Les Nocktalians

 

Auteur : Milia

E-mail : milia_willis@yahoo.fr

Avertissement : Tous ces petits personnages ne sont pas ma propriété. Je n’ai pas été payée pour écrire cette histoire, je ne l’ai inventée que pour divertir les fans de la série.

Episode(s) de référence : aucun

Genre : surtout romance Jack/Sam et un peu d’aventure

Résumé : Désolé, je ne préfère rien dire…

Note : Il s’agit de ma première fanfic.

 

 

 

Base SGC, mardi, 17h45

La base était calme. Seules les équipes SG-9 et SG-11 étaient sorties en mission de reconnaissance par la porte des étoiles. Les autres militaires de la base vaquaient à leurs occupations. SG-1 était rentré de mission depuis deux jours et leur prochain départ était programmé pour le lendemain.

Teal’c passait son temps à méditer ; cela lui faisait le plus grand bien.

Carter étudiait depuis quelque temps un nouveau matériau qu’elle avait trouvé avec l’équipe lors d’une mission récente.

Etant pour une fois contente de l’avancée de ses recherches, elle décida d’interrompre ses travaux pendant les deux jours de pause que leur avait octroyé le général Hammond et de s’intéresser à autre chose.

Daniel lui avait alors proposé de venir étudier avec lui des hiéroglyphes, de faire des traductions et d’établir des hypothèses sur ce qui avait pu arriver à tel ou tel peuple ancien. Carter avait accepté avec grand plaisir et elle travaillait donc depuis deux jours dans la bibliothèque de la base avec Daniel.

Elle considérait cela comme du " repos " : elle passait des heures entières à travailler avec Daniel et elle était ravi de tout ce qu’elle apprenait dans un domaine qui n’était pas le sien. Daniel, quant à lui, était heureux de pouvoir partager ses connaissances avec son amie.

De son côté, O’Neill aurait bien voulu rentrer un peu chez lui mais il trouvait que deux jours de congé était un repos trop court pour cela. De plus, leur dernière mission n’avait pas été éprouvante et il se sentait en pleine forme. Il resta donc à la base et passait son temps à discuter avec les membres des autres équipes SG.

En réalité, il avait hâte de reprendre les missions et de retrouver son équipe. Il appréciait beaucoup ses amis Teal‘C, Daniel et Sam. Ils formaient tous les quatre un groupe vraiment soudé et se faisaient vraiment confiance les uns les autres.

Cela dit, il y avait peut-être bien un membre de son équipe qu’il affectionnait un peu plus… Il serait capable de n’importe quoi pour ses amis mais avec Sam, c’était encore autre chose… Carter était son rayon de soleil, il avait retrouvé le goût de vivre par sa présence. Il lui serait maintenant impossible d’envisager de continuer à travailler sans son major à ses côtés…

Il adorait passer lui dire bonjour dans son laboratoire même s’il ne comprenait rien à tout son charabia scientifique ! Il lui faisait toujours des grimaces lorsqu’elle commençait à lui exposer des théories ou des découvertes mais au fond de lui-même, il adorait la regarder quand elle était lancé à fond dans ses monologues scientifiques. Il était toujours aussi étonné de ses connaissances.

Il aimait tant se trouver près d’elle mais elle se trouvait actuellement aux côtés de, de … DANIEL !!!

Cela l’agaçait, c’était plus fort que lui ! Pourquoi passait-elle son temps à travailler ?

Sur cette pensée, il décida d’aller quand même jeter un coup d’œil dans le laboratoire de Sam pour voir si elle y était revenue. Arrivé devant le laboratoire, il frappa. N’entendant aucune réponse, il pivota sur lui-même pour faire demi-tour quand il faillit se heurter à Teal’C.

Teal’C : Bonjour, O’Neill.

O’Neill : Ah, bonjour Teal’c…

Teal’c : Vous cherchez le major Carter ?

O’Neill : Pardon ?

Teal’c : J’ai dit : vous cherchez le major Carter ? Vous venez de frapper à sa porte…

O’Neill : Oh, c’était juste comme ça…

Teal’c : Si vous voulez savoir, elle se trouve avec Daniel Jackson à la …

O’Neill, agacé : Oui, oui ! Je sais, je sais…

Teal’c : Quelque chose ne va pas, colonel ?

O’Neill : Si tout va bien, TOUT VA TRES BIEN, Teal’c ! Carter est encore en train de travailler… Elle est avec Daniel pour parler de je ne sais trop quoi, d’antiquités…

Teal’c, un peu amusé : Ce sont tous les deux des scientifiques, O’Neill. Ils sont curieux de tout, l’esprit toujours prêt à apprendre davantage…

O’Neill, plus qu’agacé : OUI ! Alors, apprenons, apprenons tous davantage, encore et encore et encore…

Teal’c : Vous n’allez pas les rejoindre ?

O’Neill, criant presque : MOI ? NONNNNN ! Je ne vais pas déranger nos scientifiques…

Au même moment, Daniel et Sam arrivèrent.

Daniel : Hou là ! Que se passe-t-il ici ?

Sam : Bonjour, mon colonel ! On vous entend du bout du couloir. Je me trompe ou je vous ai entendu prononcer le mot " scientifique " ?

Sam n’avait pas voulu faire de l’humour mais sur ces paroles, Daniel se mit à rire franchement ; Teal’c sourit un peu.

O’Neill, vexé : Ah ah ah ! Très drôle…

Daniel, se reprenant : Ces deux jours ont été sympa ! Sam et moi avons pu confronter nos théories sur la cause de la chute de l’empire…

Mais Daniel n’osa pas finir sa phrase. Jack le fusillait du regard.

Jackson : Bon, eh bien je… je devais aller parler à un membre de l’équipe SG-3, alors… je vais peut-être y aller maintenant ?

Jack n’avait pas bougé et regardait toujours aussi intensément le pauvre Daniel.

Jackson : Euh… Teal’c, vous m’accompagnez ?

Teal’c : Avec plaisir, Daniel Jackson.

Ils s’éloignèrent. Jack avait enfin réussi à se débarrasser de ces deux-là ! " Enfin seul avec Sam " pensa-t-il.

Carter : Alors, mon colonel, vous vouliez me parler ? dit-elle tout en entrant dans son laboratoire.

O’Neill : Moi ? Non !!! Non, je… je passais comme ça…

Carter sourit intérieurement ; le ton de son colonel n’était pas si neutre que ça ! Elle se dirigea vers son bureau et y déposa des dossiers.

Carter, reposant sa question : Que vouliez-vous me dire, mon colonel ?

O’Neill : Mais rien, je viens de vous le dire… et, et de toute façon, depuis quand posez-vous les questions, Major ?

Carter sentait que son supérieur plaisantait. Elle se retourna vers lui et ne pu s’empêcher de lui faire un sourire.

O’Neill était aux anges ! Ce sourire qu’il aimait tant…

Carter : Vous savez, avec Daniel, nous avons pu établir toute une chronologie des civilisations qui…

O’Neill : Oui, oui, oui ! Je vous crois ! Il n’y a pas que la science dans la vie !

Carter : Ah oui ? Alors, à quoi pensez-vous ?

Ils se regardaient droit dans les yeux. Jack ne répondit pas.

O’Neill pensa : Il y a aussi l’amour . Et plus particulièrement mon amour pour toi, Sam. Ahhhhhh, je rêve ! Qu’est-ce qu’une femme brillante comme toi ferait avec moi ? 

Carter pensa : S’il savait que je l’aime… Ahhhhhh, je rêve ! Je dois sûrement l’ennuyer à mourir avec mes théories scientifiques !

Un silence commençait à s’installer entre eux quand soudain, ils entendirent au haut-parleur : " Le major Carter est attendu immédiatement en salle de contrôle ! Je répète : le major Carter est… "

O’Neill, étonné : Vous savez ce qui se passe ?

Carter, tout aussi étonné : Non… je ne vois pas.

O’Neill : Si vous le permettez, je vous accompagne .

Carter : Je veux bien, merci !

Arrivés à la salle des commandes après avoir marché rapidement, Jack et Sam y retrouvèrent le général Hammond.

Carter : Un problème, mon général ?

Hammond se tourna vers elle et avant de lui répondre, il constata qu’une fois de plus, le colonel était avec elle. " Ah !!! Ces deux-là ! " pensa-t-il.

Hammond reposa son regard sur le major et lui fit un grand sourire.

Hammond : Non, je vous ai fait venir tout de suite mais il n’y a aucun problème ! Sauf si vous considérez votre père comme un problème…

Sur ces paroles, Sam suivit le regard du général qui regardait maintenant la porte des étoiles à travers la vitre de la salle de contrôle.

Carter : Papa !!!

Sam se précipita hors de la salle des commandes pour aller voir son père. Elle passa en flèche devant son colonel qui ne put s’empêcher de soupirer.

O’Neill pensa : Ah ! Il ne manquait plus que ça ! Quand pourrais-je être tranquille avec Sam sans… sans Daniel, sans le général Hammond, sans son père ou sans les Goa’ulds !!!

Le général Hammond sortit à son tour de la salle et O’Neill lui emboîta le pas. Arrivés dans la salle de la porte des étoiles, ils trouvèrent Sam dans les bras de son père.

Jacob Carter : Sammy ! Tu m’as manqué, ma chérie !

O’Neill ne pu s’empêcher de s’imaginer à la place du père de Sam…

Carter : Merci, papa ! Je suis heureuse de te voir ! Tu ne m’avais pas dit que tu viendrais ???

Jacob : Non, mon ange, mais j’avais à parler avec ton général. De toute façon, même sans ce prétexte, je serai venu pour toi !

Jacob tenait toujours sa fille dans ses bras, elle riait doucement et lui faisait un sourire magnifique.

O’Neill fit une grimace et pensa : Alors là, je doit avouer que je t’envie énormément, Jacob !!!

