SOUVENIR AU PRESENT (1ère partie)
auteur : Xeen
E-Mail : Xeen67@hotmail.com
Genre : Jack Sam romance, étrange.
Résumé : pendant un week end hors de la base de Cheyenne mountain, le colonel O'Neill fait un drôle de rêve…
Spoiler : la 5ème race, la Tok'ra, et certainement d'autres à vous de me le dire!
Avertissement : les personnages ne m'appartiennent pas, sauf que j'ai créés et je ne reçois aucune rémunération pour l'écriture de cette histoire.
Note de l'auteur : si vous désirez utiliser mes histoires sur votre site, merci de me le demander!
Jack s'assit sur le bord de son lit et rejeta furieusement les couvertures. La nuit était calme, le vent soufflait doucement par la fenêtre entrebaillée. On pouvait entendre la rivière couler en contrebas et la lune se découpait dans l'embrasure de la porte qu'il avait laissée grande ouverte.
Rien ne pouvait venir le déranger ici au milieu de la nuit, à part des ratons laveurs en maraude.
Pas de menace extra-terrestre, il était seul, face à ses démons.
Rageur, il bondit hors du lit en bataille et se mit à faire les cent pas, ses pieds nus foulant le sol à grandes enjambées nerveuses.
Pourquoi faisait-il encore ce rêve? Toujours le même depuis des années; l'événement qui avait brisé sa vie et anéantit sa relation avec Sarah.
Il soupira et se mit à frissonner. La nuit était douce mais il était en nage et commençait à avoir vraiment froid.
D'un air décidé, les lèvres pincées et le regard dur, il se dirigea vers la cuisine et sortit de la poche de son blouson un portefeuille fatigué, cadeau de son ex-femme.
Sous la lumière violente et crue du néon, il resta là un moment immobile, respirant à peine, le portefeuille à la main, hésitant. Brisé par l'émotion, il s'appuya sur la table et reprit ses esprits lentement.
Tout cela ne le menait nulle part. Il faisait et refaisait toujours le même rêve. Mais qu'est-ce que ça changeait? Son fils était mort par sa faute. Rien ne pourrait le faire revenir. Il tapa d'un poing rageur sur la table.
Son existence était absurde.
Une fois de plus son major, SON major, l'avait laissé partir pêcher seul; au moment où il s'était retrouvé devant les portes de l'ascenseur en train de s'ouvrir, il avait songé à rebrousser chemin et à tout lui dire.
Mais lui dire quoi?
Qu'un militaire de carrière sur le retour brûlait d'un feu inextinguible pour son major? La jolie femme ne lui aurait certainement pas ri au nez. Elle était son amie après tout. Ils se connaissaient depuis des années et jamais elle n'aurait eu une attitude susceptible de le blesser.
Mais il n'aurait pas supporté que son regard si limpide se pose sur lui avec compréhension et embarrassement. Il savait les mots qu'elle aurait prononcés et ne voulait à aucune prix les entendre. Grâce à sa présence lumineuse, il avait repris goût à la vie et il fallait qu'il s'en contente. Point final.
Le règlement ne viendrait pas le contredire …
Au moment où il allait jouer le tout pour le tout et retourner au labo, alors qu'il hésitait encore à sortir du complexe, il avait entendu un bruit de pas derrière lui. Empêchant les portes de se refermer, il s'était rué dans l'ascenseur. Si jamais quelqu'un l'avait vu dans l'état où il était, les rumeurs seraient allées bon train et le Général Hammond n'aurait pas manqué de le questionner.
Plus le temps passait, plus il savait qu'il ne pourrait rester indéfiniment dans l'active. Inutile de lui donner un motif de le mettre sur la touche de SG-1 pour des raisons d'ordre psychologique.
Il frissonna à nouveau et enfila son blouson.
Quelle allure, pensa-t-il en voyant son reflet dans la fenêtre, non mais regarde-toi! qu'est-ce que tu espères? Son corps pâle et musclé lui faisait face. Même en caleçon, il pouvait encore rivaliser avec les plus jeunes de ses hommes.
Mais était-ce suffisant pour Samantha? Avait-il le droit de gâcher leur amitié au nom de ce désir stupide que son cœur ne pouvait faire taire? A quoi bon?
Il avanca la main pour éteindre la lumière trop brillante et échapper à son propre regard et s'effondra sur le porche de la petite cabane où il s'était réfugié comme à son habitude.
Son pied frôla quelque chose.
Il tatônna dans la pénombre et ses doigts rencontrèrent le portefeuille qu'il avait laissé tomber.
- Décidemment, Jack, marmonna-t-il, tu deviendrais sénile que ça ne m'étonnerait pas.
