolver l’assomma.

Sam prit les clés et entra dans la prison molletonnée.

S (doucement) : " Bonjour mon Colonel "

Jack ne répondit pas, il était accroupi et se balançait de gauche à droite. Son corps ne ressemblait à rien, il avait tellement maigrit qu’on pouvait voir les os de ses joues ressortir et son cou laissait apparaître des veines enflées.

S (poursuivant) : " Je voulais vous dire que les choses avancent…Daniel est venue me voir et m’a apportée de bonnes nouvelles ; on a une piste concernant les …(elle se retint de parler de ceux qui avaient torturé le Colonel)… on va arriver au bout… "

Cinq minutes passèrent sans que les deux protagonistes n’échangent d’autres mots…

Puis, Jack se rapprocha de Sam pour poser sa tête sur son épaule. La militaire fut profondément chamboulée par cette promiscuité.

J (la voix tremblante) : " libre… "

S (réussissant parfaitement traduire les paroles du Colonel par habitude) : " Je sais que vous voulez sortir d’ici… "

J (se mettant à genoux face à la jeune femme) : " libre…s’il vous plaît ! "

Sam hésita quelques secondes puis défit les liens de la camisole. Jack ne sentant plus alors ses attaches déchira la chemise et se mit à courir à travers la pièce. Sam était effrayée mais restait immobile à genoux regardant à présent, l’homme qu’elle aimait, comme libéré du poids du mal qu’il portait.

Tous les symptômes de sa maladie semblaient s’être évanouis comme par un mystérieux enchantement : magie illusoire. Soudain, son corps vacilla et il n’eut d’autre choix que de s’allonger de tout son long incapable d’effectuer d’autres mouvements. Sam s’approcha de lui. Il respirait très bruyamment et sa cage thoracique avait du mal à se soulever.

J (les yeux au plafond) : " Je pars… "

S (lui prenant le bras) : " NON ! ! s’il te plaît…ne me laisse pas… "

J (dont le nez commençait à saigner, murmura) : "  Plus de souffrances… "

Sam pleura à ses côtés ne sachant que faire : après tout, il le disait lui-même, plus de souffrances. Jack mis sa main dans celle de Sam et eu un éclair de lucidité :

J (tendrement) : " Ne pleure pas…dans ton sang se trouve le mal…. "

Ce sont les derniers mots qu’il prononça avant de sombrer dans un profond coma. Sam se pencha sur lui et posa sa tête contre sa poitrine pour entendre les battements réguliers de son cœur : seul signe encore présent de vie.


Salle d’embarquement :

Jacob ainsi qu’Anise venaient d’arriver. Ils furent accueillis par le Général Hammond, Teal’c et Daniel.

Jacob (souriant) : " Bonjour, Georges alors comment allez-vous ? Il paraît que vous avez retrouvé le Colonel ? "

Hammond : " Et ce, grâce à vous. Nous vous en sommes extrêmement reconnaissants "

Anise : " Comment va le Colonel O’Neil ? "

Daniel : " et bien….malheureusement son état n’est pas brillant…il est dans le coma "

Anise (profondément attristée) : " Que signifie être dans le coma ? "

Teal’c :  " C’est un sommeil dont on n’est pas sûr de se réveiller… "

Jacob : " Où est ma fille Georges ? "

Hammond : " A l’infirmerie…d’ailleurs je suppose que tu veux la voir… "

 

Infirmerie :

Jacob : " Bonjour docteur Frasier ! "

Janet (surprise) : " Oh ! Je ne vous ais pas attendu rentrer ! "

Jacob : " Je m’excuse, je ne voulais pas vous faire peur… Comment va le Colonel ? "

Janet (un peu gênée) : " Pour vous dire la vérité …je me sens terriblement impuissante… "

Jacob (posant une main sur son épaule) : " Vous avez fait ce que vous avez pu…Sam est là ? "

Janet : " Non, je pensais qu’elle était allée vous accueillir ? "

Haut-parleur : Le Général et le Major Carter sont demandés en salle de briefing. Je répète : le Général et le Major Carter sont demandés en salle de briefing ! ! !

