Auteur : Témérah.

e-mail : bianchi@club-internet.fr

Spoiler : Emancipation.

Genre : Romance J & S et aventure.

Résumé : Un petit périple dans le désert va se transformer en…oh ! et puis lisez, ça sera plus rapide !

Avertissement : L’histoire et les personnages ne m’appartiennent pas ; je ne reçois pas d’argent pour écrire cette fanfic, je le fais uniquement pour mon plaisir et celui des lecteurs.

Note de l’auteur : C’est assez différent du dernier que j’ai écrit ; il y a plus de dialogue et d’aventure (enfin dans la mesure du possible). Mais c’est beaucoup moins original…désolé ! Il en faut pour tous les goûts.

Autre culture, autre vie.

Jack : Oh ! un instant j’ai cru que la marche serait difficile sur cette maudite planète. Mais c’est pire que ça ! s’énerva-t-il en criant ces derniers mots.

En effet, devant les yeux de Sg1 s’étendait un désert de sable interminable dont l’horizon semblait flou, comme rendu incertain par le soleil de plomb qui avait déjà rendu éreintante la marche qu’effectuait l’équipe depuis trois bonnes heures.

Jack : Bon, on fait une pause !

Daniel : Une pause ! Mais…

Jack : Quoi encore, Daniel ? Vous n’êtes jamais content !

Daniel : Ce n’est pas ça…mais sous ce soleil…

Jack : Vous voyez un coin d’ombre vous ?

Daniel ne trouva rien à redire à cet argument ; de toutes façons il fallait mieux dire oui à tout quand Jack était dans cet état là.

Jack : Je me demande combien de kilomètres nous avons parcouru…dit-il une fois qu’ils furent tous assis.

Sam : Environ une dizaine, mon colonel.

Jack : Vous avez toujours réponse à tout vous ! Vous avez comptez ou quoi ? demanda-t-il en la faisant rire.

Sam : Non, mon colonel. J’ai juste utilisé un appareil qui m’a permis de mesurer la distance parcourue depuis la porte.

Jack : Vous me rassurez, Carter. Dit-il avec un sourire.

Daniel : Tiens ! Ca y est, Jack. On est de bonne humeur ?

Jack : Pourquoi vous dîtes ça ? demanda-t-il sur la défensive.

Daniel : Ou alors juste avec Sam.

Jack : Oh ! je vous en prie…

Teal’c : Daniel Jackson soulignait simplement le fait que s’il n’y avait pas le major Carter vous ne souririez jamais…

Jack : Teal’c…

Teal’c :…et il n’a pas tort. continua-t-il gravement, recevant un grand sourire de Daniel.

Jack : OK ! La pause est finie. On repart !

Daniel : Essayeriez-vous d’évincer mes remarques, Jack ?

Jack : Daniel…

Daniel : Non, par ce que si ça vous dérange c’est que j’ai du touché juste. Qu’en pensez-vous, Sam ?

Sam : Je pense que vous devriez vous taire, Daniel.

Ce dernier ne dît rien, mais parut satisfait de son effet : Jack et Sam n’osaient plus parler, trop mal à l’aise par rapport à la situation.

Quelques minutes, à peine, s’étaient écoulées dans ce silence pesant que déjà nos amis aperçurent au loin, sur la ligne d’horizon, un nuage de sable se soulever.

Sam : Regardez, mon colonel.

Jack : Hum…je vois. Nous devrions aller voir de plus près.

Ainsi, une heure plus tard, une caravane de nomades s’arrêta à leur hauteur ; caravane composée d’une dizaine de dromadaires transportant au choix : ou des marchandises ou des hommes.

Daniel : Bonjour ! je m’appelle Daniel Jackson, voici Jack, Teal’c et Sam. Nous ne sommes pas d’ici et…

Un homme : Je suis Xsichar. Vous venez pour le marché aux esclaves ?

Daniel : Le…euh…non.

Jack : Nous sommes en voyage, c’est tout.

Xsichar : En voyage ? Sans dromadaire ? ! Vous voulez vous suicider ?

Jack : Là tout de suite ? Non.

Teal’c : Si vous acceptiez de nous conduire à la ville la plus proche, cela nous rendrait un grand service. Dit-il en inclinant la tête.

Xsichar : Je suppose que ça doit être possible, en mettant les marchandises sur seulement deux dromadaires…mais vous serez obligez d’être deux par animal. Prévint-il.

Daniel : Ca nous ira parfaitement. Merci.

Jack : Pas question ! Je refuse de monter là dessus.

Daniel : Vous n’avez pas trop le choix, Jack. Bon, je vais avec Teal’c, vous avec Sam.

Jack : Depuis quand c’est vous qui commandez ? lança-t-il à Daniel qui essayait tant bien que mal de monter sur le dos de l’animal, aidé par Teal’c.

Daniel : Il faut répartir les masses ; Vous préférez monter avec moi ?

Jack fit une moue qui montrait que ça ne l’enchantait pas vraiment.

Sam : Mon colonel, vous m’aidez ? demanda-t-elle, coupant court à ses pensées.

