RETOUR SUR SOI-MÊME

auteur : Xeen

E-Mail : Xeen67@hotmail.com

Genre : Jack Sam romance, fantastique, aventure.

Résumé : lors d'une mission de routine, SG-1 fait la connaissance d'un peuple qui ne semble pas touché par l'âge ou la maladie.

Spoiler : je ne sais pas trop ! moi les titres !!

Avertissement : les personnages ne m'appartiennent pas, sauf ceux que j'ai créés et je ne reçois aucune rémunération pour l'écriture de cette histoire.

Note de l'auteur : n'hésitez pas à m'écrire pour me dire ce que vous en pensez ;o)

si vous désirez utiliser mes histoires sur votre site, merci de me le demander !

P4X-7123

- Et bien Daniel, vous avez tout ce qu'il vous faut ? demanda le colonel O'Neill exaspéré.

- Je ne crois pas Jack ! Il faudrait que je retourne à la première grotte ! Les signes que j'ai découverts sont un mélange d'araméen et de celte et je ne trouve aucune explication logique. J'ai retrouvé des représentions admirables de dieux zoomorphes, vous vous rendez compte, Jack ?? Cependant, si l'on considère que…

- Ca va, ça va, j'ai compris ! l'interrompit O'Neill. On est cloué là pour combien de temps Daniel ?

- Oh, c'est le travail d'une vie Jack ! C'est une occasion extraordinaire de découvrir un pont entre deux cultures aussi dissemblables ! Voyez-vous quand les Araméens ont…

- Colonel ! appela Sam fort à propos, pouvez-vous venir une minute ? Kaliou veut vous parler !

- J'arrive Major, j'arrive, bougonna le colonel en fusillant l'archéologue du regard. Daniel, vous avez deux heures. Le SGC nous attend ! ajouta-t-il en tournant les talons pour éviter les récriminations du jeune homme.

- Mais… commença Daniel.

- Puis-je vous aider, Daniel Jackson ? proposa Teal'c.

- Volontiers, Teal'c, allons-y !

O'Neill se dirigea nonchalamment vers le major en savourant sa victoire. A vrai dire, le spectacle qu'offrait Sam en grande discussion avec le chef de cette tribu ne lui déplaisait pas non plus.

Elle avait abandonné le lourd équipement et à cause de la chaleur qui régnait sur P4X-7123, elle déambulait à longueur de journée en short et débardeur.

Les lunes qui orbitaient autour de la planète réverbéraient le rayonnement de son soleil et la chaleur était constante et étouffante tout au long du jour qui durait plus de 20 heures.

Elle avait pris des couleurs en dépit des écrans solaires dont il la voyait s'enduire à longueur de journée. Enfin, il n'y avait pas de problème.

Si elle voulait se protéger, grand bien lui fasse. Seulement le nez de Daniel perpétuellement enduit d'une épaisse couche de gelée blanche commençait à lui taper sur les nerfs.

Arrivé à la hauteur de Carter, il remonta ses lunettes, salua Kaliou et se tourna vers Carter.

- Oui ? Carter ?

- Mon Colonel ! c'est tout à fait étonnant ! Le cousin de Kaliou a mis au point un télescope multi-dimensionnel et il vient de …

- p p p peuh, l'arrêta O'Neill.

- Dites-moi juste si ce… télescope peut nous être utile, commença-t-il prudemment.

- Bien sûr mon Colonel ! C'est une découverte extraordinaire ! Voyez-vous si je veux utiliser le télescope de manière conventionnelle, c'est tout à fait possible. En revanche, en actionnant le fusionneur, il me permet de cartographier…

- p p p peuh, l'arrêta O'Neill, joignant le geste à la parole. Il hocha la tête d'un air entendu. Combien de temps Carter ?

- Pas longtemps mon colonel, il faut juste que je mette la main sur le cousin de Kaliou en espérant qu'il a fait des plans que je puisse exploiter !

- Combien de temps Carter ?