Lentement il sortit un petite photo de Charlie. Il passa tendrement le gras du pouce sur le visage de l'enfant et les larmes qu'il avait retenues depuis son réveil se mirent à couler sans retenue.
La lune était voilée et lui seul pouvait savoir ce qu'il tenait à la main.
Il n'essuya pas les larmes et laissa retomber sa tête dans ses bras repliés sur ses longues jambes. Il voulait que Charlie soit là, qu'il ne soit jamais rien arrivé, qu'il n'ait pas été assez inconscient pour laisser son arme de service à sa portée. A quoi bon…
Il avait détruit la vie de deux personnes irrémédiablement et transformé la sienne un enfer.
Accablé, il remit lentement la photo à sa place, se leva et alla s'habiller. Il ne pouvait pas rester là. Il lui fallait de l'action, tout de suite.
Ses amis lui manquaient cruellement en cette minute mais jamais il n'avait abordé le sujet avec eux et ne le ferait jamais. Tirant la porte derrière lui, il partit à grands pas dans la nuit sans regarder en arrière.
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Teal'c se tenait très droit comme à son habitude, le visage du Jaffa paraissait totalement inexpressif, du moins pour quiconque le voyait pour la première fois. Sa carrure imposante rendait le Dr Jackson frêle et chétif, même si le corps souple et musclé de l'archéologue déclenchait les regards appréciateurs de bon nombre de membres féminins de la base.
Il regardait posément Daniel s'agiter devant la table de réunion, éparpillant les papiers et les reclassant. Il semblait souvent à Teal'c que les porte-documents de Daniel Jackson étaient sans fond, au regard des liasses impressionnantes qu'il en faisait sortir.
La bouche charnue du Jaffa se plissa d'un sourire presque invisible quand il vit le mouchoir de son ami dépasser de sa poche.
Il avait dû profiter de son absence du SGC pour arrêter le traitement anti-allergique prescrit par le Dr Fraiser, pensa-t-il.
Cela prévoyait beaucoup d'amusement pour la prochaine mission…
Absorbés par leur tâches respectives, les deux hommes n'entendirent pas le major Carter arriver ni s'asseoir à son tour.
Contrairement à son habitude, elle ait opté pour l'uniforme strict de l'armée de l'air. Quand elle croisa les jambes, les deux hommes se retournèrent vers le bruissement, surpris.
Elle était rayonnante bien qu'elle ne fût pas sortie de la base depuis au moins quatre jours.
- Wow, Sam, vous êtes fantastique, murmura Daniel avec un clin d'œil à Teal'c. Vous devriez nous montrer ces jambes plus souvent, ajouta-t-il en haussant le ton.
- Absolument Daniel Jackson opina Teal'c, très pince sans rire.
- Quel dommage que Jack soit encore en retard! Daniel pouffait maintenant.
Le Jaffa haussa un sourcil interrogateur.
- Pourquoi Daniel Jackson?
- Oui pourquoi? commenta le Général Hammond qui fit une entrée fracassante. Sam rougit sans raison apparente et Daniel se cacha le visage de la main, dissimulant son fou-rire derrière une mèche de cheveux.
Le général s'assit et alla tout droit au but.
- Votre mission s'annonce sans grand intérêt. Nous n'attendrons donc pas le Colonel O'Neill. La sonde n'a rien enregistré qui puisse nous intéresser sur P3X-2345, mais je vous demande d'aller jeter un coup d'œil pour confirmer. Nous n'avons détecté aucune forme de vie animale ou humaine. Nous avons maintenant confirmation qu'une pluie de météores datant de plusieurs siècles a rendu l'éco-système fragile et les Goa'Ulds ont probablement transféré la population sur une autre planète. Cette clémence les honorent bien qu'ils ne soient guère coutumiers du fait.
- Il doit s'agir des Asgards, général, intervint Daniel avec précipitation. Eux aussi ont transporté des populations entières sur d'autres planètes. Mais jamais ils ne les auraient livrées à un sort aussi funeste.
Teal'c opina silencieusement.
-Vous demanderez au Colonel de bien vouloir se rendre à la porte dans une heure, coupant court aux explications de Daniel. Vous pouvez disposer, ajouta-t-il d'un air pincé et se dirigeant vers son bureau sans un regard en arrière.
Teal'c se leva posément et Daniel entreprit de ranger son abondante paperasse.
- Où est O'Neill, demanda Teal'c.
- Aucune idée, répondirent les autres en cœur.
En haussant les épaules, Daniel fit dégringoler une partie de la pile qu'il tenait à la main sur le sol et Sam s'accroupit pour l'aider.
- Mon dieu Sam, ne faites pas ça…. commença Daniel.
- Pas de problème, sourit la jeune femme.
- ….. devant Jack, termina Daniel en pouffant. Il pourrait se faire des idées!