Jacob : " Il faut que j’y aille ! Venez avec moi ! "

Janet le suivit. Elle jeta un dernier regard sur son patient afin de vérifier que tout était en ordre et le confia à un de ses assistants.

 

Salle de briefing :

D (qui finissait d’exposer les dernières avancées) : " Nous en avons donc conclu que les Ashens ne désiraient pas mélanger leur sang avec les Tok’ra… "

Anise : " Votre raisonnement me paraît fort juste, professeur Jackson mais je ne vois pas en quoi cela pourrait aider le Colonel ? "

Jacob et le docteur Frasier firent leur entrée à ce moment là.

Jacob (dévisageant tout le monde) : " Ma fille n’est pas là ? "

Hammond : " Tu ne l’as pas trouvé à l’infirmerie ? "

Jacob (inquiet) : " Non "

Hammond : " Je vais la faire appeler à nouveau. Ne t’en fais pas elle ne devrait pas tarder… "

Anise (reprenant la conversation) : " Pourquoi ne pas transférer un symbiote dans le corps du Colonel ? Cela l’aiderait peut-être à combattre le virus ? "

Hammond : " Vous nous aviez déjà proposer cette solution mais ce n’est pas envisageable…le Colonel O’Neil n’aurait (il se reprit) ne veut pas çà ! ! Et ce n’est pas négociable ! "

D : " N’y a-t-il pas une autre solution ? "

Anise : " Vous dîtes qu’un mélange de sang Tok’ra avec le virus des Ashens pourrait tuer ce dernier ? "

Janet : " C’est une probabilité, en effet… "

Anise : " J’ai fais une expérimentation il y a une de vos semaines. "

Hammond : " De quoi il s’agissait ? "

Anise : " Et bien, je peux transférer le fluide Tok’ra d’un être à un autre… "

Daniel (enthousiaste) : " Il suffirait alors de trouver un Tok’ra qui veuille bien donner son sang à Jack et on pourrait le sauver ! ! "

Anise : " Malheureusement ce n’est pas possible… "

Teal’c : " Qu’est-ce qui empêche cela ? "

Anise : " Enlever le fluide à un Tok’ra le tue…c’est le résultat de mon expérimentation… "

Hammond  (plein de reproches) : " Alors pourquoi lancer cette idée ? "

Anise : " Par contre, je veux bien vous aider à faire çà avec un de vos humains "

Janet (choquée) : " Quoi ! ! ! "

D (outré) : " Vous voulez dire que cela ne vous dérangerait pas de tuer un humain… "

Anise (le coupant) : " Je n’ai pas dis çà, j’ai dis que les Tok’ra en mourraient, les humains je ne sais pas… "

Hammond : " C’est trop risqué "

Jacob : " C’est peut-être un risque à tenter… "

Tous le regardèrent extrêmement surpris de sa réaction…

D (réfléchissant tout haut) : " Donc si on faisait le transfert entre un humain et Jack, il faudrait que cet humain ait en lui du sang Tok’ra ? "

Un grand silence se fit dans la salle. Petit à petit, chaque esprit faisait la même déduction : seule Sam avait en elle du sang Tok’ra, les restes de Jolinar…

Jacob (déchirant le vide qui s’était emparé de la pièce) : " Non, je refuse ! ! ! ! Pas elle ! ! ! "

C’est à cet instant que le Major Carter fit son entrée. Elle était pâle et avait très vraisemblablement beaucoup pleurée quelques heures avant. Les cernes trahissaient sa fatigue et l’on découvrait chez elle une fragilité insoupçonnée.