- Deux jours mon Colonel ? répondit précipitamment Sam en prenant un air encourageant.

- Vous avez deux heures, Major ! dit O'Neill d'un ton péremptoire.

Il en avait assez de cette planète, de ses gentils habitants, de cette flore magnifique et du spectacle étonnant des lunes en orbite. Il voulait rentrer !

Il n'y avait rien qui les retenait ici. Autant passer deux jours à regarder la chaîne météo sur le câble, pensa-t-il. Encore un coup pour rien !

A ce compte-là, il allait commencer à se ramollir.

Il décida de tester ses limites, se chargea comme pour l'exercice et partit en petites foulées en direction de la rivière. Il se forçait à respirer amplement mais sentait l'air chaud lui brûler les poumons et il ralentit l'allure. Après tout, il n'avait plus 20 ans ! Aiguillonné par cette pensée désagréable, il redoubla d'effort.

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- Merci Kaliou, salutations, dit le Jaffa.

Il rejoignit ses compagnons dans le Chapaa-ai.

- Alors SG-1 ? questionna le Général Hammond qui tenait à accueillir personnellement toutes ses équipes à leur retour de mission. Quelque chose d'intéressant ?

- Oui monsieur, commença Carter, nous avons découvert des technologies totalement inédites sur P4X-7123 !

- Vraiment Major ?

- Oui et des vestiges de civilisations qui n'étaient pas supposées coexister, ajouta Daniel.

- Colonel ?

Pour toute réponse, O'Neill écarta les bras en signe d'impuissance en levant les yeux au ciel et se dirigea vers la sortie.

- Colonel pas si vite ! le rattrapa Hammond, SG-1, faites un tour à l'infirmerie !

- Oh non ! Monsieur !

L'expression d'un désespoir sincère se lisait sur le visage balafré du colonel.

- Vous avez une vilaine coupure, colonel. Demandez au Dr Fraiser de vérifier que tout est en ordre et rejoignez-moi en salle de debriefing dans deux heures ! conclut Hammond avant de tourner les talons.

Il aimait bien ferrailler avec O'Neill. Il devait reconnaître que son séjour sur P4X-7123 lui avait particulièrement réussi. Cela faisait un moment qu'il n'avait pas vu le colonel dans une aussi grande forme. Il faudrait qu'il en parle avec le docteur.

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Salle de debriefing, deux heures plus tard

Comme d'habitude, le bureau disparaissait sous les paperasses de Daniel et Teal'c le regardait se débattre sous les flots de papier avec un intérêt non dissimulé. Carter patientait, un petit sourire aux lèvres. Teal'c reconnaissait son air "j'ai trouvé un nouveau jouet à démonter".

En revanche, le général commençait à s'impatienter.

- Est-ce que l'un de vous sait ce qui retarde le colonel O'Neill ? demanda-t-il à la cantonade.

- Non, général Hammond, répondit aussitôt le jaffa.

Surpris Sam et Daniel levèrent les yeux vers le général. Ils avaient perdu le fil du temps. Sam jeta un regard nerveux à sa montre. Le colonel avait presque un quart d'heure de retard.

- Je vais le chercher, proposa-t-elle en se levant à moitié pour devancer l'acquiescement du colonel.

- Allez-y, Major. Et dites-lui de se dépêcher. SG-12 rentre dans… (il jeta un coup d'œil à la pendule qui lui faisait face) moins de deux heures !

- Tout de suite, monsieur.

- Je vous accompagne major Carter, ajouta Teal'c.

Le général quitta la salle de debriefing en coup de vent. Daniel reprit son classement et le cours de ses pensées.

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Teal'c attendait placidement aux côtés de Sam qu'elle et le Dr Fraiser aient terminé leur discussion.

- Je vous assure Sam, le colonel n'a jamais été aussi en forme. Il a quitté l'infirmerie il y a plus d'une heure et demie et franchement les résultats de ses examens sont parfaits. Trop parfaits même, concéda-t-elle

- Comment ça, trop parfaits ? s'étonna Sam. Janet, quelque chose ne va pas ?

