QUESTION DE COMPATIBILITE
Par :Liloo
E-mail de l’auteure : Liloo93@hotmail.com
Résumé : Après des vacances bien méritées, une nouvelle épreuve vient frapper de nouveau SG1 et fera sans doute voir la vie sous un nouveau jour pour certains.
Saisons :Toutes diffusées en France.
Genre :Sam et Jack romance, un peu drame.
Classe :PG
Avertissement :Comme d’hab, pas mes perso, pas de sous !
Note de l’auteure :Je tenais à remercier toutes les personnes qui m’ont encoyragé à finir comme Van, Sammy, Marjo, Mélie, Gasst, ect…J’en oublie beaucoup ! C’est donc à ces personnes que je dédie ce fic en espérant qu’il leur aura plus. Merci encore et un petit mot, c’est bon pour le moral !! Lol !
SG1 revenait d’une mission dans laquelle ils avaient dû se battre de nouveau contre Apophis. La bataille avait été très dure et SG1 avait bien faillit perdre Teal’c lors de celle-ci. Après avoir été au débriefing, Hammond décida que SG1 méritait quelques vacances forcées en attendant que Teal’c ne se remette complètement de ses blessures.
JACK :Ah ! Enfin des vacances. Alors qu’allez-vous faire de vos vacances Carter ? Jouer avec votre petit réacteur ?
SAM :Eh bien…
JACK :Non attendez, j’ai encore mieux, trouver une nouvelle arme contre les Goa’uld ?
SAM :Non, je…
JACK :Pire…Allez voir les Tok’ra et leur demander si ils ont besoin d’aide.
DANIEL :Jack, si vous la laissiez parler ?
SAM :Merci Daniel. Non, mon colonel, je prends des vacances.
JACK :Sans rire ?
SAM :C’est la stricte vérité. Je vais aller voir des amis qui habitent dans le nord. Cela fait maintenant 2 ans que je ne les ai pas vu et cela me permettra de revoir mon filleuil. Il va avoir ses 5 ans. Ses parents lui organisent une petite surprise et j’ai été invité.
JACK :Bah si je m’attendais à ça. Le major Samantha Carter qui prends des vacances pour de bon. Je ne pensais pas voir ça un jour.
DANIEL :C’est fait maintenant. Moi si je vous disais ce que j’espère voir un jour.
JACK :On s’en passera Daniel, merci.
DANIEL :Mais je suis sûre que ça interresse Sam. J’aimerais bien que vous et…
JACK :DANIEL !Un mot de plus et je vous garantie que vous ne vivrez plus pour votre prochain anniversaire.
DANIEL :Mais se sont des menaces ?
JACK :Laissez-moi réfléchir…. Oui !
DANIEL :Je….
JACK :Ahhhhhhh ! ça suffit maintenant….Bon et bien Carter, je vous souhaite de bien profiter de vos vacances. Moi je m’en vais retrouver mes amours d’enfance :Les truites.
DANIEL :Je crains fort que à ce rythme là Jack, les truites ne deviennent vos amours pour la fin de votre vie.
JACK :Je préfère cela à de vieux livres pleins de poussière. Mais peut-être que vous préférez les piqures ?
Daniel ne sut plus où se mettre. Depuis quelque temps il s’entendait bien avec Janet. Vraiment bien. Ils étaient même sortis deux fois ensemble avec Cassie. Ils les avaient emmenés dans un musée afin que Cassie en apprenne un peu plus sur notre monde et sur son histoire. La journée c’était déroulée parfaitement et les rapports entre lui et Janet allaient de mieux en mieux. Il n’avait aps ressenti ce bien être depuis des années. Depuis la mort de Sha’ré à vrai dire. Peut-être était-ce cela qui lui faisait le plus peur. Il n’avait jamais repensé refaire sa vie aussi vite. Enfin avec Janet. " Avec Janet ? Refaire ma vie ? "Se dit-il. " Mais au fond oui, c’est peut-être ce que je veux. Elle est si…Et puis il y a Cassie. " Un sourire se dessina sur son visage.
JACK :On peut savoir ce qui vous fait sourire si niaisement ?
DANIEL, sortant de ses pensées :Pardon ?….Moi ?..Euh…rien, rien du tout Jack…Mais dites-moi Teal’c, qu’allez vous faire pendant ces jours de repos ?
TEAL’C :Je vais rester ici Daniel Jackson.
DANIEL :Vous n’allez pas voir votre famille ?
TEAL’C :Non. Sur ma planète, c’est l’époque d’une grande fête pour mon peuple. Pendant cette période ma femme et mon fils vont chez des amis. Avec ma blessure je ne peut pas aller les rejoindre parce que leur demeure se trouve assez loin de la Porte. Je préfère donc rester à la base avec le Général Hammond.
JACK :Mais si vous êtes seul Teal’c, pourquoi ne venez-vous pas avec moi à la pêche ?C’était bien la dernière fois !
TEAL’C :Je préfère rester à la base O’Neill plutôt que de venir avec vous.
DANIEL :Vous vous êtes donc tant amusé ?
JACK :Daniel !…Vous et moi Tea’lc, c’était pourtant très drôle ! C’est le souvenir que j’en garde. C’est étrange.
TEAL’C :Ce n’est pas le mien O’Neill.
JACK :Bon et bien moi j’y vais. Et je vais m’A-M-U-S-E-R, moi !
SAM :J’y vais aussi. Passez de bonnes vacances. On se revoit dans une semaine. D’ici là, ne faites pas trop de bêtises sans moi !
JACK :Mais nous savons nous débrouiller très bien sans vous Major.
DANIEL :Mais oui :!
JACK :Quoi ??
DANIEL :Sans Sam et ses solutions nous serions déjà morts au moins des dizaines de fois avec les plans à la O’Neill.
JACK :Ouhhhhhhhhhh Daniel je….
TEAL’C:Daniel Jackson, désirez-vous de l’aide afin de maitriser le colonel O’Neill?
JACK, choqué :Mais…Tea’lc ?
DANIEL en souriant :Non, ça va aller merci Teal’c.
TEAL’C :C’est un honneur.
JACK :Bon bah je vous laisse. Au revoir et bon vent !
Sam et Jack partirent et laissèrent Daniel et Teal’c seuls face à la porte des étoiles. Ils se séparèrent au parking. Sam prit sa voiture et depuis de nombreux mois, elle put enfin écouter tranquillement sa radio sans se soucier d’un rapport à finir ou de la Terre à sauver. Elle souria en pensant à la tête de son colonel quand elle lui avait annoncer son intention de partir en vacances. Il est vrai que la réputation de Sam à la base n’était plus à refaire. C’était une excellente scientifique, excellent militaire mais elle ne s’arrêtait jamais de travailler. Sauf cette fois. Elle allait enfin revoir son petit Noah. Cela faisait maintenant 2 ans qu’elle ne l’avait pas revu. "2 ans !, se dit-elle. Sam va falloir rattrapper tout ce temps. " Mais elle aurait le temps de se faire pardonner toute cette absence. La mère de Noah était la meilleure amie de Sam à l’université. L’une avait choisit la voie la plus simple :scientifique dans un laboratoire, un mari aimant et un petit garçon adorable. " Et moi où est-elle cette voie simple ? Je suis une militaire qui travaille sur un projet top secret et qui n’a pas de vie privé ! Même pas de prétendant ou une relation ! " En se disant cela un visage se forma devant elle. " Non , avec lui, c’est impossible. Autant demander à Dieu que les poules aient des dents ". Cependant elle ne put empêcher son esprit de vagabonder et de penser à cet homme. Cet homme tellement proche d’elle mais si paradoxalement loin. Il était l’homme de ses rêves. L’homme pour qui elle ferait tout. Et lui ferait de même, elle le savait bien. Mais malheureusement pour eux deux, un règlement avait été bâti entre eux et il apparaissait infranchissable. Ils avaient fait avec et avaient refoulé tout ces sentiments au fond d’eux afin de ne pas souffrir. Mais la soufrance était là, au quotidien. Parfois elle avait envie de tout arrêter,de sonner sa démission pour enfin être avec lui. Mais elle se raisonnait vite et la vie reprenait son chemin. " Pourquoi est-ce que je pense à lui maintenant ? " Parce qu’elle allait voir le bonheur d’être une mère et d’avoir un mari. La vie qu’elle aurait pu avoir. " Aurais-je vu tout ce que j’ai vu si j’avais choisit ce chemin ? Non et je ne l’aurais pas rencontré lui. Je n’ai pas à regretter mes choix. Ils ont été les bons. Pourquoi alors encore penser à cela ? " Et la réponse lui vint tout à coup claire comme de l’eau de roche. " Parce que je vous aime de plus en plus Jack O’Neill. " Ca y’est elle l’avait dit. Elle avait enfin dit son nom et ses trois petits mots qui la faisaient tant souffrir. Elle n’avait pas vu le temps passer et remarqua qu’elle était presque arriver. Elle roulait maintenant depuis 3 heures et n’avait pas vu les heures défiler. " Je me demande bien ce que fais Jack en ce moment. ". Pour l’instant elledécida d’arrêter de penser à Jack car déjà elle appercevait la maison de Kitty et de Neil. Elle se gara devant la maison et avança dans l’allée.