Le général Hammond s’avança.

Hammond : Bienvenue, Jacob ! Je ne t’attendais pas de sitôt mais c’est un plaisir de te revoir !

Jacob : Bonjour, George ! Eh oui, j’ai dû changé un peu mes plans ! Enfin, c’est toujours avec bonheur que je viens tous vous voir !

Hammond : Allons discuter tranquillement plus haut…

Jacob : Je te suis !

Jacob remarqua alors O’Neill.

Jacob : Bonjour, Colonel.

O’Neill : Monsieur Carter !

Puis, se tournant vers sa fille, Jacob ajouta : Je vais parler un peu avec le général puis nous aurons tout notre temps pour discuter, ma chérie.

Carter : Oui, à tout à l’heure !

O’Neill pensa en regardant Jacob s’en aller : C’est ça, allez discuter entre chefs et moi, je vais prendre soin de votre fille avec grand plaisir !

Jacob Carter et le général Hammond se dirigeaient vers la sortie. Jack et Sam s’éloignaient eux aussi de la passerelle puis Jack se tourna vers elle pour lui dire quelque chose.

O’Neill : Vous savez, major, j’ai pensé que peut-être…

Mais le colonel ne put finir sa phrase ; l’alarme retentit.

Hammond leva les yeux pour voir l’officier en poste dans la salle des commandes.

Hammond : Que se passe-t-il ?

Officier : Une arrivée non prévue, mon général. Ce n’est pas SG-9 ni SG-11.

Hammond, se tournant vers son invité : Je vais voir ce qui se passe. Suis-moi, ne reste pas ici.

Déjà, le général était parti mais Jacob était resté dans la salle d’embarquement.

O’Neill pensa avec une grimace d’exaspération : OH NOOONNNNN !!! Peu importe qui va sortir du vortex ! Je lui règle son compte en vitesse puis je me sauve avec Sam !

Jacob Carter était revenu se placer au bas de la passerelle.

Jack et Sam savaient qu’il ne fallait mieux pas rester dans cet endroit lors d’une arrivée imprévue. Sam s’approcha alors de son père pour lui dire qu’il leur fallait sortir d’ici le plus vite possible.

Entre-temps, alertés par l’alarme, Daniel et Teal’c avaient rejoint la salle des commandes. Ils ne posèrent pas de questions et se contentèrent d’observer afin de comprendre ce qui se passait.

A présent, Hammond était aussi dans la salle des commandes. Il ordonna la fermeture de l’iris mais l’officier répondit que cette manœuvre ne s’effectuait pas correctement sans savoir pourquoi.

Le général demanda alors à des soldats de se tenir prêts à faire feu. Ces derniers se déployèrent rapidement et se mirent en position.

Le vortex s’illumina et deux hommes apparurent. Ils étaient vêtus de longues tuniques rouges flamboyant et portaient chacun une ceinture noire avec un symbole étrange qui semblait être en or. Ils étaient grands et avaient l’air très fort physiquement.

Le silence le plus absolu régnait dans les salles de la porte des étoiles et des commandes. Personne ne bougeait. Hammond brisa le premier ce silence en parlant dans le micro.

Hammond : Identifiez-vous !

Premier homme : Je me nomme Tiogar et voici l’un de mes serviteurs. Nous venons de P2X242. Nous sollicitons votre aide. Mon peuple les Nocktalians est attaqué par les Goa’ulds…

" Et un de plus ! " pensa Jack avec amertume.

Le chef poursuivit.

Tiogar : Nous sommes des pacifistes. Nous vivons en paix sur notre planète. Nous ne voulons pas étendre davantage notre territoire, juste vivre comme nous l’avons toujours fait : nous développer à notre rythme sans nuire aux autres races. Mais depuis peu, les Goa’ulds nous ont attaqué et veulent nous réduire à l’esclavage. Nous avons tout tenté : nous leur avons expliqué que nous n’étions pas une menace pour eux, que nous ne demandions rien aux autres sinon leur respect, mais rien n’y a fait. Au moment où je vous parle, mon peuple a déjà beaucoup souffert. Mais j’ose espérer qu’il n’est pas déjà trop tard.

Hammond, après réflexion : Comment avez-vous eu nos coordonnées ?

Tiogar : Pour des raisons de sécurité, nous ne pouvons pas vous le dire pour l’instant.

Jacob, Sam et Jack étaient toujours au pied de la passerelle, les soldats toujours en position pour tirer.

Hammond, en se tournant vers Daniel : Docteur Jackson, avez-vous déjà entendu parler de ce peuple soit disant pacifiste ?

Jackson, après réflexion : Non, général, je ne pense pas...

Hammond réfléchit puis annonça : Bien, nous allons voir ce que nous pouvons faire pour vous. Nous serions ravi d’anéantir les Goa’ulds mais nous ne possédons pas encore toute la technologie pour cela…

Tiogar : Mais il faut nous aider !

Hammond : Si vous êtes réellement pacifistes, vous pouvez compter sur le soutien de notre peuple, les terriens. Mais attaquer les Goa’ulds ne s’improvise pas comme ça ! Nous allons discuter ensemble et…

Mais le chef des Nocktalians ne le laissa pas finir.

Tiogar : Nous avons besoin d’aide sur le champ !

Hammond allait répondre quand Jacob prit la parole. Il se trouvait tout près des visiteurs.

Jacob : Patience ! Allons, nous ne pouvons pas intervenir comme ça, sur le champ comme vous dites, sans en connaître davantage sur vous !

Mais déjà, on pouvait lire de la colère mêlée à de la peur sur le visage de Tiogar. Jack sentit que quelque chose n’allait pas ; il se trouvait derrière Sam et ne voulait pas faire de gestes brusques de peur d’envenimer une situation qui visiblement, tournait mal. Alors, il glissa doucement son bras autour de la taille de Carter et la faisait reculer lentement.

Carter : Mon colonel…

O’Neill : Chuttt…

Hammond, Teal’c et Daniel s’étaient aussi aperçu du changement de comportement lisible sur le visage du chef des Nocktalians. Ils comprenaient ce que Jack tentait de faire avec Sam : la mettre à l’abri de ces hommes dont on ne connaissait ni les pouvoirs, ni leurs réelles intentions.

Soudain, tout se passa très vite : sur un signe de tête presque imperceptible venant de Tiogar, le serviteur attrapa Jacob et s’en servi comme d’un bouclier humain.

Les gardes étaient toujours en position de tir, prêts à agir.

Hammond regrettait de ne pas s’être méfié davantage de ces visiteurs.

Hammond : Relâchez-le ! C’est un ordre ou tout cela va très mal se finir pour vous !

Tiogar reprit la parole : Je le répète : nous ne vous voulons aucun mal ! Nous voulons votre aide ! En échange, pour vous remercier, nous voulons bien devenir vos alliés et…

Hammond : Nos alliés ??? Alors que vous venez de prendre l’un des nôtres en otage ???

Jack tenait toujours Sam par la taille. Elle se débattait un peu. Personne ne savait alors comment les choses allaient évoluer.

Aussitôt, un halo vint entourer Tiogar.

Tiogar : Nous sommes désespérés ! Il nous faut de l’aide ou dans un avenir très proche, notre peuple aura disparu ! Je regrette d’en être arrivé là, mais si nous devons prendre l’un des vôtres en otage pour vous forcer à nous aider, alors, nous le faisons. Maintenant, laissez-nous partir et venez nous aider !

Sur ces paroles, ils commencèrent à reculer. Les tireurs étaient sur le qui-vive.

Tiogar : Tirer sur moi serait inutile, je suis protégé par un bouclier que je peux activer à ma guise. Dans l’intérêt de tous, n’opposez aucune résistance ! Je vous rappelle les coordonnées de notre planète : P2X242.

Carter : Non ! Arrêtez, ne faites pas ça !

Hammond était perplexe tout comme Teal’c et Daniel. Malgré cette prise d’otage, quelque chose leur disait que ces Nocktalians étaient plus poussés par la peur et le désespoir que par la haine.

Hammond regarda dans les yeux son ami Jacob et remarqua que celui-ci n’était pas affolé non plus de la situation. Il sentait qu’il ne s’agissait que d’un acte désespéré et non dangereux. Après un échange de regards cette fois-ci avec Teal’c et Daniel, il sut qu’ils pensaient tous la même chose : il fallait laisser partir Jacob avec ces visiteurs. De toute façon, avec ce bouclier, il ne pouvait pas tirer sur le chef et quant au serviteur, il se protégeait avec Jacob.

Hammond avait horreur qu’on lui donne des ordres mais dû déclarer à regret au micro : " Ne tirez pas, je répète : ne tirez pas ! "

Sur ces paroles, Tiogar fit un geste de la tête en direction du général Hammond comme pour le remercier. Celui-ci ne réagit pas.

Tout le monde était tendu mais restait relativement calme, excepté Sam qui s’affolait. Voir son père disparaître ainsi avec des inconnus la terrifiait. Elle se débattit davantage. Cette fois-ci, le colonel la tenait fermement. Désespérée à son tour par ce qu’elle voyait, elle commença à crier :

Carter : Arrêtez tout ça ! Vous n’avez pas le droit ! Nous vous retrouverons et…

Mais elle ne put finir sa phrase : O’Neill venait de lui mettre la main sur la bouche pour l’empêcher de continuer à crier. Le major se débattit encore plus ; O’Neill s’y était préparé et serrait maintenant Sam très fortement. Il savait que quand elle le voulait, elle pouvait faire preuve de beaucoup de force ! Mais pour O’Neill, il était hors de question de la laisser se faire enlever par les visiteurs.

 

Arrivé tout près de la porte, le vortex s’illumina à nouveau sans aucune manœuvre de la part des officiers de la salle des commandes. Les visiteurs et Jacob disparurent en même temps dans le vortex.