- Franchement, Sam, je n'en sais rien. Mais quand le colonel est parti sur P4X-7123, j'ai constaté que son taux de cholestérol avait encore augmenté et je pensais lui donner un traitement à son retour.

- ET ? l'encouragea Sam.

- Et bien, non seulement le cholestérol a diminué, mais il est revenu à la normale. Plus qu'à la normale, même, ajouta-t-elle embarrassée.

- Vous en êtes sûre ?

- Oui, j'ai refait les tests deux fois, J'attendais avec impatience son retour pour voir la tête qu'il ferait quand je lui annoncerai le régime alimentaire que j'allais lui prescrire !

Sam baissa la tête pour dissimuler un sourire. La gourmandise du colonel était un sujet de plaisanterie très prisé au SGC. Elle remercia Janet et entreprit de mettre la main sur le colonel.

Teal'c lui emboîta le pas.

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- Où étiez-vous colonel ? demanda Hammond d'un ton sec.

Il était de fort méchante humeur. Sam et Teal'c avait passé plusieurs heures à la recherche de Jack. Après avoir suivi tous les indices qui les menaient sur les traces du colonel à la manière d'un jeu de piste, ils l'avaient finalement retrouvé dans la salle de gymnastique en train de battre son record de pompes.

- A l'entraînement, monsieur, répondit Jack candidement.

- Vous avez oublié le debriefing, colonel ?

- Mais quel debriefing ? Cela fait des jours que nous sommes coincés à la base !

Les membres de SG-1 dressèrent l'oreille.

Il y avait eu un cafouillage lors de leur précédente mission et ils avaient fait la navette entre leurs chambres et la porte des étoiles au moins une vingtaine de fois avant d'avoir le feu vert. Effectivement lassé par ce petit jeu, le colonel ne se présentait même plus au départ au grand agacement de Hammond.

Finalement la mission avait été purement et simplement ajournée.

Le général tiqua.

- Colonel, vous êtes rentrés de P4X-7123, ce matin. Vous vous en souvenez, n'est-ce pas ? insista-t-il.

- P4… quoi ? vous savez moi les chiffres, Jack haussa les épaules avec un sourire désarmant.

- Colonel ! Veuillez vous rendre immédiatement à l'infirmerie ! Major Carter, veuillez escorter le colonel O'Neill et veillez à ce qu'il passe tous les tests nécessaires. Vos futures missions sont ajournées tant que nous ne savons pas de quoi souffre le colonel !

- Mais mon général, je ne me suis jamais porté aussi bien ! protesta le colonel et se levant comme un ressort. Regardez !!

Et sans plus attendre, il entraîna le major Carter dans un rock acrobatique effréné.

- Teal'c ? Vous accompagnerez le major, aboya le général avant de tourner les talons.

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Bureau du Général Hammond

- Je suis désolée, monsieur, j'ai gardé le colonel en observation pendant 48 heures mais je n'ai rien constaté d'anormal. En fait, les résultats de ses examens n'ont jamais été aussi bons ! ajouta-t-elle.

- Alors, ce sont de bonnes nouvelles. Maintenant expliquez-moi vos conclusions docteur.

- Et bien justement, monsieur, j'y arrive. J'ai bien peur que le colonel ne souffre de quelque chose que nous ne pouvons pas soigner.

- Y a-t-il un danger de contamination, docteur ?

- Je ne le pense pas, monsieur…

- Alors ! Expliquez-vous ! aboya Hammond. Ces scientifiques allaient le rendre fous. Incapables d'aller droit au but !

- Et bien, monsieur, le colonel O'Neill est en train de rajeunir !

- …

- La mauvaise nouvelle, c'est qu'il oublie ce qui s'est passé la veille ou même la minute précédente.

