UNE BIEN ETRANGE MISSION

Par :Liloo

E-mail de l’auteur :Liloo93@hotmail.com

Résumé :Au cours d’une mission, un bien étrange surprise attends Sam et Jack.

Saison :Toutes diffusées en France.

Spoiler : Cassandra, Le jour sans fin.

Genre :Sam et Jack romance.

Classe :PG

Avertissements :Ce fanfic a pour but de divertir les fans de la série télé. Je n’ai reçu aucune prime pour avoir écrit cette histoire.

Note de l’auteur :C’est ma première fanfic alors soyez gentil dans vos commentaires. Bonne lecture !

Devant le grand cercle à lieu un rassemblement. Un homme se tient devant la foule. C’est Eru’hur.

_ " Vous devez vénération à votre Dieu "

Tout d’un coup les panneaux de la porte des Etoiles s’allument. Le peuple fuit pendant que Eru’hur et ses hommes se préparent à l’arrivée des nouveaux voyageurs. Cinq personnes apparaissent dont une fillette.

JACK: Bon nous y voilà.

SAM : Attends Cassandra, tu reconnais cet endroit ?

CASSANDRA : Non Sam, pourquoi vient-on ici ?

SAM : Parce que l’on a retrouvé sur toi un message avec les coordonnées de cette planète te demandant de venir ici avec tes nouveaux amis. On suppose que peut-être que cette personne est déjà venue dans ton monde et qu’il te connaît.

CASSANDRA : Tu veux m’abandonner ?

SAM : Non, bien sûr que non, ma chérie. Je t’aime très fort mais cette personne peut peut-être nous renseigner sur ta famille et sur tes origines.

JACK : Bon, on visite ?

Après dix minutes de marche, ils trouvèrent un petit village. Les villageois les regardaient avec terreur. A leur vue, ils se cachaient.

Daniel, en s’approchant des villageois " : Ne vous inquiétez pas. Nous sommes pacifistes. Nous ne voulons aucuns mal. "Puis aux autres de l’équipe : " Essayez de sourire pour leur montrer que nous sommes venus ici en paix. Même vous Teal’c, faites un effort. "

Un des villageois se présenta à eux.

_ " Je me nomme Tycchus. Je suis le chef de village. Vous pouvez aller choisir vos hôtes avec votre Dieu.

Daniel le coupa : Attendez…, comment ça choisir nos hôtes ! Nous ne sommes pas des goa’ulds. Mais dites-moi, ils sont ici ?

TYCCHUS : Oui, ils choisissent leurs hôtes pendant trois jours.

DANIEL : Apophis est là ?

TYCCHUS : Non, c’est Eru’hur.

JACK : Daniel, Apophis et Eru’hur sont ennemis, n’est-ce pas ?

DANIEL : Oui en effet, pourquoi ?

JACK : Oh, juste comme ça.

DANIEL se tourna vers Tycchus : Tycchus, je me présente, je suis Daniel Jackson et voici mes amis : Teal’c, le major Samantha Carter et le colonel Jack O Neill. Oh et ainsi que Cassandra.

TYCCHUS, en désignant Sam : Une femme guerrière ?

SAM : Oui en effet.

TYCCHUS : Mais cela est contraire à nos lois !

SAM : Quelles lois ?

TYCCHUS : Mais celles dictées par notre Dieu. Ici, les femmes sont réservées pour Eru’hur qui les choisit pour en faire les futures mères de ses enfants.

SAM : Eh bien dans notre monde, les femmes sont libres de faire ce qu’elles veulent.

JACK, doucement : Ce qui parfois complique tout.

Mais Sam l’avait parfaitement entendu. Il dû lui répondre un sourire pour qu’elle voie qu’il plaisantait.

DANIEL : Nous sommes venus pour savoir si vous connaissez cette petite fille.

TYCCHUS : Non je ne la connais pas. Elle n’est pas de cette planète, n’est-ce pas ?

DANIEL : Oui, c’est exact.

TYCCHUS : Alors personne dans ce village ne la connaît.

DANIEL : Comment le savez-vous ?

TYCCHUS : Seuls les Dieux utilisent la porte des eaux troubles.

DANIEL : Vous ne l’utilisez jamais ?

TYCCHUS : Non nous ne savons pas où aller. Et de plus comment revenir chez nous ensuite ?

SAM : Mais si ce n’est pas vous qui avez laissé ce message sur Cassandra, alors qui est-ce ?

En guise de réponse des tirs venant de la garde d’Eru’hur venaient vers eux.

JACK : A COUVERT !!!

Sam entraîna Cassandra vers la forêt afin de la protéger. Soudain Cassandra poussa un cri. Sam se retourna et vit avec horreur que Eru’hur l’empoignait. Elle ne pouvait pas tirer de peur de blesser Cassy.

SAM : Lâchez-la, dit-elle en hurlant.

Elle se jeta sur lui mais d’une main l’attrapa à la gorge et commença son étreinte. Non loin de là, Jack vit toute la scène. Il tira sur Eru’hur et le blessa à l’épaule. Cela ne le tua pas mais il relâcha Sam. Avant qu’elle ait pu réagir, il avait déjà disparu en emmenant Cassy avec lui. Autour d’eux, les gardes d’Eru’hur avaient eux aussi disparu.

SAM, au bord des larmes : Mon colonel, ils ont Cassy.

JACK : Tycchus, où ont-ils pu l’emmener à votre avis ?

TYCCHUS : Au palais.

JACK : Pouvez nous le montrer ?

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Pendant ce temps au palais.

ERU’HUR : Que faisais-tu avec les Tau’ri ?

CASSY : Rien.

ERU’HUR : Je t’ordonne de me répondre !

CASSY : NON !

ERU’HUR : De toute façon ils se soucient peu de toi.

CASSY : Ce n’est pas vrai !

ERU’HUR : Comment veut-tu qu’ils t’aiment ? Tu es un poids pour eux.

CASSY : Non, Sam m’aime, cria-t-elle, mais à peine avait-elle dit ça qu’elle le regretta.

ERU’HUR : Sam ? Oh la femme guerrière.

Maintenant Eru’hur souriait.

ERU’HUR : Jaffas, fait rassembler les villageois, leur Dieu veut leur parler.

Non loin de là, SG1 arrivait en haut d’une colline.

TYCCHUS : De là, vous pouvez observer la place sans que Eru’hur ne vous voie.

Tout d’un coup, un violent bruit se fit entendre.

DANIEL : Qu’est-ce que c’est ? .

ERU’HUR : C’est le rassemblement, il faut que j’y aille. Eru’hur veut s’adresser à nous.

JACK : Bon, allez-y, nous nous restons là et nous le surveillons.

Tycchus partit rejoindre les autres pendant que l’équipe s’installait. Munie de jumelles, Jack et Sam regardaient la scène. Soudain Eru’hur avec Cassandra à ses côtés.

SAM : Cassandra, dit elle à voix basse.

La voix de Eru’hur se fit entendre.

ERU’HUR : Peuple de Thorentia, voici l’enfant qui accompagne les étrangers venus de la porte. Parmis eux se trouve ne femme. Amenez-la-moi. J’offre une récompense à celui qui me l’amènera. Ces étrangers veulent du mal à votre Dieu. Si cette femme ne s’est pas rendue ou livrée par vous avant ce soir, la petite sera tuée. Si je détiens prisonnière cette femme, alors je ne prendrai que la moitié des hôtes prévus. Obéissez à votre Dieu ou subissez ma colère.

Eru’hur s’en alla accompagner de sa garde.

SAM : Mon colonel, il faut que je me rende, sinon ils vont la tuer.

JACK : Négatif major, mais déjà Sam avait disparu. C’est pas vrai, puis se tournant vers Daniel et Teal’c, restez ici, je vais la rattraper.

JACK Major! Major ! , hurla Jack mais elle ne l’écoutait pas. Il se mit à courir et l’attrapa par le bras. " Sam restez ici.

SAM : Non mon colonel.

JACK : Oh que si et c’est un ordre.

SAM : Alors je vais devoir y désobéir.

Elle s’apprêtait à repartir mais Jack l’en empêcha.

JACK : Ne me forcé pas à employer la force, major.

SAM : Mais je sais me défendre.

A peine avait-elle dit cela que Jack voulut la contrer mais Sam l’envoya astucieusement à terre. Il ne se releva pas tout de suite.

JACK : Bien joué major, vous m’aidez ? dit-il en lui tendant la main.

SAM : Bien sûr, mais lorsqu’elle lui tendit, il la fit tomber et s’allongea sur elle afin de la bloquer.

SAM : Mon colonel, laissez-moi.

Leurs visages étaient très près.

JACK : Ecoutez Sam. On va la sortir de là mais à ma façon.

SAM : Bon…d’accord.

Jack se releva et aida Sam à se lever à son tour.

JACK : Je vous le promets major.

Quelques minutes plus tard ils rejoignirent Teal’c et Daniel.

JACK : Retournons au village et voyons comment délivrer Cassy.

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Au village Tycchus et quelques autres villageois se proposèrent pou aider Sg1.

JACK : Major, où sont les Zat ? Il faut leur montrer le fonctionnement avant d’y aller. Il va bientôt faire nuit et nous ne savons pas où est Cassy.

SAM : Elles ont été mises sous la tente de Tycchus. Je vais les chercher mon colonel, répondit Sam.

Lorsqu’elle fut sous la tente, elle entendit un petit bruit.

SAM : Mon colonel, c’est vous ?

Aucunes réponses. Elle haussa les épaules, signe qu’il n’y avait personne et continua de chercher les armes. Tout à coup la tente se déchira à côté d’elle ; des mains s’agrippèrent à elle et une odeur étrange envahit tout son corps puis le trou noir. Mais avant de s’évanouir, elle eut le temps de crier.

JACK : Vous avez entendu ? dit-il inquiet. Où est Carter ? On dirait que cela venait de la tente.

Ils y allèrent en courant mais il était trop tard. La tente était vide.

JACK : Quelqu’un l’a enlevé.

DANIEL : Peut-être est-elle allée se livrer pour Cassy ? proposa Daniel.

JACK : Non, impossible elle n’aurait jamais laissé ça. "Jack tenait la chaîne de Carter avec son matricule.

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Non loin de là, au palais, une grande agitation avait lieu.