Jack : Attendez…il se hissa sans difficulté sur l’animal et tira Sam par le bras. Elle se cala comme elle pu derrière son colonel sur une espèce de siège placée sur la bosse de la bête qu’ils occupaient à deux.

Lorsque leur tout nouveau moyen de transport se leva de terre, Sam eut peur de tomber à la renverse et entoura ses bras autour de la taille de Jack, ce qui ne lui déplut pas.

Jack : Ca va, Carter ?

Sam : Euh…oui, je crois. Elle fixa Jack qui guidait l’animal grâce à une sorte de longue baguette.

Sam : Vous semblez avoir l’habitude. constata-t-elle.

Jack : J’ai vu au moins douze fois Lawrence d’Arabie.

Sam : Je vois. Fit-elle en souriant.

Deux heures passées, la tombé de la nuit se faisait proche et la caravane de nomades décida d’installer le campement pour la nuit.

Les sept hommes du désert firent un feu et s’installèrent autour, accompagnés par les membres de Sg1.

Xsichar : Vous n’êtes pas là pour le marché aux esclaves, alors ?

Jack : C’est exact.

Xsichar : Que faîtes vous dans ce désert dans ce cas ?

Daniel : Nous…

Jack :…sommes en voyage, nous vous l’avons dit. intervint-il.

Xsichar : Hum…nous atteindront la cité de Kephkos demain, sous le soleil de midi. Nous partirons à l’aube. Reposez vous. Il commença à partir puis revint vers eux.

Xsichar : Je serais vous je ferais attention. Surtout elle. dit-il en faisant un signe de tête vers Sam qui se trouvait un peu plus loin. Le désert est un véritable repère pour les bandits de toutes sortes.

Teal’c : Que doit-on comprendre, Xsichar ?

Xsichar : Rien. Mais vous feriez mieux de ne pas trop vous éloigner du feu, c’est tout. Vous serez plus en sécurité si vous êtes en groupe. Et il fait froid la nuit, vous verrez. Ajouta-t-il en s’éloignant un peu.

Jack : j’ai pas confiance en ce type.

Teal’c : Je partage votre avis, O’neill.

Daniel : Suivons son conseil. Nous ne devrions pas nous éloigner les uns des autres cette nuit.

Jack : Mouais…

Ainsi, Sg1 se regroupa à côté du feu avec de gauche à droite, Daniel, Jack, Sam et Teal’c.

Ils dormirent d’un sommeil profond jusqu’au matin, sans broncher. Comme d’habitude, Jack se réveilla le premier, mais cette fois-ci c’était par ce que Daniel avait malencontreusement roulé jusqu’à lui, l’écrasant presque.

Jack : Daniel, dégagez. Grommela-t-il, grognon.

Daniel : Encore deux minutes, maman. Marmonna-t-il, encore à moitié endormi.

Jack : Daniel ! Pour l’amour du ciel ! Bougez de là ! cria-t-il. Puis résigné, il se leva, mais avec l’âpre pressentiment que ça allait être une rude journée.

Xsichar : Vous êtes réveillés. C’est bien. Nous partons dans peu de temps. Dit-il en venant vers eux. Mais où sont vos amis ? demanda-t-il avec surprise, constatant que seul Daniel et Jack étaient présents.

Il leur fallu près d’une heure pour vraiment réaliser que Teal’c et Sam avaient réellement disparus.

Daniel : Mais où sont-ils ?

Jack : Si je le savais je ne serais pas là à discuter de ça avec vous !

Xsichar : Nous devons aller à Kephkos.

Jack : A Keph- quoi ? ! Je me fiche bien de votre cité ! Ce que je veux c’est retrouver nos amis ! Pas aller à Keph-truc !

Xsichar : Vous avez tort ; C’est là bas que vous avez les meilleurs chances de les retrouver.

Daniel : Pourquoi ça ?

Xsichar : Par ce que c’est là bas que se déroule le marché aux esclaves.

Jack : Et alors ?

Daniel : Oh ! non ! Vous ne croyez tout de même pas…

Xsichar : Ils ont du se faire enlever et…

Daniel : Ils vont êtres vendus !

Jack : Quoi ? ! Personne ne sera vendu ! C’est compris ?

Xsichar : Je regrette de vous dire ça, mais ce sont de très bons candidats. Teal’c est très fort et Sam est très belle…

Jack : Ca, ça va. On a comprit.

Daniel : Vous nous aiderez, Xsichar ? Ce dernier semblait hésiter mais acquiesça tout de même.

Xsichar : Oui…mais il faudra vous habiller autrement avant d’entrer dans la cité. Vous êtes très repérables.

Au même moment, à Kephkos :

Sam se réveillait doucement, la tête lui tournait et elle avait la bouche pâteuse. S’habituant progressivement à la blancheur éblouissante de la pièce et aux mosaïques bleues décorant les murs qui formaient comme une sorte de kaléidoscope géant, elle s’assît lentement sur le rebord froid et dur du banc en marbre blanc qui ornait la pièce.

Sam : Mais qu’est-ce que je fais là ? demanda-t-elle tout haut.