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Pendant ce temps là, Jack lui aussi étaitarrivé à son chalet. Il avait retrouvé la nature et contemplait maintenant l’étang devant lui, sa canne à la main. Mais il se souciait peu de la pêche aujourd’hui. Il repensa à Sam. " Carter partie en vacances, se dit-il, ça relève du miracle ! " Ce qu’il ne voulait pas s’avouer c’est qu’il avait été déçu en sachant qu’elle prenait des vacances mais pas avec lui. Il revit son visage souriant quand elle lui annonça son départ. " Décidemment Carter vous m‘étonnerez toujours ! ". Il repartit dans la contemplation de sa ligne mais n’arriva pas à se concentrer. Il pensait trop à Sam. Ce qu’elle pouvait faire, qui elle allait voir. " Arrêtes de te torturer Jack. Vous avez décidé d’un commun accord que vous sentiments doivent rester enfouis ! cependant facile à dire. Je la vois tous les jours. C’est si dur de devoir faire semblant qu’il n’y a rien du tout entre nous. Je devrais peut-être quitter l’armée, pour…pour…Pour faire je ne sais quoi. De toute façon je ne sais rien faire d’autre que de ce que je fais, c’est-à-dire élaborer des plans à la O’Neill ! " A cette pensée il rit. Il vit Daniel lui dire ça. Mais lui aussi lui cachait quelque chose. Jack était certain que lui et Janet devenait de plus en plus proches. " Au moins il sera heureux. Moi je dois me taire et continuer ma vie. "
Il se leva et rentra dans son châlet. Il ne pêcherait pas aujourd’hui.
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Sam était presque arrivée devant la porte de la maison de Kitty et de Neil. En passant dans le jardin, elle put voir des jouets dispersés un peu partout. Apparement le petit Noah adorait les voitures et les hélicoptères. Mais ce qui lui parut le plus drôle c’est qu’il affectionnait tout particulièrement, les figurines de l’armée. En effet elle avait vu à de nombreuses reprises des personnages de commandos dans le style de Action Man ou tout simplement de GI JOE. Elle allait frapper à la porte quand elle vit une voiture s’engager dans l’allée. Elle reconnut tout de suite la silhouette de Kitty. Elle s’approcha alors de la voiture, un énorme sourire sur le visage. Seulement quand elle vit Kitty sortir de la voiture son " Bonjour Toi " mourut sur ses lèvres lorsqu’elle leva les yeux sur Kitty. Elle avait le visage tiré et blême, les cheveux ébouriffés ; sa veste de pyjama à rayures était visible sous son imperméable.
SAM :Kitty, que se passe-t-il ?
KITTY, dans un souffle :C’est Noah.
SAM :Viens rentrons. Je vais te faire du café et tu me diras tout.
Sam lui prit les clés des mains et alla ouvrir la porte de chez elle. Elle fit asseoir Kitty sur le canapé et entreprit de lui faire du café. Elle alla ensuite dans le salon rejoindre Kitty et la trouva toujours dans la même position, l’imperméable toujours sur elle.
SAM :Qu’est-il arrivé à Noah ?
KITTY :Il a fait une rechute Sam. Et cette fois-ci, c’est grave.
Sam n’en revenait pas. A l’âge de 2 ans, les médecins avait diagnostiqué une leucémie chez Noah. Ce fut alors le début d’un long combat. Il avait dû subir de nombreuse séances de chimiothérapie durant 4 semaines. Son taux de globules blancs étaient alors revenu à la normale et sa rémission avait été un miracle pour Neil et Kitty. Cette épreuve avait été très éprouvant pour les parents de Noah. Il fallait tout le temps le surveiller et le moindre signe alarmant pouvait le faire retourner à l’hôpital. Noah était encore petit mais il en avait gardé de mauvais souvenirs. Sam avait tenté de se rassurer et sa rémission avait été le signe d’un bonheur quasi permanent pour elle. Mais Kitty venait de la remettre dans la réalité. Sam parvint enfin à articuler quelques mots.
SAM :Que disent les médecins ?
KITTY :Que la chimio n’y fera rien cette fois-ci. Il lui faut une greffe de moelle osseuse Sam.
SAM :Mais la chimio a bien réussit la première fois. Pourquoi ne pas recommencer ?
KITTY :Parce-que Noah est trop faible. Sam, il nous disait qu’il se sentait fatigué depuis deux semaines et nous n’avons pas fait le rapprochement. C’est seulement cette nuit que lorsqu’il nous a appelé, tordu de douleur que nous avons compris. Nous l’avons tout de suite emmené à l’hôpital. Ils nous ont dit que son taux de globules blancs avait terriblement chuté et qu’il lui fallait une greffe de moelle osseuse de toute urgence. Sam, que va-t-il se passer si nous ne trouvons pas de donneur ? Je refuse de voir mourir mon petit garçon. Je ne le supporterais pas.
Kitty ne put continuer sa phrase. Les sanglots qu’elle avait réussit à retenir jusqu’à présent se firent entendre. Sam la prit dans ses bras et laissa libre court à ses larmes. Elle aussi ne pouvait concevoir la vie sans ce petit bonhomme. Elles restèrent comme cela, enlacés pendant un petit moment puis Kitty se resaisit.
KITTY :Je suis venue lui chercher ses affaires et ses jouets préférés. Et puis je voulais m’assurer que tu n’attendais pas dehors.
SAM :Pourquoi ne m’avez-vous pas prévenu ?
KITTY :Nous t’avons laissé de nombreux messages chez toi Sam. Et puis nous ne savions pas où te joindre autrement. Tu ne nous a jamais donné ton lieu de travail.
SAM :C’est vrai. Je ne suis pas repassée chez moi avant de partir et il est vrai que je ne suis pas souvent chez moi…Pardon.
KITTY :Tu es là maintenant et c’est le principal. Viens, je vais me changer et on retourne à l’hôpital. Neil nous attends et Noah aussi. Il était si heureux de te voir, si tu savais. Il idôlatre les militaires à cause de toi. Il dit même que lorsqu’il sera grand il sera un grand militaire comme toi.
SAM :Et il sera encore meilleur que moi, tu verras.
KITTY :Si il vit jusque là.
SAM :Kitty, écoutes-moi maintenant. Ton enfant va vire tu m’entends ? On va se battre contre cette maladie et on va vaincre !
KITTY :Tu as raison…Merci…
SAM :Pas de quoi. Allez va te préparer, on nous attends.
Pendant que Kitty alait se préparer, Sam resta seule à réfléchir. Son petit Noah était encore entre la vie et la mort. Pourquoi le destin ne le laissait donc pas tranquille. C’était un petit garçon comme les autres. Sam laissa alors échapper un long soupir et tenta de se resaisir, pour elle même mais aussi pour Kitty, Neil mais surtout pour Noah. Elle allait le voir et le fait de la voir avec les yeux rougis n’allait certainement pas lui faire plaisir. Elle essaya alors ses larmes et se redonna un peu de couleur avec son maquillage. Kitty descendit alors à ce moment là, et toutes les deux, bras dessus, bras dessous elle prirent le chemin de l’hôpital. Lorsqu’elles arrivèrent, Sam ressentit la même impression que lorsqu’elle était venue voir son père alors atteint d’un cancer. Elle avait bien cru le perdre mais elle avait trouvé une solution. Il fallait qu’il arrive la même chose à Noah. Il le fallait. Elles entrèrent dans la chambre de Noah et trouvèrent Neil endormi sur un des fauteuils de la chambre. Doucement Kitty s’approcha de lui et le remua. Il ouvrit les yeux et vit Sam. Il se leva et alla l’étreindre.
NEIL :C’est bon de te revoir Sam.
SAM :Oui, moi aussi.
NOAH !Hey, Sam !
Sam se retourna et vit ce petit corps dans ce lit. Elle ne l’avait pas vu depuis deux ans mais elle reconnut en lui les traits si familier dans son esprit. Mais il avait changé. Il avait les cheveux un peu plus clairs mais ses yeux ne le trahissaient pas, la maladie ne lui avait pas enlevé cela. Cependant, elle ne put que constater la pâleur de son visage et sûrement les kilos déjà perdu. Il avait l’air d’une poupée de chiffons,tant il avait l’air fragile. Sam, pendant un bref instant, n’osa pas l’embrasser de peur de lui faire mal, mais les bras ouverts de Noah l’invitant à venir se presser contre lui, lui enlevèrent toute crainte. Ils se firent un énorme câlin et Sam se redressa.
SAM :Comme tu as grandit. Je ne te reconnais presque pas mon petit prince.
C’était un petit jeu entre eux. Ils avaient pris cette habitude de se donner des petits noms et Sam avait utilisé celui-là pour lui redonner le moral.
NOAH :Mais moi je ne t’oublies pas Sammy jolie.