La porte s’éteignit et le silence se fit de nouveau dans la salle. Jack et Hammond se regardèrent en même temps et Jack comprit que son supérieur l’attendait tout de suite dans la salle de briefing. Il hocha la tête et vit le général sortir de la salle des commandes suivi de Daniel et de Teal’c.

Jack en avait oublié de lâcher Sam. Un réflexe, pensa-t-il. Il ne voulait pas qu’il lui arrive quoi que ce soit. Dès qu’il sentait un danger menacer la vie de Sam, il se mettait alors à la protéger du mieux qu’il pouvait. Elle passait avant tout le reste.

Il relâcha son étreinte ; Sam se dégagea.

O’Neill, doucement : On va le retrouver, Carter.

Carter, bouleversée : Je… je ne sais pas, je ne sais plus… Que veulent-ils ? Et si leurs intentions n’étaient pas celles qu’ils nous ont donné ?

O’Neill : Ils avaient l’air sincère… Je ne pense pas que nous devrions nous inquiéter énormément de…

Carter : QUOI ??? Il ne faut pas s’inquiéter de l’enlèvement…

O’Neill : Je n’ai pas dit ça !

Carter : Ils l’ont enlevé !!! Et on ne sait même pas…

O’Neill, la regardant droit dans les yeux, fermement : Eh ! Nous allons ramener votre père, major. Vous avez bien vu que personne ne s’est interposé quand ils ont voulu regagner leur planète ! Je sens qu’ils ne sont pas une menace pour nous. ILS NE SONT PAS UNE MENACE et je sais qu’au fond de vous-même, vous pensez la même chose mais vous ne pouvez l’admettre car l’otage est votre père !

O’Neill attendait à présent sa réaction mais Sam ne savait plus très bien où elle en était. Elle voulait croire son colonel mais les Nocktalians venaient tout de même d’employer la force !

Carter, hésitante : Mais, mais s’ils avaient menti, s’ils…

O’Neill : Non, Carter. A quoi leur servirait un seul homme ? Ils ont capturé votre père simplement parce qu’il se trouvait devant eux. S’il n’y avait eu personne, qu’auraient-ils fait ? Ils étaient désespérés, ils ont pris le premier humain qu’ils ont pu et sont repartis avec lui !

Carter avait écouté attentivement et se disait que l’hypothèse du colonel était tout à fait plausible. Elle se calma mais semblait perdue dans d’autres pensées. O’Neill lui attrapa la main pour qu’elle le regarde puis il lui fit signe que le reste de l’équipe devait les attendre avec le général. O’Neill la regardait toujours profondément, en attendant une réaction de sa part. Elle se rendit compte que son supérieur faisait ce qu’il pouvait pour elle. Elle lui fit alors un petit sourire timide. Jack se sentit un peu mieux.

O’Neill, lui souriant à son tour : Je vais me contenter de cela pour l’instant !

Puis après lui avoir serré un peu plus fort la main, il la relâcha et lui fit signe de passer devant lui.

 

Salle de Briefing

Carter et O’Neill entrèrent dans la salle. Teal’c, Daniel et le général Hammond s’y trouvaient déjà. Sans un mot, Sam et Jack s’assirent.

Hammond : Bon, récapitulons : ils disent s’appeler les… Nocktalians, c’est bien cela ?

Teal’c hocha la tête : Leur chef serait Tiogar.

Daniel ajouta : Et le code de leur planète serait P2X242.

Hammond : Bien…

Le général voulait poursuivre mais Carter intervint.

Carter, en fixant la table devant elle : C’est de ma faute ! J’aurai dû lui dire de sortir de la salle après l’annonce d’une visite imprévue !

O’Neill : Non, Carter, croyez-moi…

Mais c’était au tour du général de s’accuser du résultat.

Hammond : J’aurai dû ordonner aux gardes de mieux les encercler et…

O’Neill, en levant les yeux au ciel : Ah non ! Pas vous aussi, mon général ! Vous aviez dit au père du major de sortir, il s’est attardé de plein gré dans la salle et…

Sam intervint de nouveau.

Carter : J’aurais quand même dû le…

Jackson, en pacificateur : STOP ! Stop ! Tout le monde arrête, je crois qu’il ne faut s’accuser de rien. Ce qui est fait est fait, et de toute manière, il n’y a pas eu d’effusion de sang…

Teal’c : Je suis d’accord avec vous, Daniel Jackson.

Hammond sortit de ses doutes et reprit la parole.

Hammond : Bon ! Nous allons reprendre contact avec les Nocktalians en se rendant sur leur planète. Pour plus de sécurité, une seule équipe se rendra sur place dans un premier temps. Je ne veux pas envoyer mes hommes dans un piège. Restons prudent !

Puis, ajoutant d’une voix plus faible : Je vais ordonner à l’équipe SG-3 de se tenir prêt à…

Jack, Sam et Daniel en même temps : QUOI ???

Hammond, en hésitant un peu : Je crains que la présence de Jacob en tant qu’otage peut être de nature à vous rendre trop nerveux et…

Carter, abasourdie : Mon général, je vous en supplie…

Hammond n’était pas très sûr de lui. Il savait à quel point l’équipe SG-1 était efficace mais la présence de Sam dans l’équipe le gênait. Non pas qu’il doutait de ses compétences, mais il avait peur que son major prenne des risques inutiles.

Sans regarder Sam, il sentait son insistance. Le général se tourna alors vers son colonel. Celui-ci comprit instinctivement les réticences de son supérieur. Jack le regarda et lui signifia qu’il s’occuperait de la sécurité de Sam s’ils partaient pour cette mission. Quelque peu rassuré, Hammond revint sur sa décision.

Hammond : C’est d’accord ! Allez vous préparer, vous partez dans une demi-heure. Mais attention ! Pas d’imprudence ! Il s’agit avant tout de se rendre compte de ce qui peut bien se passer sur cette planète. PAS DE RISQUES INUTILES, SG-1 !

Le message était clair pour tous. Carter était soulagé ; elle chercha du regard son colonel qui l’observait déjà avec bienveillance. Son regard apaisa Sam, elle se sentit mieux.

 

Porte des étoiles, une demi-heure plus tard…

Le chevron 7 venait de s’enclencher. Le vortex apparut devant une équipe déterminée à mener à bien sa mission.

Hammond, depuis la salle des commandes : SG-1, vous avez deux jours. Donnez de vos nouvelles avant 48 heures ou nous viendrons vous cherchez si le contact n’a pas pu être établi. Bonne chance !

O’Neill fit un petit signe de la tête à son général, puis il plongea dans le vortex. Sam le suivit. Puis Daniel et Teal’c s’élancèrent en même temps.

 

P2X242

SG-1 débarquèrent sur une planète qui leur parut très belle. La végétation était variée, colorée et abondante. L’air était agréablement parfumé. Il faisait frais. Le soleil commençait à se coucher.

Jackson : Wouah ! Nous venons de découvrir le paradis !

Carter : C’est magnifique ici !

O’Neill : Au moins, avec une telle végétation, il nous sera facile de nous cacher si nécessaire !

Teal’c resta impassible, comme à son habitude.

O’Neill : Bien ! Nous allons marcher un peu dans cette… direction (il montra de la main un endroit d’où leur parvenait le bruit d’une cascade) puis nous monterons notre campement. C’est parti !

Ils se mirent en route ; O’Neill en tête marchait d’un pas rapide. Teal’c fermait la marche.

Ce qu’ils voyaient tout autour d’eux les fascinait : la faune et la flore étaient d’une telle beauté et d’une telle diversité ! Ils progressaient aisément ; la terre était sèche et l’air agréable à respirer. Rapidement, ils atteignirent une cascade mais continuèrent leur chemin.

Après deux heures de route, ils étaient arrivés sans s’en rendre compte au haut d’une colline. La nuit était tombée ; le soleil avait cédé sa place à un beau ciel étoilé.

O’Neill : C’est bon pour aujourd’hui ! Nous allons passer la nuit ici.

Tout le monde posa ses affaires et se mit au travail ; Teal’c, Daniel et Sam montaient les tentes. Jack avait gardé son arme ; il leur jeta un coup d’œil puis annonça :

O’Neill : Je vérifie si nous sommes bien seuls dans le coin.

Il s’éloigna.

Peu de temps après, le reste de l’équipe avait presque fini. Le colonel n’était pas encore revenu de son tour d’observation. Sam déclara alors :

Carter : Je vais chercher du bois au cas où il nous faudrait allumer un feu !

Elle les quitta puis s’enfonça un peu dans la végétation.

Teal’c et Daniel venaient juste de terminer de monter le camp lorsque Jack revint.

O’Neill, décontracté : Il n’y a pas âme qui vive ici ! Je crois que pour une fois, je vais retenir par cœur les coordonnées de cette planète pour venir y passer mes prochaines vacances ! Il me faut juste trouver un coin idéal pour pêcher et …

Jack s’arrêta ; il cherchait son major des yeux mais ne la voyait pas.

O’Neill : Où est Carter ?

Jackson : Oh, elle est parti chercher du bois…

O’Neill : Quoi !!! Vous l’avez laisser partir seule ???

Jackson : Jack, du calme ! Elle sait ce qu’elle fait ! Elle va débouler ici d’une minute à l’autre… Vous venez de dire qu’il n’y…

Mais Jack ne l’écoutait plus.

O’Neill : Par où est-elle partie ?

Teal’c, en montrant une direction : Par là, O’Neill.

Jack se dirigea vers l’endroit indiqué puis disparut rapidement, caché par toute cette végétation.

Jackson, en soupirant : Décidément, s’il arrive quoi que ce soit à Sam, nous allons en prendre pour notre grade…

Teal’c, étonné : En prendre pour notre grade… ?

Jackson : Ah, oui, euh… C’est une expression pour dire que finalement, s’il arrive malheur à Sam, Jack considérera que ce sera notre faute et nous aurions alors droit à un sermon bien plus relevé que ceux d’Hammond les jours de crise !