Sam piqua un fard et sortit précipitemment à la suite de Teal'c. Dans le couloir elle ralentit l'allure et laissa son esprit vagabonder.
Elle savait qu'elle aurait dû accepter son invitation. Elle voyait bien qu'il ressentait plus que de l'amitié pour elle.
Mais si elle se trompait? Etait-elle assez bien pour lui? Il la protégeait continuellement au cours de leurs missions. Par crainte qu'il ne lui arrive quelque chose ou parce qu'elle était une femme?
Ses états de services bien que remarquables pour une militaire de son âge ne pouvaient en aucun cas rivaliser avec la brillante carrière de Jack O'Neill. Elle répéta son nom avec gourmandise dans sa tête et un sourire radieux illumina son regard azur et fit se retourner sur son passage les hommes de troupe qui la croisait à ce moment.
En passant devant la chambre du colonel elle ralentit le pas, et s'arrêta presque pour frapper. Après tout, elle avait mis cet uniforme pour lui seul. Mais elle renonça.
Tant pis, se dit-elle, les occasions ne manqueront pas.
Le cœur léger, elle alla se préparer pour leur nouvelle mission.
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Un raton-laveur, attiré par le bruit d'une porte grinçant au vent entra prudemment dans le garde-manger de la cabane d'O'Neill.
Celle-ci était séserte. Il se dépêcha de ressortir, sa crainte des humains reprenant le dessus quand il eut senti les effluves de l'odeur du colonel provenant de la chambre.
Mais le lit défait était vide et la maison livrée à l'abandon.
L'animal se refugia sous la jeep et se lécha une patte.
Pourquoi l'humain laissait-il cette abomination puante sur SON territoire même quand il n'était pas là? Il se lécha la patte avec vigueur et redescendit vers la rivière proche en quête de son déjeuner, en faisant un large détour pour éviter de passer trop près d'un blouson d'aviateur et d'un jean abandonnés sur le sentier.
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C'était le branle-bas dans la salle de la Porte des Etoiles. Les derniers préparatifs mis en place, le bruit de la porte en mouvement couvrait les voix.
Dans la salle de contrôle le Général Hammond discutait avec un technicien et les ordinateurs clignotaient rapidement.
Teal'c, son bâton bien main, attendait ses compagnons de route avec pragmatisme. Daniel arriva en courant, bouclant les attaches de son barda, et se prenant les pieds dans les sangles. C'est un miracle qu'il soit encore de ce monde, pensa Teal'c avec philosophie en regardant le jeune archéologue se débattre avec l'équipement.
Le major fit son entrée. Impeccable, détendue et souriante.
- Où est le colonel, demanda-t-elle en jetant un rapide coup d'œil autour d'elle.
- Nous ne l'avons pas encore localisé Major, intervint la voix inquiète du Général Hammond. Est-ce que l'un d'entre vous l'a vu depuis jeudi soir? Il n'est pas rentré à la base et son portable ne répond pas. Avez-vous des suggestions?
Sam s'avanca dans la lumière de la salle de contrôle.
- Il allait pêcher, mon Général! Il doit être sur le chemin du retour…
- Il a peut-être crevé, nasilla Daniel, coincé dans son barda, son mouchoir à la main.
- Dr Jackson, l'interrompit une voix féminine, où en êtes-vous de votre traitement?
Devant l'air penaud de Daniel, elle ajouta.
- Vous vous rendrez à l'infirmerie dès votre retour de P3X2345! je vous attends.
- Il peut vous y rejoindre tout suite, Dr Fraiser, gronda le Général ainsi qu'il le faisait chaque fois qu'il était inquiet pour ses hommes. nous devons mettre la main sur le Colonel O'Neill. La mission est ajournée.
Les trois compagnons échangèrent un regard troublé.
Pourquoi ai-je refusé son invitation, pensa Sam. Pourvu qu'il n'ait pas décidé de mettre à exécution ce qu'il avait l'intention de faire lors la première mission sur
Abydos…
Déterminée, elle tourna les talons pour échapper aux regard inquisiteurs des personnes présentes.
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Les hommes du SGC ne pertubaient en rien la vie animale autour de la maison du colonel. Les sonneries stridentes du téléphone cellulaire avaient chassé dans leur retraite tous les habitués des lieux.
Carter cherchaient fébrilement dans la maison une trace de son colonel.
MON Colonel… combien de fois avait-elle prononcé ces mots. Elle essayait parfois d'exprimer ses sentiments à son égard dans simples mots mais elle savait être vigilante et ne s'était allée à ce petit jeu que quand ils étaient seuls.
Elle repensait à ses bras autour d'elle, la protégeant pendant les combats ou la dissimulant des regards dans l'antre d'Hathor, ils n'avaient pas vécu tout cela ensemble pour qu'il mette fin à ses jours seul près de cette rivière.