___ : J’espérais que vous pourriez m’éclairer sur ce point, major Carter.

Elle tourna la tête dans la direction de la voix et reconnu tout de suite Teal’c, assis de la même façon qu’elle, à l’autre bout de la pièce.

Sam : On nous a drogués ? !

Teal’c : Apparemment.

Sam : Mais…pourquoi ?

Teal’c : Je crois que nous allons bientôt le savoir. Dit-il en désignant la porte de laquelle on percevait un bruit de verrou se désenclencher.

Xsichar : Nous sommes arrivés. Dit-il en pointant les grandes murailles qui encerclaient la cité de Kephkos.

Daniel : très bien ; Et qu’est ce qu’on fait ?

Xsichar : On attend.

Jack : On attend ? !

Xsichar : Nous y sommes obligés. Notre seule possibilité d’approcher vos amis sera au marché. Avant c’est impossible ; les esclaves sont trop bien gardés.

Daniel : Excusez-moi, mais… " trop bien gardés " ? De simples esclaves ?

Jack : Daniel !

Xsichar : Normalement, ce n’est pas le cas mais pour ceux qui vont au marché du haut c’est différent.

Jack : Le marché du haut ? C’est quoi ce truc, encore ?

Xsichar : Il existe deux marchés : celui du bas, réservé aux esclaves de…faible envergure, dirons nous, et celui du haut pour les esclaves de…qualité.

Daniel : Et bien sûr, Sam et Teal’c vont à celui là.

Xsichar : Oui.

Jack : Pourquoi ?

Xsichar : Et bien Teal’c a une force qui surpasse de beaucoup celle des hommes considérés comme des champions par leurs possesseurs. Et Sam est magnifique…blonde aux yeux bleus de sur croix.

Jack : Et alors ?

Xsichar : Vous ça vous semble normal. Il doit y en avoir beaucoup sur votre planète, mais chez nous c’est extrêmement rare. Et ce qui est rare est précieux. Il y aura beaucoup d’acheteurs très riches.

Jack : Vous vous trompez.

Xsichar : Comment ça ?

Jack : Il n’y a qu’une seule Sam. Dit-il les yeux rivés sur les remparts de la ville.

Un homme très grand d’environ une cinquantaine d’années, vêtu d’une djellaba et d’un turban blancs pénétra la pièce. Il ne dît pas un mot, se contentant d’observer tour à tour, Teal’c et Sam ; puis fît signe à un garde qui s’approcha de Teal’c.

Teal’c : Que comptez vous faire de mon amie ? questionna-t-il, près à bondir.

L’homme : Ne vous inquiétez pas pour elle…j’ai de grands projets.

Teal’c : Il n’est pas envisageable que nous soyons séparés. Rétorqua-t-il de son ton le plus calme.

L’homme : Envisageable ? ! demanda-t-il avec étonnement. Emmenez le ! ordonna-t-il au garde qui " l’invita " à le suivre ; mais Teal’c refusa toujours.

Sam : Laissez nous ensemble ! Ou laissez nous partir !

L’homme :Non, cela n’est pas…envisageable. Alik ! dit-il au garde, qui aidé de deux autres gardes bien armés, emmena Teal’c hors de la pièce. Lorsque la porte se referma, Sam se retrouva seule avec l’homme au turban.

L’homme : Je me nomme Radina’a. Quel est votre nom ?

Sam : Pourquoi sommes-nous ici ? Et où avez-vous emmené Teal’c ?

Radina’a : Votre ami se trouve dans une autre cellule. Quel est votre nom ? redemanda-t-il.

Sam : Pourquoi sommes-nous ici ? le questionna-t-elle une nouvelle fois, mais avec plus d’agressivité.

Radina’a : Et bien, et bien ! Que d’emportement . rétorqua-t-il, visiblement amusé. La conversation serait certainement plus amicale si vous me disiez votre nom.

Sam : Il n’est pas question que je sois amie avec vous !

Radina’a : Vous avez tort. Je suis quelqu’un de très apprécié et mon amitié pourrait vous être précieuse.

Sam : Ca tombe mal ! Ca m’est égal !

Le sourire qu’affichait Radina’a s’effaça au profit d’un regard sombre. Il fixa Sam avec un certain mépris puis s’approcha d’elle.

Radina’a : Vous êtes là par ce que vous êtes d’une beauté rare, ma chère. Vous êtes là pour le marché qui se tiendra dans un jour dans la grande salle du temple.

Sam : Le marché ?

Radina’a : Aux esclaves, bien sûr. Vous y serez vendu. J’obtiendrai un bon prix de vous. Ajouta-t-il en lui caressant le visage de sa main ; main qu’elle retira fermement.

Sam : Ne me touchez pas. Dit-elle calme, mais menaçante.

Radina’a serra les dents, l’attrapa par la nuque et serra fortement, maintenant sa tête penchée en arrière.

Radina’a : Vous n’êtes pas très docile. Ca viendra. Vos acquéreurs seront se faire obéir de vous.

Ce furent ses dernières paroles avant de laisser Sam, seule dans l’inquiétude et l’attente qu’on vienne la chercher.