Teal’c : Mais il ne lui arrivera rien…

Jackson, en levant les bras : Oh !  mais essayez de faire comprendre cela au colonel !

Pendant cette petite discussion entre les deux hommes, Jack était toujours à la recherche de Sam. Ne la trouvant toujours pas, il décida de crier un peu pour l’appeler. En d’autres circonstances, il ne l’aurait pas fait de peur d’attirer l’attention mais là, il devait à tout prix la retrouver. Alors, tant pis pour le risque que cela pouvait comporter !

O’Neill : Major, bon sang, répondez-moi !

Carter : Par ici, mon colonel !

Jack était soulagé mais s’apprêtait cependant à faire une petite remontrance à son major. Il la rejoignit et allait lui parler mais se retint après avoir vu Sam de dos, à genoux, en train de parler à une petite fille.

Carter : Approchez, mon colonel ! J’ai rencontré cette petite fille en allant chercher du bois…

O’Neill : Je sais, je sais….

Jack avait les yeux rivés sur la fillette ; elle avait de longs cheveux bruns magnifiques et souriait à Sam. Elle portait aussi une longue tunique rouge mais sans ceinture noire.

O’Neill, doucement : Bonjour… Tu es une … Nocktalian ?

La petite fille leva alors les yeux sur le colonel et lui fit un sourire encore plus beau. Puis elle coupa une fleur qui se trouvait à sa droite et la posa dans les cheveux de Sam. Le major se mit à sourire mais avant même d’avoir pu dire quoi que ce soit, la petite fille fit demi-tour et s’enfonça rapidement dans la forêt.

O’Neill : Attends ! N’aie pas peur !

Mais c’était déjà trop tard.

Jack se rapprocha alors de Sam et s’agenouilla à côté d’elle.

Carter : Elle me semblait être seule. Vous avez remarqué, elle portait la même tunique que les visiteurs. Ceci nous indique au moins que nous sommes sur la bonne planète !

O’Neill : Oui… Mais en revanche, cette petite ne portait pas la ceinture noire avec l’emblème.

Carter : Elle doit sûrement être considérée comme trop jeune pour porter le symbole de son peuple…

O’Neill : Oui…

Puis revenant à la réalité, il se dit qu’il devait sermonner son major pour son imprudence. Il se tourna vers elle et s’apprêtait à le faire mais quand il la vit avec la fleur toujours dans ses cheveux, il changea de discours…

O’Neill, avec un petit sourire : Cette fillette devait vous trouver très belle pour mettre une fleur dans vos cheveux ???

Sam détourna son regard et fixa le sol. Elle se sentait gênée. Jack, trop content de cela, poursuivit :

O’Neill : Moi aussi, j’ai le droit de poser une fleur dans vos cheveux ?

Sam se mit à rougir. O’Neill le remarqua et décida que la petite taquinerie avait fait son effet. Il se releva et aida Sam à en faire de même. Elle paraissait vraiment gênée ; elle enleva rapidement la fleur de ses cheveux. Jack fit un grand sourire ; décidément, il la trouvait adorable en toutes circonstances !

O’Neill : Allez, Carter, les autres vont s’inquiéter de notre trop longue absence ! Laissez tomber le bois, nous allons raconter à Daniel et à Teal’c la petite visite surprise !

Arrivés au camp, ils expliquèrent ce qui s’était passé.

Jackson : Si cette petite fille se trouvait là, c’est que nous sommes probablement très près des habitations de ce peuple !

O’Neill : Exact !

Jackson : Vous ne craignez pas qu’elle aille donner l’alerte ?

O’Neill, après réflexion : Quelque chose me dit que non. De toute façon, il fait nuit. Nous nous lèverons tôt demain et nous irons voir tout ça d’un peu plus près ! Je prendrai le premier tour de garde. Maintenant, mangeons !

Sur ces paroles, ils prirent leur repas puis allèrent dormir. Jack s’adossa à un arbre et commença sa surveillance. Il se trouvait à une dizaine de mètres de son équipe. De là où il était, il devinait que Sam ne parvenait pas à trouver le sommeil. Elle tournait dans tous les sens alors que Teal’c et Daniel semblaient dormir profondément.

Une demi-heure plus tard, il vit Sam se lever et venir vers lui. Arrivée devant son supérieur, elle hésita. Jack lui fit signe de s’asseoir près de lui. Elle s’exécuta.

Ils restèrent silencieux quelques minutes puis Jack dit enfin :

O’Neill : Vous n’arrivez pas à trouver le sommeil… ?

Carter : Non, ça doit être le climat de cette planète.

O’Neill : Ou bien l’angoisse de ne pas retrouver votre père ?

Carter, d’une petite voix : Oui… enfin non, je sais que, que…

O’Neill, la regardant droit dans les yeux : Carter, je suis persuadé qu’il n’a pas été maltraité !

Carter, émue : J’espère…

O’Neill, avec un petit sourire : Et je suis même sûr qu’à l’heure qu’il est, il doit dormir, ce qui n’est pas votre cas…

Sam se sentait rassurée par ces paroles mais elle ne pouvait se détendre entièrement. Jack lui fit signe alors d’approcher un peu plus de lui. Elle hésita une seconde puis alla se placer tout près de son colonel. Il l’entoura aussitôt de ses bras et après une petite appréhension, elle se laissa aller contre lui. Elle avait replié ses jambes qu’elle posait presque sur les cuisses de son colonel et avait posé sa tête contre son épaule.

Elle se sentait en sécurité. Elle ne voulait plus bouger, plus penser, juste savourer ce moment. Elle ne tarda pas à s’endormir. Jack, quand à lui, ne dormait pas puisqu’il devait monter la garde. 

Tout était silencieux, les étoiles étaient magnifiques et tout en les regardant, Jack se dit qu’il devait quand même avoir une bonne étoile pour avoir la femme qu’il aimait endormie dans ses bras.

Plus tard dans la nuit, Sam se réveilla. Jack ne dormait toujours pas.

Carter : Je me suis endormie ? Oh, excusez-moi… J’ai un peu froid, je crois que je vais retourner me coucher dans mon duvet…

Jack tourna la tête et la regarda intensément mais Sam ne pouvait pas s’en apercevoir car il faisait trop noir. Il était heureux d’avoir pu partager ce moment avec elle. Ils se levèrent et rejoignirent le reste du groupe. Jack attendit que Sam regagne son sac de couchage puis il réveilla Teal’c ; c’était à son tour de veiller sur l’équipe.

 

Mercredi matin, quelque part sur P2X242

SG-1 s’était remis en route. Ils savaient qu’ils allaient enfin repérer les Nocktalians. Pourtant, ils durent faire quatre heures de marche avant d’apercevoir un village. Visiblement, celui-ci avait été pillé récemment. De plus, il semblait à l’abandon. Jack, Sam, Daniel et Teal’c se rendirent sur place et traversèrent le village, tout en restant sur leur garde.

Jackson criait : Il y a quelqu’un ? Nous venons en paix, nous ne vous voulons aucun mal…

Mais en vain ; il semblait n’y avoir personne…

Puis une petite fille jaillissant de nulle part vint se placer devant eux. Sam et Jack la reconnurent aussitôt : c’était bien la fillette de la forêt. Carter avança vers elle en lui parlant.

Carter : Bonjour ! Peux-tu me dire ton nom ?

Soudain, une femme sortit de derrière un mur ; elle courut vers la petite fille, se jeta à ses pieds et la serra de toutes ses forces en se mettant à pleurer et à prononcer des paroles incompréhensibles. Daniel prit la parole.

Jackson : N’ayez pas peur, madame ! Nous ne vous voulons aucun mal. Je m’appelle Daniel Jackson et voici mes amis. Vous êtes une Nocktalian ?

La femme était apeurée mais la petite fille ne l’était pas. Visiblement, elle était heureuse de revoir Sam et Jack. La petite fille sourit comme la veille et leur parla.

La petite fille : Bonjour ! Moi, je m’appelle Kwataya. Puis s’adressant à Sam et à Jack : Je suis contente de vous revoir, Madame et Monsieur !

Sam et Jack lui firent un sourire. Daniel lui répondit.

Jackson : Bonjour Kwataya. Mon nom à moi, comme je l’ai dit, c’est Daniel. Et (en les montrant du doigt) tu connais déjà Sam et Jack. Et voici Teal’c. La dame avec toi, c’est… ta maman ? Dis-moi : ta maman comprend ce que nous disons ?

Kwataya : Oui ! Mais Maman a peur ! Nous avons vu tellement de gens méchants avec nous, mais nous, on n’avait rien fait !

La mère de Kwataya se redressa, hésita un instant puis se décida à leur parler.

La mère, en tremblant : Que voulez-vous… ?

Jackson, avec douceur : Madame, nous voyons bien qu’il s’est passé quelque chose ici ! Nous voulons vous aider ! Ce village a l’air désert…

La femme hésita encore puis continua à leur parler.

La femme : Nous ne sommes pas un peuple méchant, vous savez… Nous voulons vivre dans la paix. Des Goa’ulds sont arrivés un jour dans notre village et pour nous montrer leur puissance, ils ont… ils ont tué la moitié d’entre nous… Nous ne savons plus quoi faire… Nous vivons à présent dans la peur…

Les membres de l’équipe ne savaient que trop bien ce que ces gens avaient dû endurer…

Puis la femme frappa dans ses mains et petit à petit, des gens se mirent à sortir des habitations. Ils étaient tous vêtus de tuniques rouges et les adultes portaient la fameuse ceinture noire avec un emblème doré.

Ces gens avaient beau être beaucoup plus nombreux que les membres de SG-1, ils étaient néanmoins les plus apeurés. Leurs visages traduisaient leur égarement.

La femme leur fit alors signe de la suivre. Ils le firent et entrèrent bientôt dans une grande bâtisse. Le reste du village les avait suivit. Ils prirent place au centre de ce bâtiment.