S (qui avait entendu toute la conversation) : " J’accepte… "

Jacob (qui prit sa fille dans les bras) : " Ma chérie. Ne dis donc pas de bêtises ! ! "

S (retirant les bras de son père de ses épaules) : " J’ai dis que j’acceptais et je ne reviendrais pas sur ma décision ! ! "

Jacob (furieux) : " Pouvez-vous nous laisser seuls s’il vous plaît ? "

Tout le monde quitta la salle de briefing, laissant au père et à la fille la possibilité de s’expliquer.

Jacob : " Ma Sam, tu devrais te reposer, tu n’as pas l’air en grande forme… "

S (décidée) : " Je vais le faire… "

Jacob (peiné) : " Réfléchis un peu… "

S (la tête basse) : " C’est tout réfléchi… "

Jacob (s ‘énervant) : " Je ne te laisserai pas faire ! ! "

S (pleurant) : " Je ne te demande pas ton avis ! ! "

Jacob : " Tu vas te laisser mourir pour lui ! ! "

S (tournant le dos à son père) : " Je suis déjà morte ! ! ! "

Jacob (s’approchant doucement de sa fille l’enlaça) : " Ecoute ma chérie, je comprends ce que tu peux ressentir. Tu as beaucoup d’estime pour ton supérieur. Tu te sens redevable vis-à-vis de lui parce qu’il t’a souvent sauvé la vie… mais ce ne sont pas de bonnes raisons… "

S (triste) : " Pap’, je veux le faire pour bien plus que tout cela… "

Jacob (s’éloignant, désespéré) : " As-tu pensé un peu à moi ? A Marc ?… "

S (se retournant et regardant fixement les yeux de son père) : " J’ai pris ma décision. Je ne te demande pas de me comprendre mais d’accepter le choix que je fais comme moi j’ai accepté les tiens…ne me demande pas plus d’explications….(elle l’embrassa sur le front et quitta la pièce) Je t’aime Pap’ "

Jacob (criant les larmes aux yeux) : " Ne fais pas çà ! ! Sam ! ! ! Sam ! ! Je t’en prie ! ! ! ! "

La porte claqua refermant pour toujours cette difficile conversation. Il restait là, déchiré par la douleur. Il avait perdu sa fille. Il n’avait pas su la retenir….on lui avait volé et il connaissait parfaitement le voleur….

Hammond rentra discrètement.

H (gêné) : " Jacob… "

Jacob (énervé) : " Je rentre sur Vorash ! "

H : " Elle a besoin de toi… "

Jacob : " Prépare la salle d’embarquement. Anise restera ici pour vous aider…moi…je ne peux pas…je ne peux pas assister à la mort de ma fille ! "

Il sortit à son tour laissant Hammond perplexe…

 

Infirmerie, deux heures avant le début de l’expérience :

Dans l’infirmerie régnait une tension sans précédent. Etendus sur deux lits côte à côte, le Colonel et le Major Carter étaient prêts. Chacun était entouré d’au moins deux machines, l’une d’origine terrienne et l’autre Tok’ra. Sur leurs corps on pouvait distinguer un nombre impressionnant de capteurs et, de leurs bras transpercés, s’échappaient de longs et fins tuyaux.

Janet (s’adressant à son amie) : " Sam, on va commencer. Etes-vous toujours sûre ? "

S (touchée) : " Je ne peux être plus sûre. Ne vous en faîtes pas tout va bien se passer "

Janet (doutant) : " Je vous place dans la main droite ce boîtier, une seule pression de votre main et nous interrompons l’expérience… "

Anise : " Major Carter, je tenais à vous dire que vous allez perdre toutes les propriétés de votre sang….vous n’aurez sans doute plus rien d’origine Tok’ra… "

S : " J’en suis consciente… "

Teal’c, le Général Hammond et Daniel entrèrent dans la pièce pour dire au revoir au Major Carter…

Hammond (prenant la main de son officier) : " Je m’en veux Sam…je ne devrais pas vous laisser faire… "

S : " C’est mon choix Général et je vous remercie de ne pas m’empêcher "