Daniel, Jack et Xsichar se trouvaient à présent dans l’enceinte de la ville, observant les moindres faits et gestes aux abords du temple où devait se dérouler le marché. Daniel et Jack avaient revêtu les habits locaux, en grands tissus rayés, passant ainsi inaperçus.

Daniel : Quand a lieu le marché ?

Xsichar : Demain.

Jack : Donc, on libère Carter et Teal’c ce jour là.

Xsichar : Oui…

Daniel : Comment ?

Xsichar : Nous allons nous faire passer pour des acheteurs qui veulent voir avant d’acheter. Nous pénétrerons ainsi dans leur cellule et nous les libérerons.

Daniel remarqua un sourire sur les lèvres de Jack et lui demanda ce qui pouvait bien le faire sourire dans une situation pareille.

Jack : Je pensais à la tête que ferait Carter si elle savait qu’on parlait d’elle comme d’une marchandise.

Daniel : Elle nous tuerait probablement. Dit-il en souriant à son tour.

Dès le crépuscule Radina’a revint voir Sam. Des domestiques le suivaient et déposèrent quelques habits et bijoux avant de repartir.

Sam : Je ne compte pas m’habiller avec ça si c’est ce que vous croyez.

Radina’a : Vous le ferez. Vous ne voudriez pas que votre ami…Teal’c, c’est ça ?…en pâtisse à votre place ?

Il partit satisfait, sachant qu’il avait touché son point faible. Sam s’habilla donc d’un bustier bleu cobalt très court et très moulant, servant plus de soutien gorge que d’autre chose. Ensuite, elle enfila une sorte de voile de la même couleur partant de la taille jusqu’aux pieds ; une grande entaille sur le côté laissant entrevoir la longueur de ses jambes. Enfin, elle se para de grandes boucles d’oreilles d’or très orientales, en formes de poires travaillées comme de la dentelle.

De leur côté, Xsichar, Daniel et Jack s’installaient dans des sortes de petits gradins aménagés pour le public et les acheteurs potentiels qui voulaient assister au " spectacle ". Xsichar descendit dans les gradins et parla à un home qui fixa nos amis, hésita et finit par acquiescer. Xsichar fît donc signe à Jack et Daniel de venir vers eux.

L’homme : Vous voulez quel genre d’esclaves ?

Daniel : Oh…euh…et bien, nous sommes à la recherche d’un homme très fort et d’une femme…

L’homme : Nous avons beaucoup d’hommes forts et de femmes ici.

Daniel : A vrai dire , l’homme que nous recherchons a un signe doré sur le front et la femme est blonde aux yeux bleus.

L’homme : Je vois… Suivez-moi !

Xsichar : Je suis désolé, mais ça devient trop risqué pour moi. Je dois vous laisser continuer seuls à présent. Imal vous aidera, c’est un ami.

Daniel : Nous comprenons… Merci, Xsichar.

Jack : Oui. J’avais une mauvaise opinion de vous mais vous êtes quelqu’un de bien.

Xsichar les remercia d’un mouvement de tête et les quitta, tandis que les trois hommes restants s’enfoncèrent dans les tortueux corridors du temple qui menaient aux cellules.

Imal : Ceux que vous cherchez doivent se trouver ici. Dit-il en désignant une porte.

Jack enfonça la porte après avoir mitraillé la serrure et entra.

Daniel : Bravo pour la discrétion, Jack.

Jack : On est entré, non ? Mon vieux Teal’c ! Ca fait plaisir de vous revoir.

Teal’c : Plaisir partagé, O’neill.

Daniel : Teal’c, ça va ? Mais…où est Sam ? demanda-t-il en scrutant le reste de la pièce qui était vide.

Teal’c : Nous avons été séparé par un homme qui…

Imal : Un homme ? Quel homme ?

Teal’c : Je ne sais pas, mais il semblait important. Il était entièrement habillé de blanc. Ajouta-t-il.

Imal : Radina’a !

Jack : Radina- quoi ?

Imal : C’est un homme très puissant. Vous feriez mieux de laisser votre amie.

Jack : Ca, il n’en est pas question.

Imal : Très bien mais vous devrez vous débrouiller seuls… Encore une chose : Vous devrez quitter la ville aussitôt que vous aurez libéré la femme. Mais vous devrez le faire séparément.

Teal’c : Pour quelle raison ?

Imal : Réfléchissez ; quatre étrangers dont un homme tel que vous et une femme telle que…enfin, c’est facile à repérer.

Daniel : Il n’a pas tort. Lâcha-t-il en le regardant s’éloigner.

Jack : Pour l’instant on libére Carter. Allez Teal’c ! Montrez nous le chemin !

Teal’c s’exécuta et les mena jusqu’à la pièce où il avait quitté Sam. Jack ouvrit la porte de la même façon qu’il l’avait fait pour Teal’c et pénétra dans la pièce. Soudain, il sentit quelqu’un l’attraper par derrière, en lui plaçant un couteau sous la gorge.

Voix : Ne bougez pas ou je me ferais un plaisir de…mon colonel ! ! s’écria la voix.

Jack : Carter ! Non mais je rêve ! On vient vous sauver la vie et vous vous m’agresser !