ERU’HUR : C’est bien mon fidèle serviteur. Tu as su obéir à ton Dieu et pour cela tu seras récompensé, dit Eru’hur, puis se tournant vers Sam, quant à toi, tu vas subir ma colère ! Agenouilles-toi devant ton Dieu.

SAM : Jamais, vous n’êtes pas un Dieu !!!

ERU’HUR : JAFFAS ! Amenez la petite fille.

Sam sentait la colère monter en elle.

SAM : Ne la touchez pas !

Les jaffas amenèrent Cassandra. Dès qu’elle vit Sam, elle courut vers elle et se jeta dans ses bras.

CASSY : Sam, j’ai eu si peur.

SAM : Chut, là, je suis là maintenant.

ERU’HUR : Jaffas, fait rassembler les villageois. Je veux qu’ils voient cette femme punit.

Les gardes s’exécutèrent.

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Dans le village, Jack commençait à s’énerver quand soudain un villageois attira son attention.

JACK : Excusez-moi, comment avez-vous eu tant de nourriture ?

LE VILLAGEOIS : Laissez-moi !

Jack l’empoigna par les épaules et le secoua violemment.

JACK : Combien vous ont-ils payé pour elle ?

DANIEl : Jack calmez-vous.

JACK : Comment voulez-vous que je me calme ! Ils ont Sam et c’est lui qui leur a livré.

TYCCHUS : C’est vrai ce qu’il dit ?

LE VILLAGEOIS : Oui mais je n’avais pas le choix, nous ne mangions plus à notre faim.

Soudain la cloche se fit entendre.

JACK : Allons voir.

Sur la place, Eru’hur et Sam se tenait devant les villageois.

ERU’HUR : Peuple de Thorentia, voici la traîtresse qui a trahit votre Dieu. Elle mérite le châtiment dû à chaque traître. Nous verrons demain matin quel sera son destin. Elle sera votre exemple à tous pour vous montrer ce qu’il en coûte de trahir votre Dieu.

Sur la colline Jack regarda Sam avec inquiétude.

JACK : Euh…Tycchus, c’est quoi le châtiment dû aux traîtres ?

TYCCHUS : Venez rentrons vite, il va bientôt faire nuit.

Dans une tente près du feu, Tycchus leur apporta des vestes chaudes ainsi que des boissons chaudes.

TYCCHUS : Mettez cela car je ne pense pas que vous aurez assez chaud sinon.

DANIEL : Tycchus, le châtiment.

TYCCHUS : Comme vous pouvez le remarquer, il faut de plus en plus froid quand la nuit tombe.

DANIEL : Oui, Sam avait remarqué que la température pouvait descendre jusqu'à moins 5 la nuit alors qu’il faisait 25 la journée.

TYCCHUS : En effet peu de personnes peuvent résister au froid.

JACK : Venez en au fait.

TYCCHUS : Selon la coutume installée par Eru’hur, le châtiment est de laisser sans boire et sans manger le traître dehors toute la nuit avec le moins de vêtements possibles.

DANIEL : Mais, elle ne va pas y résister ?

TYCCHUS : Quelques-uns uns y résistent mais ils sont alors choisis comme hôtes.

JACK : Bon on va la sortir de là et très vite, dit il nerveusement.

DANIEL : Non Jack, dit Daniel fermement.

JACK : Non ??

DANIEL : Si on libère Sam, on ne pourra pas libérer Cassandra. De plus on ne sait pas où Cassy est enfermée. Si on libère Sam, ils renforceront la garde et Cassy sera tuée.

JACK : Parce-que vous croyez que je vais la laisser mourir de froid ?

DANIEL : Non, bien sûr que non mais…Tycchus est-ce que demain tout le monde sera sur la place y compris les prisonniers ?

TYCCHUS : Oui en effet car votre amie va leurs servir d’exemple, répondit Tycchus.

DANIEL : Jack, il faut attendre demain et je sais que Sam serait du même avis que moi.

Mais Jack ne répondit pas, il regardait le feu avec tristesse.

Jack sortit et surveilla Sam. Elle était en effet peu habillée. Daniel apparut avec un thermos.

DANIEL : Tenez Jack, buvez cela.

JACK : Merci.

DANIEL : Vous savez, rester ici ne lui sert à rien. Allez vous reposer, je vais monter la garde.

JACK :Non, je n’ai pas sommeil.

DANIEL :Je sais que vus êtes très inquiet, mais elle est forte vous savez ! Elle résistera.

JACK : Et pour combien de temps ?

DANIEL : Pour le temps qu’il faudra. Je sais ce que vous ressentez. Mais il faut garder espoir. Avant que Sharé ne soit tuée, je gardais toujours espoir qu’enfin nous serions réunis pour continuer notre vie sur Abydos.

JACK : Ce n’était pas pareil, Sharé était votre femme, dit il un peu gêné.

DANIEL : Oui je sais mais je pense que malgré ce que vous nous dites, je crois que vous ressentez les même sentiments envers Sam que j’avais pour Sharé.

JACK : Daniel ! …

DANIEL : Bon d’accord j’arrête mais allez vous reposer.

TEAL’C:O Neill!!

JACK : Teal’c, mais où-êtes-vous ? demanda-t- il étonné.

TEAL’C : A deux cents mètres à gauche de vous.

JACK : Mais qu’est-ce que vous faîtes ? demanda Jack après l’avoir rejoint.

TEAL’C : Je surveillais qu’il n’arrive rien au major Carter.

JACK : Oh…Et…qu’est-ce qu’il y a ?

TEAL’C : Regardez, et il lui tendit les jumelles.

Jack regarda et vit Sam attachée à un poteau mais un garde lui caressait le visage.

JACK :Vous restez ici et ne faites rien, compris ?

DANIEL :Mais, où allez-vous ?

JACK :Mettre mon poing dans la figure de ce type.

Sur ces mots il s’en alla laissant ces deux amis sur place.

Sur la place.

GARDE :Alors ma belle, on a froid ?

SAM :Bientôt c’est toi qui aura froid…dans ton tombeau !

Il allait la gifler lorsqu’une flèche tranquillisante l’atteignit au mollet. Il ne se rendit même pas compte qu’il s’évanouissait.

JACK :Sam, ça va ?demanda Jack.

SAM :Oui, oui, dit-elle en tremblant.

JACK :Vous allez tenir ?Je peut vous libérer.

SAM :Mon colonel. Vous et moi savons très bien que cela n’est pas une bonne idée. Nous ne savons pas où est Cassandra et si vous me libérez, ils renforceront la garde.

JACK :Sam, il fait beaucoup trop froid…Laissez-moi vous donner ma veste.

SAM :Non car cela sera encore plus dur lorsque vous serez obligé de la retirer. Retirer la seringue de son mollet. Je dirais qu’il s’est endormit.

JACK :Sam…commença Jack. Sa main effleura sa joue.

SAM :Partez mon colonel, dit elle tout bas.

Jack partit à regret mais déjà le garde reprenait ses esprits.

GARDE :Que s’est-il passé ?

SAM : Vous vous êtes endormit.

Mais le garde qui assurai la relève arriva.

AUTRE GARDE :Va te coucher, je prends le relais.

Lorsque Jack retourna dans le village, Teal’c et Daniel l’attendait.

DANIEL :Comment va-t-elle ?

JACK :Aussi bien que l’on peut espérer.

TEAL’C :Venez, rentrons.

Quand ils rentrèrent dans la tente, Tycchus parut inquiet.

DANIEL :Qu’y a-t-il ?

TYCCHUS :Ma fille va accoucher.

DANIEL :C’est magnifique !

TYCCHUS :NON !

DANIEL :Pourquoi ?Où est le problème ?

TYCCHUS : Eru’hur est le père.

DANIEL :Quoi !Mais je croyais qu’il était déjà le père de trois enfants que portent les femmes du village. Comment fait-il ?

TYCCHUS :Il ne les féconde pas lui même. C’est une technologie que lui seul possède. Il applique ses mains sur l’abdomen des femmes et par ce simple geste il arrive à procréer un enfant humain.

DANIEL :Mais, que se passe-t-il à la naissance ?

TYCCHUS :Il choisit parmi ses enfants celui qui lui paraît le plus fort et le plus digne d’être son héritier. Mais il n’a pas réussit pour l’instant à trouver le bon.

DANIEL :Mais alors, que fait-il ?

TYCCHUS :Il ordonne à ses gardes de tuer les enfants afin que ceux-ci ne se rebellent jamais contre leur père.

DANIEL :Vous avez peur qu’il tue votre petit-fils ?

TYCCHUS :Oui.

JACK :Nous allons emmener votre fille. Où est-elle ?

TYCCHUS :Avec Eru’hur.

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Au petit matin, Jack regarda Sam avec les jumelles. A peine eut-il le temps de l’apercevoir qu’un garde vint la chercher.

JACK :Teal’c, regardez.

TEAL’C :Elle est vivante O’Neill.

Tout d’un coup, les cloches se mirent à sonner.

TYCCHUS :La cérémonie va commencer. Tenez, voici des vêtements qui vous feront passer pour l’un des nôtres. Nous vous aiderons à libérer vos amies.

DANIEL :Merci.

JACK :Allons y.

Sur la place, Sam était assise à côté d’Eru’hur. Elle était très pâle et ses lèvres étaient toujours bleues. Eru’hur pris la parole.

ERU’HUR :Peuple de Thorentia Cette Tau’ri a survécu au châtiment. Elle sera donc une hôte mais pas n’importe laquelle. Sa beauté est digne d’une reine, ma reine. Voici le moment mon amour, d’accueillir ma reine en toi.

SAM :Jamais, hurla t-elle.

Il allait la frapper lorsque des tirs se firent entendre.

ERU’HUR :JAFFAS, anéantissez-les.

Mais déjà les jaffas qui gardaient les prisonniers, y compris Cassandra, étaient abattus. Jack courut jusqu’à la fillette.

JACK :Ca va ?

CASSY :Il faut sauver Sam !

JACK :Ne t’inquiètes pas. Suis cet homme, il te mettra à l’abri.

Jack se retourna pour voir la scène. Teal’c avait abattu presque tous les gardes et Daniel aidaient les prisonniers à s’enfuir. Lorsqu’il regarda vers Eru’hur, un frisson le parcouru. Il avait activé son bouclier et retenait Sam, à demi-inconsciente.