SAM :Comment te sens-tu ?
NOAH :Je suis si fatigué Sam. Et puis les docteurs ne parlent pas quand je suis là. Ils sortent avec papa et maman mais je sais que je suis malade. C’est cette vilaine maladie qui est revenue Sam. Mais tu vas la combattres avec tes faisceaux lasers, comme dans ta vie.
SAM, en souriant : On va tout faire pour mon petit prince. En attendant, reposes-toi et surtout ne fais pas trop de bêtises, tu veux bien ?
NOAH :Promis. Mais tu reviendras ?
SAM :Je suis tout près et je ne vais pas partir de sitôt.
Sam sortit de la chambre avec Neil et Kitty. Une fois dehors ils purent commencer à discuter.
SAM :Que pouvons-nous faire ?
NEIL :Attendre. Atttendre qu’un donneur puisse être trouvé.
SAM :Mais ne pouvez-vous pas lui donner cette moelle osseuse dont il a besoin ?
NEIL :Nous avons déjà fais les tests Sam et nous ne sommes pas compatible malheureusement.
SAM :Où puis-je m’addresser pour faire ces tests ?
KITTY :Oh Sam. C’est tellement gentil de ta part !
SAM :C’est normal. Je ferais tout pour lui et pour vous deux, vous le savez.
KITTY :Si seulement nous avions eu un second enfant. Il aurait peut-être sauvé la vie de Noah aujourd’hui.
SAM :Comment ça ?
NEIL :Les chances de comptabilité sont encore plus grandes quand il s’agit de frêre ou de sœur.
SAM :Je vois. Mais avez-vous essayer de contacter ta famille Neil ? Ou même la tienne Kitty ?
NEIL :La mienne n’est pas compatible. Il ne me reste que mes parents tu le sais bien. Quant à la sœur de Kitty cela fait au moins sept ans que nous n’avons plus de nouvelles. Nous ne savons même pas si elle est encore en vie.
SAM :Je vais me renseigner. Mais je vais d’abord aller voir le docteur.
KITTY :C’est le docteur Barnet. Il est là-bas. Dis-lui que tu es une amie proche de la famille et qu’il peut parler du cas de Noah avec toi.
SAM :J’y vais.
Elle se dirigea vers cet homme et s’arrêta près de lui.
SAM :Bonjour Docteur, je suis Samantha Carter. Je suis une amie de la famille Collins. Je viens vous voir car j’aimerais faire les tests afin de savoir si je suis un donneur potentiel pour Noah.
BARNET :Bien sûr. Venez avec moi.
SAM :Dites-moi Docteur, avez vous des nouvelles concernant des donneurs ?
BARNET :Non pas encore. Mais je ne sais pas si nous en trouverons à temps.
SAM :Comment cela ?
BARNET :Comme vous avez pu le constater, Noah est très gravement atteint. Je ne sais pas si il va pouvoir rester longtemps sans cette greffe. Le temps presse. Mais il y a peu de donneur et peu aussi correspondent aux caractéristique qu’il faut pour Noah.
SAM :Je vois. Dans combien de temps aurons-nous les résultats concernant me tests ?
BARENT :Nous les mettons en prorité. Je pense que d’ici ce soir, nous saurons quel est le résultat.
SAM :Bien.
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Sam tournait en rond comme un oiseau en cage. Elle avait préféré rester en dehors de la chambre pour essayer de faire avancer les recherches des donneurs mais aussi pour laisser le plus de temps possible à Kitty et à Neil avec leur enfant. Sam essayit tant bien que mal de ne pas fondre en larme à tout instant mais elle savait qu’il fallait qu’elle tienne bon pour Noah. Soudain un idée lui vint !Comment avait-elle pu ne pas y penser ?
SAM :Docteur, j’ai une question à vous poser. Lorsque vous faites vos recherches de donneurs avez-vous connaissance des dossiers de l’armée ?
BARNET :Eh bien, nous avons quelques secteurs militaires où en effet nous avons des informations sur ce sujet.
SAM :Mais pas tous les secteurs.
BARNET :Non, en effet. Beaucoup sont classés top secret et nous ne pouvons y accéder.
SAM :merci.
Elle se rua sur le téléphone le plus proche et appela la base. Elle demanda alors à parler au Général Hammond.
HAMOND :Major Carter ? Vous ne pouvez plus vous passer de la base à ce que je vois.
SAM :En quelque sorte mon général.
La voix grave et sérieuse de Sam lui mit la puce à l’oreille.
HAMMOND :Que se passe-t-il Sam ?
SAM :J’ai besoin de votre aide.
HAMMOND :En quoi puis-je vous aider ?
SAM :Le fils de mes amis, Noah, est atteint d’une leucémie. Il a besoin impérativement d’une greffe de moelle osseuse. L’hôpital n’a pas accès à certains dossiers militaires et je me demandais si on ne pouvait pas rechercher si un militaire n’est pas un donneur potentiel. Je sais que c’est beaucoup vous demander mais ce petit garçon n’a que 5 ans mon général et nous sommes peut-être sa seule chance.
HAMMOND :Je comprends. Je demande tout de suite à un sergent de s’en charger. Avez-vous votre portable sur vous ?
SAM :Oui mais je n’ai pas le droit de le faire fonctionner dans l’hôpital.
HAMMOND :Bon, je vais alors vous donner des nouvelles en vous appelant dessus à 18h Major. D’ici là, nous sommes de tout cœur avec vous. Je sais ce que représente pour vous ce petit garçon.
SAM :Merci mon général.
HAMMOND :je vous en prie.
Sam raccrocha et un espoir commença à naitre en elle. Ele décida de ne pas en parler pour l’instant avec Neil et Kitty. Elle ne voulait pas leur donner de faux espoirs. Elle entra alors dans la chambre de Noah, le cœur un peu plus léger.
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Minnesota.
Jack n’arrivait décidemment à rien. Il n’avait rien pêcher de toute la journée et il n’en avait pas envie. Pour une fois qu’il était tranquille, cette tranquilité lui pesait. Il décida d’appeler son ami Daniel à la base, histoire de passer un peu le temps.
DANIEL :Oui ?
JACK :Vous avez commander une pizza avec double ration de peperonni. Je vous la livre dans combien de temps ?
DANIEL :Qu..Quoi ?
JACK :Ah ! Ne me dites pas que vous n’en voulez plus.
DANIEL :Mais je ne comprends pas. De quoi me parlez-vous ?
JACK :Bah alors petit scarabée, on ne sait plus ce qu’on commande ?
DANIEL :Jack ?
JACK :Daniel ?
DANIEL :Mais ça vous prends souvent de faire ce genre de blague stupide ?
JACK :Non, juste avec vous. Alors quoi de neuf ?
DANIEL :Rien. Mais dites-moi, pourquoi téléphonez-vous ? Vous vous ennuyez ?
JACK :Eh bien…En quelque sorte, oui.
DANIEL :Je vois.
JACK :Donc je me demandais si ça vous dirait de venir me rejoindre afin de passer une petite journée entre hommes. Enfin, pour vous changer les idées quoi.
DANIEL :Désolé Jack mais je fais des recherches pour Sam.
JACK :Comment ça ?
DANIEL :Vous vous souvenez parfaitement j’en suis sûr, que Sam allait voir son filleuil, le petit Noah.
JACK :Jusque là, pas de problème.
DANIEL :Il est atteint d’une leucémie. Il a fait une rechute. Sam l’a appris en arrivant. On cherche un donneur afin qu’on lui fasse une greffe de moelle osseuse. Sam a pensé que l’hôpital n’avait pas accès à certains dossiers médicals, or nous oui.
JACK :Je comprends. Comment va le petit ?
DANIEL :Eh bien, il ne va pas fort. Il doit recevoir cette greffe impérativement.
JACK :Et…Carter, comment va-t-elle ?
DANIEL :Elle tient le coup, comme d’habitude…Mais peut-être a-t-elle besoin d’un ami..Sur qui compter…Un ami avec qui elle travaille et qu’elle….
JACK :Ca va Daniel, j’ai compris. De toute façon je m’ennuyais tout seul,alors je vais aller voir si tout se passe bien, histoire de servir à quelque chose.
DANIEL :Voilà, c’est bien comme ça vous serez en plus près de Sam !
JACK :Je…Qu..Quoi ???Daniel !
DANIEL :Oui,à plus tard Jack !Et ne tardez pas.
Mais avant que Jack n’ait pu dire quoique ce soit, il avait déjà raccrocher. Jack s’en soucia peu et se dirigea vers sa chambre afib d’emporter des affaires. Il ne mit pas beaucoup de temps et prit sa jeep et se mit en route.
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Sam se trouvait maintenant depuis une heure dans la chambre de Noah. Elle avait joué averc lui et liu avait raconté des histoires que sonpère lui racontait sur les avantures d’un militaires. Neil et Kitty étaient rentrés chez eux car ils avaient besoin de sommeil. Elle avait tout de même réussit à les convaincre de parit quelques heures et les assurant qu’au moindre changement, elle les ferait prévenir. Noah avait finis pr s’endormir. Elle ente dit tout à coup du bruit dans le couloir. Un homme apparement râlait cotre une infirmière propos d’un renseignement qu’il désirait savoir.