Sam : Oh ! je suis si heureuse de vous voir ! s’exclama-t-elle souriante en lui sautant au cou.

Jack : Tout le plaisir est pour moi… mais je ne crois pas que ce soit le moment de…

Daniel : On ne vous dérange pas au moins ?

Sam s’écarta aussitôt de Jack, gênée de ce qu’elle venait de faire.

Teal’c : Nous devrions y aller maintenant.

Jack : Oui. On a assez traîner ici ;

Daniel : Hum, hum. Fît Daniel en se raclant la gorge.

Jack : Qu’est-ce qu’il y a, encore ?

Daniel : Peut-être que Sam voudrait se changer avant de…

Sam : Je ne peux pas. Radina’a a conserver toutes mes affaires.

Jack : Nous ferons sans dans ce cas. De toutes façons nous n’avons pas le temps et…je vous préfère comme ça. Dit-il avec un sourire en quittant la pièce suivit des autres et laissant une Sam perplexe derrière.

Au bout d’une demi-heure, ils réussirent enfin à quitter le temple. En effet, la fuite de Teal’c et Sam avait été repérée et il avait fallu à Sg1 beaucoup de discrétion pour atteindre la sortie sans encombres.

Daniel : Et maintenant ?

Jack : Maintenant on se sépare. Comme l’a suggéré ce cher Imal. Et on rejoint la porte des étoiles dans les vingt-quatre heures. Le temps que les chose se calment un peu. Ce sera plus facile de traverser la ville de cette façon.

Teal’c : Je suis d’accord avec vous O’neill.

Jack : Bon ! Carter avec moi.

Daniel : Et pourquoi ?

Jack : La répartition des masses, mon cher Daniel. La répartition des masses. Lança-t-il d’un air narquois.

Ainsi Sg1 se scinda en deux groupes. Teal’c et Daniel partirent de leur côté, tandis que Sam et Jack allèrent du leur. Ils marchaient à travers les rues étroites où la population grouillait comme des fourmis aux différents étalages de divers fruits et légumes : C’était littéralement le souk.

Sam : Où allons-nous, mon colonel ?

Jack : En tous cas, il ne faut pas qu’on reste ici, il y a trop de monde.

Jack regarda autour de lui et aperçu des marches qui montaient vers le toit d’une maison. Ils y montèrent et découvrirent un endroit complètement plat avec des orangés en fleurs alignés les uns à côté des autres.

Jack : Pas si mal pour passer la nuit. Constata-t-il en observant ce véritable jardin suspendu. C’était réellement magnifique !

Sam : Ca sent merveilleusement bon. Je me demande comment ils ont fait pour transporter tout ça ici. Dit-elle, s’asseyant dans l’herbe verte qui tapissait le sol.

En s’asseyant, les jambes semi-pliées, le voile bleu qui recouvrait jusqu’à présent la totalité de ses jambes, glissa lentement mais sûrement vers le côté, ce qui n’échappa pas à l’œil de Jack. Il la fixa un bon moment, feignant d’écouter toutes les théories qu’elle émettait pour expliquer cette " verdure " dans un pays si aride.

Sam : Peut-être ont-ils trouvé un moyen de… Mon colonel ? Ca va ? demanda-t-elle le tirant ainsi de ses pensées.

Jack : Hum ? Euh…oui, parfaitement.

Sam : Je vous ennuie ?

Jack : Quoi ?

Sam : Je vous ennuie. C’est pour ça que vous avez l’air ailleurs. Excusez-moi, je ne voulais pas… dit-elle en détournant la tête.

Jack la regarda : elle semblait contrariée, alors il alla s’asseoir près d’elle et, à l’aide de sa main, tourna le menton de Sam vers lui.

Jack : Vous ne m’ennuyez pas le moins du monde, Carter. Vous me connaissez. Vous savez que je vous l’aurais dit sinon.

Sa remarque la fit sourire et il en fût heureux. C’était tout ce qu’il voulait.

La nuit commençait doucement à tomber et nos deux héros se couchèrent complètement sur l’herbe, éreintés par les derniers jours qu’ils venaient de subir.

Sam : Bonne nuit, mon colonel. Dit-elle d’une voix si douce qu’elle fit frémir Jack.

Jack : Bonne nuit, Carter.

Au bout d’une heure, Jack observa son major et vît ses yeux cligner ; même dans la quasi obscurité qui régnait.

Jack : Pourquoi vous ne dormez pas, Carter ?

Carter : Je pourrais vous poser la même question, mon colonel. Rétorqua-t-elle avec un sourire.

O’neill : Oui, mais je vous l’ai demandé avant.

Sam : C’est juste…

A ces mots, Jack se retourna vers elle et effleura son bras sans y prendre garde. Il se redressa un peu et le toucha plus longuement.

Jack : Carter ! Mais vous êtes gelée !

Sam : Ce n’est pas facile d’avoir chaud avec ce que j’ai sur le dos. Avoua-t-elle.

Jack : Il fallait me le dire. Pas étonnant que vous ne dormiez pas. Venez par ici… dit-il lentement en encadrant ses bras autour d’elle. Il resserra son étreinte pour la réchauffer le mieux possible.