JACK :Lâchez-la, hurla-t-il, c’est fini maintenant.

ERU’HUR :Non, je la garde avec moi. C’est ma reine, dit–il tout en caressant la joue de Sam.

JACK :Ne la touchez pas !

ERU’HUR :Oh, pourquoi ? Elle est si belle et si douce. Dommage que vous allez mourir sans avoir jamais pu la toucher.

Il s’apprêtait à tuer Jack, lorsque Sam, rassemblant le peu de force qui lui restait, frappa de son poing tout en réussissant à se dégager. Jack sortit son couteau et le lança. Il atteignit Eru’hur en pleine main tout comme il l’avait déjà fait dans une autre mission. Eru’hur, maintenant sans arme est obligé de se retirer.

ERU’HUR :Vous me le paierez. Je reviendrai la chercher.

Il actionna le transporteur qui le ramena sur son vaisseau. Jack regarda autour de lui pour chercher Sam. Elle était allongée parterre sans connaissance.

JACK :Sam…Sam.

SAM :Colonel, articula-t-elle difficilement, …froid…

JACK :Oui, je sais. Attendez, je vais vous couvrir.

Et avec des gestes presque tendres, il lui passa sa veste et la prit dans ses bras. Mais déjà, elle était de nouveau inconsciente.

DANIEL :Jack ?Comment va-t-elle ?

JACK :Pas très bien. Il faut rentrer vite sur Terre. Actionnez la commande et prenez Cassy avec vous.

Puis s’adressant à Tycchus :

JACK :Désolé de devoir partir ainsi mais elle a besoin de soins dans les plus brefs délais.

TYCCHUS :Je comprend. Pourriez-vous nous dire si vous reviendrez nous voir un jour ?

JACK :Oui, mais pas tout de suite.

TYCCHUS :En attendant prenez soin de votre amie car elle en a besoin.

Daniel activa la porte et la porte des étoiles s’ouvrit. De l’autre côté le général Hammond les attendaient.

JACK :Vite une équipe médicale !

HAMMOND :Colonel, que s’est-il passé ?

JACK :Je vous expliquerait mon général mais plus tard. Il faut la soigner.

Mais déjà l’équipe médicale arrivait. Jack déposa Sam délicatement sur la chariot et ils l’emmenèrent. Jack suivie le chariot des yeux avec néanmoins de l’inquiétude.

JACK :Général permission d’aller prendre une douche.

HAMMOND :Accordée colonel. Débrieffing dans une heure.

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Plus tard, dans la salle de débriefing.

JACK :Eh voilà, vous savez tout mon général.

Hammond :Comment va le major Carter ?

JACK :Elle est sauvée, elle se repose maintenant.

DANIEL :Mais on ne sait toujours pas qui nous a écrit ce message afin de nous faire venir sur cette planète.

HAMMOND :O ne le saura peut-être jamais, Daniel. Bien, la réunion est terminée SG1.

Lorsque le général fut parti.

DANIEL :Allez-vous voir Sam ?

JACK :Oui, j’y allais, pourquoi ?

DANIEL :Peut-être pourriez emmener Cassandra avec vous ?

Jack en tendant la main à la fillette :Oui, bien sûr. Aller ; viens Cassy.

Quand il poussa la porte de la chambre où reposait Sam, Cassy et Jack virent qu’elle dormait. Mais à peine avaient-ils pensé ça que déjà elle ouvrait les yeux.

JACK :Bonjour.

SAM :Bonjour. Oh Cassandra, tu es là !

CASSY :Oui, et je veut que tu saches que je t’aime très fort. Tu sais, j’ai eu très peur lorsqu’ils t’ont emmené dans la grande salle avec Eru’hur.

SAM :Dans la grande salle ??

CASSY :Oui mais c’est fini maintenant. Tu vas mieux et ça c’est grâce à Jack.

SAM :Oui, je sais.

Maintenant elle souriait à Jack.

CASSY :Dit Jack, est-ce que Sam et toi allez devenir mes parents maintenant ?

JACK :Oh…Euh…

SAM : Viens-là Cassy. Ecoutes moi ma chérie. Nous ne pouvons pas t’adopter. Tu as déjà une famille.

CASSY :Oui mais je croyais qu’ils ne me gardaient que pour quelque temps !

SAM :Non, je suis désolée.

CASSY :Mais pourquoi vous ne pouvez pas m’adopter ?

SAM :Eh bien pour plusieurs raisons. D’abord parce que nous ne serions pas assez souvent là pour toi.

CASSY :Mais moi cela me suffit !

SAM : Et puis parce que nous ne sommes pas un couple.

CASSY :Pour être un couple, il faut s’aimer, c’est ça ?

SAM :Voilà, tu as tout compris !

CASSY :Alors vous en êtes un puisque Jack t’aime et que toi tu l’aimes !

SAM, extrêmement gênée :Mais, euh, où as tu été chercher ça ?

CASSY :Mais cela se voit !!

SAM : Ma chérie ; retires toi ça de la tête.

JACK :Cassy, viens. Il faut laisser Sam se reposer.

CASSY :Bon d’accord. Au revoir, Sam.

Lorsque Jack allait s’en aller, Sam l’appela. Jack se rendit près de Sam.

JACK :Oui, major ?

SAM :Merci.

Tout en disant cela, elle lui prit la main qu’il serra tout de suite. Sa voix était devenue presque un murmure :elle s’endormait.

JACK, en souriant :Disons que vous avez une dette.

Elle sourit à son tour. Quelque minutes plus tard, toujours main dans la main avec Jack, elle dormait déjà. Il la retira doucement et passa une main sur la visage de la jeune femme. Il sortit ensuite sur la pointe des pieds.

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Quelques semaines plus tard.

HAMMOND :SG1, vous allez visiter P3X579…

SAM, en se mettant la main à la bouche :Excusez-moi !!

Elle partit en courant en direction des toilettes.

HAMMOND :Qu’y a-t-il ?

JACK :Je ne sais pas mais continuer, je vais voir.

Dans les toilettes Sam se passa de l’eau sur le visage.

JACK :Major, ça va ?

SAM :Oui, je crois. Merci.

JACK :Vous ne vous sentez pas bien depuis longtemps ?

SAM :Cela fait trois jours que je suis comme ça. Cela doit être un virus. Ce n’est rien. Allons en salle d’embarquement.

JACK :Vous êtes sûre ?

SAM :Oui, merci.

Sur ces mots, ils retournèrent en salle d’embarquement.

HAMMOND :Major Carter, ça va mieux ?

SAM : Oui, merci mon général.

HAMMOND :Eh bien alors bonne chance SG1…Major !Major !!!

Sam s’était évanouie.

" Sam…Sam ? "appela une voix.

SAM :Oui ?

JANET :Pouvez-vous ouvrir les yeux ?

Sam s’exécuta. Elle se trouvait à l’infirmerie en compagnie du Dr Frasier.

SAM :Que s’est-il passé ?

JANET :Vous vous êtes évanouie savez-vous pourquoi ?

SAM :Non, enfin…je ne crois pas.

JANET :Eh bien moi je sais. Vos analyses nous ont permis de déterminer la causes de ces malaises et de vos nausées. Vous êtes enceinte Sam.

Sam ne réagit pas.

JANET :Vous n’avez pas l’air surprise !

SAM :Je suis allée faire une séance d’hypnose la semaine dernière car je pensais être enceinte mais je ne voyais pas comment cela avait pu arriver. En ce moment je n’ai personne dans ma vie. L’hypnoses a parfaitement marché. Maintenant je me souviens et je sais qui est le père.

JANET :Ah ?

SAM : C’est Eru’hur.

JANET : QUOI!!!

SAM : Il maîtrise une technologie Goa’uld qui lui permet de procréer un enfant humain rien qu’en appliquant ses mains sur l’abdomen de la femme.

JANET : C’est incroyable !

SAM, soudainement inquiète :Janet, qui a fait mes tests ?

JANET :Personne à part moi. Me doutant que vous étiez enceinte et que vous ne vouliez pas que cela se sache, je les ai faites moi-même.

SAM :Merci.

JANET :Allez-vous en parler au général ?

SAM :Eh bien non., je ne crois pas. Cela ne regarde que ma vie privée et personne d’autre.

JANET :Oui, mais là, ce n’est pas la même chose. Cet enfant est issue d’un alien. Cela dépasse la loi naturelle, non ?

SAM :Mais c’est mon enfant !Allez-vous en parler au général ?

JANET :Bien sûr que non et je n’en avais pas l’intention.

SAM :Et pour le rapport ?

JANET :Vous avez réellement un petit rhume et je le mentionnerai mais être enceinte n’est pas une maladie donc je n’ai pas à le mentionner. Si quelqu’un vient me demander quelque chose le secret médicale m’empêche de révéler votre grossesse mais seulement votre grossesse.

SAM :Merci Janet.

JANET : Mais permettez-moi de vous faire une suggestion. Parlez en au moins avec le colonel O’Neill.

SAM :Non, je ne pourrais plus le regarder en face. Et de toute façon, cela ne le regarde pas.

JANET :Détrompez-vous, Sam. Il se fait beaucoup de soucis pour vous. Cassandra m’a dit qu’il n’avait pas arrêter de vous veiller lorsque vous étiez la prisonnière d’Eru’hur. C’est Daniel qui lui en a parlé. Je crois qu’il a besoin de savoir.

SAM :Non, désolée.

A ce moment là entre Jack.

JACK :Alors major, ça va ?

SAM :Oui, merci mon colonel. On peut y aller.

Jack jeta un regard interrogateur à Janet mais celle-ci ne répondit que par un haussement d’épaule.

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Les semaines passèrent sans encombres jusqu’à P3X581.SG1 était en mauvaise posture.

SAM :Mon colonel, que fait-on ?

SG1 était encerclée par les habitants de la planète. Mais ces habitants étaient restées à l’age de pierre.

DANIELl :Jack, est-ce que vous croyez pouvoir envisager une retraite sans blesser l’un d’entres eux ?

JACK :Eh bien…Oui. Teal’c, Carter et moi allons les entraîner vers la porte tandis que vous allez l’activer. Attention…Maintenant !