HOMME :Mais enfin ce n’est pas compliqué, c’est à propos d’un pêtit garçon qui a été admis ici il y a quelques heures. Je veux juste l’adresse de ses parents. C’est pour y retrouver une amie.
INFIRMIERE :Je suis désolée monsieur mais je ne sis pas autorisée à vous donner ce genre de renseignement.
HOMME :Pour l’amour du ciel, vous ne pouvez pas changez de refrain ?
Sam avait passé la tête par la porte et avait reconnu cette voix entre mille mais surtout cette expression. Elle s’approcha le sourire aux lèvres et vint secourir son colonel.
SAM :Laissez mademoiselle, je le connais.
INFIRMIERE :Bien.
Et elle s’en alla. Sam ne cacha pas son étonnement de voir son colonel ici sachant surtout qu’il était toujours en vacances.
JACK :Ah merci Carter. Décidemment, ce sont tous des dictateurs en blouse blanches ici aussi à ce que je vois.
SAM :Que faites-vous là mon colonel ?
JACK :Merci pour l’accueil. J’en ai déjà eu assez avec cette femme tout à l’heure Carter alors pitié pas vous maintenant.
SAM, en souriant :Désolée.
JACK :On m’a appris pour votre filleuil et comme je ne savais pas quoi faire je me suis dit que j’allais vous rendre un petite visite.
SAM :C’est gentil à vous. Mais et vos vacances ?
JACK :Bah…les truites ne m’aimaient pas cette fois –ci.
SAM :Je vois. Avez-vous des nouvelles à m’annoncer ?
JACK :Non, je suis désolé….Comment va..euh…
SAM :Noah.
JACK :C’est ça, Noah…Comment va-t-il ?
SAM, le visage grave :Pas bien mon colonel. J’attends mes résultats afin de savoir si je suis un donneur potentiel et aussi l’appel du général. Cependant cela devient urgent. Le médecin n’est pas très optimiste et pour un enfant de 5 ans, vivre ça encore une fois, c’est dur.
JACK :On trouvera un solution, vous verrez.
SAM :Je l’espère.
JACK :Ahhhhhhhh !Un peu d’optimiste enfin.
SAM :Vous avez raison. J’allais voir Noah, vous venez avec moi ?
JACK :Eh bien..C’est-à-dire que…
SAM :Il ne va pas vous manger, et puis je vous protègerais.
JACK :Alors dans ce cas, allons-y.
Ils entrèrent tous les deux dans la chambre de Noah et le trouvèrent éveillés, avec ses deux jouets.
SAM :Noah, je te présente…Jack….C’est mon colonel.
JACK :Salut.
NOAH :Salut….Vous êtes colonel ?C’est vrai ?Comme dans ton histoire Sammy jolie ?
SAM :Oui, à peu près comme dans mon histoire.
NOAH :Waou !!!!!C’est ton amoureux Sammy ?
Les joues de Sam devinrent vite rouge et Jack ne sut plus où se mettre.
SAM :Non mon petit prince. C’est mon supérieur, un peu comme toi et ta maîtresse à l’école, tu vois ceque je veux dire ?
NOAH, réfléchissant : Je crois…Donc tu ne te mariera pas avec lui.
SAM :Voilà, c’est ça.
NOAH :Tant mieux parce-que quand je serais plus grand, je me marierais avec toi !
Sam ne put retenirun sourire et Jack en fit de même.
JACK :Vous avec beaucoup de prétendants comme ça Carter ?
SAM :Eh bien…
NOAH :Pourquoi le monsieur t’appelle " Carter " Sammy ?
SAM :C’est parce-que c’est une habitude. Il m’appelle tout le temps comme ça.
NOAH :Mais c’est pas gentil.Tu as un prénom, comme mon GI JOE !Lui c’est Bob, et elle s’est Samantha, comme toi !
SAM :C’est pas grave Noah la façon dont on m’appelle l’important c’est….
JACK :Il a raison SAM.
Sam se trourna vers son colonel.
SAM :Quoi ?
JACK :Vous avez un prénom et moi aussi donc je vais l’utiliser et j’espère que vous aussi.
SAM :Euh..O..Oui Jack.
NOAH :On dirait deux écrevisses. C’est rigolo.
Et le petit garçon se mit à rire suivit des deux adultes prit d’une crise de fou rire. Soudain le visage de Noah se crispa. Il lâcha des mains sont jouet et serra ses petites mains. Sam le remarqua tout de suite et sonna immédiatement la sonnette afin d’appeler quelqu’un.
SAM :Noah…NOAH !
NOAH:Sammy....J’ai mal...
Voyant que personne ne venait tout de suite, Jack décida d’aller cherche lui-même un médecin. Il alla tirer un médecin de devant un de ses patients et le ramena manu militari dans la chambre de Noah non sans entendre les protestations du médecin.
BARNET :Mais qu’est-ce que vous faites ?
SAM :Jack ?
JACK :Il n’arrivait pas assez vite, jel’ai un peu aider.
SAM :Docteur, vite, il ne va pas bien du tout.
BARNET :Sortez s’il vous plait. Je vais m’en occuper.
Sam et Jack sortirent et Sam alla appeler Neil et Kitty de ce qu’il venait de se passer. Ils arriveraient dans peu de temps. Jack attendait Sam avec un café à la main. Il le lui tendit quand elle revint.
SAM :Merci.
JACK :Pas de quoi, j’ai volé ce café à un grand-père qui ne pouvait pas me suivre avec sa canne.
SAM, esquissant un sourire :Jeveux dire d’avoir été cherché le docteur. Merci. ..Pendant un instant j’avais oublié qu’il était malade. C’estle fait de l’avoir entedu rire de si bon cœur. Je me disais que c’était comme un rêve et que la maladie n’était jamais revenu.
JACK :Je sais…Vous tenez le coup ?
SAM :Oui…Mais le plus dur est pour Kitty et Neil. Ils sont si désemparés. Je ne sais pas quoi faire pour eux.
JACK :Vous êtes auprès d’eux Sam. C’est ainsi que vous les aider.
Sam releva la tête et croisa son regard. Il y avait tant de bonté en lui et tant de chaleur humaine qu’elle se retint de ne pas se blottir contre lui, juste pour quelque seconde. Mais l’arrivée de Kitty et de Neil, lui fit reprendre ses idées.
KITTY :Que se passe-t-il Sam ! Dis le moi !
SAM :Je n’en sais aps plus que toi Kitty. Le docteur Barnet est avec lui en ce moment….Mais je vous présente mon supérieur, le colonel Jack O’Neill.
JACK :Bonjour. Mais vous pouvez m’appeler Jack. Je suis désolé de ce qui vous arrive. Votre fils est un enfant adorable.
NEIL :Merci. Je suis Neil et voici ma femme Kitty. Désole de vous rencotrer ainsi mais disons que les circonstances ne..
JACK :Je comprends.
KITTY, aubord de la crise de nerf :Non, vous ne comprenez pas. Vous ne savez pas ce que c’est de voir son enfant mourir sous ses yeux sans pouvoir rien faire. Moi je vis ça tous les jours alors qu’on ne vienne pas me dire que l’on sait ce que je ressens.
Elle c’était mise à crier maintenant et elle ne retint pas ses larmes. Cela déchira le cœur de Sam d’entendre ça. Jack savait pertinament ce que cela faisait mais il n’avait rien dit. Il se contenta de jeter un regard à Sam et se dirigea lentement vers la sortie.
NEIL :Oh Sam. Pardonnes-lui. Elle ne sait plus ce qu’elle dit.
KITTY, reprenant ses esprits :Pardon Sam. Je ne voulais pas mais je ne supportes plus ces gens qui me disent qu’ils me comprennent alors que c’est faux.
SAM, légrement en colère :Jack te comprends Kitty. Il te comprends parce-que son fils est mort en se tuant avec son arme de service. Son fils n’était pas beaucoup plus âgé que Noah. Alors il te comprends mieux que quiconque.
Elle ne voulait pas lui montrer sa colère parce que Kitty vivait des moments diffidicles mais là, trop c’était trop. Jack souffrait,tous les jours de cette perte et Kitty venait de l’accuser ouvertement de ne pas ressentir cette douleur.
KITTY, pleurant de plus belle :Oh seigneur…Qu’ai-je fais ?
SAM :Tu ne pouvais pas savoir.
KITTY :Il faut que je le vois, que je lui présente des excuses.
SAM :Je vais aller le voir et je lui dirais que tu voudras le voir plsu tard. Mais en attendant va voir ton fils Kitty, il a besoin de votre amour.