Jack : Ca va mieux ?

Sam : Oui. Merci.

Jack : Je suis désolé, Carter.

Sam : Pourquoi ?

Jack : J’étais tellement occupé à regarder comment vous étiez habillé que je n’ai pas vu que vous aviez froid.

Sam : Par…don ?… mon colonel. Ajouta-t-elle à la dernière seconde.

Jack : Ben…euh…ce que je veux dire c’est que…je n’ai pas l’habitude et…

Sam : Vous n’avez pas à vous justifier, mon colonel. Dit-elle, voyant son malaise.

Jack : Merci, seigneur. Soupira-t-il.

Sur cette dernière phrase, Sam eut un frisson que Jack ressentit.

Jack : Vous avez encore froid ?

Sam : Non, ce n’est…ce n’est pas ça.

Jack : Quoi alors ?

Sam : Rien…

Sam tourna une nouvelle fois la tête, toujours couchée sur son colonel. Voyant qu’il l’avait mise mal à l’aise, il lui effleura le cou pour qu’elle regarde vers lui. Ce geste fît pousser un petit cri de douleur à Sam.

Jack : Excusez-moi… Je vous ai fait mal ?

Sam : Non, non, ce n’est pas vous… C’est Radina’a. dit-elle en le regardant droit dans les yeux.

Jack : Radina’a ? Mais…

Sam : Il m’a approchée d’un peu trop près alors je l’ai repoussé et ça ne lui a pas plût. Il m’a attrapée un peu brusquement par la nuque.

Jack : Un peu ? ! Si ça vous fait encore mal c’est que…

Sam : Ce n’est pas grave ; je vous assure.

Jack : Si je l’attrape je…

Sam : Vous m’avez déjà sauvée de l’esclavage, mon colonel. Dit-elle avec un sourire. Et je vous en serai éternellement reconnaissante.

Jack : Faut pas exagérer, Carter.

Sam : C’est la vérité. Et ça me donne une raison de plus de vous aimer…comme un ami. Ajouta-t-elle pour préciser une situation qu’on aurait pu oublier.(mais bien sûr !)

Jack : " Comme un ami ". répéta-t-il en la regardant, avec une pointe de déception dans la voix.

Sam : c’est ce que nous sommes, non ?

Jack : Oui, je suppose…

Sam : Peut-être que ce n’est pas ce que vous voulez… dit-elle avec appréhension.

Jack : C’est vrai. Ce n’est pas ce Que je veux…

Sam : Oh…dit-elle la voix tremblante.

Jack : Je veux que nous soyons bien plus que ça.

Sam le fixa, interdite. Il paraissait sérieux.

Sam : Vous…vous…

Jack la souleva légèrement, la fît rouler sur l’herbe et se recoucha sur elle.

Sam : Mais… Qu’est-ce que vous faîtes ?

Jack : Je vous empêche de partir. Répondit-il en se penchant vers elle et en l’embrassant avec beaucoup de douceur, de passion et de sincérité à la fois. Quand il s’arrêta pour voir l’expression de son visage, il fût heureux d’y découvrir la surprise, la joie et l’amour.

Sam : Euh…souffla-t-elle. Wao ! Mais…wao ! put-elle simplement articuler.

Sam sortit de ses pensées et regarda son supérieur, quoi que ce mot n’est plus grande importance maintenant. Jack souriait ; Sam entoura ses bras autour de lui et le plaqua contre elle en l’embrassant de la même façon qu’il l’avait fait.

Jack : Encore ! lança-t-il en la faisant éclater de rire.

Et les baisers reprirent de plus belle, tandis que leurs mains parcouraient le corps de l’autre dans ses moindres détails.

Au matin, un léger parfum de fleur d’oranger flottait dans l’air et cette odeur maillée au rayon de soleil qui lui arriva dans les yeux réveilla Jack en douceur. Il se frotta énergiquement les yeux pour être sûr qu’il ne rêvait pas, que le corps qui dormait paisiblement sur le sien n’était pas une hallucination. Avec une infinie délicatesse, il caressa du bout des doigts la main qui était enfermée dans la sienne, ce qui réveilla à moitié Sam.

Sam : Hey ! dit-elle doucement en signe de bonjour en blottissant sa tête contre son visage.

Jack : Hey ! dit-il de la même façon. Bien dormis ?

Sam : Les deux heures que tu m’as laissées ne m’ont malheureusement pas suffises pour récupérer toute la fatigue que j’ai accumulée pendant la nuit. Murmura-t-elle avec un léger sourire.

Jack : J’en ai autant à ton service, ma chérie.

Sam : Quoi ? demanda-t-elle en relevant la tête.

Jack : Je disais que j’en avais autant à…

Sam : Non… tu m’as appelée "ma chérie ".

Jack : Euh… oui.

Sam : J’aime ça. Soupira-t-elle.

Jack : Que je t’appelle " ma chérie " ?

Sam : Oh ! Oui ! Ca me fait un drôle d’effet.