En quelques instants Jack, Sam et Teal’c se jetèrent sur les habitants pour ensuite les attirer vers la porte. Jack réussi sans aucuns problèmes à les terrassés. Teal’c fit de même. Sam , de son côté, se battait contre le chef du village. Il avait une carrure imposante qui faisait de l’ombre à celle de Teal’c et était très fort. Sam réussit tout de même à le mettre au tapis. Jack et Teal’c l’attendait lorsque le chef se releva. Sam voulut lui donner un coup de pied mais il lui attrapa et lui donna un coup dans le ventre. Sam hurla. Jack se retourna.

JACK :Carter !

Sam se releva en grimaçant tout en mettant hors combat le chef du village pour un bon bout de temps. Sam les rejoignit en mettant la main sur son ventre.

JACK, visiblement inquiet :Sam, ça va ?

SAM, répondit avec difficulté :Oui, il faut juste que je reprenne mon souffle.

JACK :Bon, rentrons.

Pendant qu’ils se dirigèrent vers la porte, Sam regarda son ventre tout en grimaçant. De l’autre côté de la porte, le général Hammond les attendaient comme d’habitude.

HAMMOND :Bon retour, SG1. débriefing dans une heure.

JACK :Bien mon général.

Daniel et Teal’c sortirent de la salle d’embarquement. Jack se retourna vers Sam.

JACK :Major, ça va ?

SAM :Je…Je vais aller voir Janet.

JACK :Vous voulez que je vous accompagne ?

SAM :Oui…Oui, s’il vous plaît.

JACK :Docteur ?Vite !

JANET :Sam ?Il y a un problème?

SAM :J’ai reçu un coup dans le bas ventre et j’ai des douleurs lancinantes.

JANET :Oh…Venez, allons dans une salle tranquille. Colonel, pouvez m’aider à la porter ? Je ne veut pas qu’elle marche.

JACK :Attendez, docteur. Je vais la porter.

Et Jack la prit dans ses bras.

JACK :ça va ?

SAM :Oui, merci mon colonel.

JANET :Bien, déposez-la sur ce lit s’il vous plaît puis je vais devoir vous demander de sortir, colonel.

Jack fit demi tour et s’en alla.

JANET :Alors Sam, vous avez mal comment ?

SAM :J’ai mal, là, tout en bas.

JANET :Bon, vérifions si le foetus n’a rien.

Tout d’un coup un bruit sourd se fit entendre. Le Dr Frasier se retourna. Jack tenait sa carte magnétique dans la main.

JACK :UN FŒTUS !!!

SAM :Mon colonel !!!Mais que faîtes-vous là?

JACK :J’avais oublié ma carte, mais cela n’a aucune importance. Comment ça un fœtus !Vous êtes enceinte ?

SAM :Oui, mon colonel.

JACK, visiblement en colère :Oh !!!Et…Vous comptiez me le dire quand ?

SAM :Je ne sais pas.

JACK :Et on peut savoir qui est le père car j’espère au moins que ça vous la savez !

SAM :Eh bien…C’est compliqué.

JANET :Sam, dites-le lui. Il doit savoir.

JACK :Alors ?

SAM, en baissant la tête :C’est…Eru’hur.

JACK, choqué :QUOI !!!Mais comment ?

SAM :Vous vous rappelez quand Cassy m’a dit qu’ils m’avaient emmené dans la grande salle, lors de ma capture ?

JACK :Oui, et alors ?

SAM :Alors Eru’hur m’a fait ce qu’il a fait à la fille de Tycchus. Il a procréer un enfant humain en moi.

JACK :L’avez-vous dit au général ?

SAM :Non.

JACK :Alors il le faut, et j’y vais de ce pas.

Le regard qu’il lui jeta avant de partir ne disait rien de bon. Il était fâché et profondément déçu. Sam paraissait autant abattu que lui. Janet tenta de la rassurer.

JANET :Il comprendra. Il lui faut juste un peu de temps.

SAM :Merci Janet mais j’en doute.

XXXXXXXXXX

HAMMOND :Mais comment a-t-elle pu nous cacher cela ?

DANIEL :Je ne sais pas mon général. Cet enfant peut bien être la solution a beaucoup de nos problèmes.

HAMMOND :Ah oui !Et est-ce qu’il est totalement humain ?

DANIEL :Peut-être, mais on peut supposer qu’il aura des souvenirs Goa’uld.

TEAL’C :Le major Carter a décidé si elle le gardait ?

JACK :Oui, et je crois qu’elle va le garder.

Dans la salle d’examen.

JANET :Bon, le fœtus n’a rien. Il réagit simplement à sa façon à la douleur. Vous pouvez marcher ?

SAM :Je crois que oui. Il faut que j’aille voir le général…

HAMMOND :Pas la peine major, je suis là. Comment avez-vous pu nous cacher cela ?

SAM :Eh bien…Disons que je ne voulais pas que mon enfant soit examiné comme un cobaye par le colonel Maybourn.

HAMMOND :Le colonel Maybourn ?

SAM : Oui, car vous avertit, vous n’auriez pas eu d’autre choix que de mentionner l’origine de ma grossesse dans votre rapport. Maybourn aurait sauté sur l’occasion pour me faire des tas de tests.

HAMMOND : En effet j’aurais pu faire cela mais vous savez que je ne l’aurais pas fait.

SAM : Oui, mais mon général, je vous mets alors dans une position très délicate. Vous risquez votre place pour rapport falsifié et cela je ne le veux pas.

HAMMOND : Merci major mais votre santé d’abord. Comment va l’enfant, Dr ?

JANET : Très bien mais le major doit se reposer.

HAMMOND : Bien. SG1, je vous donne 2 jours de congé à partir de maintenant.

JACK : Merci, mon général.

Le général s’en alla ainsi que Daniel et Teal’c mais pas sans avoir d’abord félicité Sam. Jack, s’en alla sans même avoir adressé la parole à Sam.

SAM, tristement : Vous voyez Janet. Il ne me parle même plus

JANET : Mais non Sam cela va sûrement lui passer.

Tandis que Sam rentrait chez elle, Janet chercha Jack.

JACK : Ah Dr ! Il y a un problème?

JANET : Oh oui ! Et aujourd’hui mon problème c’est vous !

JACK : Comment ça ?

JANET : Votre attitude envers Sam. C’est votre amie n’est-ce pas ? Eh bien laissez moi vous dire que vous vous comportez comme le dernier des idiots. Croyez-vous qu’elle y soit pour quelque chose à sa grossesse ? Alors essayez de vous comportez comme un adulte et pas comme un gamin qui fait la tête.

JACK : Ecoutez, Dr Je ne vois pas de quoi vous parlez.

JANET : Mais bien sûr. Je sais que vous vous inquiétez pour elle et que vous avez peur du résultat de cette grossesse mais Sam a besoin de vous.

JACK : Vous avez terminé ? Alors à plus tard, Dr

Et il laissa le Dr toute seule.

JANET, se parlant à elle-même : Décidément, ces deux là sont vraiment fait pour aller ensemble. J’espère que cela finira bien pour eux…

XXXXXXXXX

TOC TOC TOC. Sam s’avance lentement et difficilement vers la porte. Quelle n’est pas sa surprise lorsqu’elle trouve Jack derrière la porte.

SAM, étonnée :Mon colonel ???

JACK :Je peut entrer ?

SAM :Oui…Oui, je vous en prie. Que vous arrive-t-il ?Je ne pensais pas avoir de la visite aujourd’hui et surtout la votre.

JACK :Je tiens à… m’excusez, Sam.

SAM :Oh…Et pourquoi ?

JACK :Vous le savez très bien. Pour mon attitude envers vous tout à l’heure.

SAM : J’ai pensé que cela vous aviez choqué et qu’il vous fallait du temps pour accuser le choc.

JACK, gêné :Ce n’est pas ça major. En fait je m’en veut.

SAM :Quoi !!!

JACK :Oui, j’aurais dû vous sortir de là bien plus tôt.

SAM :Mais vous savez très bien que l’on n’aurait pas pu sortir Cassandra vivante si vous m’aviez libéré plus tôt.

JACK :Pas sûr.

SAM :Ce n’est en tout cas certainement pas votre faute. Je suis enceinte un peu plus tôt que prévue mais de toute façon je n’y peut rien.

JACK :Comment allez-vous faire pour l’élever avec l’armée ?

SAM :Eh bien…J’y ai bien réfléchit. Il est possible que je démissionne de l’armée.

JACK :Quoi !!!!

SAM :Pour mon enfant je ferais tout ce qu’il faudra.

Jack l’attrapa par les épaules.

JACK :L’armée, c’est votre vie !

SAM :Avant oui mais plus maintenant. Mais…Parlons d’autres choses. Vous restez à dîner ?

JACK, gêné :Merci major mais j’ai déjà d’autres projets. Une autre fois ?

SAM, un peu déçue : Bien sûr. Bonne soirée, mon colonel.

JACK :Bonne soirée, major.

Jack laissa Sam. Il s’arrêta quelques instants devant la maison de Sam. Il allait retourner la voir mais se ravisa au dernier moment. Il rentra chez lui, se sortit une bière du frigo et alla regarder les étoiles. Mais son esprit était ailleurs ce soir. On pouvait deviner qu’il était avec un femme aux cheveux blonds, des yeux bleus…..

XXXXXXXXXX

Quelque jours plus tard, à la base.

HAMMOND :Colonel, rassemblez SG1 pour une réunion des plus urgentes.

JACK :Pourquoi, mon général ?

HAMMOND :Vous les saurez bien assez tôt, Jack.

Dans la salle de réunion, les membres de SG1 attendaient le général.

HAMMOND :Je vous ai fait réunir car j’ai une nouvelle des plus graves à vous annoncer.

JACK :Eh bien allez-y …Mon général.

HAMMOND :En fait cela concerne surtout le major Carter.

Sam parut surprise.

SAM :Moi ???

HAMMOND :Oui, le colonel Maybourn a reçu une information disant que vous étiez enceinte d’un Goa’uld. Il m’accuse aussi d’avoir fait un faux rapport.

Sam était horrifiée.

SAM :Mais pourquoi on aurait été parlée à Maybourn ?