Sam les laissa là, et se dirigea vers la sortie que Jack avait emprunté. Elle se retrouva dans le jardin de l’hôpital. Elle ne le vir nul part. Elle décida d’aller voir du côté des balançoires. Peut-être si’y trouvait-il ? Elle le trouva là, en train de regarder avec nostalgie un enfant pas plus vieux que Noah en train de s’amuser. Elle s’approcha doucement de lui et lui prit le bras de façon à ce qu’il se retourne.
SAM :Jack ?
Il se retourna et elle vit toute la tristesse dans ses yeux. Elle mordit sa lèvre inférieure afin de ne pas pleurer devant sa mélancolie.
SAM :Je suis désolée.
JACK :Ce n’est pas votre faute Sam. Et puis votre amie souffre et c’est cette souffrance qu’elle a exprimé.
SAM :Mais elle a eu tort. Et j’en suis désolée. Je ne veux pas que vous souffriez par ma faute.
JACK :Sam, ce n’est nullement votre faute. Mon fils est mort et je vis avec. Je ne souhaite à personne de vivre cette situation. On va donc tout tenter pour trouver une solution. N’est-ce pas Dorothée ?
SAM :A vos ordres mon colonel !
JACK :Ici, c’est Jack, Sam.
SAM:Bien..Jack.
Ils se regardèrent intensement quand une sonnerie de téléphone retentit. Sam réalisa alors que c’était le portable de Jack qui sonnait.
JACK :Allo ?
HAMMOND :Colonel O’Neill. Puis-je parler au Major?
JACK :Comment savez-vous qu’elle est avec moi ?
HAMMOND :Vous n’êtes jamais loin de l’autre.
JACK :Hum..Je vous passe Carter.
SAM :Mon général ? Vous avez de bonnes nouvelles ?
HAMMOND :Je ne sais pas Major. Nous n’avons pas trouvé dans les dossiers de militaires compatibles avec Noah ….Cependant…
SAM :Cependant ?
HAMMOND :Il y a bien quelqu’un mais…
SAM :MAIS QUOI ? je vous en supplie mon général, dites-moi !
HAMMOND :L’homme qui est compatible avec la moelle osseuse de Noah est en prison.
SAM :Pour quel motif ?
HAMMOND :Eh bien…Pour meutre Major. C’est un tueur en série qui a été jugé et doit accomplir toute la fin de sa vie en prison.
SAM :Qu..Qu’a-t-il fait ?
HAMMOND :Il a enfermé des gens dans une église et y a mis le feu…Il a tué des enfants dans une école maternelle.
SAM :Mon dieu. Où est-il ?
HAMMOND :Dans une prison pas loin de vous. Mais je ne sais pas si c’est une bonne idée.
SAM :C’est la seule que nous avons. Je vais y aller dès ce soir.
HAMMOND :Vous ne pouvez pas. Ce ne sont pas les heures de visites. Je vous obtiendrais un droit de viste que vous aurez demain matin. Mais avant ce n’est pas possible.
SAM :Je vois…je vous remercie mon général
HAMMOND :Mais il faut que je vous dise quelque chose. Le prisonnier a refusé de faire don de sa moelle osseuse.
SAM :Je vais essayer de le convaincre.
HAMMOND :Au revoir major.
SAM :Merci pour tout.
Elle raccrocha et sourit pour la première fois de bon cœur.
JACK :Quoi ?
SAM :On a un donneur !
JACK :Qui ?
Mais elle ne lui laissa pas le temps qu’elle lui sauta dans les bras. Elle se retrouva à le serrer fort. Elle se rendit alors compte de son acte et se dégagea de son étreinte assez rapidement.
SAM :Euh Désolée..je…
JACK :Pas grave..Donc ce donneur ? Où est le hic ?
SAM :C’est un psychopathe.
JACK :Quoi ?
SAM :Il a été jugé et enfermé à vie. Il est dans une prison, pas loin d’ici. Je vais aller le voir demain pour essayer de la convaincre de nous aider.
JACK :Wou wou wou. Attendez là. C’est un psychopathe? Qu’a-t-il fait ?
SAM :Il a tué des femmes et des enfants lors d’une cérémonie. Il les a enfermé dans une église et y a mis le feu. Il a aussi tué des enfants dans une maternelle…
JACK :Et vous voulez aller voir ce type ? c’est hors de question.
SAM :Il le faut, c’est la seule chance de Noah.
JACK :C’est un malade !
SAM :Il est en prison. Je ne craignerais rien. Et puis le sujet est clôs, j’irais tout de même !
JACK :Je viendrais avec vous.
SAM :Mais je..
JACK :Il n’y a pas de mais…et puis c’est un ordre.
SAM :Bien.
JACK :Allez rentrons. Allons voir vos futur mari…Mais au fait Carter, vous les prenez de plus en plus tôt maintenant vos prétendants ?
Ils arrivèrent devant la chambre de Noah. Sam vit que Jack hésitait à rentrer. Elle lui prit alors doucement le coude et le poussa légèrement en avant. Lorsqu’ils entrèrent, ils virent Noah entouré de nombreuses machines. Il ne les avait pas auparavant. Il était sous masque à oxygène et apparement avait du mal à garder un souffle.
SAM :Alors petit prince, ça va mieux ? Tu nous a fait peur tu sais. Même Jack, le grand colonel, a eu peur.
NOAH :C’est…vrai ?
JACK :Bien sûr !
NOAH :Je ..ne..v..voulais…pas.
Des larmes commencèrent à couler sur le visage de Noah. Sam prit d’une impulsion s’asseya sur le lit et le prit dans ses bras. Elle commença à le bercer sous les yeux tristes de Neil et Kitty mais aussi sous le regard attendri de Jack. Après des paroles réconfortantes, ils sortirent tous de la chambre. L‘heure des visites était finie.
JACK :Bon et bien je vous laisse; je viens vous chercher à quelle heure demain Sam ?
SAM :je…
KITTY :Où allez-vous dormir ?
JACK :Dans un hôtel sûrement.
KITTY :C’est hors de question. Vous allez venir à la maison avec Sam. Nous avons deux chambres d’amis.
JACK :Non, ça va aller.
KITTY :Non, je refuse que vous alliez dans un hôtel. Et puis…c’est une façon pour moi de me faire pardonner des horreurs que je vous ai dit tout à l’heure..Jack, je vous demande pardon.
JACK :Ce n’est pas grave.
KITTY :Si, au contraire et je suis impardonable. Je..Je suis désolée.
JACK :Oublions ça…vous arriverez peut-être à vous faire pardonner si nous avons un bon gros gâteau au chocolat en dessert !
NEIL :Moi aussi je suis partant.
KITTY :D’accord, allons-y.
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Après un dîner très agréable et le gâteau au chocolat dont Jack rêvait, il fut temps d’aller se coucher. Kitty montra leur chambres aux deux militaires et alla se coucher. Sam demanda alors à Jack de rentrer dans sa chambre. Il fut d’abord étonné mais entre tout de même.
JACK :Sam, avez-vous l’intention de me séquestrer ?
SAM :Non, je tenais juste à vous remercier d’avoir été là ce soir. Vous avez détendu l’atmosphère et vous avez pour quelques heures rendu le sourire à mes amis. Et puis aussi, meeci de ne pas avoir parlé du détenu. Je ne voulais pas le faire avant d’être sûre qu’il accepterait.
JACK :C’est bien ce qu’il m’avait semblé. Quant à mes dons de comique, au moins ici on les reconnaît !
SAM :Bon..Eh bien..
JACK :Bonne nuit Sam.
SAM :Bonne nuit mon..Jack.
Ils allèrent se coucher en pensant l’un à l’autre. Cette journée avait été pleine de rebondissement. Mais ils avaient été là l’un pour l’autre. C’est cette complicité qui avait fait de leur amitié aujourd’hui un amour pur, sans retenu. Ils avaient durant longtemps fait la unedes rumeurs à la base mais cela c’est avéré confirmé avec l’aveux lors du teste Zatar’c. Ils avaient su encore une fois refoulés leurs sentiments tout au fond d’eux même. Mais combien de temps allaient-ils tenir ?Jour après jour la tentation devenait de plus en plus forte. Ils s’endormirent chacuns avec cettt question dans la tête. Mais pas une seule solution ne leur vint à l’esprit.
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Le lendemain matin, Jack fut réveillé par le plus beau des réveils. Sam était entrée doucement dans sa chambre et délicatement, elle l’appelait par son nom.
SAM :Jack…Jack.
JACK:Hummm!!!!
SAM:Je suis désolée mais Neil et Kitty vont à l’hôpital et moi je dois aller à la prison. J’ai préféré venir vous réveiller que de vous laisser tout seul ici.
JACK :Quelle heure est-il ?
SAM :Presque 10 heures.
JACK :Quoi ???
SAM :Vous sembliez avoir besoin de cette nuit de sommeil. ..je vous laisse, j’y vais.
JACK :Oh non major. Je suis à vous dans 15 minutes. D’ici là, vous m’attendez….Enfin, quand je dis que je suis à vous ce que je veux dire c’est…
SAM :J’ai compris. Je vous prépare du café ?