Jackson : Il doit s’agir de leur salle de rassemblement !

O’Neill hocha la tête.

A présent, tout le monde était assis autour de SG-1. Ils devaient bien être deux cents dans la grande salle.

Puis un homme âgé s’avança et prit la parole.

Le vieil homme : Nous vous souhaitons la bienvenue ! Je suis le chef de ce village. Comme vous l’avez deviné, nous avons souffert de l’attaque des Goa’ulds. Nous sommes les Nocktalians et notre chef s’appelle Tiogar ; c’est un homme bon envers son peuple.

Jackson : Nous l’avons rencontré ; il nous a rendu visite par la porte des étoiles.

Le vieil homme : La porte des étoiles… le grand cercle ? Oui, c’est donc ça ! Il nous avait dit qu’il irait chercher de l’aide !

Puis reprenant d’une voix plus faible : Nous savons que d’autres villages ont déjà été attaqués…

Jackson : Nous vous aiderons mais nous avons besoin de plus de renseignements. Tout d’abord, les Goa’ulds sont-ils toujours là ?

Le vieil homme : Oui, ils ont pris d’assaut notre cité royale. Je crois qu’ils détiennent à présent notre maître Tiogar. Il est retourné dans la cité royale, sachant qu’il se ferait capturer par les Goa’ulds, afin que ces derniers ne lancent pas de représailles sur nos nombreux villages. A présent, sans notre chef, nous ne savons plus quoi faire…

O’Neill : Savez-vous… vous battre ?

Le vieil homme : Oui, je pense que nous pourrions, mais nous avons été pris au dépourvu ! Le mot " haine " ne fait pas parti de notre vocabulaire, nous prenons soin les uns des autres, nous vivons en harmonie…

Jackson : Oui, nous voulons bien vous croire ! Votre planète parle pour vous… Tous ne semble qu’être équilibre…

Le vieil homme : En tout cas, vous êtes ici chez vous, mes amis ! Si vous avez besoin de notre aide, votre stratégie d’attaque sera la nôtre. Nous vous apporterons notre soutien total. Vous êtes nos invités !

Sur ces paroles, les gens du village reprirent espoir et tous se mirent à crier et à applaudirent. Aussitôt, les gens s’activaient autour d’eux et des plats de nourriture furent apportés et déposés aux pieds des membres de l’équipe. Les villageois faisaient la fête, célébraient leur libération prochaine.

Carter : Quel peuple attachant !

Jackson : Oui, ils sont si… innocents !

Tout autour d’eux, des musiciens jouaient, les villageois chantaient et dansaient. Ils semblaient si heureux !

Alors que Jack, Sam, Daniel et Teal’c étaient en train de manger, assis en tailleur, Kwataya réapparut et leur fit un très beau sourire. Cette petite fille était vraiment très belle ; elle se dirigea vers Sam et lui fit un bisou. Elle alla aussi embrasser Jack puis Daniel. Ensuite, elle se dirigea vers Teal’c et sauta dans ses bras, ce qui fit rire tout le monde. Teal’c fut un peu étonné mais serra dans ses bras la petite fille. Elle resta blotti contre lui.

Jack lui parla.

O’Neill : Dis-moi, Kwataya : hier, lorsque Carter et moi, nous t’avons…

Kwataya : Qui ça ???

O’Neill, gêné : Euh, je veux dire Sam… Lorsque Sam t’a rencontré dans la forêt hier, tu te trouvais alors très loin de ton village ! Comment as-tu pu t’éloigner et surtout marcher autant ?

Le vieil homme avait tout entendu et répondit à la place de la petite fille.

Le vieil homme : Apparemment, nous ne nous fatiguons pas comme vous ! Nous avons une très grande endurance qui nous permet de marcher pendant de longues heures et ne ressentir aucune fatigue ! Les distances ne sont pas un obstacle ! Ainsi, nous nous éloignons souvent très loin de notre village d’origine. Mais ceci ne représente pas un danger car nous vivons en paix sur notre planète.

O’Neill : Quelle chance ! Bon, à quelle distance d’ici se trouve justement votre cité royale ?

Le vieil homme : Oh, notre village n’est pas très éloigné de la cité ! Je dirais à environ sept heures de route…

Jackson, en sifflant : C’est déjà pas mal !

Le vieil homme : Nous sommes à votre disposition pour vous y conduire. Puisque vous êtes plus sensibles à la marche que nous, nous pourrons partir tôt demain matin et…

O’Neill : Non… Il est vrai que nous avons déjà marché plusieurs heures ce matin, mais nous ne pouvons pas nous permettre de perdre une journée entière à rester ici… Les gens de notre base, sur terre, comptent sur nous pour cette mission et nous devons absolument être sur place pour analyser au mieux la situation et agir en conséquence… De plus, les Goa’ulds détiennent aussi l’un des nôtres…

Carter eut un petit pincement au cœur.

O’Neill : …alors la décision est déjà prise : nous allons faire le trajet cet après-midi et tenter d’arriver sur place avant la nuit.

Daniel soupira… L’idée de marcher sept heures d’affilée ne l’enchantait guère mais il savait que le colonel avait raison. Le temps ne devait pas se retourner contre eux…

Tout le petit groupe était plongé dans ses pensées : Jack tentait d’imaginer ce qu’ils trouveraient sur place, Daniel pensait à ses pauvres pieds qui allaient bientôt le faire souffrir et Sam essayait de se persuader que son père allait bien.

Seul Teal’c avait l’air pour une fois de vraiment s’amuser : il faisait des grimaces à Kwataya qui était toujours dans ses bras et la petite fille riait aux éclats !

Un peu plus tard, après avoir mangé et s’être un peu reposé, SG-1 était prêt à partir vers la cité royale, guidé par deux hommes du village.

Kwataya courait tout autour d’eux. Elle leur fit encore plein de bisous et resta longtemps dans les bras de Sam. Elles étaient en train de rire ensemble. Jack les observa : il trouva cette image très belle…

Les villageois assistèrent à leur départ en leur faisant de grands signes.

O’Neill : Pour un peu, on se prendrait pour des Dieux ! C’est agréable…

Ils se mirent en route ; les deux villageois ouvraient la marche et Teal’c se plaça en dernier.

L’air avait beau être agréable à respirer, leur progression s’effectuait néanmoins sous une chaleur écrasante. Les premières heures furent relativement bien supportées par l’équipe mais après six heures de marche, la fatigue se faisait vraiment sentir chez Jack, Daniel et Sam. Les villageois, quant à eux, paraissaient en pleine forme ; Teal’c ne semblait pas souffrir non plus.

Daniel trébucha. Jack l’aida à se relever.

O’Neill : Ça va aller, Daniel ?

Jackson, en grommelant : Oui, il le faudra bien…

Le colonel jeta un coup d’œil à Sam : elle semblait épuisée. Sa casquette la protégeait du soleil mais son visage était ruisselant de sueur. Cependant, elle ne s’était pas plaint une seule fois et continuait d’avancer à la même allure que les deux villageois, ce qui n’était pas chose facile.

O’Neill ne put s’empêcher de se sentir fier d’elle mais il aurait voulu lui épargner tout ça. Il faut dire qu’ils cumulaient maintenant dix heures de marche…

Une heure plus tard, les deux villageois s’arrêtèrent.

O’Neill, d’une voix suppliante : Ça y est, nous y sommes… ?

L’un des villageois : Oui ! La cité royale se trouve devant vous ! Nous sommes un peu en hauteur par rapport à eux ; vous pourrez bien les observer d’ici.

Ils virent devant eux une grande forteresse. A côté, on pouvait apercevoir un vaisseau Goa’uld.

Sam et Daniel étaient à bout de force. Ils avaient vraiment puisé dans leur réserve pour parcourir tout ce chemin. Après avoir jeté un rapide coup d’œil à la cité et au vaisseau, ils s’écroulèrent sur place. Daniel retira ses chaussures en grimaçant puis s’allongea sur le dos en essayant de reprendre son souffle. Sam, assise à ses côtés, était toute rouge. Elle prit sa gourde, but longuement puis se passa de l’eau sur la figure et les cheveux.

Teal’c essayait aussi de récupérer en respirant profondément.

Jack les regarda ; il était dans le même état d’épuisement qu’eux mais il ne regrettait pas son choix. Ils étaient à présent sur place et après une bonne nuit, ils pourraient intervenir.

La nuit était maintenant bel et bien tombée mais il ne faisait pas entièrement noir.

Une demi-heure plus tard, les membres de SG-1 avaient un peu récupéré de leur longue marche et s’étaient installés. Les deux villageois resteraient avec eux pour cette nuit et ils retourneraient dans leur village le lendemain.

De là où ils se trouvaient, ils ne pouvaient pas être vus par les habitants de la cité ou par les Goa’ulds. Ils étaient allongés sur le ventre et observaient les faits et gestes de ces derniers.

Les Goa’ulds ne semblaient pas trop nombreux ; ils circulaient sans cesse de leur vaisseau à la cité royale.

O’Neill : Je pense que les Goa’ulds ne sont pas du tout impressionnés par les Nocktalians. De ce fait, après avoir dû piller çà et là des villages, ils n’ont dû laisser que peu d’entre eux sur place, dans la cité. L’idéal serait de pénétrer dans leur vaisseau et de le faire exploser. Ce serait un problème de réglé. Il nous faudra aussi nous occuper des autres Goa’ulds restants dans la cité.

Jack venait à peine de finir sa phrase qu’ils virent descendre du vaisseau deux hommes bien escortés par des Goa’ulds. Il s’agissait de Tiogar et de Jacob Carter.

Sam avait les yeux rivés sur son père.

Les deux prisonniers avançaient en direction de la cité royale. A un moment, Jacob Carter s’arrêta et se retourna vers les gardes qui se trouvaient derrière lui. Il semblait leur parler mais l’un des gardes le frappa violemment et Jacob tomba à terre.