HAMMOND :Je ne sais pas major mais Maybourn arrivera à la base dans deux heures. Il faut trouver un solution et sincèrement, je ne vois pas ce que l’on peut faire.

JACK :Mais l’aider !!!…Mon général.

Jack avait dit cela si fort que le général en fut presque offusqué.

HAMMOND :Bien sûr colonel, je ne vais pas laisser tomber le major.

Puis s’adressant maintenant au major :

HAMMOND :Sam, avez-vous un petit ami ou un ancien qui voudrait bien assumer le rôle de père pendant quelque temps ?

SAM :Le dernier sur la liste est mort en croyant être un Dieu. Non, mon général, je ne voit personne.

HAMMOND :Bon, mais qui va être le père de cet enfant pendant que Maybourn sera là ?

Jack se racla la gorge et fit une de ses mimiques qui montraient qu’il était gêné de ce qu’il allait dire.

JACK :Moi mon général.

HAMMOND :Vous, colonel ?

JACK :Eh bien oui. On ne peut pas dire que Teal’c est le père car on aurait encore plus de problèmes. Daniel est marié et Maybourn ne serait que trop heureux de mettre des bâtons dans les roues de ce pauvre Daniel.

DANIEL :Merci pour le " pauvre Daniel " Jack.

JACK :Mais il n’y a pas de quoi, Daniel.

Un sourire se dessina sur les lèvres de Sam ce qui fit sourire Jack d’avoir marqué un point.

HAMMOND :Colonel ?Vous voulez bien continuer?

JACK :Ah oui…Donc j’en viens à la conclusion que je suis le père de cet enfant pour …disons quelque temps.

HAMMOND :Très belle conclusion, colonel mais vous oubliez un petit détail :le règlement de l’armée.

JACK :Ah !!Je savais bien que j’avais oublié quelque chose.

Jack avait voulu être drôle mais comme souvent, personne ne ria à sa plaisanterie.

SAM :Eh bien moi j’ai une solution .Je démissionne.

JACK :QUOI !!!

Il manqua de s’étrangler en disant cela.

SAM :Réfléchissez. Si Maybourn voit que nous sommes…euh…ensemble et que j’ai démissionné, alors il ne restera que quelque jours. On avisera ensuite. Ce n’est pas définitif, n’est-ce pas mon général ?

HAMMOND :Bien sûr que non major. Vous pouvez partir .Puis s’adressant à Jack et Sam. Quant à vous, je vous conseille de mettre au point une tactique car Maybourn ne va pas vous faire de cadeaux

JACK :Bien mon général.

Sur ces mots le général les laissa seuls.

JACK :Alors chérie comment va s’appeler Junior ?

SAM :Colonel, ce n’est pas le moment de plaisanter. Depuis combien de temps sommes-nous ensemble ?

JACK :Je ne sais pas disons trois mois.

SAM :Trois mois ?Je suis enceinte de deux mois. Ca fait un peu rapide, non ?

JACK :Mais je suis rapide quand je veut…Bon trois ans alors ?

SAM : Mais on se connaît depuis trois ans. Maybourn dira que l’on se moque de l’armée !!

JACK :AH !!!! Si vous me disiez plutôt ce que vous voulez faire, ça ira plus vite, non ?

SAM :D’accord, un an. Comme ça on dira que c’était un acte réfléchi.

JACK :Bon passons. Puisque vous avez réponse à tout, comment c’est passé notre premier pas ?

SAM :Disons au retour de la mission où nous avons sauvé la Terre d’une attaque Goa’uld. On s’est rapproché avec la peur de mourir.

JACK :Et qui était au courant ?

SAM :Personne car on ne voulait pas que quelqu’un soit impliqué.

JACK :Eh bien dites donc, ce n’est pas facile de faire un bébé avec vous !!!Oh ! Encore une chose, il va falloir se tutoyer devant Maybourn. D’accord Femme ?

SAM, rentrant dans le jeu de Jack :Oui, chéri, à tes ordres.

JACK :Bon je vais savourer la tranquillité pendant que Maybourn n’est pas encore là. A tout à l’heure major…Oups, Sam chérie..

Il s’apprêtait à s’en aller quand Sam l’interpella.

SAM :Mon colonel ?

JACK: Oui?

SAM:Merci.

En guise de réponse il lui fit un sourire.

Deux heures plus tard.

MAYBOURN :Bonjour, colonel O’NEILL.

JACK: Ah, Maybourn. Je ne dirais pas que je suis heureux de vous revoir car sinon vous seriez surpris.

MAYBOURN :Bien, je vois. Toujours si aimable, à ce que je vois.

JACK :Avec vous toujours !

MAYBOURN :Bon où est le major Carter ?

SAM :Je suis là.

MAYBOURN :Bonjour, major.

SAM: Bonjour colonel.

MAYBOURN :Pouvons-nous nous parler dans un endroit tranquille loin des oreilles indiscrètes?

SAM :Mais je n’est rien à cacher.

MAYBOURN en s’asseyant :Bon major, depuis combien de temps savez-vous que vous êtes enceinte ?

SAM :A peu près un mois et demi.

MAYBOURN :Et vous êtes sûre que le père de cet enfant est le colonel O’NEILL ?

SAM :Bien sûr !

MAYBOURN :Depuis quand sortez-vous ensemble ?

SAM :Depuis un an.

MAYBOURN :Un an que vous nous cachez la vérité ?

SAM :Oui, mais cela ne regarde que nous !

MAYBOURN :Comment ça cela ne regarde que vous ?Vous avez enfreint le règlement militaire, mentit à vos supérieurs et en plus vous êtes enceinte !Je trouve que là, ça fait un peu beaucoup !En plus je ne sais toujours si cet enfant est bien du colonel ou si il est d’un Goa’uld.

HAMMOND :Colonel Maylbourn, comment pouvez-vous croire à un appel anonyme plutôt qu’au major qui est l’un de nos meilleurs éléments ?

MAYBOURN :Mais je ne demande qu’à la croire mais il y a quelque petits éléments qui me chagrinent.

Jack commençait à s’énerver.

JACK :Bon sang Maybourn, vous ne voulez pas arrêter de tourner autour du pot ?

MAYBOURN :Du calme, Jack, j’y arrive.

SAM :Dites-moi ce qui vous chagrine ?

MAYBOURN :Votre père porte un Goa’uld n’est-ce pas ?

SAM :En effet.

MAYBOURN :J’ai entendu dire que vous et un certain Martuff étiez très proches.

SAM :Nous sommes amis simplement.

MAYBOURN :Ne pourrait-il pas être le père de votre enfant ? Cela serait plus logique.

JACK :Ca suffit, Maybourn, là vous dépassez les bornes !!!

HAMMOND :Calmez-vous, colonel. Quant à vous Maybourn, mesurez vos paroles. Des accusations telles que celles-ci peuvent vous valoir la cour martiale. Cet entretien est fini pour aujourd’hui.

MAYBOURN :Mais…

HAMMOND :Je suis général, colonel Maybourn et je dirige cette base avec tous les officiers Je décide donc que cet entretien est terminé. Le major a besoin de se reposer.

Maybourn s’était résigné.

MELBOURN :Bien mais je continuerai plus tard. En attendant, colonel et major, puis-je vous demander où vous allez passer la nuit ?

Jack et Sam se regardèrent.

JACK et SAM ensemble :Chez lui, chez elle.

MAYBOURN :Alors il faut savoir !

SAM :C’est à dire que certains jours c’est chez Jack et d’autres chez moi.

MAYBOURN :Alors ce soir, c’est chez qui ?

JACK :Chez moi, hein Sam ?

SAM :Oui si vous…euh si tu veut. Pardonnez moi mais c’est difficile de tutoyer quelqu’un puis de le vouvoyer ensuite et ainsi de suite.

MAYBOURN :Oui, oui…

Mais Maybourn était peu convaincu.

Jack et Sam s’en allèrent laissant Maylbourn seul. Alors il appela deux de ses hommes.

MELBOURN :Surveillez-moi ces deux là et faîtes-moi un rapport sur chacun de leurs gestes. Je ne crois pas à leur histoire.

HOMMES :Bien mon colonel.

XXXXXXXX

Pendant ce temps, Jack et Sam s’arrêtent devant une maison.

SAM :Venez mon colonel ,je vais prendre quelque affaires. Puis montrant du menton la voiture noire avec les hommes de Maybourn. A votre avis ils vont nous suivre encore longtemps ?

JACK :Oh oui !!!Et ils vont trouver ça louche que vous veniez prendre des affaires, non ?

SAM :On dira que je n’en laissait pas chez vous de peur que quelqu’un ne les trouvent !

JACK :Pas bête !!

SAM :Entrez, j’en ai pour 5 minutes.

Jack regarda les photos de Sam de son père et de sa mère. Sur ces photos, elle était encore une enfant. Sur une autre photo, il vit Sam enlacer par un homme. Jack parut jaloux.

SAM :Me voilà !

JACK :Bien…Euh, Sam, c’est qui ce gars ?

SAM :C’est Matt. On a vécu ensemble avant que je ne rentre dans l’armée. Il a reçu une promotion mais cette promotion se trouvait en Russie alors il a choisit entre moi et la russie. Devinez qui a gagné ?

JACK :Il était dans l’armée ??

SAM :Oui mais à l’époque je n’était pas encore entrée dans l’armée…Mais assez parlé car nos amis vont s’impatienter !!!

JACK :Dommage. Donnez moi votre sac, major !

SAM :Pourquoi ?

JACK :Sinon, de quoi je vais avoir l’air si je laisse ma compagne porté son sac !

SAM :Si vous insistez !

Ils sortirent de la maison de Sam et se dirigèrent vers la Jeep de Jack. Les hommes de Maybourn n’avaient pas bougés.

JACK, une fois arrivés chez lui :Nous y sommes, major !Entrez Sam ! ma femme ne va pas vous sauter dessus !!

SAM :C’est que…Je n’imaginais pas votre maison ainsi !

JACK :Eh vous espériez trouver quoi ?Des magazines louches et des cannettes de bières un peu partout ?

SAM :Non, bien sûr que non mais je pensais trouvé un décor un peu plus viril en fait je m’attendais à trouver un décor de militaire. Mais au contraire c’est charmant !

JACK :Bon si on trouvait de quoi dîner ?