Jack : Alors, comme ça, major Carter, vous frémissez quand on vous appelle "ma chérie ". Répéta-t-il en prenant bien soin d’appuyer sur les deux derniers mots. Et sur ce, il la bascula de nouveau sur l’herbe et se recoucha sur elle.

Sam : Jack… commença-t-elle. Nous n’avons plus beaucoup de temps. Il faut qu’on s’habille. lui fit-elle remarquer pendant qu’il l’embrassait un peu partout.

Jack : C’est moi qui donne les ordres.

Sam : Dans ce cas, je me vois dans l’obligation d’obtempérer, c’est ça ? demanda-t-elle encore en l’embrassant fougueusement.

Jack : Oh ! que oui, maj… ma chérie. Se reprit-il.

Sam : Jack ! Ca n’est pas juste. Tu n’as pas le droit…

Jack : Quoi dont, ma chérie ? s’étonna-t-il sur un ton faussement innocent.

Sam : Tu profites de la situation… dit-elle en continuant de l’embrasser dans le cou.

Jack : C’est par ce que je suis ton supérieur, ma chérie.

Et ils purent encore profiter l’un de l’autre une nouvelle fois sans qu’ils puissent y faire quelque chose. (comme s’ils l’avaient voulu ! non mais je rêve !)

Puis, à regrets, ils durent se séparer et s’habiller. Pendant qu’ils remettaient leurs vêtements Sam émettait des hypothèses sur ce qu’étaient devenus Teal’c et Daniel. Jack l’écoutait, sans dire un mot.

Sam : …à mon avis, ils n’ont pas du passer une aussi bonne nuit que nous. Dit-elle avec un sourire.

Jack :Ca c’est sûr. Répondit-il en souriant pensivement.

Sam : Oh ! mon dieu ! s’écria-t-elle.

Jack : Quoi ?

Sam : Non, mais tu imagines ce qu’ils vont penser ?

Jack : On s’en fiche…

Sam : Et le général ! Et mon père ! Et…

Jack : Je t’aime. lâcha-t-il sans qu’il le veuille vraiment, en attachant le dernier bouton de sa tunique.

Sam ne loupa pas cette dernière parole et ouvrit de grands yeux… elle était presque choquée.

Sam : Quoi ? Qu’est-ce que tu viens de dire ? !

Jack : Moi ? Rien… répondit-il en ayant l’air étonné.

Sam : Si, si. Je n’ai pas rêvé… tu as dit que…que tu m’aimais.

Jack : Ah ! Ca ? Euh… oui, je l’ai dit. Il fronça légèrement les sourcils en essayant de se détacher des yeux bleus qui le fixaient sans relâche.

Sam : Tu…tu le penses ?

Jack : Oui…avoua-t-il, comme intimidé, mais en la regardant cette fois. Sam secoua la tête comme pour se remettre les idées en place et alla vers lui ; d’abord d’un pas hésitant, puis plus décidé, et enfin l’étreignit avec force.

Sam : Je t’aime aussi.

Jack : Merci. Tu viens de m’empêcher de me ridiculiser. Plaisanta-t-il.

____ : Pas tout à fait… glissa quelqu’un derrière eux.

Le couple se retourna pour savoir à qui il avait affaire et ne fût que partiellement surpris de trouver Radina’a planté devant eux, entouré de plusieurs gardes.

Jack : Pour l’amour du ciel ! On ne peut jamais être tranquille dans ce pays ! !

Radina’a : Emparez-vous d’eux ! ordonna-t-il avec un plaisir non dissimulé.

Les gardes s’exécutèrent sans plus attendre et sortirent leurs épées à lames courbes qu’ils placèrent dans le dos de nos amis après leurs avoir solidement attaché les mains.

Garde : Avancez !

Jack : C’est bon ! Pas la peine de pousser !

Sam : Qu’allez-vous faire de nous ?

Radina’a : Un sort spécial est réservé à ceux qui ont bafoué mon honneur. Dit-il en ricanant.

Jack : C’est précis ça.

Radina’a : Ne soyez pas trop pressé. Vous le regretteriez.

Jack : Et si on veut quand même savoir ?

Radina’a : Dans ce cas, il vous suffit d’observer ce qu’est devenu votre ami.

Jack : Qu’est-ce…

Il ne termina pas sa phrase, sachant parfaitement ce qui était arrivé et à qui : ils venaient de pénétrer une immense place circulaire où la foule s’agglutinait autour d’une grande estrade en pierre ; en son centre un grand mas de bois soutenait attaché le corps inerte et ensanglanté de Xsichar. Il avait été fouetté jusqu’à ce que mort s’en suive.

Jack tourna seulement la tête : aucun mot ne serait parvenu à rétablir ce qu’il ressentait sur l’instant.

Sam : Mon dieu ! Mais… qui est-ce ?

Radina’a : L’homme qui a permis à vos amis de vous libérer. Il n’a, hélas pour lui, pas réussit à échapper à mes hommes. C’est tragique. Il a été humilié, mais nous allons lui rendre sa dignité, ne vous inquiétez pas. Je vais m’occuper des personnes qui l’ont mené à sa perte… Oh ! mais j’y pense…ce sont vous ces personnes. Acheva-t-il avec un large sourire.