Sam allait dire quelque chose mais se retint au dernier moment.

A présent, l’équipe voyait Jacob se relever, aidé par Tiogar mais l’un des gardes vint encore lui donner un coup violent au visage qui le projeta à nouveau au sol. Les Goa’ulds riaient.

Carter : Il faut y aller !

O’Neill : Non, nous n’irons pas comme ça ! Nous sommes beaucoup trop épuisés ! Nous n’arriverions qu’à nous faire tuer ou au mieux à nous faire capturer. Nous n’aurions aucune chance d’…

Carter : Mais ils vont le tuer !!!

O’Neill : NON, MAJOR ! Je viens de vous dire que nous ne pouvons pas ! Maintenant, calmez-vous, c’est un ordre !!!

Jack venait à peine de prononcer ces paroles qu’il le regretta aussitôt. Il avait parlé sur un ton beaucoup plus dur qu’il ne l’aurait voulu et sentit immédiatement qu’il venait de faire une grosse erreur. Comme pour confirmer ses craintes, Carter se leva aussitôt et s’éloigna rapidement de l’équipe.

Daniel et Teal’c la regardèrent s’éloigner. Puis Daniel croisa le regard de Jack. Il savait qu’il était inutile de dire quoi que ce soit : il voyait bien que le colonel regrettait amèrement ce qu’il venait de faire. Se doutant de ce que Jack ressentait pour Sam, il savait que ce dernier allait aussitôt essayer de se faire pardonner .

En effet, le colonel se leva et se dirigea rapidement vers l’arrière pour rattraper Sam. Il aperçut son major qui marchait d’un pas rapide, tête baissée.

O’Neill : Carter, arrêtez-vous !

Mais Sam continuait toujours. Il n’était plus qu’à quelques mètres d’elle. Il courut un peu afin de pouvoir la rejoindre.

O’Neill, implorant : Je vous en prie, Carter…

Sur ces mots, Sam s’arrêta mais ne se retourna pas. Visiblement, elle ne savait plus comment réagir…

Jack fit quelques pas et se plaça devant elle.

O’Neill : Carter, je n’aurais pas dû vous parler sur ce ton. Je sais que vous voulez à tout prix sauver votre père, mais croyez-moi, je le veux autant que vous…

Sam ne réagissait pas. Elle avait toujours la tête baissée et Jack ne pouvait pas voir son visage.

O’Neill : Carter… je sais que ma réaction a été excessive. Je n’avais pas le droit de… enfin, de vous ordonner de vous taire. Je vous ai sûrement blessé, je ne l’ai jamais voulu. C’est bien la dernière chose que je souhaite… Carter, je vous demande pardon…

La voix de Jack était presque inaudible. Il savait qu’il n’était pas doué pour exprimer ce qu’il ressentait, et encore moins lorsqu’il s’adressait à Sam.

Voyant qu’elle ne réagissait toujours pas, il commença sérieusement à paniquer. Qu’avait-il fait ? Sam était bien plus qu’un membre de son équipe, elle était aussi bien plus qu’une amie, elle était tout pour lui…Sa beauté, son incroyable intelligence mais aussi sa douceur, son sourire…

Ils étaient toujours l’un en face de l’autre. Soudain, Jack remarqua qu’elle tremblait. Sa première pensée fût de se dire qu’il ne faisait pas froid mais lorsqu’il vit une larme couler le long de sa joue, il comprit aussitôt qu’elle luttait pour ne pas pleurer. Elle avait les poings serrés et la tête toujours baissée.

" Non… pas ça… " pensa Jack.

Après un court moment d’hésitation, il avança sa main et essuya avec un geste très tendre la larme de Sam. Il avait beau être un militaire très courageux, ne craignant absolument pas le danger qu’il pouvait rencontrer lors de ses missions, lorsqu’il se trouvait avec Sam, tout était différent. Il était à présent terrorisé de la réaction qu’elle pourrait avoir envers lui.

De son côté, Sam était sous le choc de tout ce qui se passait. Son colonel avait couru derrière elle et lui avait fait des excuses ! De plus, le ton qu’il avait employé était des plus sincères. Elle le sentait désemparé, même effrayé…

Quand elle sentit la main de son colonel sur son visage, elle sentit qu’elle ne pourrait pas se retenir longtemps avant d’éclater en sanglots. Il y avait une telle douceur dans le geste de Jack…

Au fond d’elle-même, elle savait que son colonel pouvait être brusque sans le vouloir. Les paroles ou les gestes tendres n’étaient pas son point fort. Il avait beaucoup de mal à dire ce qu’il ressentait et elle le savait. La mort de son fils avait failli l’achever, il se cachait derrière son cynisme mais elle savait qu’il était bien plus que ce qu’il voulait montrer de lui…

Elle redressa doucement la tête et croisa son regard. Il semblait perdu. Elle voulait lui dire qu’elle comprenait, qu’elle ne lui en voulait pas. Elle ne supportait pas de le voir autant souffrir intérieurement.

Rassemblant tout son courage, elle commença sa phrase…

Carter : Mon colonel…

Mais elle ne pouvait continuer. Elle avait la gorge serrée et ses larmes coulaient de plus en plus.

O’Neill surmonta alors son angoisse et avec son autre main, il l’attrapa à la taille, l’attira à lui puis la serra doucement dans ses bras.

A ce moment-là, Sam se mit à sangloter ; elle pleurait toutes les larmes de son corps. Elle ne pouvait s’arrêter, il venait d’y avoir trop de tensions en si peu de temps : leur marche épuisante, sa peur pour son père, sa dispute avec son colonel…

O’Neill se mis alors à la serrer un peu plus fort. Il lui caressait doucement les cheveux.

Ils restèrent ainsi quelques instants ; Sam commençait à se calmer. Bientôt, elle cessa de pleurer. Jack s’attendait alors à la voir se dégager de lui mais à son grand étonnement, elle n’en fit rien. Elle restait blotti dans ses bras, la tête posée au creux de son épaule, les yeux fermés.

Jack comprit alors qu’elle ne lui en voulait pas. Il était soulagé, il n’aurait pas pu supporter que sa relation très forte avec Sam soit brisée pour une bêtise. Rassuré, il osa enfin poser sa tête contre celle de Sam et continua à lui caresser les cheveux.

Aucun des deux ne voulait interrompre ce moment. Ils se sentaient bien et s’apportaient mutuellement du réconfort.

Soudain, ils entendirent un peu de bruit venant de l’endroit où se trouvaient Teal’c et Daniel, ce qui les ramena à la réalité. Ils se séparèrent en même temps, à regret. Ils devaient maintenant rejoindre les autres.

Ils se regardèrent et Jack fit alors une petite grimace qui semblait dire : " Ouf ! je suis pardonné par mon major ! ", ce qui fit rire Sam.

Elle riait encore doucement quand rapidement, Jack attira le visage de Sam près du sien et lui déposa un petit baiser sur le front. Avant que celle-ci ne puisse réagir, il tourna les talons et se mit en route. Sam savait qu’il partait pour ne pas se sentir gêné de ce qu’il venait de faire. Elle sourit intérieurement et rattrapa son supérieur. Ils marchèrent ainsi, côte à côte, sans échanger une parole mais le cœur plus léger. Tout avait été implicite, mais ils avaient échangé beaucoup de leurs émotions et se sentaient libérés d’un poids.

De retour auprès des autres, Jack leur demanda se qui s’était passé avec Jacob Carter pendant leur absence. Teal’c répondit que celui-ci n’avait pas été davantage malmené après les deux coups qu’il avait reçu ; lui et Tiogar avait été conduits à l’intérieur de la cité. Ils ne savaient rien d’autre.

O’Neill : Bon… On ne peut vraiment rien tenter ce soir… Il nous faut dormir maintenant pour pouvoir récupérer de tout ce que nous avons parcouru aujourd’hui. Daniel, à vous l’honneur du premier tour de garde !

Daniel grimaça : il aurait vraiment voulu dormir sur le champ ! Tant pis, il devrait attendre… L’équipe mangea rapidement, ne souhaitant réellement qu’une chose : s’endormir le plus vite possible. Cette fois-ci, personne n’eut de mal à trouver le sommeil…

 

Jeudi matin, près de la cité royale

L’équipe SG-1 se leva avec les premiers rayons du soleil. Ils émergèrent lentement de leur sommeil… Jack tenait à s’assurer que toute son équipe était en assez grande forme pour pouvoir attaquer les Goa’ulds ce matin même.

O’Neill : Comment vous sentez-vous, Daniel ?

Jackson, encore tout endormi : Oh, je crois que je vais avoir du mal à vous pardonner tout ce que vous êtes en train de me faire subir au cours de cette mission…

O’Neill : Eh bien, je constate que vous êtes assez lucide pour me faire des compliments… Parfait ! Et vous, Teal’c ? Tout va bien ?

Teal’c : Je vais bien, merci de vous en inquiéter, O’Neill. Je pense avoir récupéré de la journée d’hier.

Puis Jack se tourna vers Sam qui était toujours allongée sur le dos ; elle se passait les mains sur le visage pour se réveiller.

O’Neill : Carter… Ça va ?

Carter : Oui, j’ai bien dormi…

Jack ne la croyait qu’à moitié. Il la fixait toujours du regard. S’en étant aperçue, Sam se redressa lentement puis ajouta :

Carter : Je vais bien, mon colonel, je vous assure… Je vais tenir le coup, ne vous inquiétez pas !

O’Neill, avec un sourire : Oh mais j’espère bien ! Que deviendrais-je sans ma scientifique… ?

Carter se sentit troublée par cette remarque ; elle n’y répondit pas.

Ils se levèrent tous à leur rythme, Daniel étant le dernier à se mettre debout. Les deux villageois leur souhaita bonne chance et ils repartirent vers leur village.