- …

- Si je ne peux pas arrêter le processus de rajeunissement, d'ici quelques semaines nous allons nous retrouver avec un enfant d'âge scolaire sur les bras. Sauf qu'il oubliera ce qu'il a appris plus vite qu'il n'aura le temps de l'apprendre et pour finir, il redeviendra un nourrisson.

- Que se passera-t-il alors ?

- Je n'en ai pas la moindre idée mon général, répondit le docteur piteusement.

- A combien estimez-vous le ratio actuellement, docteur ? demanda le général qui commençait à comprendre ou Janet voulait en venir.

- Je dirais qu'il a rajeuni d'au moins 3 ans en moins de 72 heures, monsieur.

- Comment l'estimez-vous docteur ?

- Il ne reconnaît plus personne de la base, mon général. Il ne sait même plus ce qu'est la porte des Etoiles, répondit le docteur embarrassée.

- Aucun des membres de SG-1 ne souffre de la même anomalie ?

- Non, monsieur. C'est bien le problème. si nous ne pouvons pas rendre ce phénomène reproductible ni en déterminer la cause, je n'ai aucun moyen de développer un traitement, à supposer que cela soit possible.

Le général scruta la jeune femme. Il sentait qu'elle ne lui avait avoué qu'une partie de la vérité. Mais il n'insista pas.

- Je vous remercie docteur, et tenez-moi au courant, je vous en prie !

Janet sortit du bureau en courant. Le temps était ce qui risquait de lui manquer le plus.

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Carter quitta son poste au microscope à balayage. Le faisceau d'électrons scintillait mais aucun des prélèvements n'avaient apporté de réponses aux questions de Janet.

Pas de virus, pas de bactéries ni de champignons, rien qui puisse éclairer d'un jour nouveau le cas du colonel.

Découragée, il ôta la plaque d'échantillons et éteignit le microscope. Les consoles devinrent muettes. Un étrange silence régnait dans le labo. Sam se sentait de plus en plus oppressée.

On en était à jour + 6, et O'Neill commençait à représenter un danger pour la base.

Bien qu'on lui eût ôté toutes ses autorisations et ses badges, son ingéniosité était sans limite et il avait fallu à plusieurs reprise arrêter une séquence d'ouverture de la porte qu'il avait déclenchée. Pas plus tard que ce matin, il avait

établit un relais entre un ordinateur portable et la console de lancement et simulé une attaque Goa'Uld. Toute la base était restée en état d'alerte pendant 3 heures.

Il fallait qu'elle trouve une solution ! Rageusement, elle se leva et se mit à fourrager dans ses notes à la recherche d'un indice qui lui aurait échappé.

- Mademoiselle ? mademoiselle ? heu, Major ?

Une voix connue la tira de son sommeil. Elle s'était endormie sur son bureau. Elle se passa rapidement les mains sur le visage avant de regarder son interlocuteur. Une feuille de notes resta néanmoins collée sur son avant-bras. O'Neill se mordit les lèvres pour ne pas éclater de rire.

- Je ne vous dérange pas ?

- Non, c'est parfait, je voulais vous parler, répondit Sam tout de go.

- Oh ! cool ! répondit Jack.

Sam le dévisagea, troublée. Il avait encore changé depuis ce matin.

Comment était-ce possible ? Il se tenait plus droit, son regard s'était adouci, sa voix reprenait un timbre juvénile.

Mon dieu, il est à tomber, pensa-t-elle. Elle rougit violemment et tripota quelques documents pour se donner une contenance.

De son côté, le colonel appréciait la situation à sa juste valeur.

Il avait un ticket avec le major Carter ! Pas mal, Jack ! Cette fille est fantastique. Dommage que tu sois marié !

D'un autre côté, il n'avait pas vu Sarah depuis que la guerre du Golfe avait commencé. Il fronça les sourcils. D'ailleurs, ça, c'est une question à poser.

- Si je suis affecté dans le Golfe, pourquoi est-ce que je suis consigné dans cette base ? demanda-t-il sans préambule.