JACK :En voilà une bonne idée…Euh..Vous voulez bien me laisser ..euh..
SAM, gênée :Oh..oui…pardon…je…
JACK :Je fais toujours cet effet là sur les femmes le matin au réveil !
SAM :Mais…Jack !!
JACK:c’est en effet mon nom!
SAM :je vous laisse vous préparer …MON COLONEL !
Elle avait utilisé leurs grades afin de lui faire sentir qu’elle n’était pas d’humeur à jour à ses petits jeux aujourd’hui. Elle savait que c’était elle qui allait faire que Noah puisse vivre ou non et d’une cette manière, elle jouait toute sa vie aujourd’hui et cela l’effrayait. Mais il fallait le faire, pour le bien de Noah. Un quart d’heure plus tard, Jack descendit, lavé et habillé. Il avait encore les cheveux mouillés et lorsqu’il passa près d’elle, elle put sentir l’odeur ennivrante de son after-shave. Elle eut une envie soudaine de l’embrasser et de gôuter sa peau. De le sentir contre elle mais le moment n’était pas à cela. Jack lui aussi sentit son odeur quand il passa près d’elle. Elle embaumait le shampoing et la vanille. Il se sentit comme étourdit par tant de sentiment et de désir. Oui, il l’aimait, de tout son cœur, de toute son âme. Il donnerait sa vie pour elle et même plus. Cependant cet amour qui le déchirait n’avait pas lieu d’être et aujourd’hui n’était certainement pas le jour pour se laisser à ce genre de discours. Il déjeuna donc en vitesse et ils prirent la direction de la prison.
Comme avaitdit Hammond, des pass les attendaient pour aller voir le détenu. Il se prénommait Will Grayson. Tout le monde le connaissait apparement dabns la prison. Il avait été condamné il y avait de cela 10 ans et purgeait sa peine comme tous les autres. Il avait été prévenu de la visite de militaire mais il en s’attendait pas à voir arriverune si belle femme. Il était de grande taille avec des cheveux bruns courts. On lui donnait pas loin de 35 ans mais avec la prison, on sait que cela vieillit un homme. Il entretenait apparement son corps car il avait une carrure enviable aux yeux de certains. Lorsqu’il vit Sam entrer, il siffla entre ses dents.
WILL :Bah mon vieux !Les militaires sont bien roulées maintenant !
JACK :Je suis le colonel Jack O’Neill et voici le major Samantha Carter !
WILL :Samantah…Hum..je peut vous appeler Sam ?
JACK :Non.
SAM :Oui…Vous pouvez…Vous savez pourquoi nous sommes là je suppose ?
WILL :Pour me faire une petite gâterie ?
JACK :Grayson !
WILL :C’est ta nana ? bah mon gars, tu ne dois pas t’ennuyer avec une nana comme ça au lit! Dis moi ma belle, il n’est pas trop vieux pour toi ? faut faire gaffe aux infarctus à ton âge ! Si tu veux un homme, je suis là !
JACK :Fait attention à ce que tu dis. Il se pourrait que…
SAM :Jack !
WILL :C’est vrai ça..Jack !
SAM:Si nous sommes ici, c’est pour vous demander un service.
WILL :Ouais, je sais.Il paraît que je susi compatible pour ne greffe de je ne sais plus quoi pour un môme leucémique..mais qu’est-ce que j’ai à y gagner ?
SAM :Une bonne action à votre actif et je parlerais à votre directeur de prison afin que vous bénéficiez de privilèges.
WILL :Non, je n’en veux pas…Mais je sais ce que je veux….
Il dit cela en regardant Sam de la tête aux pieds et en se passant la langue sur les lèvres. Sam déglutit difficilement et Jack boullait de rage.
SAM :Qu’est-ce que c’est ?
JACK :Sam, il est hors de question qu’on…
SAM :Il en va de la vie de Noah, et je ferais tout pour lui.
WILL :Ce que je veux ??C’est très simple. C’est une journée et une nuit en dehorsde ce trou à rat.
SAM :Je vais voir ça.
WILL :ce n’est pas finis. La journée et la nuit, je la passe avec toi ma belle.
JACK :Quoi ?Hors de question !
SAM :Je vais voir ça. Si je réussit à obtenir cela, vous ferez don de votre moelle osseuse ?
WILL :Ouais !
SAM :Bien.
WILL :A très bientôt ma belle ! Gardes !
Les gardesvient le chercher pour le ramener à sa cellule. Sam et Jack restèrent donc seuls quelques instants.
JACK :Carter, il n’est pas question que vous fassiez ça ! Est-ce clair ?
SAM :Si c’est ainsi que je peut sauver Noah, alors je le ferais, avec votre accord ou non.
JACK :Et que ferez-vous si il tente de s’échapper ?
SAM :Nous serons sous hautes surveillance.
JACK :Et si..Si..il tente de .. de.enfin vous voyez ?
SAM :Je sais me défendre.
JACK : Ce type est dangereux.
SAM :Je sais. Je vais aller régler tous les détails.
Elle s’en alla voir le directeur. Elle parla avec lui pendant une heure et elle obtint gain de cause. Une heure plus tard elle appela Kitty et Neil pour leur annoncer que leur fils allait être sauvé. Elle se jura de se rappeler leur cri de bonheur lorsqu’elle leur dit ces simples mots :Noah va guérir ! Elle demanda alors à revoir Grayson et ils se mirent d’accord sur le jour et la date de l’opération. Elle avait été prévue le lendemain. Jack et Sam décidèrent alors d’aller à l’hôpital voir Noah. Ils arrivèrent à midi et purent le voir toute l’après-midi. Jack avait été accepté par l’enfant comme si il avait été son meilleur ami. Sam sourit à cette vison et se mit à rêver de son avenir avec le colonel, si avenir il y avait.
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Lendemain, prison.
Deux gardes armés vinrent chercher Grayson. Il était très calme. Il se laissa menotter et monta dans le camion. Pendant que les gardes discutaient, ils ne virent pas Grayson sortir une minuscule épingle. Il se mit alors à crocheter la serrure de ses menottes et réuissit sans difficulté à le retirer. Alors sans un bruit, il brisa la nuque du premier garde. Le second, voyant Grayson agir, sortit son arme. Seulement Grayson était plus fort que lui. Il lui prit la main et réussit sans mal à lui faire retourner l’arme dans sa direction. Et avec une cruauté infinie, appuya sur la gachette. Le garde tomba, mort. Grayson, fouilla dans leur poches et trouva ce qu’il fallait : " Personne à joindre en cas de problème, le major Carter. Domicile…. ". Grayson eut un rictus qui se dessina sur ses lèvres et sortit du camion. Il avait une mission à accomplir.
Sam et Jack attendait maintenant les gardes et la famille Grayson depuis une heure. Neil et Kitty avait dit revenir tout de suite car ils avaient promis à Noah de lui donner son cadeau d’anniversaire avant l’opération. Ils n’étaient toujours pas revenus. Inquiets tous les deux, Sam et Jack décidèrent d’aller voir ce qu’il se passait. Ils arrivèrent devant la maison de Neil et de Kitty et virent leur voiture garée dans l’entrée. Ils allaient sonner à la porte lorsque Jack vit que la porte était entre ouverte. Il fit alors signe à Sam de sortir son arme et ils entrèrent alors tous les deux dans la maison. Il y avait du désordre partout, comme si il y avait eu une bagarre. Jack dit à Sam de monter à l’étage pendant qu’il inspecterait l’étage du bas. Alors qu’il regardait au dessus du canapé, il entendit Sam pousser un cri. Immédiatement il monta les escaliers et il vit Sam agenouillé devant deux corps. Là, sur le lit, gisait les corps de Neil et de Kitty. Ils avaient les yeux fermés. Ils avaient reçu une balle dans la tête tous les deux. Jack prit alors Sam dans ses bras et la força à sortir de là. Il prit le téléphone et appela la police. Alors que Sam se resaisissait, elle se figea son regard sur le mur. Jack raccrocha et vit son expression. Il la regarda et suivit son regard. Sur le mur il y avait une inscription écrite avec du sang. On pouvait lire : " La prochaine sera toi, Sam ma belle. "
SAM, dans un souffle :C’est Grayson…C’est lui…Oh non…Il s’est échappé.
JACK :Pour l’amour du ciel. Sam ! Vous êtes sa prochaine victime !
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Quelques heures plus tard, le quartier grouillait de policiers. Ils avaient quadrillée le secteur mais cela n’avait avancé à rien. Jack et Sam avaient appris la fuite de Grayson et participaient eux aussi aux recherches. Jack parla avec les autorités locales et partit rejoindre Sam qui s’était isolée. Il la vit essuyer ses larmes à son arrivée. Elle n’avait pas pleuré devant lui ni devant les policiers. Cependant, il fallait qu’elle évacue toute sa tristesse.
JACK :Sam…
SAM :Mon colonel ?
JACK:Je suis désolé.
SAM :Ce n’est pas de votre faute…c’est de la mienne.
JACK :Quoi ?