Jackson : Oh ben c’est pas moi qui me retaperais tout le trajet en sens inverse…

Lorsqu’ils furent tous prêts, Jack leur expliqua comment ils allaient s’y prendre.

O’Neill : Alors, voici le programme : (en montrant le vaisseau) Teal’c et Daniel, vous vous débrouillez pour faire sauter la boîte à serpents. Carter, vous venez avec moi ; nous allons chercher votre père et Tiogar.

Sur ces paroles, ils commencèrent à descendre silencieusement de leur poste d’observation.

Jack et Sam maîtrisèrent facilement deux Goa’ulds qui montaient la garde puis ils pénétrèrent dans la cité.

A l’intérieur de l’enceinte, ils se faufilèrent à travers les ruelles. Ils croisèrent plusieurs Nocktalians mais ceux-ci ne leur posaient même pas de questions : leur cité était sous occupation, alors croiser deux étrangers de plus…

Ils voulaient éviter les Goa’ulds car ils ne souhaitaient pas donner l’alerte tant que les deux prisonniers ne seraient pas retrouvés. Cependant, ils n’en rencontrèrent aucun, ce qui les surprit un peu.

La cité se révélait être beaucoup plus grande qu’ils ne l’avaient imaginé. Ils y avait des petites rues partout. Ils eurent vite l’impression de tourner en rond.

Carter : On ne va pas y arriver, mon colonel…

O’Neill : Wouah ! Voilà la petite phrase encourageante que j’attendais de votre part, major !

Un Nocktalian passa à côté d’eux. Jack l’arrêta.

O’Neill, direct : Où est emprisonné votre chef Tiogar ?

L’homme les regarda bouche bée. Jack poursuivit.

O’Neill : Nous n’avons pas le temps de vous expliquer… Vous voyez bien que nous ne ressemblons pas à ces vipères ! Nous venons vous aider, alors dites-nous où il est caché !

L’homme hésita encore quelques secondes puis leur répondit.

Le Nocktalian : Il est retenu prisonnier dans la salle impériale.

Carter : Il n’y avait pas un autre prisonnier avec lui ?

Le Nocktalian : Si, un homme était retenu avec notre maître.

O’Neill : Où se trouve cette salle ?

L’homme hésita encore. Jack commençait à s’impatienter lorsque le Nocktalian accepta.

Le Nocktalian : Je vais vous y conduire ; suivez-moi !

Ils prirent d’autres ruelles tout en restant sur leurs gardes puis arrivèrent devant un palais.

Le Nocktalian : La salle impériale se trouve au fond du palais… Bonne chance !

Carter le remercia puis elle et le colonel entrèrent dans le palais. La première pièce était vide.

O’Neill : Décidément, ils n’ont laissé personne sur cette planète ! Et on ne va pas s’en plaindre…

Ils atteignirent enfin la grande salle. Six Goa’ulds s’y trouvaient et discutaient entre eux mais l’effet de surprise joua en faveur de Jack et de Sam. Ils tuèrent les Goa’ulds puis se dirigèrent vers les deux otages qui étaient attachés dans un coin de la pièce.

A ce moment, une énorme explosion se fit entendre. D’abord surpris, ils comprirent quelques secondes plus tard ce que cela signifiait.

O’Neill : Bien, je vois que Teal’c et Daniel ont joué aux bons soldats et m’ont détruit ce vaisseau !

Tiogar ne portait pas de trace de coups mais en revanche, Jacob Carter avait du sang séché sur le front, trace de la petite mésaventure de la veille.

Jacob Carter : Samantha !

Sam : Tu n’as rien papa ? Est-ce que tu vas bien ?

Jack était en train de détacher Tiogar pendant que Sam détachait son père.

Jacob : Je vais très bien, ma chérie, ne t’inquiète pas…

Sam serra son père très fort dans ses bras.

O’Neill : Il ne faut pas traîner ici. D’autres Goa’ulds peuvent surgir…

Tiogar : Il n’y a aucun Goa’ulds dans la cité ; ils se sont tous réunis dans l’aile sud de ce palais. Ils sont ensemble depuis environ une vingtaine de minutes…

O’Neill : Alors, il faut agir vite ! L’explosion a dû gêner leur petite discussion… Combien sont-ils et où est l’aile sud ?

Jacob Carter : Ils sont au moins une quinzaine.

Tiogar, en montrant une direction : L’aile sud est par là !

O’Neill réfléchit rapidement puis s’adressa à Sam : Nous ne pourrons pas compter sur l’aide de Daniel et de Teal’c, ils ne savent pas où nous sommes… Nous n’avons pas d’autres choix que de régler ça tout seul et maintenant !

Carter : A vos ordres, mon colonel…

Jack se dirigea rapidement vers l’aile sud ; Sam le suivait. En voyant sa fille partir ainsi, Jacob voulu dire quelque chose mais Sam se tourna vers lui et lui fit comprendre qu’elle devait y aller et qu’il ne devait pas s’inquiéter pour elle.

Après avoir traversé plusieurs pièces, ils entendirent les Goa’ulds qui avançaient dans leur direction pour voir ce qui se passait.

Jack s’arrêta un instant et jeta un coup d’œil à Sam ; celle-ci lui fit comprendre par un signe de la tête qu’elle était prête.

Les Goa’ulds étaient maintenant dans leur champ de vision ; ils furent étonnés de voir des Tauris devant eux.

Jack leur déclara avec son humour habituel : Eh oui, surpris, hein ? Au fait, le bruit de tout à l’heure, ce n’était que l’explosion de votre vaisseau…

Puis le colonel fit feu ; Sam tirait aussi. Ils touchèrent beaucoup de Goa’ulds du premier coup.

Jack et Sam s’abritaient derrière les cloisons. Jack se disait qu’il fallait tenir bon, qu’il n’en restait plus beaucoup…

Finalement, ils parvinrent à tous les tuer. Tout était redevenu silencieux. Ils se regardèrent et allèrent retourner sur leurs pas lorsque soudain, Jack fut projeté en arrière et chuta lourdement. Sam eut le réflexe de se retourner et tira sur un dernier Goa’uld. Puis elle se pencha aussitôt vers Jack.

Carter : Mon colonel !

Celui-ci était toujours allongé sur le dos, sans réaction. Sam était paniquée ; elle lui tourna le visage pour mieux le voir.

Carter, affolée : Ce n’est pas vrai… mon colonel , répondez-moi !!!

Elle le crut mort mais c’est alors qu’il ouvrit les yeux et la regarda avec un grand sourire.

O’Neill : Je vous ai fait peur, n’est-ce pas ?

Carter fut soulagée de voir que son colonel était toujours vivant ; seul son épaule gauche était touchée. Elle poussa un profond soupir de soulagement mais l’instant d’après se ressaisit.

Carter, en colère : Mon colonel, avec tout le respect que je vous dois, je n’ai pas trouvé ça drôle du tout !

O’Neill, continuant son humour :Ah mais je suis d’accord avec vous ! Ce n’est pas drôle, regardez, je me vide de mon sang…

Carter : Vous auriez pu vous faire tuer !

O’Neill : Mais je sais que je peux compter sur vous ! Je vous ai vu lui tirer dessus ! Au fait, super réflexe de votre part pour avoir tué ce dernier serpent…

Carter, comprenant que son colonel ne semblait pas vouloir redevenir sérieux, hésita un instant puis se releva et se dirigea vers la salle principale.

Jack se redressa mais resta assis.

O’Neill, toujours en rigolant : Oh major ! Vous n’avez pas pitié de moi ???

Carter s’arrêta ; quand elle l’avait vu allongé et ne pas réagir à ses appels, elle avait eu un choc énorme. Elle l’avait cru mort l’instant d’une seconde et voir que son colonel pouvait plaisanter avec ça l’avait un peu vexé.

O’Neill, toujours assis : OK, OK ! Je regrette une fois de plus, Carter. Je vous pris de bien vouloir m’excuser… J’y suis allé un peu fort cette fois-ci.

Carter hésita puis fit demi-tour et retourna s’agenouiller à côté de son supérieur. Elle déchira un morceau de sa veste, le mit en boule et s’en servit pour appuyer sur la blessure.

O’Neill : Je suis désol… AIE !!! Oh, je crois que vous m’en voulez vraiment beaucoup !

Il avait dit cela mais n’en pensait pas un mot. Il était très touché de voir que Sam avait déchiré un peu de son uniforme pour lui.

O’Neill : Ecoutez, Carter… Je vous demande sincèrement de me pardonner. Vous me connaissez, non ? Vous savez à quel point votre supérieur peut être insupportable… ?

Carter ne répondit pas. Pour elle, il n’était jamais insupportable puisqu’elle se rendait compte qu’il était toujours en train de la protéger …

O’Neill : Au fait, ce n’est pas la deuxième fois de la journée que je vous demande pardon ???

Carter, avec un sourire : Non ! La première fois, c’était hier soir…

O’Neill : Ah…

Une fois de plus, Jack la regarda profondément. Elle était toute proche de lui ; de sa main gauche, elle appuyait sur sa blessure et de son autre main, elle lui maintenait l’épaule par derrière.

Jack se demanda ce qu’elle pouvait ressentir pour lui. Serait-il possible qu’elle l’aime ? En tout cas, elle ne pourrait jamais l’aimer comme lui l’aimait. Quatre ans qu’ils travaillaient ensemble, quatre ans passés à ne rien avouer à quiconque, à tout cacher…

Il l’aimait comme un fou ; combien de temps resteraient-ils dans cette situation : " Major ? ", " A vos ordres, mon colonel ! "

Il pensa à l’intelligence de Sam, à son avenir prometteur au sein de l’armée. Avait-il le droit par pure égoïsme de tout gâcher ?