SAM :bonne idée car je meurs de faim !!

Mais le frigo de Jack était vide.

JACK :Une pizza, ça vous dit ?

SAM :Oui j’ai beaucoup trop faim pour aller faire les courses.

Trente minutes plus tard, leur pizza arriva. Après avoir dévoré leur pizza, ils s’installèrent sur le

canapé, un verre de vin à la main. Ils commencèrent à discuter.

JACK :Sam, dit-il en regardant son verre, je suis désolé. Je pense que vous auriez préféré quelqu’un de plus jeune pour être le " père " de votre enfant. Comme Daniel par exemple.

SAM :Vous vous croyez trop vieux pour moi ?dit-elle étonnée.

JACK :Un peu, oui.

SAM :Eh bien pas moi !Vous êtes un homme mûr, séduisant, drôle et je n’aurais pas souhaité un meilleur père pour mon bébé…euh…je veut dire fictivement parlant.

Elle avait dit cela de façon à ce que cela paraisse le plus naturel possible, mais la gêne n’en était pas moindre.

JACK :Merci, major.

SAM :Mais de rien, je disais juste la vérité. Mais je dois vous empêcher de regarder un match de base-ball, non ?

JACK :Pourquoi dîtes-vous cela ?

SAM :Parce-que vous ne quittez pas l’horloge des yeux. Alors ?

JACK :En fait ce soir on peut voir deux planètes qu’on ne voit pas d’habitude. Elles seront visibles à 23H30.

SAM :C’est dans 5 minutes. Allez-y.

JACK :Non écoutez, je ne peut pas vous laisser seule. Je peut rester des heures là-haut sans m’en apercevoir.

SAM :Et alors ?C’est votre passion !Je ne peut pas aller contre cela !

JACK, pensif :Ma femme avait horreur de ça. Elle disait que cela passait avant eux. Elle n’a jamais compris mon intérêt pour le ciel.

SAM :Lorsque j’étais petite, je rêvais d’être astronaute. D’ailleurs si mon père ne connaissait pas l’existence de la stargate, il m’aurait fait entrer à la NASA, alors je comprends. Allez-y mon colonel…euh…Jack, si je suis trop fatigué, j’irais me coucher.

JACK :Vous êtes sûre ?

SAM :Oui, tout à fait sûre. Allez, ouste !!

Jack s’en alla. Pendant deux ou trois heures, il resta à regarder ce spectacle unique. Les deux hommes de Maybourn le surveillait dans la voiture. Jack décida de rentrer quand il s’aperçut de l’heure qu’il était. Il avança jusqu’au canapé et sourit. Sam dormait. Elle l’avait attendu mais s’était tout de même endormie. Il la prit doucement dans ses bras et l’emmena dans la chambre. Il l’installa dans le lit, la couvrit et la regarda avec attention. Il s’arrêta sur son ventre. Des flash de sa femme enceinte lui apparurent. Il revint à la réalité. Il caressa les cheveux de Sam et s’en alla de la chambre en éteignant la lumière au passage.

Le lendemain, quand il se leva, il trouva Sam aux fourneaux. Elle l’aperçut.

SAM :Bonjour !

JACK :Euh.. Bonjour. Vous pouvez m’expliquer ?

SAM :Eh bien…Je ne savais pas ce que vous preniez le matin alors j’ai fait des gauffres, des œufs et du café.

JACK :Je prends des œufs et du café. Vous venez déjeuner ?

SAM :J’aimerai prendre ma douche avant si cela ne vous dérange pas.

JACK :Non allez-y. C’est la deuxième porte à votre droite.

20 minutes plus tard elle revint à la cuisine, les cheveux mouillés mais changée.

SAM :Alors, c’est bon ?

JACK :Oui, merci. Mais venez plutôt manger.

SAM :Nous n’avons pas le temps. Maybourn veut encore m’interroger mais cette fois-ci sans vous.

JACK, soucieux :Je n’aime pas ça.

SAM :Moi non plus mais on n’a pas le choix.

JACK :Il veut vous coincez et vous virez de l’armée.

SAM :Qu’il essaye mais il n’a aucune raisons.

JACK :Ah oui !!!Et mensonge et faux rapports, alors ?

SAM :Ne vous inquiétez pas. S’il découvre la vérité, j’assumerais toute la responsabilité.

JACK : Vous savez très bien que le problème n’est pas là. Nous ne sommes pas assez convaincants. Il va falloir se remuer.

Après avoir dit ces paroles, ni l’un ni l’autre n’osait plus se regarder. Sam se sentait gênée et Jack essayait de trouver quelque chose à dire afin de se sortir de cet embarras.

JACK :Bon, on y va ?

SAM :J’arrive.

Lorsqu’ils sortirent, la voiture qui les avaient suivis la veille était toujours là. Jack pris la main de Sam sans la regarder. Il avait peur de sa réaction. Mais après tout, se dit-il, c’est pour la bonne cause. Sam, elle faisait comme si de rien n’était et rentra dans la Jeep de Jack.

Base de SGC

Sam laissa le colonel et alla rejoindre Maybourn qui l’attendait dans une des salles. Avant de rentrer, elle prit une profonde aspiration et entra.

MAYBOURN :Bonjour, major.

SAM: Bonjour, colonel.

MAYBOURN: Alors, cette première nuit?

SAM : Excusez-moi mon colonel mais vous et moi savons que ce n’est pas la première fois que je passe la nuit chez Jack.

MAYBOURN, avec un petit sourire malin :Oui…Oui…Mais, vous pouvez me dire la vérité major. Je vous promet que ni le colonel O’Neill ni le général Hammond ne sera blâmé.

SAM :Mais je vous dit la vérité, mon colonel. Je ne comprend toujours pas comment vous pouvez croire un appel anonyme. Vous savez, beaucoup d’hommes ont du mal à accepter les femmes dans l’armée. Certains surtout parce-que nous sommes dans des programmes spéciaux, comme le projet Stargate par exemple. Peut-être que quelqu’un aura voulu me faire du tort en vous appelant et en vous disant ces propos.

MAYBOURN :Très beau discours major, mais si vous n’avez rien à cacher alors mes questions ne devraient pas trop vous gêner.

XXXXXXXXXX

Deux heures plus tard.

SAM, en hurlant :Là je craque.

Le général et Jack se trouvèrent dans le couloir quand ils virent Sam sortir de la salle. Elle se dirigea vers ses quartiers avec un air de ses mauvais jours. Ils virent Maybourn sortir derrière elle étonné.

HAMMOND :Mais enfin colonel, qu’est-ce qui se passe ici ?

MAYBOURN :Je ne sais pas. Le major devient de plus en plus sensible.

JACK,peu aimable :Sauf si vous avez poussé le bouchon un peu trop loin.

MAYBOURN :Non, je ne crois pas l’avoir fait.

JACK :Bon, je vais la chercher.

HAMMOND :Allez-y colonel. Quant à vous colonel Maybourn, je vous interdit de harceler mes hommes. Cela fait déjà quelques jours que vous êtes là et vous persistez à harceler le major de questions qui n’ont aucuns sens. Je souhaite que cela cesse.

MAYBOURN :Encore quelque jours, général.

Dans une autre salle, Sam faisait les cent pas pour se calmer.

JACK :Major, qu’est-ce qui se passe ?

SAM, visiblement très en colère :Il vient de me demander si je n’avais pas fait des pressions sur le général afin qu’il fasse un faux rapport.

JACK, pour lui-même :Maybourn, j’aurai dû vous tuer quand j’en avait l’occasion.

SAM :Au début je croyais que je supporterai ses questions mais je crois qu’il va finir pas me faire dire ce que je ne veut pas.

Jack aperçu Maybourn qui arrivait.

JACK :Major, moins fort.

SAM :Non je vais craquer !

Jack regarda Maybourn qui était sur le point de venir dans cette salle. Il allait tout découvrir si elle continuait. Alors Jack attrapa Sam par la taille, la pressa contre lui et l’embrassa fougueusement. Sam parut étonnée au début mais sa surprise fut bien vite remplacée par de la tendresse.

MAYBOURN :Hum…Hum.

Jack et Sam se séparèrent.

MAYBOURN :Désolé de vous déranger mais je croyais que vous faisiez cela discrètement !

JACK :Euh…Avant votre arrivée oui mais maintenant à quoi bon ?

MAYBOURN :Oh !Je vois. Major, pouvons-nous continuer votre entretien ?

JACK :Oh que non Maybourn. Elle doit se reposer.

MAYBOURN :Mais il me semble que ce n’est pas à vous que je m’adressait, colonel !

JACK :Maybourn, parfois je me demande si vous avez un cerveau. Faudrait vérifier. J’ai dit que le major allait se reposer !

MAYBOURN :Attention colonel. Je peut vous faire passer en cours martial pour ce que vous venez de dire.

JACK :Quitte à y aller autant y aller pour une bonne raison.

MAYBOURN :Comment cela ?

JACK :Disons que j’ai le poing qui me démange !Il se pourrait même qu’il atterrisse sur votre figure.

MAYBOURN, apeuré :Vous n’oseriez pas !

JACK,souriant :Vous pariez ?

MAYBOURN :On se voit demain, major.

SAM,en cachant un début de fou rire :Oui, colonel.

MAYBOURN :En attendant vous pouvez continuer ce que vous étiez en train de faire.

Il s’en alla les laissant seuls. Une fois qu’il était parti, Jack et Sam se regardèrent gênés.

SAM :Alors…Mon colonel ?

JACK : Alors…Major ?

SAM: Pour ce qui vient de se passer…

JACK :Oh ne vous inquiétez pas, je ne l’aurais pas frapper de toute façon !

SAM, gênée :Je ne parlait pas de cela !

JACK :Ah !J’aurais cru!

SAM: Je…

JACK :Laissez tomber.

SAM :Bon alors je vais aller me décontracter un peu.

JACK :Bien moi je vais aller dire un mot au général.

SAM :A plus tard alors mon colonel.

JACK :Oui, à plus tard.

Sam partit. Jack resta seul dans la salle. Il souffla et passa ses doigts sur ses lèvres. Sam dans le couloir fit de même. Elle rencontra Teal’c.