SAM :C’est…C’est de ma faute si ils sont morst. Si je n’avais pas insisté pour qu’il sorte de la prison, ils seraient toujours en vie…Noah aurait encore ses parents !
JACK :Je vous interdit de dire ça. Ce n’est nullement votre faute. C’est celle de ce taré. Mais on le retrouvera Sam. Je vous le promet.
SAM :C’est lui qui me trouvera en premier.
JACK :Il devra alors me passer sur le corps.
SAM : Je….
JACK :Oui, je sais…allons voir Noah…il faut lui dire Sam.
En etendant cela, ses larmes reprirent de plus belle. Mais elle les essuya d’une traite et se dirigea avec Jack vers la voiture. Après être arrivé à l’hôpital, ils demandèrent exceptionnellement à voir Noah. Le docteur les autorisa mais pas longtemps. Il leur dit aussi que si la greffe ne se faisait pas dans les 48 heures, Noah ne tiendrait pas le choc. Lorsqu’ils entrèrent dans la chambre, Noah regarda Sam dans les yeux et commença à paniquer. Alors Sam doucement s’approcha de lui et commença à lui parler doucement.
NOAH :Pourquoi tu as pleuré Sammy jolie ? où sont papa et maman ? ils devaient m’apporter mon cadeau. Je ne devais pas être guérit aujourdhui ?
SAM :Mon petit prince. Le monsieur qui devait…t’aider à guérir est…Il était en prison parce qu’il avait fait du mal à des gens et à des enfants comme toi…Mais..quand on devait l’ammener ici pour te soigner..il..Il s’est enfuit…Et…Il …Il est venu chez ton papa et ta maman et….
Elle ne put continuer tant sa gorge était serrée. Alors Jack s’approcha d’elle et mit sa main sur son épaule.
JACK :Ce que Sam veux te dire, c’est que tes parents ont….
NOAH :Le monsieur leur a fait du mal ?
JACK :Oui.
NOAH, les larmes aux yeux :Je ne les verrais plus ?
Il commençait à ne plus pouvir respirer.
SAM :Non, mon chéri.
NOAH :Non, c’est pas…vrai…Je veux mon papa et ma maman ! Sammyyyyyyyy !
Son cri lui déchira le cœur. Le médecin entre dans la chambre et les pria de sortir immédiatement. Dehors Sam fonfit en larmes. Elle s’appuya contre le mur et pleura toutes les larmes de son corps. Elle sentit une main lui prendre la sienne. Jack était derrière elle. Il tira sur sa main et la prit dans ses bras. Il la berça comme un bébé en lui chuchotant des mots doux et rassurant à l’oreille. Elle se sentait si bien avec lui, près de son cœur. Elle pouvait entendre les battements de son cœur. Jack était autant effondré qu’elle. Il n’avait pas su trouver le mots alors avait agi selon les élans de son cœur. Sam pleura ainis pendant une demie heure puis elle se calma mais elle resta dans les bras réconfortants de Jack. Son Jack. Le médecin sortit alors de la chambre de Noah. Il vint vers eux.
BARNET :Je lui ai donné uncalmant. Je ne sais pas combien de temps il va tenir comme ça. Son état est critique et je ne vous cache pas que la greffe devient de plus en plus vitale.
SAM :Je comprends.
BARNET :Je sais que cest dur pour vous mais…Savez-vous à qui la garde de l’enfant devait revenir si il devait arriver quelque chose à ses parents ?
SAM : A moi.
JACK :Quoi ?
SAM :Oui. C’est l’une des raisons qui a fait que je devienne sa marraine. Son parrain est mort il y a 3 ans. Kitty n’avait plus de famille et les parents de Neil et de Kitty sont beaucoup trop âgés pour s’occuper de lui. Je suis donc sa tutrice.
BARNET :Je vois. Je suis encore une fois désolé.
SAM :Merci docteur.
JACK :Venez on rentre.
SAM :Où ça ?
JACK :On va passer prendre vos affaires chez Neil et Kitty puis on va aller dans un hôtel.
Ils passèrent prendre leurs affaires et trouvèrent un motel encore ouvert. Il ne restait qu’une seule chambre. Ils la prirent et se dirigèrent vers leur chambre. Sam prit la salle de bain en premier. Elle prit une douche bien chaude. Mais cela n’effaça pas le froid qui l’habitait. Elle en ressortit et trouva Jack devant un repas fumant. Il avait commandé de la soupe. Jack alla à son tour se laver et ils dînèrent en silence. Vint le moment de se coucher. Jack décida que Sam prendrait le lit et lui le fauteuil mais Sam lui demanda une faveur.
SAM :Jack….Je sais que c’est interdit mais…est-ce que ce soir vous voulez bien dormir avec…moi ?
JACK :Euh…
SAM :J’ai besoin de sentir des bras autour de moi…Bien sûr si ça vous gêne je vous comprendrais…Je ne sais plus ce que je fais… je…
JACK :Bien sûr Sam.
Elle s’installa dans le lit et Jack fit de même Voyant alors son embarras, il lui fit signe de venir se blottir contre lui. Elle vint contre lui et il l’enlaça. Il ressentit alors toute sa détresse. Il l’embrassa sur les cheveux et ils s’endormirent tout de suite.
Quelques heures plus tard, ils furent réveillés par une sonnerie de téléphone. C’était le portable de Sam. D’un geste malhabile elle attrapa son téléphone et décrocha.
SAM ; d’une voix endormie :Allo ??
VOIX :Alors ma belle, on dort avec son colonel ?
SAM :Grayson ?
En entendant cela, Jack se releva immédiatement.
SAM :Espèce de ….
WILL :Wo !!!On se calme ! Ce n’est pas une façon de parler pour une belle fille.
SAM :Si je vous…
WILL :Allez-y attrapez-moi et ensuite ? Si vous me tuez, le petit Noah mourra.
SAM :…
WILL :Je vois que j’ai capté votre attention. Je vousdonne une seconde chance de venir m’attraper. Venez me rejoindre seule sur le toit de l’hôpital dans une heure. Je vous aiderais peut-être.
Et il raccrocha. Jack c’était déjà habillé et il arma son arme.
JACK :Que voulait-il ?
SAM :Me parler. J’ai rendez-vous avec lui dans une heure sur le toit de l’hôpital. Il veux que je vienne seule.
JACK :C’est un piège.
SAM :C’est possible mais c’est ma dernière chance de sauver Noah. Et je ne vais pas la perdre.
JACK :Je viens avec vous !
SAM :Non !
JACK :Non ???
SAM :Si vous venez, je ne pourrais jamais essayer de la convaincre. Il s’enfuiera.
JACK :Vous n’irez pas toute seule. C’est trop dangereux.
SAM :Ne vous inquiétez pas, je suis une grande fille et je suis un militaire.
JACK :Je ne voudrais pas qu’il arrive quelque chose à ma scientifique préférée.
SAM, émue :Vous…Vous avez tellement peur pour moi ?
JACK :Eh bien…oui…Il n’y a rien de mal là-dedans. Je veux dire je m’inquiète pour ma collègue de travail.
SAM :Oui, il n’y a aucun mal là-dedans.
JACK :Cependant je ne vous laisserais pas aller là-bas toute seule.
SAM :Si ça avait été Daniel ou Teal’c, vous les auriez laissé aller, non ?
JACK :C’est possible….euh…
SAM :C’est donc pareil pour moi.
JACK :C’est différent.
SAM :En quoi ?
JACK :Euh…Vous êtes plus jeune que Teal’c ?
SAM :Ce n’est pas une raison.
JACK :Bah c’est la mienne.
SAM :Je vois…
Elle alla s’habiller et prit son arme qu’elle cacha dans sa ceinture. Elle croisa le regard froid de Jack. Elle allait passer la porte quand il se mit devant elle.
SAM :Laissez-moi passer.
JACK :Non major.
SAM :Jack!
JACK: Désolé Sam. Je ne peut pas.
SAM :Et bien tant pis. J’y vais.
JACK :Sam…Je…argh..Faites attention.
SAM :A vos ordres.
Elle commença à passer la porte mais prit d’une impulsion, elle lui prit le visage entre les mains et déposa un baiser à moitié sur la joue et sur la lèvre. Elle s’en alla tout de suite après de peur des conséquences. Jack quant à lui, resta étonné tout et se passa les doigts sur la lèvre. Il referma la porte et s’installa sur le lit.
Sam arriva à l’heure comme prévue à l’hôpital. Elle n’eut aucun mal à monter sur le toit et attendit la venue de Grayson. Un voix en elle lui disait de le tuer pour ce qu’il avait fait à ses amis. Mais une autre lui disait qu’il devait vivre pour sauver Noah. Ensuite elle aviserait. Elle entendit tout à coup des pas. Elle se retourna et se retrouva avec une lame de 10 centimètres sous la gorge. Elle ne l’avait pas entendu venir et ses réflexes de militaires l’avait trahit ce soir. Elle tenta néanmoins de garder son calme.
WILL :Tu es venue ma belle. Mais tu t’es fait avoir.