- Quoi ?! s'exclama Sam en relevant la tête. Qu'est-ce que vous dites colonel ?

- Vous êtes sûre que je suis colonel, Major ?

- A vrai dire, je n'en sais rien, commença Sam lentement.

Enfin ! Une idée de départ ! Elle sourit de toutes ses dents.

Réaliser une biographie détaillée du colonel pour évaluer la régression ! Elle lui lança un drôle de regard.

Etonnant comme ce grand bonhomme candide avait le don de lui souffler des solutions évidentes…

- Vous ne pourriez pas vous renseigner, Major ? Si ma mission a été annulée, j'aimerais autant rentrer chez moi et retrouver ma femme et mon fils, déclara-t-il.

- Je vais faire des recherches, mon colonel !

- En attendant, appelez-moi Jack, major. Vous êtes la première personne qui m'adresse la parole depuis… je ne sais. Il secoua la tête, désorienté. Je ne me rappelle pas ce que j'ai pu leur faire à tous pour qu'ils me traitent de cette façon, conclut Jack sur le mode comique en agrémentant ses paroles d'une petite grimace en coin.

- C'est… c'est d'accord Jack ! Asseyez-vous, j'ai besoin de vous parlez.

- OK.

- Vous savez qui je suis, n'est-ce pas ?

- Major Samantha Carter, répondit aussitôt Jack.

- Très bien ! Comment le savez-vous ?

- C'est marqué sur la plaque, sur votre bureau, ajouta-t-il en agitant la main vers l'objet dissimulé par les dossiers.

- Bon… d'accord… et ?

- Et rien. Pourquoi suis-je là, Major Carter ? Vous m'avez fait appeler ?

- heu… oui, oui ! qui n'avait aucune idée de ce dont parlait O'Neill, mais puisqu'elle le tenait… Vous allez sans doute pouvoir m'aider. Imaginez que vous avez un spécimen animal qui soit atteint d'une virose inconnue…

- Je ne suis pas un spécialiste, mais je crois que… Et bien, je condamne le périmètre, j'abats le spécimen et je l'incinère pour éviter la contamination, major. C'est la procédure ! répondit Jack du tac au tac.

- Laissez-moi finir, Jack ! l'interrompit Carter. Vous ne pouvez pas. Vous avez besoin du spécimen pour finir l'étude.

- Alors, j'isole le spécimen, je l'abats et je le congèle, répondit platement le colonel. Où voulait-elle en venir ?

- Mais oui !!!! C'est ça !!! Venez avec moi, Jack ! On va faire un tour à l'infirmerie, il faut que je demande quelque chose à Janet.

- Janet ? Qui est-ce ? demanda le colonel.

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- Mon Général, mon Général, je crois que j'ai trouvé comment faire !

Le général Hammond se retourna vers le major avec flegme.

- Entrez Major, je vous écoute. Il se doutait bien que l'entrée fracassante de Carter était liée à la condition du Colonel Jonathan O'Neill.

- Et bien à vrai dire, c'est une solution temporaire, mais elle nous fera gagner du temps.

- …

- Il faut le congeler, Monsieur.

- Excusez-moi Major ?

- Oui ! Il faut arrêter le processus de rajeunissement avant qu'il n'arrive à son terme. Ou plutôt, le plus vite possible.

- C'est bien ce que le docteur Fraiser essaye de faire depuis ces derniers jours, Major. Vous êtes sûre que vous allez bien ? jeta Hammond d'un air soupçonneux.

- Je sais comment faire, mon général ! explosa Carter, le visage illuminé.

- Heu, c'est parfait major. Tenez-moi au courant de vos progrès, vous pouvez disposer, répliqua Hammond d'un ton sans réplique en tendant la main vers son téléphone.

Si c'était une épidémie il fallait condamner tous les niveaux inférieurs pour éviter la contamination. Il était étonné que le docteur Fraiser ne l'ait pas contacté pour le prévenir.