Elle ne le supporterait pas.
Elle entra timidement dans la chambre de son supérieur et regarda soigneuement autour d'elle.
Des photos encadrées, des vêtements soigneusement pliés sur un petit coffre en bois, une carafe d'eau et un verre sur un chevet, une longue vue devant la fenêtre entrouverte, pointée vers les étoiles, ces étoiles où ils étaient allés ensemble.
Ensemble…
Etouffant un sanglot, elle s'assit sur le lit et passa la main sur les draps froissés.
- Jack, où es-tu ? ne m'abandonne pas, dit-elle doucement. Elle enfouit son visage dans l'oreiller et crut que son cœur allait éclater.
- Vous m'avez parlé Major? demanda le Major Norton sur le seuil de la pièce.
- Non, du nouveau? articula Sam avec des tremblements dans la voix, en se redressant précipitamment.
Elle évitait de le regarder.
-Pas que je sache, Major, mais nous quadrillons le périmètre. Le colonel ne peut pas être loin. Sa jeep est là derrière sous l'appentis. Son sac de voyage est posé sur le siège avant. Il a probablement voulu faire un tour avant de retourner à la base.
Devant l'inquiétude qui se lisait sur le visage du major Carter, il eut un pincement de cœur. Cette merveilleuse jeune femme lui appartient corps et âme. Quel imbécile! Il est bien le seul à ne pas le remarquer.
- Nous avons la situation bien en main, Major, ajouta-il d'un ton neutre.
Il aurait voulu la prendre dans ses bras et lui dire qu'il était là pour elle. Mais le règlement le lui interdisait et il ne la connaissait pas assez pour le faire.
Sans rien ajouter, il tourna les talons en laissant la jeune femme effondrée sur le lit.
Toute énergie l'avait quittée.
Enfin, elle était dans SA maison et Jack avait disparu.
S'il lui était arrivé quelque chose, elle ne s'en remettrait jamais, pensa-t-elle en laissant libre cours à ses larmes.
Le Major Norton qui franchissait le seuil entendit les sanglots et baissa la tête. Il allait retrouver le Colonel.
D'un geste sans réplique, il barra l'entrée à Daniel et l'entraîna à sa suite à la recherche de Jack.
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Jack sortit de sa torpeur. Il avait parlé à Charlie.
Il était vivant!!
Ils avaient discuté longuement des problèmes que l'enfant rencontrait à l'école, du fait que son père était rarement là et bien trop sévère quand enfin il leur faisait l'honneur d'être avec eux.
Il lui avait dit à quel point sa mère souffrait de ces absences et combien elle regrettait qu'ils ne puissent partager tous les trois un bonheur paisible.
Jack avait expliqué qu'il ne pouvait changer sa vie et abandonner sa carrière mais aussi qu'il les aimait tous les deux et qu'il ferait tout pour le comprendre mieux et ne plus le soumettre à cette discipline quasie militaire qu'il lui imposait.
L'enfant avait souri et au lieu de monter dans sa chambre comme après leur dispute était parti avec deux copains qui passaient à ce moment-là vivre sa vie de petit garçon.
Jack se souvenait d'avoir ramassé la balle et rangé le gant.
Tout cela avait l'air tellement réel…
Il se rendit compte qu'il s'était endormi dans sa barque.
C'était un rêve bien différent, songea-t-il.
Les sonneries de son téléphone l'avaient réveillé.
- Foutu engin, marmonna-t-il en reprenant lentement ses esprits.
Il faisait jour et le soleil était déjà haut. Emmitouflé dans la vieille couverture qu'il laissait toujours là, il avait sombré dans le sommeil après avoir consumé son désespoir et s'être épuisé à nager à contre-courant pendant ce qui lui avait semblé des heures.
Il ne se souvenait même pas de s'être endormi là et encore moins de s'être déshabillé.
Où diable avait-il laissé ses vêtements?
Il s'assit et entreprit de regagner la berge car le courant avait éloigné la barque du rivage. Renonçant à se haler, il mit pied à terre et fit quelques brasses.
L'eau était délicieusement froide. Soudain dégrisé, il se rendit compte qu'il avait manqué le briefing de 9 heures et sans doute la mission.
Il jura entre ses dents et sortit de l'eau.
Le corps ruisselant, il remonta au pas de course.
Quelque chose n'allait pas, tous ses gens autour de chez lui, que se passait-il?
Anxieux, il accélera la cadence.
Ne le voyaient-ils pas?
Quelque chose cloche, grimaça-t-il contrarié.
Il s'arrêta pour attraper ses vêtements au passage mais sa main traversa le tissu sans effort et se referma sur le vide.
Il se redressa aux aguets.
Oui, quelque chose clochait vraiment.