Hammond (la prenant dans ses bras) : " Bonne chance…(puis embarrassé) votre père vous embrasse… "

S (le regardant tristement ) : " Surtout n’oubliez jamais que vos options ont toujours été les bonnes concernant SG 1…. Dîtes lui qu’il a été le meilleur des pères…"

Hammond (cachant une larme il se dirigea vers la sortie) : " Vous lui direz vous-même ! "

Daniel s’approcha à son tour accompagné de Teal’c :

D (les yeux mouillés) : " Sam ! Oh  Sam ! ! S’il y avait une autre solution ! ! "

S (prenant son bras) : " Vous êtes son meilleur ami et maintenant le mien….pour toujours "

Teal’c : " La force de mes ancêtres vous accompagnera… "

S : " Merci Teal’c ! "

D (murmurant à son oreille) : " C’est dur tellement dure pour moi de vous voir faire çà…mais,  je comprends votre comportement, il y a tant d’amour dans vos yeux…. "

S (faussement choquée) : " Daniel, il ne s’agit pas de cela ! ! "

Daniel s’éloigna et pour lui-même : " Oh que si… "

 

Janet et Anise s’afféraient pour mettre en place tous les instruments de mesure… 

Janet (hésitante) : " C’est parti. Sam, tout va bien ? "

S (pleine d’appréhensions, la tête penchée sur le côté regardant fixement le lit d’en face) : " Tout va bien… "

Petit à petit, le liquide rouge passait d’un corps à l’autre empruntant le chemin de plastique. Lentement Sam se sentait partir. C’était une sensation délicieuse : plus de stress, plus d’inquiétudes,... Ses muscles se relâchaient, ses yeux avaient du mal à se maintenir ouverts…Elle planait, transportée par un bonheur imaginaire : elle se voyait heureuse savourant pleinement une vie dont elle rêvait au plus profond d’elle : La mort l’emmenait….

Soudain l’accélération des "bips " de l’électroencéphalogramme et une vive douleur la ramena à sa réalité.

S (hurlant) : " Ah ! ! ! ! "

Ses poumons la faisaient atrocement souffrir. Chaque battement de cœur était un effort intense. Les machines s’affolaient.

Janet (s’approcha en courant) : " Sam dîtes moi d’arrêter ! ! Dîtes-le moi ! ! "

S (se soulevant de son lit) : " NON ! ! ! "

Elle retomba inconsciente laissant glisser de sa main le boîtier….

Janet regarda pleine de tristesse son amie : elle était dans le coma….

Janet (énervée, se tournant vers Anise) : " Qu’avez-vous fait ? ! Elle est dans le coma maintenant ! ! "

Anise (gardant son calme) : " C’était un risque et elle l’a accepté… "

Janet (relevant la tête vers la mezzanine) : " Mon Général ! Si on continue la vie de Sam va être en danger…je…je ne pourrais plus rien faire ! ! "

Hammond (par le micro) : " Anise, comment va le Colonel ? "

Anise : " Le Colonel assimile plutôt bien le sang et d’après mes relevés le virus diminue en force… "

Janet (anxieuse) : " Général, Sam est très faible…je ne sais pas si elle tiendra ! ! "

Anise : " Si je puis me permettre, le Major Carter a dit elle-même qu’elle ne voulait pas arrêter l’expérience "

Hammond (après quelques moments de réflexion) : " …poursuivez… "

Janet (choquée) : " Mais ! Général ! … "

Hammond (la tête baissée) : " J’ai dis continué ! ! C’est un ordre ! "

Les appareils repartirent…Et, alors que Sam faiblissait le corps du Colonel semblait reprendre vie. La force de l’un pénétrant l’autre.

L’expérience fut mener à son terme. Après trois heures, on débrancha le matériel. Les deux officiers étaient désormais dans le coma et malgré le recul du virus chez le Colonel, l’expérience ne fut pas considérée comme un succès….


A suivre dans la troisième et dernière partie….