SAM :Oh Teal’c. Je n’ai pas eu le temps de vous montrer quelques enchaînements de prises qu’on nous enseigne sur Terre. Mais je vais à la salle de sport, alors si vous voulez je suis toute à vous !

TEAL’C : Merci major. Je dois apporter ces informations au général Hammond mais après je serais honoré d’apprendre avec vous.

SAM :Bien ,je vous attendrai.

Dans les vestiaires, Sam se changea. Elle regarda ses formes arrondies dans la glace. Tout en souriant elle passa ses mains sur son ventre qui commençait à s’arrondir.

SAM :Allez, mon bébé, on va faire un peu de sport !

Elle entra dans la salle de sport qui était déserte. Elle choisit de faire de la corde en attendant Teal’c. Elle attrapa la corde et commença à s’entraîner. Tout d’un coup, deux mains l’agrippèrent à la gorge et on la renversa à terre. U homme se tenait au-dessus d’elle. Il portait une cagoule et il chuchotait. Il se mit de telle sorte qu’il était impossible à Sam de se défaire de son emprise. Ses mains se replacèrent de nouveau sur son coup.

HOMME :Nous n’aimons pas beaucoup les femmes dans l’armée, surtout celles qui portent un enfant extraterrestre. Alors on fait ce que personne ne veut faire :on se débarrasse des personnes gênantes. Dommage pour toi, t’es pas mal !

Tout en disant cela, il resserra son étreinte. Sam suffoquait, elle respirait de moins en moins bien. Elle ne se débattait presque plus. Il l’avait presque achevé quand une voix se fit entendre. C’était Teal’c.

TEAL’C :Major Carter ?Major Carter??

En entendant quelqu’un arriver, l’agresseur lâcha Sam et partit. Teal’c s’avança au milieu de la salle. Alors seulement il vit Sam qui gisait parterre. Il se précipita à ses côtés et lui prit le pouls.

TEAL’C :Tenez bon major, je vais appeler une équipe médicale.

SAM, avec une voix à peine audible :Non…Juste Janet. Pas le général Hammond ni le colonel O’Neill. Je…vous…en prie.

Elle sombra à nouveau dans l’inconscience. Teal’c fit ce qu’elle lui demanda.

XXXXXXXXXX

Dans la salle d’examen, Janet avec l’aide de Teal’c oxygéna Sam. Peu à peu elle retrouva une couleur de peau à peu près normale mais les marbrures violettes sur son coup furent alors très visibles.

JANET :Sam, comment vous sentez-vous ?

SAM :Pas trop mal, articula-t-elle difficilement.

JANET :Vous souvenez-vous de ce qui s’est passé ?

SAM :Oui.

Elle se releva et s’assit sur la table d’examen.

SAM :Un homme est arrivé par derrière pendant que je m’entraînait en attendant Teal’c. Il s’est jeté sur moi puis m’a maintenu à terre. Il a commencé à me chuchoter des choses telles que les femmes n’ont pas leur place dans l’armée, qu’en plus de cela je portait un enfant Goa’uld, et qu’il faisait seulement ce que personne ne voulait faire. C’est au moment où il allait réussir à m’étrangler que Teal’c est arrivé.

Puis se tournant vers Teal’c :

SAM :Merci Teal’c. Votre arrivée m’a sauvé la vie.

TEAL’C :Ce fût un honneur.

JANET :Maintenant, pouvez-vous m’expliquer pourquoi avoir interdit à Teal’c de prévenir le Géneral ou même le colonel O’Neill ?

SAM :Parce-que cet incident aurait amené Maybourn à penser qu’il avait raison à propos de ma grossesse et il serait resté encore plus longtemps à la base. On peut avertir le général mais pas Jack.

JANET :Pourquoi ??

SAM :Il s’affole déjà assez comme ça. S’il apprends ce qui s’est passé il en conclura que c’est Maybourn qui est à l’origine de mon agression. Ses accusations ne lui vaudront que des représailles. Je ne veut pas qu’il subisse cela à cause de moi.

JANET :Très bien mais permettez-moi de prévenir le Général.

SAM :D’accord.

Quelques instants plus tard le Général Hammond pénétra dans la salle d’examen.

HAMMOND : Qu’est-ce qui se passe ??

JANET : On a agressé le major Carter dans la salle d’entraînement.

HAMMOND : Agressée ??Vous allez bien, major ?

SAM : Oui, merci mon Général.

HAMMOND : Il faut faire absolument un rapport au président afin d’arrêter cet individu.

SAM :Non !

HAMMOND :Non ???

SAM :Non car Maybourn sera au courant et il ne vaut mieux pas. Je veut découvrir moi-même qui m’a agressé et sous les ordres de qui.

HAMMOND : Où est le Colonel O’Neill ?Je vais le faire appeler.

SAM :Non mon Général. Il a assez de soucie ne ce moment. Je ne veut pas lui en rajouter.

HAMMOND : Mais vous avez failli être tuée. De plus vos marques sur votre cou ne passeront pas inaperçues.

SAM :Oh ça ce n’est pas grave. Je mettrai un foulard en prétextant que j’ai un torticoli.

HAMMOND :Très bien mais au prochain incident je ferais un rapport et le colonel Maybourn sera mis au courant. C’est clair major ?

SAM: Oui, mon Général.

HAMMOND : Rentrez chez vous. Je trouverais un excuse pour Maybourn.

SAM : Merci mon général. Si vous voyez le colonel O’Neill…

HAMMOND :Je sais, pas un mot.

Le Général s’en alla. Sam ramassa ses affaires et mis le foulard que Janet lui avait prêté. Aucunes marques ne se voyaient ainsi.

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Une heure plus tard, Jack cherchait quelqu’un dans toutes les salles de la bases. Il tomba nez à nez avec Maybourn.

JACK :Ah, Maybourn !Vous n’avez pas vu Sam par hasard?

MAYBOURN : Non mais après son accident, elle ne doit plus être là !

JACK : Un accident !!Quel accident ?????

Il devenait tout d’un coup de plus en plus inquiet.

MAYBOURN : On a attenté à sa vie il y a à peu près un heure dans la salle d’entraînement.

Mais déjà Jack ne l’écoutait plus. Il fit demi tour et se mit à courir vers les ascenseurs.

XXXXXXXXXX

Un demie heure plus tard quelqu’un frappe à la porte de Sam. Elle ouvrit la porte et quelle ne fût pas sa surprise de trouver le Colonel O’Neill derrière. Il rentra sans même avoir demandé la permission avant. Il n’était pas vraiment de bonne humeur.

SAM :Mais que vous arrive-t-il ?

JACK :Est-ce que c’est vrai, votre agression ??

SAM :De…De quoi parlez vous ?

Mais déjà il lui arrachait son foulard. Il vit avec horreur les marques laissé par son agresseur.

SAM :Mon Colonel, je ne voulais pas que vous sachiez cela.

JACK :Ah oui !!!Et pourquoi ??

SAM : Parce-que vous avez déjà beaucoup de problèmes pas ma faute.

JACK :Quoi !!!Mais là n’est pas la question ! C’est pour vous que je m’inquiète.

Ces paroles allèrent droit au cœur de Sam.

SAM : Vous vous inquiétez pour moi…mon Colonel ???

JACK, gêné par se aveux :Euh…Bien sûr, major. La santé d’un membre de mon équipe fait partie de mes préoccupations.

Il avait dit cela en espérant rattraper ses propos. En fait, il avait de profonds sentiments pour Sam, mais il avait toujours refusé de l’admettre. Comment pouvait-il faire autrement ???Une relation entre deux militaires est strictement interdite. De plus il était persuadé que ces sentiments n’étaient pas réciproques.

JACK : Est-ce que ça va ???

SAM : Oui merci…mon colonel.

Sam était encore sous le choc des propos tenus par le colonel. Ainsi, il se préoccupait de sa santé ! Elle avait senti son cœur battre de plus en plus vite quand il s’était proposer pour jouer le rôle du père de l’enfant. Mais le pire fût quand il l’a embrassé. A ce moment là, il y aurait pu avoir une attaque Goa’uld, elle ne se serait pas arrêter pour autant. Et maintenant voilà qu’il est là, dans son salon, en train de se sortir de sa gêne avec ses petites mimiques qu’elle adore tant.

SAM : J’aurait dû deviner que le Général puisse vous prévenir tout de même !

JACK : Le Général ????

SAM :Oui !

JACK : Mais c’est Maybourn qui m’a prévenu !

SAM :Maybourn !!!Mais il n’était pas au courant!

JACK :Comment ça ?

SAM :Personne à part Teal’c, Janet, le Général, vous, moi et l’agresseur ne le savait !

JACK :Et le commanditaire de cette action !

SAM :A quoi pensez-vous ?

JACK :Je pense que si Maybourn n’était pas censé être au courant et que finalement il l’est c’est qu’il connaît l’agresseur et peut-être même qu’il est le commanditaire !

SAM : Non ce n’est pas possible. Il n’irait pas jusqu’à me tuer !

JACK :Oh si !!

SAM :Colonel, de telles accusations peuvent vous valoir un renvoie de l’armée !

Mais déjà Jack ne l’écoutait plus !

SAM :Mais…Où allez-vous ?

JACK :Demander des explications à Maybourn.

Ayant dit cela, il s’en alla, laissant Sam seule.

SAM :Jack…JACK ! ! !

Il était trop tard. Il avait déjà démarré sa voiture. Sam attrapa son manteau, ses clefs et claqua la porte. Elle courut jusqu’à sa voiture, démarra et s’en alla à toute vitesse.

XXXXXXXX

A la base, Jack était déjà arriver. Il regarda dans de nombreuses salles jusqu’à ce qu’il vit Maybourn.

JACK :MAYBOURN !!!!

Maybourn se retourna et vit Jack s’avancer rapidement vers lui. Maybourn commença à avoir peur car le visage de Jack ne présageait rien de bon.

MAYBOURN,tout en reculant, articula :Colonel O’Neill.

JACK :Maybourn ,je vais vous tuer cette fois-ci !

MAYBOURN :Pour…Pourquoi ??

JACK :Oh !!Mais vous le savez très bien pourquoi!

MAYBOURN :Je n’ai pas le temps de jouer au devinettes !

JACK :Le major Carter !

MAYBOURN :Quoi le major Carter !

JACK :Arrêtez ce jeu-là !