SAM :Pourquoi m’avoir fait venir ?
WILL :Pour te voir une dernière fois vivante avant que je ne te tue.
SAM :Vous pouvez encore tout arrêter et aider un petit garçon.
WILL :Voyons voir…Aider un môme et finir ma vie dans un prison ou alors prendre du bon temps avec toi et me casser ensuite ? Le choix est dur en effet.
SAM :Je vous en supplie. Aidez-le, et je ferais ce que vous voulez.
WILL :Mais je vais faire ce que je veux de toi. Je vais enfin voir le vrai corps d’une femme.
Avec son couteau, il arracha un à un les boutons de son chemisier. Sam se retrouva bientôt le chemisier déchiré, sa poitrine devant lui. Il admira alors les formes de la femme qu’il avait devant les yeux. Machinalement il passa sa langue sur ses lèvres. C’est ce moment là que choisit Sam pour lui assener un coup de pied dans l’aine. Elle commença à s’enfuir mais bientôt il l’a rattrapa. Elle trébucha et se retrouva à terre devant lui. Il avait le regard d’un démon. Il leva alors son couteau prêt à lui donner le coup fatal lorsqu’on entendit un coup de feu. Grayson regarda son abdomen et vit l’impact de la balle. Il releva la tête et vit Jack; le révolver encore fumant. Grayson allait se jeter sur Sam mais Jack fut plus rapide et tira une seconde fois. Cette fois-ci Grayson tomba à la renverse. Jack se précipita alors vers Sam et l’aida à se relever. Il lui passa la veste autour des épaules. Mais Sam semblait tétanisée. Son espoir de voir Noah sauvé était tombé à l’eau. Avec une main tremblante, elle mit ses doigts sur sa carotide afin de vérifier si il était mort mais à sa grande surprise vit qu’il était encore en vie. Noah avait encore une chance.
SAM :Jack, vite appelez les secours !
JACK :Quoi ? Mais…
SAM :VITE je vous dis !
Jack fit ce qu’elle lui dit en en peu de temps l’équipe fut là.
SAM :Il est vivant docteur. C’est lui le donneur. Croyez-vous que…
BARNET :On va faire notre possible.
Sam et Jack virent le docteur emmener Grayson vers une salle et Noah vers une autre. Ils attendirent comme ça pendant 4 longues heures qui leur parurent une éternité. Jack et Sam étaient assis sur des chaises en attendant la fin de l’opération. Jack avait machinalement passé son bras autour de la taille de Sam. Alors lentement, elle le regarda et posa sa tête sur ses genoux. Jack lui prit la main et caressa ses cheveux à l’aide de son autre main.
4 heures plus tard.
Barnet vint les voir et les trouva dans la même position que tout à l’heure.
SAM ;inquiète :Alors docteur ?
BARNET :Nous l’avons soigné juste à temps. L’opération a bien réussit. Nous pensons que Noah va s’en tirer.
SAM :Ah ! Merci.
BARNET:Quant au donneur, il n’a pas résisté à l’opération. Il est mort. Je suis désolé.
SAM :Pas moi.
BARNET :Je comprends.
JACK :Quand pourrons-nous voir Noah ?
BARNET :Demain.
JACK :Merci.
SAM :Il est sauvé.
JACK :Oui.
SAM :Merci.
JACK :De quoi ?
SAM :Sans vous je serais morte et Noah aussi.
JACK :Je n’ai fait que mon rôle de colonel.
Ils ne dirent plus un mot dela soirée mais leur regard en disait beaucoup plus que toute leur vie au SGC en 5 ans.
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6 mois plus tard.
Noah était complètement rétablit et la leucémie avait été enrayée. Il avait été reconnu par la loi comme étant le fils adoptif de Sam et venait de s’installer chez elle. La mort de ses parents était encore un choc pour lui mais il avait voulu vivre avec sa " Sammy Jolie ". Sam quant à elle occupait toujours le poste de major au SGC mais avait eu la permission de pouvoir rentrer chez elle aussi souvent que possible Quand elle ne le pouvait pas, Noah était gardé par Tata Janet et par Cassie. Un soir alors qu’elle venait de coucher Noah, quelqu’un frappa à la porte.
SAM :Jack ?
JACK :Bonjour Sam…Je peut entrer ? Parce qu’il fait assez froid dehors.
SAM :Oui, bien sûr. Excusez-moi.
JACK :Je venais apporter un petit cadeau pour Noah.
SAM :Il dort. Je suis....
NOAH:Non Sammy, je ne dors pas.
SAM :Noah !
NOAH :Hey ! Jack !
L’enfant sauta dans les bras de Jack qui le serra très fort.
JACK :Ca va bonhomme ?
NOAH :Ca va.
JACK :Regardes ce que j’ai pour toi !
Jack sortit d’un sac un grand avion, un avion de guerre.
NOAH :Waou !! C’est vraiment pour moi ?
JACK :Oui !
NOAH :Merci…Merci…
SAM :Noah, au lit maintenant.
NOAH :D’accord. Sammy, je peut dormir avec mon GI JOE ?
SAM :Oui.
NOAH :Bonne nuit Jack !
JACK :Bonne nuit.
Noah monta se coucher et Jack retira sa veste.
SAM :Je vous offre quelque chose à boire ?
JACK :Non merci.
SAM :Bon.
JACK :Bien.
SAM :Jack je…
JACK:Oui?
SAM:….
JACK :Pour ce qui s’est passé l’autre jour dans la chambre du motel je…
SAM :Je suis désolée.
JACK :Ah…Vraiment ?
SAM :Je….Non.
JACK :Ah !
SAM :Vous…Vous aviez vraiment peur pour moi comme si c’éait Teal’c ou Daniel?
JACK :Euh…Non.
SAM :Oh !
JACK :J’avais peur pour vous comme je n’ai jamais eu peur pour quelqu’un.
SAM :Jack !
JACK :Je sais…Il y a le règlement.
SAM :Oui..Mais je ne peut plus nier ce que..Euh..enfin vous savez.
JACK :Oui, ce truc…
SAM :On n’arrive même pas à le dire.
JACK :Oui, c’est ce que je me disais aussi. On est mal barré.
SAM :Peut-être pas.
Elle s’approcha doucement de lui et sur la pointe des pieds déposa sur ses lèvre un baiser, léger, doux comme de la soie. Elle releva la tête et rencontra son regard chocolat. Elle vit dans ses yeux le même désir qui lui déchirait les entrailles. Alors pris d’une frénésie, ils s’embrassèrent comme si cela était leur dernier baiser Un baiser fougueux, presque impudique. Elle s’accrocha alors plus encore à lui, il la souleva du sol et la prit dans ses bras. Il monta les escaliers qui menaient à sa chambre et ferma la porte. Il la déposa sur le lit et la regarda.
JACK :Je ne sais pas si c’est une bonne idée.
SAM :Je comprends…… Vaut mieux en rester là.
JACK :Mais je ne peut pas. Je tiens trop à toi pour te perdre encore une fois.
Il la rejoignit sur le lit et alors doucement puis plus vite leurs vêtements tombèrent à même le sol dans un ordre désordonné. Ils firent l’amour comme si ils découvraient leurs corps pour la première fois. Ils ne s’endormirent que tôt au petit matin. Ils furent réveillés par des rires. Sam ouvrit un œil et se trouva sur le torse de Jack, lui aussi réveillé. Ils regardèrent dans la direction du rire et virent Noah , sur le pas de la porte. Il sauta dans le lit et se retrouva au milieu du couple.
NOAH :Je savais bien que c’était ton amoureux !
SAM :Oui, mon petit prince.
JACK :Et oui, ce n’est pas toi qui l’épousera !
NOAH :Si c’est toi, c’est pas grave.
JACK :Comptes sur moi !
SAM :Jack ?
JACK :Bah quoi, tu ne veux pas ?
SAM :Je ne veux pas quoi ?
JACK :Bah devenir ma femme pardi !
SAM :Euh…Si, je crois !
JACK :Tu crois ? Parce-que tu n’es pas sûre en plus ?
SAM :Si, bien sûr que si. Mais disons que la demande était un peu étrange ! Mais venant de toi, ça ne m’étonne pas en fait !
NOAH, d’une voix timide :Sammy, je peut te demander quelque chose ?
SAM :Bien sûr.
NOAH :Est-ce que tu crois que..papa et maman m’en voudraient si je t’appelais " maman " ?
Sam en eut les larmes aux yeux. Elle consulta Jack du regard et sut la réponse.
SAM :Je ne crois pas.
NOAH :Jack,je peut aussi t’appeler " Papa " ?
JACK :…Oui…Oh oui tu le peut.
La matinée continua pas des rires et cela mit de la gaité pour toujours dans le cœur de tous.
FIN
Alors ? Qu’en pensez-vous ? je sais que c’est un peu triste et que ça ne ressemble pas trop à mon style de d’habitude mais j’avais envie de changer ! j’attends vos commentaires avec impatience !
Zibous à tous !