- Non, mon Général ! Vous ne comprenez pas ! Je sais comment faire mais nous n'avons pas la technologie pour mener à bien mon projet.

- Expliquez-vous Major. Qu'attendez-vous de moi ?

- Cette technologie existe, seulement voilà… elle est alien.

- Et…

- Quand nous avons été faits prisonniers par Hathor, nous avons été cryogénisés, monsieur.

- Vous voulez dire que c'est une technologie Goa'Uld ? s'exclama Hammond en se penchant sur son bureau.

- Oui monsieur, acquiesça Carter.

- J'ai pensé que nous pourrions peut-être demander à la Tok'ra si elle ne disposait pas aussi de cette technologie, monsieur, triompha Carter.

- Excellente idée major ! Faites pour le mieux. Je vais contacter Selmak.

- Il y a autre chose, monsieur. J'ai lancé une recherche à propos du colonel, mais la plupart de ses états de service n'apparaissent pas, les dossiers sont encodés secret défense et je n'ai pas les autorisations.

- Pouvez-vous me dire pourquoi il vous faut ces renseignements Major ?

- Bien sûr mon général. Il faut que je détermine l'âge du colonel. Seuls les souvenirs qui lui restent prouvent qu'il n'a pas régressé au-delà. Mais il y a un problème monsieur.

- Oui, lequel major ?

Nous ne pourrons certainement pas reconstituer sa vie privée, à moins de contacter son ex-femme.

- Pour l'instant nous n'en sommes pas là Major, retournez à vos recherches et laissez-moi contacter la Tok'ra.

- Bien monsieur, absolument monsieur, merci mon général !

Sa phrase se perdit dans le couloir qu'elle remontait au pas de course.

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Tiens, qu'est-ce que c'est que ça, pensa Jack en s'arrêtant devant l'entrée d'un entrepôt. Tiens, c'est curieux, je ne me souviens pas d'être déjà venu dans ce secteur… Au hasard, il tapota une série de chiffres sur le panneau de contrôle.

Le gigantesque battant coulissa.

La chance du débutant ! Parfait, allons voir ce qui se cache là…

Wow !! Pas mal ! Qu'est-ce qu'ils peuvent bien faire avec ce machin ?

La Porte des Etoiles se découpait dans la pénombre.

Dans la salle de commande deux techniciens discutaient dos à la vitre, un verre en carton à la main. Jack se pencha et vit qu'en dépit du boucan, ils n'avaient rien remarqué.

Il remonta la rampe métallique qui conduisait vers le cercle argenté. Ses pas élastiques faisaient résonner la structure. Fasciné, il s'approcha de la porte des étoiles.

Il en fit le tour avec circonspection. Toucha le matériau. Il ôta la main avec vivacité. Le cercle ronronnait. Un courant électrique, pensa-t-il ? Une alarme ? Curieux, ce métal, on dirait qu'il est tiède. Une envie urgente de le traverser lui traversa l'esprit. Est-ce que je suis déjà venu ?

Pourtant non, je me souviendrais d'un truc pareil.

Tout occupé à ses investigations, il avait négligé toute prudence.

Un groupe de soldats, M16 au poing surgirent dans la salle d'embarquement suivi pas un major, en tenue militaire, mais un beau brin de fille, pensa Jack.

Avant que Samantha Carter ne puisse répondre, les chevrons de la porte des étoiles s'enclenchèrent dans un vacarme d'enfer et une monstrueuse masse liquide et bleutée fut projetée à quelques centimètres de Jack.

Il s'écarta d'un bon et se mit à hurler de se mettre à terre en joignaznt le geste à la parole.

Résignée, Sam fit signe au Sergent Blair de l'emmener vers le quartier de sécurité et se prépara à accueillir son père.

A suivre !!

note de l'auteur : écrivez-moi vite si vous voulez que je développe un aspect particulier dans la suite de RETOUR SUR SOI-MEME, SANCTUAIRE ET TRADITION