Tout en disant cela il l’attrapa par le col. Tout à coup :

SAM :NON !!!Mon colonel !

JACK :Oh non, pas cette fois, major. Il va payer !

Puis s’adressant à Maybourn

JACK :Vous voyer ces marques sur son coup ?Vous devez être assez mécontent de votre homme, Maybourn. Il n’a pas mené à bien sa mission.

MAYBOURN :Mais…Mais je ne comprend rien ! Je ne suis pas responsable de ces marques !

JACK :Seuls Teal’c, Janet, le général et l’agresseur était au courant de cette tentative sur le major. Or c’est vous qui me l’avez appris. Alors comment le saviez-vous ?C’est que c’est vous le commanditaire de cet agression !

Maybourn ne répondit pas.

SAM :Mon colonel, arrêtez !Il ne mérite pas que vous vous fassiez renvoyer de l’armée pour lui. Il serait trop heureux. Je suis sûre que le colonel Maybourn regrette ce qu’il nie avoir fait, n’est-ce pas ?

MAYBOURN :Oui…Oui.

JACK :Il n’y aura pas de prochaine fois. Retouchez une seule fois au major ou même tentez quoique ce soit et je vous jure que la dernière chose que vous verrez sera le canon de mon arme !

Jack était vraiment menaçant maintenant. Maybourn l’avait compris :Il ne plaisantait pas.

MAYBOURN :J’ai compris, colonel.

Jack relâcha Maybourn qui partit presque en courant.

SAM :Heureusement que vous l’avez lâché.

JACK :Sinon ???

SAM :Sinon, j’aurait obligé de…vous demander de me laisser le tuer car j’en meurt d’envie !!!

JACK : Prenez un ticket, major. La liste d’attente est longue!!

SAM :Ah oui !!!

JACK :Il faudra tout de même en parler au Général Hammond.

SAM :Oui, vous avez raison.

Il regarda les marques sur son cou.

JACK :ça va ?

SAM :Oui, maintenant, ça va mieux.

JACK :Allez, venez. Allo,s prévenir le Général.

XXXXXXX

Dans le bureau du Général.

JACK :Maybourn va avoir un rapport ?

HAMMOND : Non car nous n’avons aucunes preuves de ce que vous avancez.

JACK :Il l’a presque reconnu tout à l’heure !

HAMMOND :Oui mais ce ne sont que des suppositions. Il pourra dire qu’il a avouer sous la menace, votre menace.

JACK : Alors il va s’en tirer ????

HAMMOND :Oui mais nous allons le surveiller de très près/ Rentrez chez vous, on ne peut rien faire de plus.

JACK :Bien mon général.

Dehors.

JACK :Alors major, où est-ce qu’on va se soir ?

SAM :Chez moi ?

JACK, en montrant la voiture des hommes de Maybourn :Tiens voilà nos amis !

SAM : On ne peut décidément rien faire pour qu’ils partent ?

JACK :Si, les semer !

SAM :Comment ? On va chez moi :Ils nous retrouveront en 5 minutes !

JACK :Pas sûr, venez !

Ils montèrent dans la jeep de Jack. Jack démarra et partit en trombe. Les hommes de Maybourn ne comprirent rien à ce qu’ils faisaient et n’eurent le temps de ne rien faire.

JACK :Accrochez-vous !

Il prit des raccourcis et les hommes de Maybourn ne purent les suivrent pas bien mongtemps.

SAM :Alors, mon colonel, après cette course, où allons-nous ?

JACK :Ma femme et moi avions un chalet dans la montagne. Nous y serons tranquille.

SAM,un peu gênée :Mais êtes-vous sûr que votre femme n’y est pas ?

JACK :Elle ne risque pas, elle le détestait.

SAM :Est-ce loin ?

JACK :Non, dans une heure nous y seront.

Il faisait déjà nuit lorsqu’ils arrivèrent à bon port une heure plus tard.

SAM :C’est magnifique !

JACK :Oui, je trouve aussi !!Venez.

Le chalet était en effet magnifique. Sam se sentit tout à coup très mal à l’aise. Comment cela pouvait-il en être autrement ?Elle était à une heure de la base en compagnie de son supérieur, dans son chalet où lui et sa femme venaient. Rien de plus naturel !

JACK :Entrez !

SAM :Mon colonel, je ne pense pas que cela soit une bonne idée. Nous avons faussé compagnie aux hommes de Maybourn. Maintenant, il va vraiment croire qu’on lui cache quelque chose.

JACK :Pour une fois, il aura raison !

SAM :Je suis sérieuse mon colonel !Cet enfant que je porte sera peut-être un jour capable de renversé les grands maître Goa’uld !Je ne veut pas donner une seule chance à Maybourn d’en faire un cobaye !

JACK :Parce-que vous croyez que c’est ce que je veut ? Mais nous savons tous les deux que Maybourn ne renoncera jamais !Vous vous êtes déjà fait agresser par un de ses hommes.

SAM :Cela nous n’en savons rien !

JACK :Allons, reconnaissez-le !Qui donc pouvait vous en vouloir, à par lui ?

SAM :Bon admettons mais nous ne pourrons pas prétendre que vous êtes le père de cet enfant indéfiniment !Vous avez votre carrière !

JACK :Mais..

SAM :Il n’y a pas de " mais " et vous le savez !Il faut que j’avoue toute la vérité à Maybourn afin de tout remettre en ordre.

JACK :Vous voulez y aller maintenant ?

SAM :Oui mon colonel. Je suis désolée mais je ne peut pas vivre dans le mensonge.

JACK :Bon…Allons-y !

Pendant tout le trajet, aucun des deux ne prononça une parole. Arrivés à la base Sam demanda où était Maybourn mais il arriva devant eux.

SAM :Colonel Maybourn, je…

Mais il ne la laissa pas finir sa phrase.

MAYBOURN :Eh bien je suppose que vous êtes déjà au courant ?Vous devez être heureux !

Sam et Jack se regardèrent étonnée.

SAM :Mais de quoi parlez-vous ?

MAYBOURN :Eh bien de l’ordre du Président. J’ai ordre de retourner au pentagone et de classer cette affaire. Je ne dois plus vous interroger et encore moins insinuer que cet enfant est d’origine goa’uld.

JACK :Bien.

HAMMOND :Colonel Maybourn, votre voiture vous attend.

MAYBOURN :A bientôt j’espère !

JACK :Le plus tard possible, Maybourn !

Après le départ de Maybourn, Sam, Jack et le Général restèrent quelque minutes.

SAM :Mon Général, quand pourrais-je reprendre mes fonctions ?

HAMMOND :Dès demain, major.

SAM :Merci mais puis-je vous poser une question ?

HAMMOND :Allez-y.

SAM :Est-ce vous qui avez appelé le président ?

HAMMOND :Oui major car je trouvais que Maybourn dépassait les bornes.

SAM :Merci pour tout.

Le Général se retira laissant Jack et Sam seuls.

JACK :Je vous raccompagne, major ?

SAM :Oui, merci.

Arrivés devant la maison de Sam, la tension entre eux devint de plus en plus palpable.

Sam descendit de la Jeep et Jack la raccompagna jusqu'à sa porte.

JACK, visiblement gêné :Eh bien voilà major. Je crois qu’officiellement nous sommes séparés.

SAM :Oui…C’est mieux ainsi…Je suppose.

Elle avait dit cela sans penser aux conséquences de ses paroles.

SAM :Enfin…Je…Ce..Ce n’est pas ce que je voulais dire.

Mais déjà Jack se rapprocha un peu plus d’elle.

JACK :Comment ça, Sam ?

SAM :Vous et moi…C’était bien…Non, ce n’est pas ce que je voulais dire !Je crois que je suis fatiguée.

Ce fût la seule excuse qui lui venait à l’esprit.

JACK :A moi aussi, cela m’a bien plu. Dommage que cela ne fût que pour contrer Maybourn !

Il avait dit cela en la regardant droit dans les yeux. Il sentit que c’était sa seule et unique chance de tenter quelque chose. Aucun des deux n’osait briser ce silence.

SAM :Mon colonel, vous allez-bien ?

JACK :Sam…

Il releva la tête et vit qu’elle avait peur elle aussi. Mais il vit autre chose que de la peur. Elee désirait la même chose que lui. Alors tout doucement, il se rapprocha d’elle. Elle fit de même. Leurs cœur battaient à l’unisson. Délicatement, il lui caressa la joue. Leurs lèvres se rapprochaient de plus en plus. Ils s’embrassèrent avec une telle douceur qu’on aurait presque pu croire qu’ils n’avaient fait que s’effleurer. Lorsqu’ils se séparèrent, ils surent qu’ils ne désiraient rien de plus au monde. Alors il s’embrassèrent passionnément. Tout ce qu’ils avaient refuser de s’avouer était dans ce baiser. Lorsqu’ils se regardèrent, ils ne le faisaient plus en tant que Major et Colonel, mais comme deux être qui venaient de découvrir le véritable sens de l’amour.

SAM :Mon colonel..

JACK:Je crois que le "mon colonel"n’est plus de rigueur Sam.

SAM :Jack, tu crois que c’est une bonne idée ?

JACK :Le major Carter est demandé en salle de contrôle.

SAM, étonnée :Quoi ?Jack, qu’est-ce que tu racontes ?

JACK :Le major Carter est demandé, en salle de contrôle !

Tout d’un coup tout disparut. Sam et Jack devant chez elle, ce baiser si doux. Il ne restait plus que Sam affalée sur son bureau dans le laboratoire qui s’était endormie sur un de ses rapports.

Elle entendit alors ce qui l’avait réveillée. C‘était le lieutenant Graham qui l’appelait dans les haut-parleurs.

SAM :Alors tout ceci n’était qu’un rêve ?Jack et moi ?

Elle se résigna à la triste vérité et se dirigea avec hâte vers la salle de contrôle.

JACK : Bah alors Carter, on fait des siestes en plein milieu de l’après midi ? J’espère au moins que vous avez fait de beaux rêves !

SAM, avec un sourire malicieux : Vous ne croyez pas si bien dire, mon colonel !

Jack la regarda d’un air étonné mais ne pu que constater qu’il ne saurait jamais de quoi Sam voulait parler, en voyant celle-ci sourire à sa réaction.

FIN