Il avait envie de la serrer dans ses bras et de ne plus la lâcher, de lui dire qu’il l’aimait et qu’il n’aurait plus le goût de vivre si elle quittait SG-1…

Et si…, si ces sentiments étaient réciproques … ?

O’Neill, d’une voix très douce : Merci, Carter…

Puis il lui attrapa doucement le visage de sa main valide, l’attira un peu plus vers lui et lui embrassa le front.

Il n’avait pas retiré sa main ; il attendait la réaction de Sam.

Elle ne bougea pas ni dit quoi que ce soit. Jack eut même l’impression qu’elle retenait son souffle.

A présent, leurs fronts se touchaient presque. Jack ne voulait pas se dégager, c’était trop lui demander…

Il l’embrassa sur la joue. Il l’a sentait crispée car elle appuya sans le vouloir un peu plus sur sa plaie. Mais il ne dit rien. Comme elle ne s’était pas reculée, il l’embrassa sur la bouche, tendrement. C’était encore plus agréable que tout ce qu’il avait pu rêver…

Il allait se reculer quand il sentit que Sam répondait à son baiser. Ils restèrent à s’embrasser un moment. Lorsqu’ils se séparèrent lentement, Sam put lire sur son visage qu’il était l’homme le plus heureux du monde. Elle lui fit un petit sourire.

" HUM HUM… "

Jack et Sam tournèrent la tête en même temps et aperçurent Jacob et Tiogar sur le seuil de la porte.

Jacob : Je vous attends dans l’autre pièce…

Jack reposa son regard sur Sam. Elle semblait paniquée. Le colonel se leva en grimaçant de douleur et aida Sam à faire de même. Ils se rendirent silencieusement dans l’autre pièce.

Jacob était de dos. Ils s’approchèrent de lui. Sam semblait vraiment avoir peur. Jacob qui les avait entendu arriver se retourna. Son visage était impassible.

Jacob : Sam, est-ce que vous sortez ensemble ?

Sam, la voix tremblante : Non, non papa…

Jacob, s’adressant à Jack : J’espère que vous savez ce que vous faites, O’Neill.

O’Neill : Que voulez-vous insinuer ?

Jacob : Oh, mais je n’insinue rien du tout ! Je constate simplement qu’il y a quelque chose entre vous !

Sam ne bougeait pas. Elle n’osait regarder ni son père, ni son colonel. Des larmes commençaient à lui brouiller la vue.

Jacob, ayant remarqué cela : Sammy, pourquoi pleures-tu… ?

Sam, avec difficulté : Je suis désolé, papa… Je te déçois…

Jacob : ME DECEVOIR ??? Toi, ma fille ? (puis l’attrapant par les épaules) Jamais tu ne pourras me décevoir, tu entends ? JAMAIS !

Puis Jacob lui demanda : Est-ce que tu l’aimes ?

Sam regarda enfin son père : elle était désemparée mais Jack intervint avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit.

O’Neill : Je peux parler maintenant ?

Jacob : Je vous écoute.

O’Neill : Eh bien je tenais à vous dire que non, nous ne sortons pas ensemble mais que… que j’aime votre fille. Je l’aime beaucoup.

S’en était trop pour Sam. Son colonel qui l’embrasse puis lui avoue son amour et pour couronner le tout, son père qui découvre tout en même temps… et tout ça en l’espace de cinq minutes !

Jack se tourna vers Sam : Je t’aime, Sam. J’espère que tu ne doutes pas de mon amour pour toi. Cette fois-ci, je suis sérieux comme jamais je ne l’ai été !

Puis se retournant vers Jacob : Je suis conscient des problèmes que je peux poser à votre fille pour sa carrière. Je ne souhaite que son bonheur avant tout et je suis prêt à supporter toutes les conséquences de mes actes.

Jacob : Je veux bien vous croire, O’Neill. Vous devez vous douter que je ferai n’importe quoi pour ma fille.

O’Neill : C’est très clair, monsieur.

Jacob se retourna vers Sam.

Jacob : Sam, est-ce que tu l’aimes ?

Sam, avec difficulté : Oui… Oui, je l’aime…

C’était la plus belle phrase que Jack avait pu entendre. Intérieurement, il était fou de joie mais il savait que la chute allait n’en être que plus dure.

Jacob : Alors… MES FELICITATIONS LES PLUS SINCERES !!! Je vous souhaite beaucoup de bonheur !

Pour la première fois depuis cette discussion à trois, Jack et Sam se regardèrent dans les yeux, aussi étonnés l’un que l’autre.

O’Neill : Monsieur Carter, je ne vous suis pas…

Jacob : Mais tout est très clair, O’Neill ! Je souhaite le bonheur de ma fille, vous souhaitez aussi son bonheur alors soyez heureux ensemble !

O’Neill : Monsieur, nous sommes militaires et…

Jacob : Oh oui ! Je le sais très bien et je sais aussi à quoi vous pensez tous les deux : à notre règlement militaire ! Soit ! Je vais m’arranger avec votre général…

O’Neill : Si vous le permettez, je préfère lui annoncer moi-même. J’ai dit que je prendrai mes responsabilités et je n’ai pas changé d’avis !

Jacob : Eh bien vous me plaisez comme ça, O’Neill ! Le courage et le sens des responsabilités sont des valeurs importantes. En ce qui concerne cette règle militaire, vous pouvez compter sur mon soutien. Mais de toute façon, je pense qu’Hammond va très bien s’arranger tout seul ! Georges risque de hurler un bon coup mais je sais aussi qu’il va prendre votre défense… Vous faites tous les deux partie de SG-1, la meilleure équipe !

Sam et Jack n’en revenaient pas ! Ce qui aurait dû virer au cauchemar était en train de devenir un rêve bien… réel !

Jacob prit sa fille dans ses bras et la serra longtemps pour qu’elle comprenne bien tout l’amour qu’il avait pour elle. Mais Sam l’avait à présent bel et bien compris.

Puis Jacob se tourna vers O’Neill et lui fit le salut militaire. O’Neill s’empressa de le lui rendre.

Jacob : Je vous laisse maintenant…

Jacob commença à s’éloigner lorsque Sam l’appela.

Sam : Papa !

Jacob, se retournant : Oui… ?

Sam, la voix pleine d’émotion : Merci, merci…

Jacob regarda O’Neill ; le colonel semblait aussi le remercier. Jacob leur fit un petit signe de la tête puis repartit, visiblement satisfait de sentir sa fille si heureuse même si pour l’instant, elle était vraiment bouleversée.

Jack et Sam se regardèrent. Cette fois-ci, Jack n’eut aucune appréhension en enlaçant son major et en l’embrassant. Sam semblait réellement heureuse, ce qui la rendait encore plus belle au yeux du colonel.

" HUM HUM… "

Une fois de plus, Jack et Sam tournèrent la tête en même temps pour voir d’où venait ce bruit. Ils virent Teal’c et Daniel sur le seuil de la porte. Teal’c restait impassible devant ce qu’il venait de voir, ce qui était loin d’être le cas de Daniel !

Jackson : Euh… Je crois que j’ai raté un épisode…

Jack et Sam ne répondirent pas.

Jackson poursuivit : Non mais c’est que… eh ! Si mes calculs sont bons, ça fait quand même quatre ans que…

O’Neill : Daniel !!!

Jackson, jubilant : Oui, oui ! C’est bien ça, Jack ! Eh bien dire que j’attends ça depuis tout ce temps et je trouve le moyen de rater le moment où vous…

O’Neill, plus fort : DANIEL !!!! Vous ne perdez rien pour attendre…

Jackson : Ben, avec un peu de chance, Grand Chef Hammond va nous laisser organiser une fête pour célébrer ça !

O’Neill, s’adressant à Teal’c : Dites-moi, Teal’c, je ne vous avais pas demandé de l’abandonner dans le vaisseau avant que celui-ci n’explose ???

Comme d’habitude, Teal’c ne saisit pas l’humour du colonel…

Jackson, grommelant : C’est ça ! Moi et Teal’c, on s’est payé le plus dur à faire pendant que vous…

O’Neill : AHHHHH, DANIEL !!!!!!!!!! Je vous ferai remarquer que je suis blessé et… (se retournant vers Sam qu’il n’avait pas lâché) je crois que je vais mourir !

Sam fit semblant d’être vexée par sa remarque mais elle ne pu s’empêcher de rire.

Teal’c : Et maintenant, on est censé faire quoi, Daniel Jackson : rester ou les laisser seuls ?

Jackson : Merveilleux, Teal’c ! Je vois que vous comprenez de mieux en mieux les coutumes terriennes ! Alors là, pour vous répondre, je dirais qu’on est censé… s’éclipser !

O’Neill, qui avait tout entendu : Et si vous tenez à la vie, Daniel, ne revenez pas de sitôt !

Jackson, satisfait de l’avoir embêté : Oui, oui…

Carter, regardant son colonel : Au fait, il était prévu d’aider les Nocktalians : leur apprendre à se défendre seuls…

O’Neill, avec un petit sourire : Oui…

Carter : …et nous devons contacter la base pour les prévenir que nous avons terminé notre mission…

O’Neill : Oui…

Carter : Tiogar nous avait aussi proposé une alliance entre son peuple et le nôtre…

O’Neill : Oui…

Carter : Et il y a aussi cette blessure qu’il faut soigner tout de suite car…

O’Neill : AH !!! Mais je n’ai pas oublié tout ça, major ! Mais il faut savoir faire passer les choses les plus importantes en priorité… et ma priorité, c’est toi, Sam.

Sur ces paroles, ils s’embrassèrent longuement…

 

 

C’est fini !

J’espère du fond du cœur que vous avez passé un petit moment agréable.

Je tiens à préciser qu’au moment où j’ai écrit cette histoire, je n’avais pas encore vu le père de Sam et je n’avais regardé que peu d’épisodes de la série (ce qui explique certaines incohérences…).

Bisous à tous et vive Stargate !!! Milia