D’un signe de sa part, les gardes attachèrent Sam et Jack aux deux poteaux restants sous les regards apeurés des villageois. Ces derniers comprenant ce qui se tramait, rentraient se cloîtrer chez eux de peur qu’on leur fassent subir un sort identique ; laissant la place presque désertée, or mis cinq gardes qui entouraient l’estrade.

Radina’a, lui, lança un coup d’œil vers le ciel et reporta son attention sur nos amis.

Radina’a : Le soleil sera à son zénith dans quelques heures…j’espère que vous ne craignez pas la lumière vive. Ce serait idiot de manquer le clou du spectacle dont vous serez les héros ce soir.

Jack : Je ne manquerais ça pour rien au monde. Cria-t-il à son geôlier qui s’en allait.

Sam : Finalement, ça a ses avantages d’être habillé en danseuse du ventre. Dit-elle en fronçant les yeux, voulant éviter les rayons de soleil qui lui brûlaient déjà la peau.

Jack sourit à sa remarque pas tant à cause des mots qu’à cause de ce qu’ils représentaient : une tentative de la part de Sam de dédramatiser la situation.

Sam : Je suis vraiment désolée que ça se termine ainsi, Jack.

Jack : Eh ! Pas si vite ! Il nous reste encore des solutions!

Sam : Ah ! oui ! Lesquelles ?

Jack : Euh… et puis euh…tu vois ? Ca fait deux déjà !

Sam ne pût réprimer un large sourire.

Les heures passaient lentement. Le soleil irradiait le ciel et cuisait la peau de Sam et Jack à un tel point que de larges plaques rouges leurs apparaissaient sur tout le corps ; quant à leurs lèvres, elles n’étaient plus que des immenses crevasses desséchées. Peu à peu, l’espérance s’était transformée en tristesse et l’humour avait laissé place au silence.

Jack : Sam… murmura-t-il tout à coup… Je veux que tu saches que je n’ai jamais aimé quelqu’un aussi fort que je t’aime toi.

Sam : Wao ! répondit-elle de la même manière. Si Jack O’neill se confie de cette façon c’est que ça doit vraiment être la fin.

Jack : Arrête de me faire rire, Sam. J’ai mal aux lèvres.

Sam : Je serais très heureuse de m’occuper de ta bouche, mais j’ai un empêchement.

Jack : Il aurait au moins pu nous attacher ensemble.

Ils se sourirent un long moment, finalement heureux de partager leurs derniers instants ensemble.

Mais ils se fourraient le doigt dans l’œil s’ils comptaient en finir là. En effet, à l’approche de la nuit, Radina’a réapparut :

Radina’a : Je vois que vous avez profiter des biens faits du soleil.

Jack : Oui. Vous aussi vous avez remarqué, hein ?

Radina’a : A présent, passons aux choses sérieuses… Par lequel de vous deux vais-je commencer ? demanda-t-il en se frottant les mains.

Daniel : Peut-être pourriez-vous commencer par vous éloigner d’eux !

Radina’a se retourna et n’en cru pas ses yeux : deux seuls hommes étaient parvenus à maîtriser sa garde grâce à une arme étrange qui émettait des sortes d’éclairs et qui était maintenant pointée sur lui.

Jack : Les gars, vous n’imaginez pas à quel point je suis heureux de vous revoir.

Teal’c : Je crois que si, O’neill. affirma-t-il, souriant, en les détachant.

Sam : Merci, Teal’c. dit-elle une fois qu’elle eut les mains libres.

Teal’c : Mais de rien, major Carter.

Daniel : Euh…c’est pas pour vous interrompre, mais…

Jack : Donnez-moi le zat’, Daniel.

Daniel : Oui, je crois que c’est préférable, en effet.

Jack, aussitôt qu’il eut l’arme entre les mains, tira trois fois sur Radina’a. Les autres le fixaient, étonnés.

Jack : Bah ! quoi ? Autant faire le ménage jusqu’au bout, non ?

Sam : Il faut qu’on l’enterre. dit-elle en désignant Xsichar.

Ses équipiers acquiescèrent en silence et, après l’avoir transporté sur un dromadaire, ils l’ensevelirent sous le sable du désert qui encerclait la ville. Puis, chacun sur un animal, ils repartirent vers la porte des étoiles. Chacun était heureux de rentrer, mais Jack et Sam le paraissait un peu plus que les autres.

Daniel : Alors, Jack cette nuit pas été trop difficile à ce que je vois.

Jack : Pourquoi vous dîtes ça ?

Daniel : Pour rien… Vous avez l’air d’aller bien, c’est tout. Et Sam aussi je trouve…

Jack : Ah ! Daniel, ne recommencez pas avec Sam ! s’énerva-t-il.

Daniel : Tiens ! Ca n’est plus Carter ?

Sam : Daniel…

Daniel : Donc, il s’est passé quelque chose… Allez ! Dîtes moi quoi !

Sam et Jack : DANIEL ! ! crièrent-ils d’une seule voix faisant ainsi redoubler la curiosité de Daniel et le sourire qu’affichait Teal’c depuis le début de cette conversation.

FIN.